00:00Moi, je combattrai toute cette idée du rapprochement, non pas de l'union des droites, de l'union de la droite et de l'extrême droite.
00:08Je suis d'une famille politique qui a été dirigée par Jacques Chirac, par Nicolas Sarkozy, qui n'ont jamais transigé avec les extrêmes.
00:17Vous voyez, on est à un moment, les fractures sont très importantes dans notre pays, à tous les niveaux.
00:23Et il y en a qui accentuent ces fractures.
00:25Les dirigeants, je dis bien les dirigeants de LFI et les dirigeants du rassemblement.
00:29Ils exploitent la colère, notamment des Français qui se sont sentis déçus, trahis.
00:35Est-ce que vous vous dites que la direction des Républicains est ambiguë sur cette question de l'alliance des droites ?
00:39Il faut lever toute ambiguïté, c'est ce que j'ai demandé la semaine dernière lors d'un bureau politique.
00:45Pourquoi ?
00:45Parce qu'il y a des vice-présidents, David Lissnard, il y a des vice-présidents, Julien Aubert, des vice-présidents, François-Xavier Bellamy,
00:53qui n'ont pas été clairs, soit en votant la motion de censure de M. Bardella pour M. Bellamy au Parlement européen,
00:59David Lissnard, dont on se demande quand il parle s'il est toujours président de l'Association des maires de France.
01:04Ce matin, chez nos confrères de France Inter, il a jugé que vous, Xavier Bertrand, vous réagissiez, je cite,
01:09« avec des postures de notables des années 90, tout ça c'est fini », c'est ce qu'il a dit.
01:13Eh bien c'est donc que j'ai touché juste, et je débusquerai toutes celles et ceux qui sont ambiguës.
01:19Il faut savoir que la vocation d'une famille politique issue du gaullisme, même si je sais que ce n'est pas des références qui parlent à tous aujourd'hui,
01:27mais ce qu'elle veut dire, rassembler et pas cliver.
01:30La vocation n'est pas de monter sur le porte-bagages de l'extrême droite parce qu'il faudrait aller avec les vainqueurs.
01:36Tout ça, ce sont des vocations de gens qui ont baissé les bras.
01:39C'est ce que fait David Lissna ?
01:40Mais pas lui seulement.
01:41Qui d'autre ?
01:42Mais ils sont tous à rêver d'avoir une place auprès de M. Bardella.
01:45Mais ce n'est pas la France pour laquelle je me bats.
01:47Moi je veux une France où on rassemble, une France dont on est à nouveau fier.
01:51Et encore une fois, il faut arrêter d'être devant les sondages en se disant « ils vont gagner, il faut aller avec eux ».
01:56Moi je suis désolé.
01:57Donc vous demandez quoi à Bruno Retailleau sur la ligne ?
02:00Une clarté sur la ligne.
02:01Quand il y a une élection, pas une seule voix pour les dirigeants de LFI,
02:05pas une seule voix pour les dirigeants du Rassemblement national.
Écris le tout premier commentaire