00:00Non, non, on ne l'a pas tranché. Quand il y a un vice-président du parti, François-Xavier Bellamy, qui vote la motion de censure à la demande de Jordan Bardella au Parlement européen, elle n'est pas tranchée la ligne.
00:10Quand vous avez David Lissnard qui dit qu'il faut qu'on fasse un pacte de gouvernement et on verra qui vient, y compris l'extrême droite, elle n'est pas tranchée la ligne.
00:18Et quand dans le Tarn-et-Garonne, pour une élection législative, Bruno Retailleau dit pas une voix pour la gauche, moi je voulais entendre, pas une voix ni pour LFI, ni pour le Rassemblement national.
00:25Vous voyez que vos électeurs aujourd'hui, les sympathisants des Républicains, ils hésitent aussi, quand on les interroge sur les municipales, il y en a 60% qui disent qu'il faut envisager de s'allier avec le camp présidentiel.
00:34Et il y en a 60% aussi qui disent qu'il faut envisager de s'allier avec le RN. Votre combat, est-ce qu'il n'est pas déjà perdu ?
00:39Jamais de l'avis. Mais vous savez, on m'avait dit...
00:41Ou alors, est-ce que votre place n'est pas ailleurs ?
00:42Non, non, mais moi, on m'avait dit... Attendez, non, c'est leur place à eux qui est ailleurs.
00:46Si parce qu'ils ont peur du Rassemblement national, parce que les sondages disent qu'ils vont gagner, et ils ne gagneront pas, je vous le dis.
00:52Si, effectivement, ils ont envie de se faire une place au soleil, parce qu'on dit que M. Bardella sera le prochain...
00:56Mais là, ce sont vos électeurs qui disent ça.
00:58Attendez, mais qu'ils y aillent. Mais qu'ils y aillent, s'ils viennent aux réunions de chez LR, en pensant RN, mais qu'ils aillent au Rassemblement national.
01:05Parce que je vais vous dire une chose, il y a une majorité de Français aujourd'hui qui ne veulent ni de LFI, ni de Rassemblement national.
01:11Parce qu'ils savent qu'ils ne portent aucune des solutions dont le pays a besoin.
01:15Et je vais aller aussi un peu plus loin.
01:18Regardez, certains nous disent les différences avec le Rassemblement national.
01:21Le Rassemblement national, c'est l'économie.
01:23Mais ce n'est pas seulement.
01:25Pour le Rassemblement national, la culture, ça rime avec la censure.
01:28Et puis, on ne fait pas dans une France aussi fracturée que la nôtre.
01:31On ne fera pas un projet de société pour, quand vous avez, pour les Français, pour les classes moyennes, comme je viens de lire, en ayant des boucs émissaires.
01:39Pour LFI, les boucs émissaires sont les riches.
01:41Et je voudrais quand même qu'on pense, au moment du budget, aux 2 millions d'entrepreneurs qui, dans ce pays, tous les jours, entendent Mme Panot et d'autres dire que le problème, c'est les riches,
01:51comme si les pauvres étaient pauvres à cause des riches.
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