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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Et il est presque midi, merci de nous accueillir, prenez place, nous sommes ensemble durant une heure, vous connaissez ce rendez-vous par cœur, 12h-13h, c'est votre Midi News du samedi avec nous.
00:11Pour commenter cette actualité, Sarah Salman, avocate, bonjour.
00:15Bonjour Thierry.
00:16Ravi de vous retrouver, Philippe David, animateur sur le radio, soyez le bienvenu.
00:20Avec un immense plaisir, comme toujours.
00:22Et beaucoup de choses à commenter pour cette heure d'information, Elodie Richard va nous rejoindre dans quelques instants,
00:27mais elle est fidèle au poste, évidemment, c'est Sandra Thumbo, bonjour Sandra.
00:31Bonjour Thierry.
00:32On commence comme d'habitude.
00:33Avec un point sur l'actualité.
00:35Un point sur l'actualité, allez, à quasiment midi.
00:37Parmi les temps forts de l'actualité, justement, les débats autour du budget 2026 de l'État.
00:44L'Assemblée nationale a donc réintroduit la suspension de l'emblématique réforme des retraites ce vendredi avant un nouveau vote décisif mardi.
00:52Une dernière discussion concernera l'article crucial sur l'objectif des dépenses de l'assurance maladie.
00:56Le grand perdant de la soirée hier, objectif de la ministre de la Santé, éviter un déficit de 30 milliards d'euros en 2026.
01:03On l'écoute.
01:04Moi, ce qui m'importe, c'est qu'on puisse, c'est deux choses, c'est qu'on puisse avoir un budget qui soit voté mardi.
01:10Et avoir un budget, ce n'est pas parce que ça me ferait plaisir, c'est parce que ça éviterait d'avoir des dépenses de l'assurance maladie,
01:17de la sécurité sociale, dont on fête les 80 ans cette année, qui ne se retrouvent pas à 30 milliards de déficit l'année prochaine.
01:23C'est ça l'important, parce que 30 milliards de déficit, ça veut dire un système qui devient moins pérenne.
01:29Ça veut dire moins de possibilités de financer notre protection sociale.
01:33Donc moi, ce qui m'importe, c'est que ce budget soit voté tel qu'il est, c'est-à-dire travaillé par chacun des députés,
01:40chaque représentant de ces électeurs qui ont modelé ce budget.
01:45Un nouveau drame de la route a coûté la vie à quatre personnes dans l'Ain, cette fois.
01:50L'accident a eu lieu hier soir à Colonge. Il impliquait un seul véhicule.
01:54La voiture transportant les victimes a fait une sortie de route entre 22 et 23 heures avant de prendre feu.
01:59Les dépôts y sont en cours d'identification. Une enquête a été ouverte.
02:03Et puis le relais de la flamme des JO 2026 de Milan-Cortina a débuté ce matin à Rome, en Italie.
02:09Le nageur Gregorio Paltrinieri, champion olympique 2016 du 1500 mètres nage libre,
02:15a été le premier des 1001 relayeurs jusqu'à la cérémonie d'ouverture le 6 février prochain.
02:21La flamme va passer par les sites les plus célèbres de la capitale italienne aujourd'hui.
02:24Elle va parcourir au total 12 000 kilomètres en 63 jours à travers plus de 300 villes du pays.
02:31Et vous avez fini, je suppose ?
02:32J'ai fini. On se retrouve dans 30 minutes ?
02:34Oui, dans 30 minutes. On sera là. Ça tombe bien tout à l'heure, ma chère Sandra.
02:37Elodie Richard nous a rejoint. Bonjour, ma chère Elodie.
02:41Programme chargée pour vous, pour cette heure d'information sur MediNews.
02:44Ce n'est pas très grave, évidemment.
02:45Mais on va commencer avec vous, avec ce rendez-vous qu'on va suivre sur notre antenne, sur CNews, cet après-midi.
02:52C'est Jean-Luc Mélenchon qui sera à l'Assemblée nationale.
02:55Il a été auditionné à 14h très précisément, c'est ça ?
02:58Par la commission d'enquête sur les liens entre les partis politiques et la mouvance islamiste.
03:02À quoi faut-il s'attendre, ma chère Elodie ?
03:04D'abord, on va rappeler peut-être le but de cette commission d'enquête qui avait déjà mal commencé.
03:08Parce que sur la composition même du bureau, la gauche a estimé que le bureau était mal composé.
03:13Alors que comme toute commission d'enquête, tous les députés de tous les partis peuvent s'inscrire, évidemment, et y participer.
03:19Et le but, c'est de voir s'il peut y avoir de l'entrisme dans les partis politiques.
03:23Ont déjà été auditionnés, notamment le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice, ça sera dans la foulée de Jean-Luc Mélenchon.
03:28Il y a aussi eu des chercheurs, des députés, Marine Tondelier également en fin de semaine dernière.
03:33Et là, c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon.
03:35Il y avait une sorte de quiproquo parce qu'il y avait une grosse interrogation sur le fait de la présence ou non de Jean-Luc Mélenchon à cette commission d'enquête.
03:42Lui a expliqué qu'il avait reçu la convocation le week-end dernier de manière assez peu officielle et qu'il n'était pas disponible le jour de sa convocation qui était mardi.
03:52Finalement, tout ça a été recalé.
03:55Évidemment, le but pour le bureau, c'est de voir s'il y a des liens entre la France insoumise ou une partie de la France insoumise et des mouvements qu'on peut qualifier d'islamistes.
04:05Et puis surtout, que Jean-Luc Mélenchon puisse répondre. On imagine qu'il y aura des questions, par exemple, sur les déclarations de la France insoumise ou de Jean-Luc Mélenchon depuis le 7 octobre.
04:14Ça va durer environ une heure et demie. Il devra répondre à toutes les questions. Je rappelle que c'est une commission d'enquête qui les sous serment.
04:19Donc, en théorie, il n'a pas le droit de mentir. Sinon, il peut y avoir des poursuites pénales.
04:23Allez, on va y revenir avec nos invités du jour. Mais on va prendre la direction, justement, de l'Assemblée nationale à retrouver Dounia Tangour avec Gaudric Bay.
04:30C'est dans deux heures que tout cela commence, je viens de nous dire. Elodie Huchard, quel est le climat ? Parce qu'avec M. Mélenchon, on peut s'attendre à tout.
04:44Oui, Thierry, vous le voyez, nous sommes devant l'Assemblée nationale un peu en avance.
04:48Puisque, vous le savez, cette audition particulièrement sensible de Jean-Luc Mélenchon va débuter à 14 heures.
04:54Alors, les enjeux de cette audition sont doubles. Puisque, d'abord, la commission va chercher à clarifier les positions publiques,
05:02comme l'a dit Elodie, du parti de la France insoumise et surtout du leader insoumis, qui est régulièrement accusé par ses opposants de complaisance.
05:11Et l'audition s'annonce électrique, puisqu'on connaît les sorties, en général, du chef insoumis.
05:16Mais les députés veulent surtout obtenir des réponses imprécises sur les réseaux d'influence.
05:20Tandis que, Jean-Luc Mélenchon le rappelle, il n'est plus aux manettes du parti.
05:25Il y va en tant que co-président de l'Institut de la Boissie.
05:28Dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon, ce qu'on nous dit, c'est qu'il se rend à la commission l'esprit tranquille
05:32et qu'il est disposé, je cite, à les éclairer sur la pensée républicaine en matière de relations entre religion et politique.
05:41Voilà ce qu'on nous dit du côté de la France insoumise.
05:44Donc, c'est une audition à haute charge politique.
05:46Elodie l'a dit, Marine Tondelier a été l'une des dernières femmes politiques à avoir été entendues.
05:52Et cette audition est particulièrement scrutée ici à l'Assemblée nationale par les journalistes.
05:57Merci, Duna Tangour, avec Godric Bay.
05:59Vous allez nous faire vivre cette audition tout au long de cet après-midi, évidemment, qui commencera à 14h.
06:04Et je le disais, ma chère Elodie, on peut s'attendre en tout avec M. Mélenchon.
06:10C'est le moins que l'on puisse dire, même si, effectivement, il va pointer serment.
06:13Mais quand il y a du Mélenchon, il est capable de faire du Mélenchon.
06:15Oui, et puis, à n'en pas douter, il va être un petit peu taquiné, pour être gentil, par la commission.
06:23C'est-à-dire que, vraiment, ils vont aller le chercher.
06:24C'est le but d'une commission d'enquête.
06:25Ce n'est pas de discuter de tout et rien, évidemment.
06:27C'est d'avoir une discussion qui soit franche.
06:30Et oui, on connaît Jean-Luc Mélenchon.
06:31Donc, plus les députés vont aller le chercher, plus il va répondre avec le tempérament qu'on connaît à Jean-Luc Mélenchon.
06:38Donc, je pense qu'il peut y avoir des passes d'armes haute en couleur.
06:42Haute en couleur. Et vous pourrez le suivre sur notre antenne à partir de 14h.
06:47Sarah, quel est votre regard ?
06:48Ça va être l'inversion accusatoire.
06:50Vous allez voir que, quelle que soit l'issue de cette commission, des questions et des réponses, ils vont accuser la commission.
06:55Ils ont déjà commencé.
06:56Je regardais les déclarations de Mme Tondelier.
06:58Elle a dit, par la manière dont elle s'est créée, donc la commission, et dont elle choisit et formule ses questions,
07:04de nourrir ce climat de suspicion permanente qui pèse sur un trop grand nombre de nos compatriotes
07:09en raison d'une appartenance réelle ou supposée à une religion, en l'occurrence l'islam.
07:13Donc, ils vont accuser la commission de nourrir un climat.
07:15C'est ça qui est extraordinaire.
07:16Donc, ils ne vont pas du tout se remettre en question.
07:18Ils ne vont pas du tout apporter les réponses escomptées.
07:21Ils vont faire du Jean-Luc Mélenchon.
07:23Ça peut être un théâtre.
07:24Oui, ça peut être un théâtre et en faisant ma revue de presse ce matin en préparant cette émission,
07:28je voyais qu'un des proches de Jean-Luc Mélenchon disait, ça va être drôle, il va retourner la commission.
07:31Bien sûr, c'est l'inversion accusatoire.
07:33Il va accuser la commission de nourrir un climat et une mauvaise atmosphère.
07:37Ça promet.
07:40Mon cher Philippe.
07:41On espère que les personnes qui vont l'interroger de la commission ont du sang-froid.
07:45Parce que ça risque d'avoir, vous voyez...
07:48Il est capable de les engouler.
07:50Ah mais ça, il en est totalement...
07:50Non mais il n'en est pas capable.
07:52Tout en prétentiairement.
07:53Tout en prétentiairement.
07:54Je suis certain qu'il va les engueuler et que le ton va monter.
07:57Si la question ne lui convient pas.
07:59Si la question ne lui convient pas, il va peut-être répondre complètement à côté en faisant du Georges Marchais,
08:04qui était lui très à gauche mais drôle, qui disait, vous venez avec vos questions, je viens avec mes réponses.
08:09Mais ce qui a quand même d'intéressant, c'est de voir les choses qui ont été dites dans cette commission.
08:13Il y a quelques instants, on parlait de Marine Tondelier,
08:16qui a quand même osé dire l'autre jour, j'en ai fait mon coup de gueule avant-hier d'ailleurs,
08:20sur Sud Radio, qui a dit que l'antrisme islamiste et même l'antrisme terroriste dans son mouvement
08:29ne lui posent pas tant de problèmes que ça.
08:32Mais est-ce qu'on se rend compte de la gravité du propos quand même ?
08:35Est-ce qu'on se rend compte de la gravité du propos ?
08:38Mais vous vous souvenez quand même, la façon, sur la forme, Marine Tondelier lisait un texte.
08:41Oui.
08:42Elle lisait un texte, donc à la virgule près.
08:44Voilà, c'était pas l'absurde.
08:45Il n'y avait pas d'improvisation.
08:47C'était pas l'improvisation.
08:48Oui.
08:48À ça, je vous laisse.
08:50Enfin, excusez-moi, vu ce qu'il y avait écrit sur le texte, je pense qu'on pouvait difficilement faire pire.
08:53Mais est-ce qu'elle aurait pu continuer cette intervention sans texte ?
08:56Oui, elle a répondu aux questions sans...
08:58Alors ça, pour le coup, pardon, mais le propos liminaire avec texte, c'est 99% de la commission d'enquête des personnes interrogées.
09:04Après, il n'y a plus de texte.
09:05Mais pour moi, ces propos auraient dû faire un tollé.
09:09Un authentique tollé.
09:10Dire, moi, je n'ai pas de problème.
09:11Bon, s'il y a des terroristes qui font de l'entrisme dans le parti, j'ai la fierté de diriger.
09:15Ça ne me pose pas à prendre point de ça.
09:17Moi, les discriminations ou les stigmatisations ne me posent plus ce problème.
09:20Mais c'est complètement fou qu'un des propos comme ça soit passé comme une lettre à la poste.
09:25Ça serait l'expression.
09:26Alors, pour aujourd'hui, là, c'est sûr que Mélenchon-Tondelier, c'est quand même pas tout à fait la même rhétorique.
09:31Au niveau, on va dire, réactivité et agressivité, je pense que là, on va avoir, vous qui aimez le rugby, Thierry Cabane,
09:40l'équivalent d'un match des années 70 au rugby où il n'y avait pas de vidéosurveillance
09:44et il pouvait se passer des choses vraiment un peu rock'n'roll.
09:49C'est également le cas dans le football où il n'y avait pas de caméra à l'entrée des tunnels.
09:53Et il se passait parfois certaines choses.
09:56Je suis curieuse aussi de voir ses réponses sur l'antisémitisme parce qu'il a quand même dit que c'était résiduel.
09:59Il y a eu beaucoup de débordements.
10:01Et encore, c'est un euphémisme de la part de la France insoumise depuis le 7 octobre.
10:05Donc, comment il va justifier ces sorties-là ?
10:07Comment il va expliquer les propos de Mme Hassan ?
10:09Comment il va répondre ?
10:11Je suis assez curieuse, même si je n'ai pas beaucoup d'espoir.
10:14Élodie, comment sentez-vous les choses avec l'expérience qui est la vôtre ?
10:17Déjà, effectivement, Jean-Luc Mélenchon est interrogé, lui.
10:22Et c'est-à-dire que quand vous parlez, par exemple, il y aura forcément des questions sur Imah Hassan ou sur d'autres.
10:25Jean-Luc Mélenchon pourra très vite se réfugier.
10:27D'ailleurs, le fait de dire qu'il n'est pas ces personnes, en l'occurrence, et qu'il faut les entendre elles.
10:31Donc, c'est la sortie facile.
10:32Il peut, ceci dit, être entendable.
10:34Après, tout dépend de toute façon.
10:36Jean-Luc Mélenchon, et notamment depuis le 7 octobre, et la France insoumise sont, et ça, malheureusement, on peut leur reconnaître cohérents dans une rhétorique qu'ils n'ont jamais abandonnée.
10:44Il ne faut pas s'attendre, par exemple, à des excuses ou à un méa-culpa de Jean-Luc Mélenchon.
10:47Ça serait mal connaître l'homme.
10:49Il faut quand même comprendre qu'on dira sans doute un certain nombre de déclarations qu'elles sont peut-être choquantes.
10:54Mais en réalité, elles ne choquent pas par rapport à tout ce qu'ils ont fait depuis le 7 octobre.
10:59La question maintenant, c'est comment il va répondre à ses députés.
11:02Et le rapporteur, le président de la commission, sont plutôt des caractères très calmes.
11:05C'est-à-dire que, bon, il y a sans doute des députés.
11:06Il vaut mieux, peut-être.
11:07C'est l'homme préférable.
11:09Ça serait intéressant aussi de voir, justement, face à des tempéraments calmes et posés, est-ce que lui s'énerve un peu tout seul, ou est-ce que ça arrive à apaiser un peu l'atmosaire ?
11:17Bon, écoutez, on fixe rendez-vous à nos téléspectateurs à partir de 14 heures.
11:22Après, vous avez raison, quand vous dites que Mme Hassan, ses propos n'engagent qu'elle, mais il ne les a pas condamnés non plus.
11:26Ah oui, bien sûr, mais je dis juste que c'est la part de la sortie qu'il va utiliser facilement.
11:32Et surtout, quand on lui offre un poste éligible sur une liste aux Européennes, dans un parti où on fait l'appui et le beau temps,
11:39parce que, qu'on le veuille ou non, c'est quand même Jean-Luc Mélenchon qui est le décideur final à la France Insoumise,
11:44on peut peut-être nous demander pourquoi est-ce qu'elle, qui n'avait jamais fait de politique et qui était quelque part sortie nulle part dans la politique française,
11:50a pu se retrouver avec une place éligible aux Européennes ? Vaste question aussi.
11:53Allez, on change de sujet.
11:54On ne va pas être notre confrère Christophe Glez.
11:56Et d'ailleurs, avec Laurence Farid en Punchline, on a décidé d'évoquer à chaque fois, tous les jours, effectivement, le nombre de jours de détention.
12:06Et vous le savez, il a écopé de 7 ans de prison.
12:08C'est la lourde candidation confirmée en Algérie.
12:12Une affaire, évidemment, qui ravive les tensions entre la France et l'Algérie.
12:16Et on vous a posé une question à travers un sondage que je vous soumets.
12:21Faut-il arrêter d'accorder des visas aux Algériens qui veulent venir en France tant que l'Algérie ne libère pas Christophe Glez ?
12:27Regardez vos réponses.
12:2869% oui, 31% non.
12:31Il est intéressant de s'interroger également sur les réponses et en fonction des couleurs politiques, on va vous faire découvrir.
12:38Regardez, à gauche, 58%.
12:41Majorité présidentielle, 74%.
12:44À droite, 74%.
12:45Majorité présidentielle et droite, 74%.
12:47Et RN plus reconquête, 79%.
12:50Élodie.
12:51Oui, mais en réalité, que les Français soient d'accord avec ça ne choque pas.
12:54Que la classe politique le soit, ça n'arrivera pas.
12:57On se rappelle de la fameuse conférence de presse à l'époque de François Bayrou, Premier ministre,
13:00que certains macronistes ont appelé la conférence de presse des « Et si ? Et si l'Algérie ne fait pas ça ? On fera ça ? Et s'il ne fait pas ça ? »
13:05Ben pardon, on n'a rien fait et l'Algérie n'a répondu à aucune de nos demandes.
13:08Donc, faire croire systématiquement qu'on va suspendre les visas, demander, il y avait une liste d'environ 100 ressortissants qu'il fallait qu'ils reprennent,
13:15ils ne les ont pas repris et on n'a rien fait.
13:18C'est-à-dire qu'on voit bien que toutes les mesures de rétorsion vis-à-vis de l'Algérie, l'opinion publique les demande,
13:22un certain nombre de partis politiques la demandent.
13:24Dans la réalité politique et diplomatique, ça n'arrive jamais.
13:27Et le moins qu'on puisse dire, c'est que pour Boilem Sansal, il faut rappeler le rôle essentiel,
13:33essentiel de l'Allemagne dans le déblocage de cette situation.
13:37Et c'est vrai qu'on l'avait commenté sur ce plateau, un peu de modestie de la part de nos politiques français n'aurait pas été…
13:43Voilà, ça nous aurait fait plaisir.
13:44C'est sûr qu'ils seraient sortis sans l'Allemagne.
13:47C'est ça.
13:47Mais ce n'est pas la lecture qu'on a pu en avoir quand on écoute les différentes prises de position de nos politiques français, ça ?
13:53Oui, oui, non mais je suis d'accord avec vous.
13:55Alors après, la suppression des visas, moi je trouve que c'est un peu excessif dans son entièreté,
13:59mais appliquer des mesures de rétorsion, oui, ça me paraît évident d'avoir quand même un peu un rapport de force
14:04plutôt qu'une soumission exacerbée comme celle qu'on peut avoir.
14:07Et vous vous souvenez de la dualité entre la méthode douce suggérée et fortement conseillée par ceux qui nous gouvernent
14:16et Bruno Rotaillot qui a voulu une méthode forte.
14:17Il était tout seul après avoir cette méthode forte.
14:19Donc si l'Elysée ne suit pas, ça ne sert à rien.
14:21Là, on parle, mais si Emmanuel Macron ne le veut pas, forcez non plus.
14:26Alors, avant de vous donner la parole, mon cher Philippe, écoutez Emmanuel Macron à ce qu'il a déclaré.
14:29Je ne vous pose même pas de questions.
14:32Oui, vous allez écouter.
14:34Alors, il y a tout, il faut écouter.
14:36Donc, évidemment, moi je trouve que c'est toujours important, le fond et la forme.
14:39Mais la forme aussi est également importante.
14:43Regardez bien, écoutez bien et regardez bien.
14:45Il est excessif et il est injuste.
14:50Monsieur Glez, d'ailleurs, a eu l'occasion de s'exprimer, de se défendre.
14:53Et je souhaite vraiment que les autorités algériennes entendent ce qui a été dit par celui-ci, sa famille,
15:02et ce que nous disons aussi aujourd'hui de la nécessité de trouver un chemin à cette situation,
15:09de lui permettre de rentrer en France.
15:11Et nous, nous agirons comme on l'a fait, avec aussi respect, engagement,
15:17et dans un cadre qui n'est pas celui de déclaration médiatique,
15:20mais pour trouver des voies et des solutions.
15:22Mais j'ai été vraiment extrêmement touché par ce jugement, pour lui, pour sa famille,
15:31pour l'ensemble de la profession, et je pense que ce n'est pas un bon signal envoyé.
15:34Donc, il faut absolument qu'on trouve une issue favorable.
15:37Alors, avant de vous donner la parole, Philippe,
15:38décliptage un petit peu sur cette prise de parole d'Emmanuel Macron, Elodie ?
15:42Oui, alors après, effectivement, le souci, c'est que Boalem Sansal, on l'a vu,
15:46au moment où toute l'attention médiatique était autour de lui,
15:49on nous faisait savoir que ce n'était pas forcément la meilleure des choses à faire,
15:52parce qu'on en faisait encore plus une monnaie d'échange, malheureusement,
15:55et que plus les médias, plus les politiques en parlent,
15:57il y a un risque que la libération s'éloigne un peu plus.
15:59Après, quand il espère que les autorités algériennes reviennent sur leurs décisions
16:03ou entendent les arguments de Christophe Glees ou de sa famille,
16:07non, ils n'en ont que faire.
16:08Et de toute façon, le but de ce jugement, c'était pas d'avoir un jugement qui soit équitable.
16:12Donc l'Algérie n'entendra pas les arguments, ni de notre confrère, ni de sa famille.
16:15Maintenant, effectivement, la question, c'est comment il est possible de le faire sortir ?
16:20Est-ce que la France seule en est capable ?
16:22A priori pas.
16:23On rappelait, effectivement, Sarah le disait justement,
16:25que sans l'Allemagne, Boalem Sansal serait sans doute tout le temps toujours en Algérie.
16:29La seule complexité, c'est qu'aujourd'hui, ce fameux bras de fer avec l'Algérie,
16:32en réalité, on l'a perdu depuis des mois, voire des années.
16:35Et donc la méthode douce ne fonctionne pas, mais la méthode dure ne fonctionne plus non plus.
16:40Parce qu'en fait, ce bras de fer qu'on tente de mettre en place, on l'a déjà perdu.
16:44Philippe, quel regard portez-vous un petit peu, notamment sur la prise de parole d'Emmanuel Macron ?
16:49Je l'ai trouvé franchement usé et même désabusé.
16:53C'est pour ça que je vous disais la forme et le fond.
16:55Sur la forme, il est usé et désabusé.
16:58C'est quelque chose de terrible à voir.
17:00Je me dis que les 17 mois qui restent, c'est bien ça, vont être à mon avis très très très longs,
17:07surtout eu égard à la situation politique en France.
17:09Mais il y a quand même une autre chose qu'il faut rappeler.
17:12Vous avez vu, c'est moins flagrant à gauche,
17:15mais 58% des gens sont prêts à suspendre les visas tant Christophe Glaze n'est pas libéré.
17:20Mais que ne fait-on pas cela ?
17:22Un visa, d'accord, pour un OQTF que vous récupérez.
17:26Ça au moins, ce serait un bras de fer.
17:28Parce que Christophe Glaze, très bien, il n'a rien à faire en prison,
17:32mais c'est les règlements de compte intérieurs entre l'Algérie et la Kabylie.
17:37On ne va pas revenir sur le conflit qu'il y a entre la Kabylie.
17:40C'est parce qu'il a interviewé le président d'un club de foot Kabylie,
17:44un très grand club de foot Kabylie,
17:45qui a gagné deux fois la Ligue des champions africaines.
17:50Mais si on faisait la même chose pour les OQTF,
17:54vous voulez des visas ?
17:55Alors vous voulez 1000 visas, il y a 1000 OQTF.
17:57Vous avez 1000 visas une fois que les 1000 sont rentrés dans votre pays.
18:01Là, ça marcherait.
18:02Parce qu'en relation internationale, il n'y a que le bras de fer qui fonctionne.
18:05Et le régime algérien, qui n'est pas une démocratie,
18:08c'est un régime militaire qui a ses marionnettes,
18:10Thiboune étant une marionnette comme d'autres depuis 1962,
18:15ils ne connaissent que ça.
18:16Il faut marcher comme ça.
18:17Philippe, question, vous qui êtes passionné de sport,
18:21je le disais en commençant cette émission,
18:23on a décidé avec Lance Fahri effectivement de citer le nom de Christophe Gleize
18:28à chacune de nos émissions, notamment dans Punchline.
18:31Est-ce qu'il ne serait pas opportun qu'il y ait une véritable mobilisation des sportifs ?
18:35Vous voyez où je veux en venir ?
18:35Parce qu'il y a certaines voix qu'on n'entend pas, sincèrement.
18:39Certaines voix qu'on n'entend pas.
18:40Même moi qui suis pas une adepte du foot, je l'ai vu dans les articles.
18:43C'est vrai, il y a une espèce de timidité.
18:47On aimerait entendre Mbappé.
18:49Je disais timidité pour vous faire résire.
18:53Évidemment, Zidane aussi, dont le fils joue pour l'Algérie.
18:57On aimerait peut-être, je ne sais pas,
18:59Cantona qui avait l'habitude de prendre position également sur certains sujets.
19:02Oui, mais je pense que là, s'en prendre à l'Algérie,
19:04ce n'est pas politiquement correct,
19:06parce qu'ils ont peur de perdre une partie de leurs fans aussi.
19:09C'est ça.
19:09Dans ce domaine, c'est exactement ça, vous savez.
19:14Déjà, permettez-moi de vous dire une chose,
19:16moi qui suis arrivé dans ce métier sur le tard.
19:19Les journalistes qui sont si corporatistes d'habitude
19:22pour défendre les leurs,
19:24même quand ils ont fait pique-pendre,
19:26désolé, là, je ne les ai pas beaucoup vus.
19:28On est d'accord.
19:30Alors là, les footballeurs, ce serait la moindre des choses.
19:32Non, mais je voyais, je ne sais pas moi,
19:34des tifos dans les stades, etc.
19:36Ça aurait pu avoir, pardonnez mon expression,
19:38on peut avoir un peu de gueule et de pression.
19:40C'est un sujet où il peut y avoir une semi-polémique,
19:42les gens n'ont pas envie de perdre leur public,
19:43et il faut preuve de l'acheter,
19:44on le voit dans tous les domaines,
19:46que ce soit les artistes, les sportifs,
19:48ça se voit vraiment dans tous les domaines.
19:50Surtout l'Algérie va jouer la prochaine Coupe du Monde,
19:52elle est tombée dans le groupe de l'Argentine,
19:53notamment, ce serait bien de leur mettre un peu la pression
19:55avant la Coupe du Monde aussi.
19:57Allez, on change de sujet, Elodie.
20:00On va évoquer un livre qui va s'annoncer
20:03comme un best-seller qui sort le 10 décembre prochain.
20:06On en a déjà parlé.
20:09Nicolas Sarkozy, le journal d'un prisonnier,
20:12ça sort le 10 décembre aux éditions Fayard.
20:16Il s'exprime d'ailleurs chez nos confrères du Figaro,
20:20l'ancien président de la République,
20:21et vous avez eu la chance de parcourir le livre
20:25et de lire, évidemment, plus que de le parcourir.
20:29Il y a plusieurs chapitres dans ce livre.
20:32C'est un livre très touchant, très humain, évidemment.
20:35Oui, c'est vraiment le récit,
20:37à la fois à l'annonce du fait qu'il sera incarcéré
20:40jusqu'au jour de sa libération.
20:43C'est un peu plus que la simple, si j'ose dire,
20:46période de l'incarcération.
20:48Nicolas Sarkozy qui explique un peu jour après jour,
20:50parfois heure après heure,
20:52quel a été son quotidien en prison.
20:54Il y a plusieurs choses qui marquent.
20:55D'abord, une volonté,
20:56même si lui ne le dit pas forcément aussi clairement.
20:59Il n'y a pas une volonté de vengeance ou de haine
21:01de la part de l'ancien chef de l'État
21:02parce que, par exemple,
21:03il ne va jamais aller accuser la justice en tant que telle.
21:06Il revient sur des faits.
21:07Il utilise des faits pour montrer
21:09que la justice a pu se tromper.
21:10En revanche, il ne l'attaque pas.
21:13Il y a assez peu de noms, d'ailleurs.
21:14Dans ces cas-là, il n'attaque pas des personnes
21:16pour ce qu'elles sont.
21:18Et puis Nicolas Sarkozy qui explique
21:19les petites humiliations
21:20quand il arrive à la santé un peu plutôt prévue,
21:23qu'on le fait patienter,
21:24quand le matin, parfois,
21:26il comprend qu'il est traité de manière...
21:30Certes, il est à l'isolement,
21:31mais tout ce que ça veut dire derrière
21:32pour ne pas que les autres détenus le voient,
21:33il y a un grand panneau en plastique,
21:35en tout cas très opaque,
21:36qui est mis devant sa cellule,
21:37ce qui fait qu'il ne voit jamais le ciel.
21:39C'est aussi pour que lui ne soit pas pris en photo.
21:42Toutes ces petites choses.
21:43Et puis, il parle de l'importance de sa famille,
21:45beaucoup.
21:46Il explique vraiment comment ce clan,
21:48mais nous, on le voyait,
21:49quand il est parti,
21:50comme quand il est revenu,
21:51ce clan sarkozy qui est resté uni.
21:53Il parle aussi de l'importance de la foi,
21:55où il dit que lui-même
21:56n'est pas forcément le plus croyant des hommes,
21:58mais qu'en prison,
21:59il rencontre un curé
21:59qu'il voit trois fois à chaque fois le dimanche.
22:02Et cette discussion,
22:03mise sur la foi, mise sur la vie,
22:05en général, lui fait beaucoup de bien.
22:06Et surtout, il remercie,
22:07à je ne sais combien de reprises,
22:09l'administration putancière,
22:09toutes les personnes qu'il croise
22:10justement en prison
22:12et qui tentent de faire
22:12que son quotidien
22:13est un peu plus léger.
22:15Mais on voit qu'il a à cœur
22:16de remercier tous ceux
22:17qui ont été là pour lui.
22:18Parce qu'il a reçu
22:19beaucoup de témoignages,
22:20un courrier dingue,
22:21des cadeaux.
22:22Le courrier a été un problème
22:23pour la prison
22:24parce qu'en fait,
22:24il a reçu beaucoup trop de courriers
22:26qui n'avaient pas la place
22:26dans sa cellule,
22:28en réalité,
22:29de mettre tout cela.
22:31Et il remercie
22:32tous les anonymes
22:33qui ont été là,
22:34quelques personnalités politiques,
22:35mais elles sont assez rares.
22:36Et puis,
22:37il envoie aussi un petit tac,
22:38une partie de sa famille politique,
22:39puisqu'il a bien vu que certains,
22:40pour lui envoyer des petits textos
22:42étaient là pour le soutenir,
22:44mais beaucoup moins
22:44quand il fallait aller
22:45dans les médias pour le faire.
22:46Je lis cette phrase
22:47en dernière,
22:50en couverture,
22:51en d'air de couverture,
22:52en prison,
22:52il n'y a rien à voir,
22:53rien à faire,
22:54j'oublie le silence
22:54qui n'existe pas,
22:55à la santé,
22:56où il y a beaucoup à entendre,
22:57le bruit est hélas constant,
22:59à l'image du désert,
23:00la vie intérieure
23:01se fortifie en prison.
23:02Il revient également aussi,
23:04et ça c'est assez intéressant,
23:05sur le fameux jour
23:07où ces deux députés
23:08et les filles
23:09ont tenté de l'apercevoir
23:10et là on lui dit
23:11M. Sarkozy,
23:12il serait peut-être bon
23:13de ne pas trop sortir
23:14et il raconte cet épisode.
23:17Il est alerté sur le fait
23:18qu'il devait aller faire du sport,
23:20je crois,
23:20ou il ne sortait pas.
23:22En fait,
23:22son statut
23:23et le fait qu'il soit mis
23:24à l'isolement
23:24a fait qu'évidemment
23:26tous ses déplacements
23:27étaient complexes
23:27et que donc
23:28dès qu'il se passait quelque chose
23:30dans la prison
23:31qui n'était pas de l'ordre du normal,
23:32de fait,
23:33Nicolas Sarkozy
23:33devait rester dans sa cellule
23:34et effectivement,
23:35il explique que dans un premier temps
23:36on a du mal
23:37à lui dire franchement
23:38en fait ce qui se passe
23:39et qu'on lui explique
23:40qu'il allait dans cette salle de sport
23:41puisqu'il avait refusé
23:43d'aller dans la cour de promenade
23:44parce qu'il savait
23:45que certains journalistes
23:45notamment apparemment
23:46c'est ce qu'il dit dans son livre
23:47avaient loué un appartement
23:49qu'il donnait sur la cour
23:49et il savait que s'il sortait
23:51il serait pris en photo
23:52donc à une seule reprise
23:53il va dans cette cour
23:54voir ce que ça donne
23:55il raconte qu'elle est toute petite
23:56et pas sans grand intérêt
23:58donc il allait à la salle de sport
23:59et on lui explique
24:00qu'il ne peut pas y aller
24:00qu'apparemment
24:02il y aurait des députés
24:02mais au début
24:03tout est un peu flou
24:03on ne lui dit pas clairement
24:09de la France Insoumise
24:10que la seule chose
24:12qu'il voudrait
24:12en tout cas
24:13selon ce que ces personnes
24:14de l'administration pénitentiaire
24:15disent à Nicolas Sarkozy
24:16c'est d'espérer de le croiser
24:17et de faire une photo
24:18les personnes de l'administration
24:20pénitentiaire
24:20en tout cas
24:21c'est ce que raconte Nicolas Sarkozy
24:22lui disent
24:22d'ailleurs c'est étonnant
24:23parce qu'ils ont beaucoup parlé de vous
24:25mais ils n'ont jamais échangé avec nous
24:27c'est à dire que
24:27ça contredit la version officielle
24:30de la France Insoumise
24:31et donc il ne sort pas
24:32de la journée de sa cellule
24:33et ça annule
24:34dans un premier temps
24:35la visite
24:35avec son épouse et son fils
24:37ce jour-là
24:37pour éviter une fois de plus
24:39qu'il ne sorte
24:39mais l'administration pénitentiaire
24:41ayant conscience
24:41que lui n'a rien demandé
24:43que ce n'est pas de sa faute
24:43que cette visite a été annulée
24:44ils ont réussi à recaler la visite
24:46un peu plus tard dans la journée
24:47quand les députés ont bien voulu
24:48quitter la prison de la santé
24:49Non mais c'est bien de faire un livre
24:51mais c'est tellement scandaleux
24:52d'avoir passé trois semaines
24:54en prison
24:54pour un ancien président de la République
24:56moi ça me révolte
24:57vous dites
24:58lui il écrit
24:59sans haine
25:00sans vengeance
25:00mais moi à sa place
25:01je serais révolté
25:02d'avoir passé trois semaines
25:04en prison
25:05dans des conditions
25:05très difficiles
25:07alors que c'est un dossier
25:08sans preuve
25:09moi ça m'aurait révolté
25:10je veux dire
25:10il est présumé innocent
25:11et il a passé trois semaines
25:13en prison
25:14c'est un ancien président de la République
25:16donc je trouve ça
25:16parfaitement scandaleux
25:17avec les deux députés LFI
25:18qui veulent faire une photo
25:19enfin même au fond du trou
25:21on vient encore l'embêter
25:22c'est vraiment un acharnement
25:24Mais heureusement
25:24effectivement
25:24il évoque tout ce courrier
25:26immense
25:27ces cadeaux aussi
25:28ces chocolats reçus
25:29Philippe
25:30Mais parce que les français
25:31beaucoup de français en tout cas
25:32trouvent que c'est scandaleux
25:34que c'est parfaitement honteux
25:36beaucoup de français l'ont pensé
25:38en tous les cas
25:38Philippe
25:39Quand on voit que des gens
25:40qui renversent délibérément
25:41des policiers
25:42dans des rodéos urbains
25:43ou des refus d'obtempérer
25:44ne partent pas en prison
25:45c'est sûr que là
25:46c'est vraiment
25:46pour le moins scandaleux
25:47mais il y a quand même une chose
25:48alors moi je n'ai pas lu le livre
25:50donc je ne me propose
25:50prenons pas sur le livre
25:51mais ce que je trouve quelque part
25:54de pire dans le résumé
25:55que vous avez fait
25:55c'est la noirceur humaine
25:57de ceux qui vont louer
25:58un appartement
25:59au-dessus de la cour
26:00de la prison
26:01pour avoir
26:02bah si c'est ce qu'on a dit
26:03pour avoir le plaisir
26:04de paparazzé
26:05c'est une paparazzade
26:07c'est comme qu'on nous fait
26:09de paparazzé
26:09sur la plage
26:10ou au restaurant
26:10c'est exactement la même chose
26:12pour paparazzé
26:13Sarkozy
26:14dans la cour
26:14de la prison
26:15de la santé
26:16je trouve qu'à ce niveau
26:17de voyeurisme
26:18à ce niveau de
26:20je sais
26:21j'ai même pas le mot
26:22c'est sournois
26:23c'est mesquin
26:24c'est petit
26:25mais qui a envie
26:27moi je n'ai pas envie
26:28je veux dire
26:28de voir la photo de Sarkozy
26:29ou d'un autre
26:30dans une cour de prison
26:31qui a envie de voir ça ?
26:33vous
26:33mais vous savez très bien
26:34que moi
26:34mais tout le monde avait envie
26:35d'avoir cette photo
26:35qui vaudrait très cher
26:36et qui se fait la prise partout
26:37il y a une volonté de milliers
26:39mais il y a une volonté de milliers
26:40oui mais s'empêche pas
26:40que c'est quand même dégueulasse
26:41on est d'accord
26:42ah bien sûr
26:42ça j'ai pas dit le contraire
26:43je vous dis que oui
26:44les gens normaux sans doute
26:45ne sont pas attirés
26:46par ce genre de photos
26:47malheureusement
26:47merci de dire que j'étais normal
26:48on n'en doutait pas
26:51je vous lis juste
26:52la première page
26:53j'avoue qu'il me ferait le plaisir
26:54de lire cet ouvrage
26:55je veux préciser
26:56qu'il ne s'agit pas d'un roman
26:57tous les faits qui sont relatés
26:59correspondent à la réalité
26:59de ce que j'ai vécu
27:00durant ces 10 années d'instruction
27:0214 semaines au tribunal correctionnel de Paris
27:04et 3 semaines à la prison de la santé
27:06par souci du respect de la vérité
27:08et de la crédibilité de mon propos
27:09j'ai choisi de ne modifier
27:10aucun des noms
27:11des protagonistes
27:12de ce récit
27:13chacun pourra donc
27:14s'y reconnaître
27:14et ainsi assumer
27:15sa juste part de responsabilité
27:17dit-il
27:18dans ce qui restera
27:19à n'en pas douter
27:20une douloureuse épreuve judiciaire
27:22tous les jours
27:22il écrivait sur une tablette
27:24c'est ça
27:24c'est ce qu'il raconte aussi
27:25sur une toute petite table
27:27après c'est une cellule
27:28de prison
27:29d'à peine 10 mètres carrés
27:30donc évidemment
27:31tout y est très sommaire
27:33et on voit qu'il écrit
27:34vraiment au fur et à mesure
27:35parce qu'il y a des détails
27:37sur son quotidien
27:39il raconte par exemple
27:40qu'effectivement
27:40il ne mange quasiment rien
27:43sur place
27:44parce que les petites barquettes
27:45lui donnent des holkers
27:46dit-il
27:46et que comme il ne veut pas gâcher
27:48il préfère refuser la nourriture
27:49qu'elle soit donnée
27:49à quelqu'un d'autre
27:50et qu'il fait un peu ce qu'il peut
27:52et on sent que pour lui
27:53et d'ailleurs il le dit
27:54il dit il rentre
27:55en cette prison de la santé
27:56avec des motos
27:57qu'il escorte
27:58il dit je rentre
27:59comme un président de la république
28:00puisque c'est une escorte
28:01de chefs d'état
28:01en réalité
28:01pour assurer sa sécurité
28:03il finit
28:04dans une cellule
28:05après effectivement
28:06on ne sent pas
28:07on sent qu'il a envie
28:09de se défendre
28:10mais il est dans la dignité
28:11dans laquelle il est
28:11depuis le début
28:12quand il y avait eu
28:13et d'ailleurs il le raconte
28:14dans le livre
28:14quand il y a eu le verdict
28:16et donc l'annonce
28:17de son incarcération
28:17on voit Nicolas Sarkozy
28:20qui décide de sortir
28:21et de s'exprimer
28:21aux journalistes
28:22comme vous le disiez Sarah
28:23certains sans doute
28:25auraient été très énervés
28:26auraient eu des mots
28:27plus haut que les autres
28:27et je pense que c'est
28:28humainement compréhensible
28:30l'ancien chef de l'état
28:30dès ce premier micro tendu
28:32il explique qu'il est innocent
28:34qui va se battre
28:35il n'est pas en colère
28:36il n'est intérieurement
28:37sans doute
28:38il ne laisse pas paraître
28:39et dans le livre
28:39c'est pareil
28:40parce qu'on aurait pu
28:42s'attendre à quelqu'un
28:43qui soit très énervé
28:44qui a envie de régler ses comptes
28:45il est plus élégant que ça
28:46c'est pas ce qu'il fait
28:46le journal d'un prisonnier
28:48Nicolas Sarkozy
28:49ça sort chez FIAR
28:51le 10 décembre prochain
28:53on en reparlera
28:54évidemment
28:55à lire
28:56et je vous conseille
28:57sa lecture
28:57on marque une première pause
28:58dans ce mini news week-end
28:59on se retrouve dans
29:00quelques instants
29:01tiens donc
29:02on va parler gros sous
29:03on va parler budget
29:04on va voir
29:05la méthode de Cordu
29:07elle a fonctionné quand même
29:09il y a beaucoup d'étapes
29:10vous en voulez pas
29:11il y a beaucoup d'étapes
29:11ça y est
29:13vous me cassez
29:13dans mon élan
29:14pour faire une métaphore
29:15cycliste
29:16il y a encore 3 calls
29:17avant l'arrêt de l'étape
29:18c'est ça
29:19là on fait un call
29:20de 3ème catégorie
29:21il y a 2 hors catégorie
29:22après
29:23étape par étape
29:24j'ai bien compris le message
29:25allez on se retrouve
29:26à tout de suite
29:26il est quasiment
29:3012h30
29:31merci de nous suivre
29:33si fidèlement
29:34c'est votre mini news week-end
29:35la dernière ligne droite
29:36en ce samedi
29:37on fait un point
29:38avec vous
29:38Sandra Chumbo
29:39un nouveau point
29:39autour de l'info
29:40les débats s'intensifient
29:42autour du budget
29:43de la sécurité sociale
29:45pour 2026
29:46Agnès Pannier
29:47Runaché
29:48ancienne ministre
29:48sous Edouard Philippe
29:50a dénoncé les prises de position
29:51de l'ex-chef de gouvernement
29:53qu'elle juge totalement décalée
29:55écoutez
29:55la députée du Pas-de-Calais
29:57ce samedi
29:58elle n'a pas mâché ses mots
29:59les prises de position
30:01sont totalement décalées
30:03avec l'esprit de responsabilité
30:05qu'on est en droit d'attendre
30:06aujourd'hui
30:07de responsables politiques
30:08qui prétendent
30:09être candidat
30:11à la présidentielle
30:12je ne comprends plus
30:13Edouard Philippe
30:15et j'ai toujours bien
30:17travaillé avec lui
30:18j'ai été ministre
30:18de son gouvernement
30:19mais sincèrement
30:20je ne le comprends plus
30:21c'est quoi ?
30:22c'est de la fébrilité
30:22Agnès Pannier-Runacher
30:23et quand j'écoute
30:24les députés
30:25horizon
30:26je ne suis pas
30:27certaine
30:28que je sois seule
30:29à ne plus le comprendre
30:30dans le reste
30:31de l'actualité
30:3219 piétons
30:33ont été blessés
30:34hier soir
30:34à Saint-Anne
30:35en Guadeloupe
30:36une voiture
30:36est entrée en collision
30:37avec un camion restaurant
30:39stationné dans cette ville
30:40touristique
30:41trois personnes
30:41dont un garçon de 10 ans
30:42se trouvait en urgence
30:44absolue
30:44après l'accident
30:45le conducteur testé positif
30:47à l'alcool
30:47et au cannabis
30:48a été placé
30:49en garde à vue
30:50et puis
30:51plus de 900 personnes
30:52sont mortes
30:53dans les inondations
30:54en Indonésie
30:55410 autres
30:56sont toujours portés
30:57disparus
30:58selon le dernier bilan
30:59des secours
30:59ce samedi
31:00une série de tempêtes
31:02tropicales
31:02et de pluies de moussons
31:03a notamment touché
31:04l'île de Sumatra
31:05les autorités redoutent
31:06l'épisode pluvieux
31:08attendu aujourd'hui
31:09et la famine
31:09qui menace le pays
31:10surtout dans les zones
31:11inaccessibles
31:12et vous avez fini
31:14c'est terminé
31:14merci
31:15merci beaucoup
31:16l'équipe du samedi
31:17Sarah Salman est avec nous
31:18Philippe David est avec nous
31:19et Elu Duchar
31:20notre spécialiste politique
31:21qui a beaucoup de choses
31:22à faire aujourd'hui
31:23l'actualité est riche
31:25on va revenir
31:25Sandra l'évoquait
31:26on va parler donc du budget
31:27après avoir adopté hier
31:29la partie dont on a beaucoup parlé
31:31la partie recette
31:32du budget de la sécu
31:32dans un scrutin
31:33on peut dire
31:34un suspense
31:35on va dire ça
31:36l'assemblée donc
31:37qui a introduit
31:38la suspension
31:38de la fameuse réforme
31:40des retraites
31:40prochaine étape
31:41mardi
31:42alors vous m'avez cassé
31:43dans mon élan
31:43puisque je disais tout à l'heure
31:45qu'il semblerait
31:46que la méthode
31:46Lecornu
31:47qui a passé
31:48beaucoup de temps
31:48qui a annulé
31:49beaucoup de choses
31:49dans son agenda
31:50etc
31:51soit efficace
31:52mais bon
31:53comme le disait
31:53Philippe David
31:54il y a au moins
31:543 ou 4 calls
31:55qui vont suivre
31:56Elodie
31:56oui parce que
31:57Sébastien Lecornu
31:58effectivement est allé
31:59et les ministres
32:00en charge
32:01notamment du PLFSS
32:02ils sont allés chercher
32:04les voix
32:04parfois
32:05une par une
32:06pour reprendre
32:06ce que disait Agnès Pannier-Runacher
32:07effectivement
32:08quand elle dit
32:08que même les députés
32:09Horizon
32:09n'ont pas forcément
32:10compris leur chef
32:11on peut lui accorder le point
32:13parce que
32:13les députés Horizon
32:14voient d'un côté
32:15un Edouard Philippe
32:16qui explique
32:16qu'il ne doit rien
32:17à Emmanuel Macron
32:18qu'Emmanuel Macron
32:18n'a qu'à partir
32:19du point de vue d'Horizon
32:20les choses sont un peu plus
32:21compliquées
32:22le problème
32:23finalement
32:24de l'abandon du 49-3
32:25fait que
32:26sur le texte
32:27concernant la sécurité sociale
32:28d'ailleurs
32:28comme sur le budget de l'Etat
32:29plus largement
32:30pendant les discussions
32:31chacun a fait ses petits amendements
32:32c'est-à-dire que
32:33la gauche tire à gauche
32:34le RN tire
32:35de son côté
32:36le socle commun
32:37ou ce qu'il en reste
32:38essaye de survivre à tout ça
32:39et donc à la fin
32:40est-ce qu'on a quelque chose
32:41de cohérent ?
32:42Non
32:42est-ce qu'on a quelque chose
32:43d'ambitieux
32:43pour réduire le déficit
32:44de la sécurité sociale
32:45à peu près
32:46et encore
32:47on pourrait faire mieux
32:47pour réduire le déficit public
32:49certainement pas
32:50et donc le problème
32:50c'est que
32:51dans la discussion des textes
32:52chacun est content
32:53quand il fait voter
32:54un amendement
32:54un article
32:55mais qui après
32:56pour assumer le texte ?
32:57Alors
32:57Sébastien Lecornu
32:58a effectivement réussi
32:59cette première partie
33:00c'est une meilleure nouvelle
33:02que si ça avait été l'inverse
33:03évidemment
33:04le vrai moment
33:05de vérité
33:06il est mardi
33:07le projet de loi
33:08de financement
33:09de sécurité sociale
33:10s'il n'est pas voté
33:10ça ne marche pas
33:11comme le budget
33:12pas de loi spéciale
33:13c'est-à-dire que là
33:13on repart dans des lectures
33:14jusqu'à ce qu'un jour
33:16enfin
33:16on se mette d'accord
33:17mais ça peut durer
33:183-4 mois
33:18par contre le problème
33:19c'est que
33:20si vous n'êtes pas d'accord
33:22à la fin de l'année
33:23pour le budget de l'hôpital
33:24il n'y aura pas d'augmentation
33:25pour les postes en plus
33:26il n'y a pas d'augmentation
33:27et à chaque fois
33:27quand même
33:28le fait qu'on passe
33:28la nouvelle année
33:29creuse un peu
33:31le déficit
33:31donc pour l'instant
33:32la méthode Sébastien Lecornu
33:33a marché sur ce premier texte
33:35le gouvernement
33:37reste extrêmement mobilisé
33:38et un membre du gouvernement
33:40qui est en charge
33:40notamment du PLFSS
33:42me disait mercredi
33:43qu'ils espéraient
33:44que les députés
33:45soient responsables
33:46et qu'à un moment
33:46on y arrive
33:47parce qu'il n'y a pas
33:47de deuxième chance
33:48sur le PLFSS
33:49mais ne pouvait rien parier
33:50la responsabilité
33:51ou le fait de savoir
33:52que si ce texte
33:53ce n'arrive jamais Emmanuel Macron
33:54ce qu'il brandit
33:54la menace de dissolution
33:55tout le monde trouvera
33:56finalement que ce budget
33:57de sécu est formidable
33:58on va écouter justement
33:59des ministres
34:00qui assurent le service
34:01à prévente
34:02Stéphanie Riste
34:03qui est ministre de la santé
34:04des familles
34:04de l'autonomie
34:05et des personnes handicapées
34:06je ne suis pas sûr
34:07que beaucoup de Français
34:07la connaissent
34:08je la découvre à l'instant
34:09oui mais c'est vrai
34:10on vous invite
34:11elle est très bonne technicienne
34:12et elle a fait avec
34:13Amine Monchalin etc
34:13elles connaissent très bien
34:15leurs dossiers
34:16elles sont sans doute discrètes
34:18mais on voit que la discrétion
34:20dans les médias
34:20mais en coulisses
34:21si elles sont allées chercher les voies
34:22finalement pardon
34:23ça marche
34:23c'est vrai
34:24la discrétion ne nuit pas
34:26elle est rhumatologue
34:27elle a un lien
34:28avec le ministère de la santé
34:29elle sait de quoi elle parle
34:30exactement
34:30mais c'est vrai
34:31qu'elle est assez discrète
34:32et si on fait un sondage
34:33dans la rue
34:33je ne suis pas sûr
34:34que beaucoup de Français
34:34la connaissent
34:34les Français
34:36je pense connaissent
34:376-7 ministres
34:386-7 c'est beaucoup
34:396-7
34:41oui mais les Français
34:42je ne suis pas sûre
34:43je ne suis pas sûr
34:43que si on fasse un sondage
34:45devant CNews
34:46et qu'on interroge les Français
34:47je ne suis pas sûr
34:48qu'ils nous disent
34:49on va voir
34:50alors on peut écouter Stéphanie Riste
34:51oui on peut
34:52allez on écoute Stéphanie Riste
34:54moi ce qui m'importe
34:55c'est qu'on puisse
34:56c'est deux choses
34:57c'est qu'on puisse avoir
34:57un budget qui soit voté mardi
34:59et avoir un budget
35:00c'est pas
35:01c'est pas pour
35:02parce que ça me ferait plaisir
35:03c'est parce que ça éviterait
35:04d'avoir des dépenses
35:05de l'assurance maladie
35:06de la sécurité sociale
35:08dont on fête
35:08les 80 ans cette année
35:10qui ne se retrouvent pas
35:11à 30 milliards de déficit
35:12l'année prochaine
35:13c'est ça l'important
35:14parce que 30 milliards de déficit
35:16ça veut dire un système
35:17qui devient moins pérenne
35:18ça veut dire
35:19moins de possibilités
35:20de financer
35:21notre protection sociale
35:22donc moi ce qui m'importe
35:24c'est que ce budget
35:25soit voté
35:26tel qu'il est
35:27c'est-à-dire travaillé
35:28par chacun des députés
35:30chaque représentant
35:31de ces électeurs
35:32qui ont
35:33modelé ce budget
35:35voilà
35:35c'est pas le meilleur
35:36des budgets
35:37mais bon
35:37on arrive à quelque chose
35:39au moins
35:39comme le disait Elodie
35:40l'inverse
35:41serait pire
35:42question de philo
35:44faut-il mieux
35:45un mauvais budget
35:46ou pas de budget du tout
35:48alors je signale
35:48que Midi News
35:49se termine à 13h
35:51on n'a pas 2h
35:51pour la
35:52c'est le sujet de philo
35:53c'est le sujet de philo
35:53non moi ce que je trouve
35:55absolument affligeant
35:56affligeant
35:57et cela explique d'ailleurs
35:59à mon avis
35:59en partie le déclassement
36:00de la France dans le monde
36:01c'est que
36:03on met
36:04le revolver
36:05sur la tempe
36:06du gouvernement
36:07et je ne suis pas
36:08un grand fan
36:09d'Emmanuel Macron
36:10on a dû le constater
36:11sur les retraites
36:13mais
36:14excusez-moi
36:15mais est-ce qu'on a
36:16les moyens
36:17aujourd'hui
36:17de reculer
36:18une réforme des retraites
36:19qui va coûter 3 milliards
36:20alors qu'on dépasse
36:21allègrement
36:22les 3000 milliards
36:23de dettes
36:23est-ce qu'on a
36:24les moyens
36:25de dire que
36:26la France seule au monde
36:27va revenir à la retraite
36:28à 62 ans
36:29qu'elle n'a pas
36:30les moyens de financer
36:31et je trouve
36:32que c'est
36:33totalement
36:34mais surréaliste
36:35à l'étranger
36:36on nous regarde
36:37comme des ovnis
36:38et les gens
36:39ne comprennent pas
36:40comme moi
36:41je ne comprends pas
36:42que ce soit
36:43le tabou absolu
36:44alors que
36:45de toute façon
36:46on est obligé
36:47de travailler
36:47plus longtemps
36:48c'est démographique
36:50c'est incontestable
36:51mais vous savez
36:51hier j'avais dans
36:52Punchline
36:52Benoît Perrin
36:53que vous connaissez
36:54de concilieuse associée
36:55et je voulais vraiment
36:56qu'il soit sur notre plateau
36:57parce qu'en fait
36:58pour les français
36:58qui nous regardent
36:59nous ça nous intéresse
37:00parce que c'est notre boulot
37:01mais sincèrement
37:02les français
37:03ce qui nous intéresse
37:04ça les intéresse
37:04c'est ce que je voulais dire
37:06c'est qu'en fait
37:07ils ont besoin
37:07de choses concrètes
37:08les débats
37:09les calculs
37:10les calculs politiques
37:11et tout ça
37:12mais ils s'en moquent
37:13comme de l'an 40
37:14ce qui les intéresse
37:14c'est le concret
37:15Emmanuel Macron
37:16nous avait dit
37:17que c'était fondamental
37:17cette réforme
37:18mais finalement
37:18on apprend que
37:19pas tant que ça
37:20les français sont un peu
37:21perdus aussi
37:22et c'est normal
37:22oui mais les français
37:23ne veulent pas
37:24travailler plus longtemps
37:25il y a un moment
37:25où juste
37:26évidemment
37:26celui qui va dire
37:27passer aux 20 heures
37:29par semaine
37:29et ne bosser plus
37:30évidemment qu'il sera élu
37:31ça ne va pas se dire
37:31à tout le monde
37:31il y a un mensonge
37:33et Philippe le disait
37:34très justement
37:34la réforme des retraites
37:36déjà n'était pas
37:36assez ambitieuse
37:37parce qu'on a tendance
37:38à oublier de le rappeler
37:39à force de compromis
37:40sur cette réforme
37:41entre l'argent
37:42qu'on devait gagner
37:42et l'argent qu'on a gagné
37:44déjà on a perdu
37:45des milliards au passage
37:46et là on explique
37:46que c'est pas grave
37:48qu'on traitera le sujet
37:48en 2027
37:49en 2027
37:49pour être élu
37:50on aura plein de candidats
37:51qui nous diront
37:51évidemment l'âge de la retraite
37:53on va le baisser
37:53un jour ou l'autre
37:54ça se paye
37:55c'est-à-dire qu'en fait
37:55pardon de reprendre cette expression
37:57mais l'argent magique
37:58ça n'existe pas
37:59on a un système de retraite
38:00qui est catastrophique
38:01c'est ce qu'on fait
38:01pour 50 ans
38:02l'argent magique
38:0350 années
38:03le jour où la mission
38:04va être présentée
38:06les français ne pourront pas
38:07se plaindre ce jour-là
38:08d'avoir des augmentations
38:09partout
38:09parce que vous n'avez pas
38:10voulu travailler plus longtemps
38:11ça se paye
38:12on a déjà des augmentations
38:13partout
38:13et on ne voit pas
38:14l'amélioration des conditions
38:15c'est pour ça que je disais hier
38:17il est important
38:17de répondre aux français
38:19parce que les français
38:20ils veulent du concret
38:21mais ce qu'a dit Elodie
38:22c'est tout à fait vrai
38:23si vous promettez
38:25le SMIC à 5000 balles
38:26la retraite à 45 ans
38:27et vous êtes élu
38:30des doigts dans le nez
38:31je ne suis pas si convaincu
38:33que ça
38:33parce que je crois
38:34qu'aujourd'hui
38:34en 2027
38:35les français en ont marre
38:37de ceux qui leur vendent
38:38du rêve
38:38vous savez
38:39parce qu'ils ont vu
38:39que le rêve
38:40avait tourné au cauchemar
38:41dans presque tous
38:42les cas de figure
38:43moi je crois
38:44qu'un homme politique
38:44ou une femme politique
38:45responsable
38:46qui pourrait gagner
38:47en 2027
38:48elle aurait un comportement
38:49churchillien
38:50quand Churchill dit
38:52je vous promets
38:53du sang
38:53de la sueur
38:54et des larmes amères
38:56la France peut se relever
38:59mais il va falloir déjà
39:01relever les manches
39:02se serrer les coudes
39:03et vous me passerez
39:04l'expression
39:04aller au mastic
39:05c'est à dire
39:06mais si
39:07mais c'est ça
39:07non non mais
39:07quel que soit le candidat
39:08ils vont promettre
39:09beaucoup de choses
39:09et ne pas forcément le faire
39:10mais je ne suis pas convaincu
39:11qu'aujourd'hui
39:12les français soient prêts
39:13à écouter les vendeurs de rêves
39:15qu'on a eu depuis des années
39:16et qui se sont tous plantés
39:17mais ça sera pareil
39:18avec un autre parti
39:19j'en suis pas
39:20ah non
39:20si vous avez quelqu'un
39:21qui a du courage
39:22qui est responsable
39:23qui est capable
39:24de faire de la fouet
39:25ah bah moi je vois personne
39:27moi j'ai quelques idées
39:28vous avez quelqu'un
39:30par exemple
39:30je ne sais pas
39:31sur l'europe
39:32comme David Lysnard
39:33lui je pense
39:34qu'en lisant ses tweets
39:36la tronçonneuse
39:37et l'affuélisme
39:37ne lui posent pas trop
39:38de problèmes
39:38parce que
39:39on est dans la situation
39:41de l'Angleterre
39:41en 79
39:42en 79
39:43le Royaume-Uni
39:44était sur le point
39:45de demander
39:45un prêt au FMI
39:47quand même
39:47vous imaginez
39:48le FMI
39:48Fonds monétaire international
39:50qui aidait les pays
39:50du tiers monde
39:51et vous avez
39:52Margaret Thatcher
39:52qui est arrivée
39:53ou la Grèce
39:54mais la Grèce
39:55c'est l'euro
39:55qui l'a tuée
39:56c'est différent
39:56oui mais ils ont aussi
39:57fait appel au FMI
39:58parce que oui
39:58c'était la Troïka
40:00FMI
40:01Banque Centrale Européenne
40:02Commission
40:02non
40:02l'Angleterre en 79
40:04c'est emblématique
40:05et Margaret Thatcher
40:06elle arrive
40:07elle dit
40:07bon ça
40:07ça coûte tant
40:08ça sert à rien
40:09on ferme
40:10ceci
40:10ceci
40:10ceci
40:11cela
40:11et elle était
40:12hyper impopulaire
40:13qu'est-ce qui a sauvé
40:14sa carrière
40:14c'est la bonne idée
40:15qu'ont eu
40:16la dictature militaire
40:17argentine
40:18d'envahir les Malouines
40:19parce qu'elle a gagné
40:20la guerre
40:20elle est remontée
40:21massivement
40:21dans les opinions
40:22en étant la gagnante
40:24du conflit
40:24vous connaissez
40:25en Angleterre
40:26on peut faire
40:27convoquer des élections
40:28très vite
40:28comme c'est un pays
40:29sans constitution
40:30et elle est repassée
40:31triomphalement
40:31et elle est restée
40:32encore 8 ans
40:33donc ça prouve une chose
40:35on aurait besoin
40:36d'une Margaret Thatcher
40:37mais une Margaret Thatcher
40:39elle ne s'est pas fait élire
40:40en 79 en disant
40:41moi je vais caresser
40:42tout le monde
40:42dans le sens du poil
40:43elle a dit exactement
40:44le contraire
40:44dernier élément
40:46pour terminer ce sujet
40:49Agnès Pannier-Rounaché
40:50députée EPR du Pas-de-Calais
40:51elle parle donc
40:52d'un débat
40:53de responsabilité
40:55écoutez-la
40:56le débat
40:57qui s'est fait
40:58des républicains
40:59jusqu'au parti socialiste
41:01est un débat
41:01qui s'est fait
41:02en responsabilité
41:03qui est d'ailleurs
41:04beaucoup plus digne
41:06que l'image
41:07que peuvent en avoir
41:07les français à l'extérieur
41:08parce que c'est vrai
41:10que le rassemblement national
41:12et les filles
41:13se sont employées
41:14à brouiller les pistes
41:15qu'ils ont pu voter
41:17des choses totalement
41:18absurdes
41:18à certains moments
41:19ces dernières semaines
41:21mais l'un dans l'autre
41:22on a pu corriger
41:24cette copie
41:24on est arrivé
41:25à un texte
41:26qui n'est pas enthousiasmant
41:27mais qui est
41:28une loi de finances
41:29de sécurité sociale
41:30qui est digne
41:31pour les françaises
41:32et les françaises
41:33cette suspension
41:34de la réforme des retraites
41:35qui est en fait
41:35un décalage
41:36de la mesure d'âge
41:38d'une année
41:39c'est 300 millions d'euros
41:40l'année prochaine
41:41300 millions d'euros
41:43ceux qui nous disent
41:44aujourd'hui
41:45que le financement
41:47des retraites
41:48est un problème
41:48300 millions d'euros
41:49l'année prochaine
41:50alors qu'ils ont balayé
41:52des mesures
41:52qui étaient 10 fois
41:53plus coûteuses
41:54pour le budget
41:55de la sécurité sociale
41:56sont des hypocrites
41:57voilà
41:58Agnès Pannier
41:59vous savez
41:59quand je disais
42:00moi je pense toujours
42:01quand on aborde ces sujets
42:02je pense toujours
42:03au français
42:03le prisme des français
42:04quels vont être
42:06les impacts
42:07et les conséquences
42:07et j'ai regardé
42:08sur une autre chaîne
42:09un reportage
42:09d'une femme de 61 ans
42:10qui se renseignait
42:12à juste titre
42:12pour savoir
42:13à quel moment
42:13elle pouvait partir
42:14en retraite
42:15et le conseiller était là
42:16et le conseiller
42:17répondait également
42:19à ma consoeur
42:20qui faisait le sujet
42:20en disant
42:21on essaie d'apporter
42:21des réponses
42:22mais on n'a nous-mêmes
42:22pas les réponses
42:23donc on leur dit
42:23venez nous voir
42:24mais revenez dans quelques mois
42:25parce qu'on ne sait pas
42:26et c'est ça
42:28et c'est quand même
42:29un peu embêtant
42:29parce que quand on a envie
42:30d'anticiper
42:31de prévoir etc
42:32on ne sait pas
42:32on est dans le plus total
42:33mais vous imaginez
42:34vous êtes patron
42:35vous êtes salarié
42:36vous faites votre dossier
42:37de demande de retraite
42:39mais sur quoi il s'appuie ?
42:40bien sûr
42:41sur la réforme
42:41qui va sauter
42:42sur le peut-être
42:44attermoiement
42:45qui va être fait
42:46mais comment on fait ?
42:47bien sûr
42:47mais dans les caisses de retraite
42:48ils doivent avoir
42:49les cheveux qui se hérissent
42:50et je trouvais que
42:51il y a des gens
42:52qui font des travaux compliqués
42:53et qui attendent vraiment
42:54avec impatience
42:54la date de la retraite
42:55bien sûr
42:56allez on change de sujet
42:58on va parler des territoires ruraux
42:59pour terminer cette
43:00et ça c'est un sujet
43:02je sais qui vous passionne
43:03mon cher Philippe
43:04avec ce sondage
43:05qui va vous faire agir
43:0687% des français
43:07estiment que les territoires ruraux
43:09sont abandonnés
43:10par les politiques publiques
43:11ça on l'avait un petit peu deviné
43:13c'est le constat
43:14donc d'un sondage réalisé
43:15par l'IFOP
43:15pour la fondation
43:16Excellence Ruralité
43:17un réseau d'écoles privées
43:18dans les zones rurales
43:19publiées c'était ce mardi
43:20on voit tout ça
43:21avec Vincent Ferrandez
43:22on en parle
43:22parce que ça c'est un sujet
43:23qui passionne évidemment
43:24la ruralité
43:24on se sent
43:25les petits commerces
43:26qui ferment etc
43:27les maires
43:28qui essaient de se mobiliser
43:29pour rapatrier un médecin
43:30pour rapatrier
43:31une épicerie
43:32ou même un restaurant
43:33ça c'est un sujet
43:34très concernant
43:35Dans les territoires ruraux
43:38le constat est sans appel
43:3989% des habitants
43:42constatent un manque généralisé
43:43de moyens publics
43:44sur leur territoire
43:45des résultats
43:47quasi unanimes
43:48quelle que soit
43:49l'appartenance politique
43:50ou la tranche d'âge
43:51des personnes sondées
43:52dans ce contexte
43:54l'école
43:55est la principale
43:56source d'inquiétude
43:57car les jeunes
43:58qui vivent
43:58dans les territoires ruraux
44:00ont 12%
44:01de difficultés
44:01supplémentaires en français
44:03par rapport à la moyenne nationale
44:05Ainsi
44:066 français sur 10
44:07estiment que les moyens
44:08mis en place
44:09pour aider les élèves
44:10en difficulté
44:10sont concentrés
44:12dans les grandes villes
44:13Pour y remédier
44:14voici les 3 pistes
44:16d'amélioration
44:16plébiscitées
44:17par les personnes sondées
44:18la réduction
44:19des effectifs par classe
44:20la refonte
44:22des programmes
44:22et du temps scolaire
44:23et enfin
44:24le renforcement
44:25du soutien scolaire
44:27Pour les 3 quarts
44:28des habitants ruraux
44:29c'est bien
44:29l'éducation nationale
44:30qui porte la responsabilité
44:32de l'évolution
44:33du système éducatif
44:34Alors Philippe
44:36je commence avec vous
44:36parce que je sais
44:37que c'est un sujet
44:37qui vous touche
44:39je crois que de la ruralité
44:40Oui
44:41j'ai évoqué
44:42la moitié de ma vie
44:43hors de l'île de France
44:45et c'est quelque chose
44:47les ruraux n'en peuvent plus
44:48parce qu'ils disent
44:49nous on nous a fermé
44:50la ligne de train
44:51on réduit
44:53le nombre d'écoles
44:53donc les gamins
44:54se lèvent à pas d'heure
44:55pour prendre
44:56le bus de ramassage scolaire
44:58et rentrent à pas d'heure
44:59en rentrant
44:59avec le bus de ramassage scolaire
45:01on leur a fermé
45:02le bureau de poste
45:03on leur a tout retiré
45:05on leur a dit
45:07bon ben écoutez
45:08quand même
45:08vous êtes des gros pollueurs
45:09donc on va augmenter
45:10le prix des carburants
45:11mais comme ils n'ont pas
45:12de transport en commun
45:13ils n'ont pas les moyens
45:14de prendre autre chose
45:14qu'une voiture
45:15mais comme ils n'ont pas
45:16les moyens de se payer
45:16une voiture électrique
45:17et les ruraux
45:19n'en peuvent plus
45:19ils n'en peuvent plus
45:21et moi je prends un pari
45:22je prends un pari
45:24c'est que
45:25en 2027
45:26la France hors Paris
45:28va vouloir se faire
45:29la France des parisiens
45:31et vous verrez que
45:32dans les urnes
45:32ça se ressentira
45:33et ça commence déjà
45:34à se ressentir
45:35parce qu'ils disent
45:36nous on nous retire tout
45:37c'est des gens qui habitent
45:38le 6ème arrondissement de Paris
45:40qui ont une station de métro
45:41en bas de chez eux
45:42une station de bus
45:43à 50 mètres
45:44qui nous disent que nous
45:45il faut nous taxer
45:46notre carburant
45:47et nous taxer les voitures
45:48et ils sont totalement déconnectés
45:51et ils n'en peuvent plus
45:52d'une chose
45:52moi j'étais allé faire
45:54l'anniversaire
45:55d'un de mes très bons amis
45:56je peux aussi dire
45:57qui c'est
45:58c'est les chanteurs basques
45:58David Olaizola
45:59pour ceux qui nous écoutent
46:00dans le sud-ouest
46:01on peut saluer les basques
46:02ils sont nombreux à nous regarder
46:03ils sont nombreux à nous regarder
46:04et à aimer votre ami chanteur
46:06à gauche
46:06il me disait
46:09c'était au moment des émeutes
46:11après la mort de Naël
46:13il me disait
46:14nous maintenant
46:15on nous a tout retiré
46:17on veut de l'ordre
46:18on veut de l'ordre
46:19et ça
46:20c'est un message
46:21qui n'a pas été
46:22compris du côté de Paris
46:24il y a aussi beaucoup
46:25de déserts médicaux
46:26bien sûr
46:27j'évoquais tout à l'heure
46:28ils sont obligés
46:29de prendre rendez-vous
46:29dans la ville d'un côté
46:30à attendre 6 mois
46:31et on ne peut pas
46:32d'un autre côté
46:32forcer des médecins
46:34à aller dans des déserts médicaux
46:35et pourtant il y a des maires
46:36qui mènent des combats
46:37qui installent
46:38qui rénovent des locaux
46:39pour essayer d'inciter
46:41il ne faut pas non plus forcer
46:42les gens
46:42mais il faudrait trouver
46:43des mesures attractives
46:44pour qu'ils le fassent
46:45spontanément
46:45je vous propose
46:46d'écouter Jean-Baptiste
46:47qui est cofondateur
46:49des écoles
46:49excellence ruralité
46:50qui est invité
46:51de leur dépreuve
46:52tout à l'heure
46:52écoutez ce qu'il dit
46:53la fracture territoriale
46:55la fracture entre
46:55les petites villes
46:57les territoires ruraux
46:58d'une part
46:59et les grandes métropoles
47:00commence à l'école
47:01et que dès l'école
47:02ils ont le sentiment
47:03de ne pas être
47:04sur un même pied d'égalité
47:05avec les autres
47:07avec les autres français
47:08et puis la deuxième chose
47:09qui est très intéressant
47:10vous l'avez souligné
47:11c'est que les français
47:12sont d'accord avec eux
47:13c'est qu'il y a une unanimité
47:14dans le débat public
47:14aujourd'hui
47:15en tout cas
47:15dans la perception
47:16des habitants
47:17pour dire
47:17il y a un avantage
47:19qui est donné
47:20aux métropoles
47:21notamment sur le plan éducatif
47:22vous êtes d'accord
47:24avec ça
47:25Elodie
47:25Huchat
47:26évidemment
47:27une priorité
47:28donnée aux métropoles
47:29et c'est vrai
47:30que lorsqu'on habit
47:31dans un petit village
47:31je ne sais pas
47:32en Ariège
47:33ou ailleurs
47:33on se sent un petit peu
47:34délaissé
47:35parler du département
47:36de l'un pour Elodie
47:37c'est important
47:39mais on sort
47:39on n'a pas besoin
47:40de l'argent public
47:41pour ça
47:41faites attention
47:43parce que plus
47:43on va bien
47:44plus tenir indépendant
47:45et on sera très bien
47:46vous savez qu'avec Elodie
47:47il y a des terrains
47:48sur lesquels
47:48je n'ose même pas aller
47:49je fais attention
47:50Non mais la réalité
47:51c'est que
47:52effectivement
47:53tout l'argent
47:53qu'on a voulu mettre
47:54notamment dans certains quartiers
47:55c'est un argent
47:56qu'on n'a pas mis
47:56dans les communes
47:57et une ancienne ministre
47:58de la ville
47:58disait très justement
47:59alors plutôt évidemment
48:00en off
48:01que le problème
48:02de tout cet argent
48:03qu'on a mis
48:03c'est que souvent
48:03des politiques publiques
48:04on s'est dit
48:05on met des milliards
48:06avec plein de pistes
48:07on va faire ci
48:07on va faire ça
48:08on va faire des plans
48:09en 50, 60
48:10partis, sous-partis
48:12etc.
48:12et elle disait
48:13on pourrait mettre
48:13moins d'argent
48:14en ayant des politiques publiques
48:15beaucoup plus ciblées
48:17vous n'avez pas besoin
48:17de faire un plan quartier
48:18tous les deux ans
48:19en mettant je ne sais
48:20combien de mesures dedans
48:21on met moins d'argent
48:22des actions plus ciblées
48:24actions plus ciblées
48:25veut dire que vous pouvez
48:25vérifier davantage
48:27si oui ou non
48:27c'est mis en place
48:28ou si cet argent
48:28s'évapore un peu
48:29dans la nature
48:30et effectivement
48:31il y a cette problématique
48:32des déserts médicaux
48:33il y a cette problématique
48:34quand il y a souvent
48:35une population
48:35assez vieillissante
48:36dans ces campagnes
48:38ces villages
48:39ne sont souvent plus
48:40accessibles
48:40c'est-à-dire que vous
48:41ce sont des personnes
48:42qui sont assignées
48:43à résidence de fait
48:44les déserts médicaux
48:46les écoles qui ferment
48:47etc
48:47et le problème
48:48c'est qu'on oublie
48:49qu'on est en train
48:50de défaire ce tissu social
48:51notamment dans les campagnes
48:52les déserts médicaux
48:53aujourd'hui Paris
48:54devient aussi un désert médical
48:55donc évidemment
48:55on voit que maintenant
48:56c'est un peu partout pareil
48:58mais on parle
48:59des petites villes
49:00etc
49:01mais je voyais aussi
49:02l'autre jour
49:02un reportage
49:03sur Clermont-Ferrand
49:04les habitants de Clermont
49:05ont appris que le TGV
49:07Lyon-Bordeaux
49:08va passer par Paris
49:09va passer par Paris
49:10quand on regarde la carte
49:11ça va passer par Massie
49:12vous imaginez
49:14les habitants de Clermont-Ferrand
49:14mais le problème
49:16qui se pose
49:16je vais vous donner le prix
49:17du kilomètre de ligne TGV
49:19pour le TGV Atlantique
49:20il y a déjà une vingtaine d'années
49:21un kilomètre
49:22c'était 23 millions d'euros
49:2423 millions d'euros
49:25le kilomètre
49:26donc il faut vendre
49:26un paquet de billets
49:27après pour l'avortir
49:29et faire une ligne
49:30il n'y a pas
49:31un kilomètre
49:32à grande vitesse
49:32entre Bordeaux
49:33et Clermont-Ferrand
49:33en passant par Brive
49:34Périlleux
49:36Brive etc
49:37donc malheureusement
49:38c'est comme ça
49:39d'ailleurs le Massif Central
49:41peut remercier Valéry Giscard d'Estaing
49:42parce que c'est lui
49:43et l'autoroute Paris-Montpellier
49:44via Clermont-Ferrand
49:45vous savez les trains
49:46généralement partent à l'heure
49:47et Mili-12 doit terminer à l'heure
49:48ça va être l'arrêt
49:49on fait un arrêt
49:50ça ne vous dérange pas ?
49:51pas de problème
49:51on fait un arrêt
49:52c'est l'arrêt buffet
49:53c'est l'arrêt buffet
49:53si vous voulez bien
49:54merci Antônica
49:55de m'avoir accompagné
49:56tous les trois
49:56pour cette heure
49:57de ce Mili-12 week-end
49:59merci à l'équipe
49:59qui m'ont entouré
50:00Déborah Spanja
50:00Olli Lucano
50:01Sébastien Caquino
50:02Axel Thomas
50:02Sandra Chombo pour l'info
50:03Stéphane Fatoreto
50:05l'excellent Stéphane Fatoreto
50:06pour la promotion
50:07merci aux équipes en régie
50:08tout de suite
50:09c'est Michel Enfouet
50:09Laurence Ferrari
50:10et à 200 à l'heure
50:11je vous dis à tout à l'heure
50:12à 17h
50:13pour Panshan
50:14et n'oubliez pas
50:14à partir de 14h
50:15on va vous faire vivre
50:16l'audition
50:17ça risque d'être
50:18un petit peu mouvementé
50:19sûrement
50:21de M. Mélenchon
50:22à l'Assemblée
50:23à tout à l'heure
50:23M. Mélenchon
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