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  • il y a 3 jours
Invité de Rothen s'enflamme, Jean-Pierre Rivère, ex-président de l'OGC Nice tire la sonnette d'alarme concernant la situation du club. Il invite les dirigeants à taper du poing sur la table et à ne pas le laisser s'enliser vers une descente aux enfers.

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Transcription
00:00RMC, Rotel sans flamme.
00:02J'aurais pas pu aller ailleurs qu'à Jouer Saint-Nice.
00:04Et j'ai pas d'ambition d'être ailleurs dans le football.
00:07C'est 14 ans de ma vie, je ne sais pas pu passer.
00:09Et ça me rappelle plein de bons souvenirs.
00:10Allô Jérôme.
00:11Vous l'avez compris, Président, pendant 14 saisons,
00:13désormais engagé en politique dans la région,
00:15aux côtés d'Éric Ciotti.
00:16Jean-Pierre Rivère est en direct avec nous dans Rotel sans flamme.
00:20Salut Jean-Pierre.
00:20Bonjour.
00:21Bonsoir messieurs, ça va ?
00:23Bonsoir Jean-Pierre, ça va ?
00:24Bonsoir Président.
00:25Non, ça pourrait aller mieux, je trouve.
00:27Quand les événements de ce week-end,
00:30tous les Niçois se sont touchés par ce qui s'est passé,
00:33parce que c'est dur à vivre.
00:35Quand on est, déjà à l'intérieur, c'est encore plus dur bien sûr,
00:38mais même quand on est à l'extérieur et qu'on aime ce club,
00:41c'est des moments compliqués.
00:43Qu'est-ce qui prédomine Jean-Pierre ?
00:44C'est la colère par rapport à tout ce qui s'est passé ?
00:49Ça fait mal parce que quand on aime un club
00:54et qu'on voit les événements,
00:56alors moi, je n'étais pas sur place,
00:59je ne suis pas à l'intérieur du club,
01:00donc je n'ai évidemment pas tous les détails de toutes les choses,
01:02mais c'est un club qui aujourd'hui est touché,
01:04meurtrisse et le mal a l'air profond.
01:09Alors bon, je ne vais pas donner des leçons à quoi que ce soit,
01:12on fait tous les erreurs,
01:14moi j'en ai fait, tout le monde en fait,
01:16mais aujourd'hui, c'est un sentiment de...
01:20Alors pas d'incompréhension, mais de tristesse,
01:22parce que ce club, c'est une institution,
01:26c'est un patrimoine qui doit être préservé.
01:28Or là, son image, l'ensemble du club,
01:32c'est un peu compliqué, quoi.
01:35Donc c'est pas simple.
01:37Et Jean-Pierre, est-ce que vous en voulez aux supporters,
01:41déjà, que vous connaissez pour la plupart,
01:43alors je ne dis pas que c'est eux qui ont commis ces actes de violence,
01:46mais il y en avait beaucoup qui étaient sur place,
01:48il y en avait quasiment 400,
01:50est-ce que vous en voulez déjà à eux d'avoir chahuté un peu plus ?
01:55La violence, encore une fois, bon, je n'étais pas sur place,
01:58je ne sais pas les rapports politiques,
01:59la violence, elle est inacceptable.
02:02Voilà, quoi qu'il arrive, c'est une violence,
02:04n'a pas à être présente dans l'intérieur d'un stade de football ou en dehors.
02:09Après, il y a tout un contexte
02:11qui est peut-être un peu plus long à analyser,
02:14mais qui, je pense, a amené...
02:17Voilà, vous savez, moi, bon, il m'est arrivé aussi
02:20d'avoir des moments difficiles.
02:21Et je pense que ces moments difficiles,
02:25ils ne viennent pas d'un coup.
02:28On doit les anticiper,
02:29parce que ça se sent, ça se voit, ça se ressent,
02:31quand les résultats ne sont pas bons,
02:33le club est dixième, certes,
02:34il y a un très mauvais résultat.
02:37Mais Jean-Pierre, on les anticipe
02:38quand on est un peu amoureux de son club aussi.
02:43Moi, je ne pense pas que ce soit que l'amour du club,
02:45on a des signaux qui sont envoyés,
02:47vous voyez, tout au long de ces signaux,
02:49ils sont envoyés, on les perçoit,
02:51on sait que ça peut être électrique.
02:53Donc, quand ces moments-là...
02:55Vous savez, je pense qu'un club,
02:57ce n'est pas facile à gérer,
02:58et puis je ne veux surtout pas donner des leçons
03:00sur le sujet,
03:01mais je pense qu'à un moment,
03:04quand on voit que ça part un peu dans tous les sens,
03:08il faut remettre tout le monde dans le même sens.
03:10Je veux dire, c'est comme dans l'aviron,
03:12si vous avez deux personnes
03:13qui ne rappellent pas dans le sens que les autres,
03:15ça ne marche pas, le bateau ne la branche pas.
03:17Président, Jean-Michel...
03:20Oui, c'est Jean-Michel Larké.
03:22J'ai écouté votre voix, Jean-Michel.
03:24Un mot commençant.
03:26Président, la nature ayant horreur du vide,
03:28et le vide étant conséquent du côté de l'OGC Nice,
03:31ce club n'est pas dirigé.
03:34Il n'y a personne, plus personne ne dirige le club.
03:38Où sont les vrais dirigeants de ce club ?
03:43Jean-Michel, je ne peux pas répondre à cette question.
03:47Je sais que c'est une question difficile pour vous, Président,
03:50mais où sont-ils ?
03:52Alors, je ne veux donner les leçons à personne.
03:54Je pense qu'à un moment, il faut taper du poing sur la table.
03:57Il faut...
03:58Quand le mal est profond,
04:00il faut que les gens se parlent,
04:01en toute franchise,
04:02se disent tout ce qu'il y a à dire.
04:05Quitte à se balancer des choses qu'on n'a pas envie d'entendre,
04:07il faut se le dire.
04:08Une fois que c'est dit,
04:10on se remet tous à l'ignée
04:11et on va tous dans la même direction.
04:14Sauver ce club.
04:15Parce que le club est en danger.
04:17Il faut prendre conscience qu'on est dixième,
04:19ils sont dixièmes,
04:20mais le club est en danger.
04:21Si on ne prend pas conscience de ça,
04:23alors il y a de vrais risques.
04:25Pourquoi le club est en danger ?
04:26Parce que, vu de l'extérieur,
04:27mais encore une fois,
04:28je ne veux pas être honneur de leçons,
04:29parce que ce serait mal venu de ma part.
04:31Et moi, j'ai qu'une envie,
04:32c'est que ce club se porte bien,
04:33le mieux possible.
04:35Quand on quitte un club qu'on a aimé pendant 14 ans,
04:38qu'on aime toujours,
04:38on n'a qu'une envie,
04:39c'est qu'ils réussissent.
04:41Mais je pense qu'à un moment...
04:42Surtout que c'est toi
04:43qui as décidé de partir, en plus.
04:46Ouais, pas par hasard.
04:48Pas par hasard.
04:49Mais bon, je pense qu'il est temps aujourd'hui
04:53d'aligner tout le monde,
04:55tout le monde,
04:56tout le monde,
04:56de tout se dire,
04:57d'aller au plus profond du mal
04:59et de se dire,
05:00bon, l'urgence, c'est quoi ?
05:02Ce n'est pas Pierre, Paul, Jacques.
05:04L'urgence, c'est le club.
05:06Cette institution,
05:07on doit la sauver.
05:08Ce club ne peut pas
05:09prendre une pente douce
05:10dans laquelle il descend.
05:12Et là, elle devient violente, la pente.
05:14Jean-Pierre Rivère,
05:15en direct dans Rotten sans flamme,
05:17ancien président de l'OGC Nice.
05:19Alors, nous, nos informations,
05:20on le répète,
05:21et sur rmcsport.fr,
05:22vous pouvez les retrouver
05:23sur les violences
05:24qui ont eu lieu
05:26lors de cette soirée de dimanche
05:27avec plusieurs joueurs
05:28qui ont porté plainte.
05:29D'un côté, il y a Franck Hesse
05:30qui a communiqué également
05:32sur ces violences physiques.
05:34Visiblement, une interview
05:35qui n'était pas prévue
05:36par la direction.
05:37De l'autre,
05:38certains supporters
05:40et puis la préfecture
05:41qui ne parle pas
05:43spécifiquement de violences physiques
05:44violences physiques.
05:44Bref, ça donne l'impression
05:45d'une fracture
05:45qui semble quand même
05:47irrécupérable.
05:48Et notamment,
05:50quand on est entraîneur
05:51comme Franck Hesse,
05:52vous en avez connu
05:52beaucoup des entraîneurs,
05:54ça semble impossible
05:56maintenant de récupérer tout ça,
05:58que ce soit la confiance
05:59des supporters
05:59ou de sa direction.
06:04C'est effectivement,
06:05je crois, très difficile.
06:06Et encore une fois,
06:08je pense que les gens
06:09qui sont en place aujourd'hui
06:10ont une tâche
06:11très, très difficile.
06:12mais très difficile,
06:14ça arrive dans la vie.
06:15Des moments très difficiles.
06:18Soit on laisse filer les choses
06:19et ça devient encore plus difficile,
06:22soit à un moment,
06:23on prend les décisions nécessaires
06:25pour stopper la difficulté.
06:28Et c'est pas ça.
06:29C'est quoi la décision ?
06:30C'était que Franck Hesse
06:31s'en aille, par exemple ?
06:33Non, mais ça,
06:34alors là, je ne m'aventurais
06:34surtout pas
06:35à aller dans ce schéma-là.
06:37D'abord, ce n'est pas à moi
06:38de le faire,
06:38c'est aux gens
06:39qui sont en place aujourd'hui.
06:41Moi, je n'ai pas...
06:41Mais quand vous parlez
06:42de décision forte,
06:43ça peut être de vouloir
06:44justement changer les hommes.
06:45Non, mais décision forte,
06:46c'est pas ça que je voulais dire.
06:48C'est pas ça, mon message.
06:49Mon message,
06:50décision forte,
06:50c'est de dire,
06:51voilà,
06:51le mal est profond.
06:54Il faut aller chercher
06:54cette profondeur du mal.
06:55ne pas s'imaginer
06:57que les choses vont s'arranger
06:57comme ça.
06:59Allez, ça va passer,
07:00ça va aller.
07:01Non, là, le mal,
07:02il est profond.
07:03Donc, il faut prendre
07:03les choses en main.
07:04Il faut faire en sorte
07:05que tout le monde s'aligne.
07:07Je ne suis pas en train de dire
07:08qu'il faut virer ça ou ça.
07:09Ça, c'est trop facile.
07:10Ça, c'est trop facile.
07:12C'est aller récupérer tout ça,
07:14se relever les manches,
07:15mettre le but de chauffe,
07:16tous ensemble.
07:17Tous ensemble.
07:18C'est difficile de le faire.
07:20Eh bien, tant pis.
07:21Mais Jean-Pierre,
07:22c'est difficile de le faire,
07:23président,
07:24quand les hommes
07:26qui sont susceptibles
07:27de mettre tout sur la table
07:28ne sont pas là.
07:29C'est quand même compliqué,
07:31président.
07:31Ça me semble impossible.
07:33Là, Jean-Michel,
07:34je rebondis avant Jean-Pierre.
07:36Jean-Pierre,
07:36j'ai échangé longuement
07:38tout à l'heure
07:38avec Jean-Claude Blanc.
07:40Qui est CEO,
07:41donc représentant d'Ineos.
07:42Qui représente Ineos.
07:44Et c'est vrai que Jean-Claude
07:44m'a expliqué beaucoup de choses.
07:46Et quand tu dis
07:46qu'il faut taper du poing
07:48sur la table,
07:49il l'a fait.
07:50Il l'a fait.
07:50Alors, est-ce que c'est trop tard
07:52ou pas ?
07:52Mais il l'a fait en interne.
07:54Il a tapé du poing sur la table.
07:56Il y a un communiqué
07:56qui est sorti là.
07:57Il m'en a tenu au courant
07:59tout à l'heure,
07:59qui est sorti à 18h30.
08:01Demande de la cohérence
08:02et de l'unité.
08:02Et il m'a confirmé
08:04qu'il était venu
08:05rencontrer les joueurs
08:06hier, longuement.
08:07Il a parlé avec les joueurs.
08:09Il leur a rappelé
08:10certains devoirs aussi.
08:13Il était aussi avec eux
08:14sur les...
08:15Et que Ineos était avec eux
08:17sur ces actes de violence
08:18qu'il trouve,
08:19comme toi,
08:20Jean-Pierre,
08:21inadmissibles.
08:22Et nous aussi,
08:22on a mis ça en avant.
08:25La violence,
08:25elle ne doit pas exister
08:26de ce côté-là.
08:27Donc, il a rappelé à ça.
08:29Il a aussi rappelé
08:30certaines conditions
08:31aussi à Franck Haise.
08:33Et le conseil numéro un,
08:34c'était de taper
08:35du poing sur la table,
08:36de dire, voilà,
08:36aujourd'hui, maintenant,
08:37on se dit les choses,
08:38on avance ensemble.
08:39Les joueurs,
08:40quand vous communiquez
08:41sur Nice,
08:42c'est pour parler positivement
08:43de l'OGC Nice.
08:46Franck Haise,
08:46qui a beaucoup parlé aussi,
08:48alors,
08:49pour le bien ou pas le bien,
08:50j'en sais rien,
08:51mais il a beaucoup mis
08:52ses états d'âme au milieu.
08:53Pareil, maintenant,
08:54un conseil,
08:55c'est de se remettre au travail
08:56parce qu'il a des conditions
08:58qui doivent permettre
08:59aujourd'hui à Nice
09:00de remonter.
09:02Voilà.
09:02Est-ce que, en effet...
09:04C'est ce qu'il fallait faire.
09:05Voilà.
09:05Si Jean-Claude l'a fait,
09:06c'est très bien,
09:07mais c'est nécessaire.
09:09C'est peut-être un peu tard.
09:10Et il ne faut pas attendre
09:10quand ça pète pour le faire.
09:11Voilà.
09:12Il ne faut pas attendre
09:12le dernier moment pour le faire.
09:14Parce que le mal est fait.
09:15Vous trouvez que c'est un peu tard ?
09:16La communication d'Ineo,
09:17ça arrive trop tard.
09:19Oui, je pense que
09:20il ne fallait même pas attendre dimanche.
09:22Oui, oui.
09:23En tout cas...
09:24Mais c'est bien,
09:25s'ils l'ont fait, c'est bien.
09:28aujourd'hui.
09:29Et ça ne va pas être simple.
09:30Ce n'est pas simple
09:31pour les gens en place.
09:32Je ne me mets évidemment
09:33pas à leur place,
09:34mais je sais ce que c'est.
09:35Ce n'est pas facile.
09:36Mais il faut passer par là.
09:38Il faut avoir de la franchise,
09:39se dire les choses.
09:40Tous ensemble.
09:41Tous se dire.
09:41Et après, allez.
09:43On y va, on repart.
09:44Mais ce n'est pas simple.
09:45La situation est...
09:46Il faut faire attention.
09:47Le club peut être en danger.
09:48Voilà.
09:49Écoute, merci Jean-Pierre.
09:51En tout cas, moi,
09:51ce qui est dommage,
09:52c'est de te voir arrêter
09:54comme ça à la présidence.
09:55Parce que quand j'entends
09:56Jean-Claude
09:56et quand je communique
09:58avec Jean-Claude aujourd'hui
09:59et que je t'entends en toi,
10:01je pense que les deux discours
10:03se rejoignent.
10:03Ça va peut-être revenir.
10:04On ne sait jamais.
10:06Non, non, non, non, non, non.
10:08Moi, je ne reviens pas.
10:09Vous savez que je suis parti
10:10d'un autre chose.
10:11Entre parenthèses,
10:12je suis d'une droite
10:13très mauvaise.
10:14Je vais faire un regard social
10:15pour certains
10:16qui vont me faire passer
10:17parce que je ne suis pas.
10:18D'accord.
10:18C'est des habitants,
10:20ce n'est pas un parti politique.
10:21Voilà.
10:22Bon, ok.
10:23Merci Jean-Pierre, en tout cas.
10:24Merci beaucoup.
10:25Et vivement que vous dites
10:26que vous ne se sortent
10:27de ce mauvais pas.
10:28Merci.
10:29Merci.
10:29Merci.
10:30Merci.
10:31Merci.
10:32Merci.
10:33Merci.
10:34Merci.
10:35Merci.
10:36Merci.
10:37Merci.
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