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  • il y a 15 heures
Pannes fréquentes, jugé inadapté... Ce logiciel à 257 millions d'euros, censé améliorer les conditions de travail de la police, est... inutilisable
C'est un document que ce sont procurés nos confrères du Monde. Un logiciel de police, baptisé XPN, censé améliorer le service informatique et moderniser la rédaction des procès verbaux, est tout bonnement inutilisable alors que 257 millions d'euros ont été investis pour son développement. Une dépense épinglée par la Cour des comptes.

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Transcription
00:01Dix ans après son lancement, le logiciel est toujours inutilisable par les services de police.
00:07Développé depuis 2016 pour faciliter la rédaction des procès-verbaux,
00:11l'outil baptisé XPN est aujourd'hui étrié dans un rapport de la Cour des Comptes,
00:16consulté par le journal Le Monde.
00:18Outre les pannes fréquentes, le logiciel ne permet toujours pas d'enregistrer le moindre fichier au format PDF
00:23si sa taille accède une résolution de 5 mégaoctets.
00:26Dès lors, pas d'autre choix que de dégrader la qualité des images pour les intégrer à un fichier
00:31et les rendre ainsi inexploitables par les magistrats.
00:34Dans un document de plus de 500 pages, la juridiction financière pointe également son coût pharaonique,
00:40257,4 millions d'euros, conséquence de plusieurs années d'errements.
00:45Le comité de coordination censé se réunir tous les mois ne l'a été que 5 fois en tout et pour tout jusqu'en 2017.
00:51Après cette date, aucune autre réunion ne s'est tenue.
00:53Une situation également jugée exaspérante par les syndicats de police.
00:58Nous allons rencontrer très prochainement le ministre de l'Intérieur
01:00et lui faire part de notre souhait, de notre demande, de la volonté des enquêteurs
01:05parce qu'il y a une véritable nécessité de redonner du sens au métier de policier.
01:10L'investigation est en souffrance aujourd'hui.
01:12Il faut véritablement qu'on ait des outils numériques performants.
01:15Sur les 16 personnes initialement mises en cause dans cette gabegie,
01:19l'ordonnance de la Cour des Comptes pointe finalement la responsabilité de 6 d'entre elles pour défaut de surveillance.
01:25Sont concernés deux directeurs généraux de la police nationale entre 2014 et 2020,
01:30un conseiller technologie de la police, un général de gendarmerie,
01:34ainsi que deux secrétaires généraux du ministère de l'Intérieur en poste entre 2015 et 2020.
01:39Sont concernés deux directeurs généraux de la Cour des Comptes pointe
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