- il y a 4 jours
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AmusantTranscription
00:00Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert, 17h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
00:16Eric Carrière, France-Igé Libre, Les Chevaliers du Fiel !
00:21Bonjour Eric, bonjour Francis.
00:29Bonjour Pierre, comment allez-vous ?
00:32Super, ça va, je vois que ça va, on va bien, on est en forme, tout est bien.
00:37On n'est pas cerné, rien ?
00:38Non, tu es dans ce pays dévasté, parce que si tu écoutes les chaînes info, dans un pays terrible, l'intenable, les gens n'en peuvent plus, tout ça machin, et bien ça va.
00:47Vous êtes là, c'est vous et ce genre d'émission qui nous permettent un petit peu de sortir de tout ça quand même.
00:52Oui, ça sert à ça.
00:54La guerre à nos frontières.
00:55Tu sais, quand on a débuté dans la radio, c'est-à-dire il y a quand même longtemps, moi j'avais écrit une chanson qui servait de générique à l'émission qui s'appelait « C'est la crise ».
01:03Donc ça c'était il y a plus de 20 ans.
01:04Ah oui, « C'est la crise », qu'on se le dit ?
01:05Déjà, tout le monde disait « c'est la crise », on ne va pas passer l'année et tout ça. Donc bon, les années sont passées.
01:11Et vous êtes toujours là ?
01:12Oui, nous et puis d'autres gens aussi.
01:15Alors vous mettez à contribution le talent des auditeurs de Sud Radio, mais vous les récompensez, ça il faut quand même le dire.
01:21Non, s'il vous plaît.
01:22Mais quoi s'il vous plaît ?
01:23Il s'agit d'un concours, donc il s'agit d'un huissier.
01:26À propos, Maître Lelon, ça fait un petit moment, je n'osais pas vous en parler, ça fait à peu près une quinzaine de jours que je ne vous ai pas posé la question.
01:33Comment va votre frère ?
01:35Ah mon frère, ça va, bon, il a un peu des...
01:37Parce qu'il était sorti de garde à vue, hein ?
01:39Oui, parce que, bon, il s'en est sorti, bon, vous savez qu'il est prêtre.
01:43Il est prêtre, oui.
01:44On l'a accusé de se promener derrière l'église en montrant ses parties.
01:50C'est parties ?
01:50C'est parties.
01:52Ses parties intimes ?
01:53Pas top, c'est parties, c'est parties.
01:55Madame Lelon, je vous en prie, venez parce que le moment est important. Bonjour Maryse.
01:59Oui, donc il promenait ses... Bon, il promenait. Il avait... On l'a accusé d'avoir montré ses parties.
02:06Exactement. Est-ce qu'il urinait à ce moment-là ? On ne sait pas. C'est ce qu'il dit.
02:11Enfin, non, non.
02:11Parce que lui dit que... Racontez-nous précisément ce qui s'est passé.
02:15Là, ils l'ont relâché, voilà. Parce qu'il s'en est sorti, il a un très bon avocat, qui a dit, oui, non, mais, oui, d'accord, il avait son sexe dehors, d'accord, mais parce qu'il faisait un burn-out.
02:27Les burn-out, les burn-out, les burn-out sorties, vous comprenez ?
02:31Ah !
02:31Et donc, on appelle ça un burn-out. C'est un problème mental. Et le juge a dit, bon, on le relâche.
02:38D'accord. Mais il faut dire qu'il y avait quand même plein de jeunes enfants autour de lui à ce moment-là. Que faisait-il ?
02:43Là, il avait prétexté qu'il faisait une séance de guignol. Mais bon, ça, c'est à démontrer, voilà.
02:49D'accord. Mais, alors, il allait où ? Dans quel état il est ? Est-ce qu'il va venir au micro de Sud Radio un peu pour nous expliquer ce qu'il allait ?
02:55Il était en prison, il était en prison. Non, mais là, il est sorti.
02:58Oui, il a bien sympathisé avec Nicolas Sarkozy.
03:03Ils avaient la cellule voisine. Oui.
03:07Et alors, il vous a fait quelques révélations. Non, je ne peux pas en parler.
03:10Mais il l'appelle par son prénom, Nicolas. D'accord.
03:13Ah, c'est Raoul, le prénom.
03:14Bon, bref, il y a un grand jeu d'histoires drôles.
03:18Et on gagne un week-end au ski.
03:19Un week-end au ski.
03:22Au ski.
03:23Au ski.
03:23Ah, au ski, au ski.
03:25À Péragude, magnifique station.
03:26Magnifique station des Pyrénées.
03:28Des Hautes-Pyrénées.
03:29Et souvent une des meilleures, une des plus enneigées des Pyrénées, avec des magnifiques remontées mécaniques.
03:34Et vous verrez, il y a une statue.
03:37Une statue ?
03:38Sur la station des Pyrénées de Péragude.
03:40Une statue de qui, de quoi ?
03:42C'est écrit.
03:42Et ici, c'est cassé une jambe Pierre Galibert.
03:45Ah, c'est vrai.
03:46C'est vrai.
03:47Je ne savais pas que tu avais fait une statue.
03:48Ah oui, c'est ici.
03:48J'avais fait une jambe.
03:50Ah, c'est...
03:50C'est un manche.
03:51Très bien.
03:52En descendant du télésiège.
03:54Cette station est...
03:55Foutez-vous de moi.
03:56Cette station est magnifique parce que si on ne pratique pas le ski, il y a plein d'activités, maître Le Lombard.
04:01Et notamment la balnéothérapie.
04:03La balnéothérapie que vous pratiquez vous-même avec Maryse.
04:05Ah oui.
04:06Maryse, quels sont les bienfaits pour vous de la balnéothérapie ?
04:10Non, c'est pareil. Ça me débouche les voies respiratoires.
04:13Oui.
04:13Et comme dit mon cher mari, ça permet de péter discrètement.
04:20C'est vrai.
04:20Parce qu'on se soulage.
04:21Vous avez le pé tout facile.
04:23Parce qu'il y a des bulles dans les jambes.
04:25Il y a des bulles déjà.
04:26Et ça pue le souffle.
04:27Donc vous pouvez péter dans les bulles, il n'y a personne qui crie rien.
04:29Et comme c'est de l'eau férugineuse, ça puait déjà.
04:32Donc vous êtes...
04:33On est trop sale l'oeuf pourri.
04:36Non, mais c'est magnifique.
04:37Les gens se pressent.
04:39Vous savez qu'il y a un monde fou dans cette balnéothérapie.
04:41Mais oui, c'est magnifique.
04:42De l'eau d'envielle.
04:43De l'eau d'envielle.
04:44Dans la vallée qui est reliée par un télésiège à...
04:47À Pérgale.
04:48À la vallée du Louvreau.
04:50Magnifique.
04:50Alors, on va écouter l'histoire qui tient la corde.
04:52On explique le règlement.
04:54On écoute tous les jours une histoire.
04:55Vous laissez des histoires drôles sur le répondeur.
04:57Et c'est la meilleure, celle qui est choisie par le public et par le jury.
05:01Oui.
05:02Tant qu'elle reste, elle reste.
05:03Et le jury, c'est composé par Eric et Francis.
05:05Par nous.
05:0506, enfin par eux, vous voulez dire, mettre le...
05:0806 32 94 29 90.
05:12Nous dégorgeons un petit peu, Eric et Francis.
05:14Oui.
05:15Alors, on dégorgera.
05:16Mais avant de dégorger, on écoute le gagnant.
05:17On écoute le gagnant.
05:18C'est Laurent Dalby.
05:20Salut les chevaliers.
05:22C'est Laurent Dalby, dans le Tarn.
05:25Alors, petite blague, c'est un petit garçon, il s'appelle Louis, qui joue avec un train dans le salon.
05:30Pendant que sa maman repasse devant un sitcom de série télé,
05:34et le petit Louis, il joue avec son train.
05:40Fucelle, fucelle.
05:42Deux minutes à l'arrêt pour les fucelles.
05:44Sa mère a choqué.
05:45Je lui dis, mais Louis, mais qu'est-ce que c'est que ce langage ?
05:47Je sais que t'as appris ça.
05:48Je veux pas que tu parles comme ça.
05:50C'est scandaleux.
05:51On dit, tu t'en rends compte.
05:52Je te préviens, c'est la dernière fois.
05:54Oui, maman.
05:55Oui, maman.
05:55La maman reprend son repassage devant sa série télé.
06:00Et le petit Louis continue de jouer avec son train.
06:07Toulouse, Toulouse.
06:08Deux minutes à l'arrêt pour les tailles.
06:10Allons.
06:10Alors là, la mère a scandalisé.
06:12Oui, c'est pas possible.
06:13Après, mais où est-ce que tu reprends des mots comme ça ?
06:15Je te préviens, tu pars dans ta chambre.
06:16Je ne veux plus te voir.
06:17Tu ne joues plus avec ton train.
06:18Tu es puni.
06:19La mère exilée prend le petit Louis par la main.
06:21Elle l'amène dans sa chambre.
06:23Elle reprend son repassage.
06:24Et puis, au bout d'une heure, quand même, ça meut un peu.
06:28Elle va le voir dans la chambre.
06:29Tu te rencontres, Louis.
06:31Tenir des propos comme ça, des gros mots.
06:33C'est pas bien.
06:35Tu ne comprends pas de travail dans ta vie.
06:36Blablabla.
06:38La mère lui fait le serment.
06:39Et puis, elle dit, je ne veux pas jouer avec ton train.
06:41Mais je te préviens, je ne veux plus entendre de grossi ordre.
06:44Le petit Louis lui répond, maman, pas de problème.
06:47Je te promets, je t'y s'appelle.
06:49Le petit Louis reprend son train.
06:51Et puis, il faut, pendant que la mère finisse au passage.
06:54Tchou, tchou, tchou, tchou, tchou, tchou.
06:58Mon parlance, mon parlance.
07:00Une heure de retard à cause d'une connasse.
07:02Allez, à bientôt les éleveillés.
07:03Elle est drôlement bien.
07:07L'histoire de Laurent Dalby qui tient la corde depuis un petit moment sur les ondes de Sud Radio.
07:11Nous allons donc écouter une histoire qu'a laissé un autre auditeur.
07:15Nous allons dégorger, donc, tout de suite, le répondeur 06 32 94 29 90.
07:21Oui, bonjour, je suis Esteban de Bayonne.
07:23C'est l'histoire d'un homme qui a trois chambres dans sa vie.
07:27Et il ne sait pas laquelle il va choisir.
07:29Donc, il se décide, à un moment donné, de donner 5000 euros à chacune.
07:32Et de voir quelles réactions elles vont avoir par rapport à cette somme d'argent.
07:36La première prend 5000 euros.
07:38Il dit, mais mon chéri, c'est fantastique.
07:40Je vais me faire belle.
07:42Et puis, pour que tu me désires encore plus.
07:45Et je vais m'acheter du parfum, du maquillage et tout ça.
07:47Et tu verras, tu retrouveras largement l'argent que tu as mis.
07:51La deuxième prend les 5000 euros.
07:53Puis elle lui dit, écoute, qu'est-ce que je vais faire ?
07:54Je vais placer l'argent à la bourse.
07:56Je vais capitaliser cette somme.
07:59Je te rendrai ton argent.
08:01Et donc, ça ne t'aura rien coûté.
08:03Puis moi, je me serai enrichi grâce à toi.
08:05Je t'en remercie.
08:06Puis la troisième, elle me dit, ben voilà.
08:07Bon, ben moi, je vais nous inviter dans un week-end tous les deux.
08:12On va se gâter.
08:13On va passer du bon temps ensemble.
08:15Et on en profitera comme ça tous les deux.
08:18D'après vous, quelle est la femme qu'il a choisie sur les trois ?
08:22Je ne sais pas.
08:23Tout simplement, celle qui a les plus gros seins.
08:26Merci.
08:31Esteban de Bayonne.
08:33Esteban de Bayonne.
08:34L'histoire réaliste.
08:35Elle est bien.
08:35C'est réaliste.
08:36Oui, oui, c'est réaliste.
08:37Plus ou moins, parce que bon.
08:40Alors, on va demander au public.
08:42Oui, qu'est-ce que vous en pensez ?
08:43Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:44Est-ce qu'on sélectionne le train ou on sélectionne les gros seins ?
08:47Est-ce que le petit Louis avec son train est toujours d'actualité ou préférez les gros seins ?
08:53À l'applaudimètre, donc, à l'applaudimètre.
08:56Ceux qui sont pour l'histoire de Laurent Dalby, allez-y, applaudissez.
09:02Et ceux qui sont pour l'histoire d'Esteban de Bayonne, allez-y, applaudissez.
09:07Ah, ben, il y a des personnes.
09:09C'est marreux, c'est que des femmes, plus ceux qui ont applaudi.
09:12Oui, oui, eh ben, c'est évident.
09:15On va demander à mettre le long, mais je pense que...
09:17Écoutez, c'est évident.
09:18Ben oui, j'étais évident.
09:19Il n'y a pas à vous déranger pour ça, madame le long.
09:21C'est Albi qui a gagné.
09:22C'est Albi qui tient à la place.
09:23On ne s'en lasse pas de cette histoire.
09:25Très bien.
09:25Parfait.
09:26Dans un instant, on va rester au téléphone avec une personnalité à qui nous allons téléphoner
09:31pour prendre de ces nouvelles, partager son actualité et surtout, écouter son histoire drôle.
09:38Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert.
09:4217h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
09:45Éric Carrière, Francis Gini, pour les Chevaliers du Fiel.
09:51Sur Sud Radio, jusqu'à 18h.
09:54Alors, au téléphone, nous avons, comme on le fait parfois, vous avez envie de passer un petit coup de fil de vos amis du métier.
10:00Oui.
10:01Mais vous avez passé un deal.
10:02C'est-à-dire, on fait un petit peu de promo sur le spectacle, sur l'actualité, sur votre réalité.
10:06Mais en échange, il devra s'acquitter d'une histoire drôle.
10:09Exactement.
10:09Et ça, c'est le plus difficile.
10:10Bien sûr.
10:11Éric, Francis, mesdames, messieurs, je vous demande d'accueillir Régis Maillot.
10:15Bonjour Régis.
10:16Salut.
10:17Bonjour les copains.
10:19Salut Régis, ça va ?
10:21Alors ?
10:21Ça va bien, c'est chaleureux chez vous.
10:23Ah ouais, ouais, toujours.
10:25C'est ce que c'est, nous, c'est comme ça.
10:27Régis Sud Radio, c'est un petit peu votre maison aussi, Régis.
10:31Ah, c'est devenu ma nouvelle, comment dire, ma nouvelle maison de liberté.
10:38Parce que là, j'attendais depuis un petit moment un endroit où je puisse un peu tout dire.
10:41Eh bien, je suis bien là.
10:42Je suis bien accueilli.
10:44Bah, mais nous aussi.
10:45On vous retrouve à quel jour et à quelle heure ?
10:47Alors, on me retrouve les vendredis matin dans la matinale, à 8h10.
10:52Je fais un petit billet d'actu sur les puissants qui nous ennuient, qui nous chatouillent un peu chaque semaine.
11:00Ah bon, il y en a, à ce moment, qui nous chatouillent ?
11:02Oh, c'est étonnant.
11:04On parle pas mal d'Emmanuel Macron en ce moment.
11:06J'ai vu qu'il est passé à 11% de taux de popularité.
11:10Le gars, il a la popularité d'une tranche de salami dans un buffet cachère.
11:15En même temps, Régis, combien tu paries que le jour où il ne sera plus président, et ça arrivera,
11:20sa cote va remonter.
11:23Exactement.
11:23Ça, c'est un grand classique français.
11:24Tu as complètement raison, mon Éric.
11:26C'est-à-dire, la démission, c'est toujours...
11:29En France, quand il s'éloigne...
11:31Regardez, Hollande, on le trouve sympathique.
11:33Oui.
11:34Et Chirac, c'était pareil.
11:35Il était adoré.
11:35Ah bah, Chirac, voilà.
11:37Il était...
11:38Plus il serrait des paluches, plus il en foutait une, plus on l'aimait.
11:41Oui, oui.
11:42Alors, on vous retrouve sur Sud Radio avec ce billet d'actualité le vendredi matin.
11:46Avouez quand même, Régis, que la feuille ne doit pas rester souvent blanche parce que vous avez des milliers de choses qui peuvent vous inspirer, non ?
11:54Ça, vous êtes gâté à l'heure actuelle.
11:55Je vais porter plainte parce que moi, l'encre n'a plus le temps de sécher.
12:00On vient des stacanobistes.
12:02C'est-à-dire, c'est le calendrier de l'Avent.
12:04C'est-à-dire, chaque jour, une surprise.
12:05Il y a un moment, on a le droit de se reposer, nous aussi, les humoristes.
12:08Et tu as des favoris dans les gens que tu brocardes ?
12:12Ah, alors oui.
12:13Évidemment, les politiques, c'est mes classiques.
12:16C'est mes grands classiques.
12:18En ce moment, il y a Le Cornu qui est très sympathique.
12:21C'est-à-dire...
12:22Enfin, on est à Le Cornu 2, tu vois, déjà.
12:24C'est la première fois qu'on a la suite d'un film dont on n'a pas aimé le début.
12:30C'est extraordinaire.
12:31C'est une première dans l'histoire de la République.
12:34Et je me dis souvent, Le Cornu, avec un nom pareil,
12:36tu sens que c'est la France qui va finir au cul.
12:38Oui, normal.
12:39Alors, qu'est-ce qu'on a ?
12:41On a l'éternel Jean-Luc Mélenchon, tu vois.
12:43Ah oui, oui.
12:44Alors, il est formidable.
12:45C'est la branche non armée du Hamas.
12:49Ça, j'aime bien.
12:50Il y a une femme politique, je ne peux pas dire qui,
12:53mais que j'ai rencontrée, qui m'a dit
12:55« Lui, c'est la gauche bolivarienne ».
12:58Oui.
12:59Et c'est ça.
13:00C'est ça.
13:02C'est genre de...
13:02Il s'engueule lui-même le matin au réveil, tu sais.
13:06Il est toujours en colère, oui.
13:07Il est toujours en colère.
13:08Très en colère.
13:09C'est formidable.
13:10C'était un ancien laïcard qui est devenu maintenant un fervent...
13:15C'est Jean Mollat-Promier, quasiment, maintenant.
13:17Aucun de nous, dont c'est le métier, n'aurait osé, dans un film,
13:21mettre Mélenchon avec une réplique qui dirait « La République, c'est moi ».
13:24Parce que personne ne veut avoir...
13:27être assez fou.
13:29C'est génial.
13:32Le mec qui dit « La République, c'est moi », bien sûr.
13:34Et mon cul, c'est du poulet.
13:35Là, on a le sens de l'ego, là.
13:37Régis, vous êtes à l'affiche du théâtre des Deux-Annes à Paris
13:41jusqu'à la fin de l'année.
13:43Est-ce que ça vous oblige, l'actualité ?
13:45Est-ce que ça vous oblige à réécrire une partie du spectacle tous les soirs ?
13:48C'est un spectacle d'actualité ?
13:50Alors, il y a deux parties.
13:52Il y a une partie où je parle de nouveaux ridicules
13:54et ensuite, je fais ma revue de presse, enfin,
13:57qui est vraiment une revue de presse d'actualité
13:58mise au goût du jour chaque soir, selon les bêtises.
14:03Mais j'ai quand même aussi mon petit spectacle.
14:07C'est ce que j'appelais un spectacle inclusif.
14:10Parce qu'il faut être inclusif, aujourd'hui.
14:12Vous avez vu ça, les amis, on est obligés.
14:14Et moi, il y en aura pour tout le monde.
14:15Alors, tout le monde déguste.
14:16Alors, il faut dire que Régis, il ne le dit pas,
14:18mais Régis, il est très proche de ce théâtre des deux ânes
14:21qui est quand même...
14:22C'est une institution, bien sûr.
14:24Et Régis, il fait partie de ces acteurs que nous, on aime,
14:28qui non seulement sont acteurs, non seulement sont auteurs,
14:30mais en même temps, dirigent ou prennent en main une salle.
14:35Et Dieu sait que ce n'est pas facile.
14:36Et vous êtes directeur du théâtre des deux ânes aussi, Régis ?
14:39Eh oui, eh oui.
14:40Donc, j'ai mon spectacle et puis j'ai une troupe.
14:42Là, on a un spectacle qui s'appelle le 49.3 Nuances de rire.
14:45Eux, on est quelques-uns.
14:46J'enchaîne.
14:47Voilà, on fait, comment dire...
14:50Il y a de la parodie, il y a de la chanson, il y a du sketch.
14:54C'est une vraie revue, quoi.
14:55Et c'est vraiment cette tradition de rire de nos puissants,
14:59mais sans jamais être prétentieux ou donneur de leçons.
15:03On est là pour, comme disait Pierre Dac,
15:07c'est le partir d'en rire.
15:08Est-ce qu'on garde toujours, est-ce qu'il est toujours d'actualité,
15:11le terme de chansonnier ?
15:13Le terme de chansonnier est un peu galvoné parce que ça nous renvoie un peu en arrière,
15:19alors que finalement, on fait de l'humour sur l'actualité, sur la société.
15:25Donc, on est des humoristes, le terme de chansonnier.
15:28D'ailleurs, je ne sais pas d'où ça vient, le mot.
15:30Pourquoi chansonnier ?
15:31Alors, à l'origine, je crois, on parlait de chansonner sur l'actualité.
15:37Ah oui, c'est pour ça.
15:38Moi, j'avais toujours cru que c'est parce qu'il passait entre les chansons
15:43dans un tour de chant, tu vois, et il racontait des trucs,
15:46donc il chansonnier.
15:46Mais non, c'est pas ça.
15:47Moi, je pensais qu'il faisait les deux aussi.
15:49Il faisait de l'humour, comme un montant.
15:51T'as raison, j'insiste.
15:52En fait, il faisait aussi des chansons et des parodies de chansons.
15:55C'est ça.
15:56C'est ce que faisait Montant à ses débuts.
15:59Il y a plein d'artistes qui ont fait ça.
16:00C'est resté un passage obligatoire à Paris, d'aller aux Deux-Ânes,
16:04parce que pendant des années, les provinciaux, entre autres les provinciaux,
16:08ils montaient un week-end à Paris.
16:10Le samedi, ils allaient au thème des Deux-Ânes.
16:12À ce propos, d'où vient ce nom, les Deux-Ânes ?
16:15Parce que si t'avais été là, il y en aurait eu trois.
16:18Eh bien, c'est la meilleure réponse.
16:20C'est exactement ça.
16:21C'est-à-dire, à l'époque, les deux patrons de cet établissement,
16:27ils n'arrivaient pas à trouver un nom.
16:29Alors, ils se sont dit, on est bien Deux-Ânes.
16:30Et finalement, ils se sont dit, on est Deux-Ânes et on va garder ce nom.
16:33Ah, c'est comme ça.
16:34Exactement.
16:35Sympa.
16:36Bon.
16:36Et après, tu fais aussi des tournées ?
16:39Oui.
16:39Écoute, je suis en tournée.
16:40Je suis en tournée avec les nouveaux ridicules.
16:44On est…
16:44Là, je vais à Rieu-la-Pape, près de la région lyonnaise.
16:49Oui.
16:50Quelques dates.
16:51Et puis, l'année prochaine, je vais aussi en tournée avec le 493.
16:53On sera quatre avec deux, trois camarades.
16:55On ira évidemment à Toulouse, à Bordeaux, à Annecy, Aix-les-Bains.
17:00Donc, que des endroits où on nous écoute souvent avec Sud Radio.
17:04Donc, c'est un vrai plaisir, quoi.
17:06Eh bien, nous, on est contents de connaître des acteurs comme ça.
17:09Oui.
17:09Parce qu'il y a plusieurs manières de faire le métier.
17:12Et lui, il fait vraiment le métier.
17:13C'est-à-dire qu'il monte sur scène, très souvent.
17:16Il fait de la radio, il fait de la télé, il fait des choses.
17:17Il fait le métier.
17:18On n'a pas de ça à faire le métier.
17:19Oui, oui, oui.
17:19Exact.
17:19C'est pas pareil que faire des coups.
17:21Alors, nous, on a eu la chance d'un moment, et puis depuis longtemps, que ça soit à fond.
17:27Mais ça ne change rien.
17:27Parce que ces gens-là, eux, ils ont le succès qu'ils méritent.
17:33Et je ne sais pas comment dire.
17:35C'est leur vie.
17:36Ce n'est pas un métier.
17:36Exactement.
17:37Et puis, il y a l'humilité qui va avec.
17:39Beaucoup de respect pour leur talent, évidemment, et pour leur manière de faire le métier.
17:43Bon, avec tout ça, Régis Maillot, soit vous nous devez 10 000 euros, soit vous nous racontez une histoire drôle.
17:48Vous avez le choix.
17:49Mais là, vous nous devez quelque chose.
17:50Alors, je prends l'histoire drôle.
17:50Je prends l'histoire drôle.
17:52D'accord.
17:52Parce que bon, vu le projet de finances que nous réserve le gouvernement, un impôt sur la fortune improductive.
18:00C'est drôle que les improductifs veulent taxer les improductifs.
18:04Elle est bien, ça va.
18:05Alors, qu'est-ce qu'on a comme histoire drôle ?
18:08Alors, moi, je ne suis pas un grand raconteur d'histoires drôles.
18:12Mais j'en ai une qui m'a justement raconté un ancien chansonnier qui me disait…
18:19C'est l'histoire, elle n'est pas très longue.
18:21C'est un vieux bonhomme, un vieux monsieur, pas très argenté, tu vois, qui gare un jour son vélo.
18:29C'est une petite bicyclette, là, il est tout mignon, le pépé, juste devant l'Elysée.
18:34Et là, tu as un policier de service qui se pointe et tu lui dis « Écoutez, monsieur, il ne faut pas laisser votre vélo ici.
18:40Vous êtes devant le palais présidentiel. »
18:43Je vous rappelle qu'ici, il passe le président, les ministres, les députés, les sénateurs.
18:48Et tel petit vieux qui lui répond « Ne me inquiétez pas, monsieur.
18:50Je vais mettre un cadenas. »
18:53Super, c'est moral.
18:56Merci beaucoup, Régis.
18:58Merci beaucoup.
18:59Donc, on vous retrouve tous les vendredis matin sur Sud Radio.
19:02Et puis jusqu'à la fin de l'année, à l'affiche du Théâtre des Deux-Annes à Paris.
19:06Alors, les Parisiens, évidemment, allez-y.
19:08Et puis, messieurs, si vous montez du côté de la capitale à l'occasion des fêtes, par exemple,
19:14allez faire un petit tour du côté du Théâtre des Deux-Annes.
19:15Et ensuite, Francis, tu le précises, il y aura la tournée qui suit.
19:17Merci beaucoup, Régis.
19:18Merci, Régis.
19:19Au revoir.
19:20Merci, Régis.
19:20À bientôt.
19:21Ciao.
19:22Bye-bye.
19:23Vous êtes prêts, Régis et Francis ?
19:25Prêts pour jouer ?
19:27Parce que dans un instant, on va accueillir deux candidats.
19:30Et j'espère bien que vous allez les aider afin qu'ils puissent gagner.
19:32Ça vous embêterait de dire que je suis là.
19:35Mais je vais le dire dans un instant.
19:36Le jeu n'a pas commencé, maître Lelon.
19:39Le jour où on vous saisira, il ne faudra pas pleurnicher.
19:41Allez, annoncez la suite.
19:42On va vous la prendre, la yaourtière.
19:44Oh, ça va.
19:44Alors, écoutez, maître Lelon, pour vous détendre un petit peu,
19:46vous dites dans un instant.
19:48On retrouve sur Soudra Radio, Éric Carrière, Français Génible,
19:50les Chevaliers du Fiel.
19:51Allez-y.
19:51Ce n'est pas mon métier.
19:53Je croyais que ça vous faisait plaisir de le dire.
19:55Je suis huissier.
19:56Vous avez toujours rêvé d'être spikrin, vous m'avez dit.
19:58Vous aimiez ça, la radio, et vous aviez quelques difficultés d'élocution.
20:02C'est pour ça que vous n'avez pas pu poursuivre en radio.
20:04Non ?
20:04Vous n'avez pas envie ?
20:05Vous voulez que je le fasse, moi ?
20:06Vous boudez ?
20:07Oh là là, maître Lelon boude, messieurs, dames.
20:09Oui, je ne sais pas comment.
20:10Il a le nez clos.
20:11Je ne sais pas comment on va faire.
20:13J'espère qu'on va s'en sortir.
20:14On va voir ça dans une minute.
20:16Taisez-vous.
20:18Les Chevaliers du Fiel avec Pierre Galibert.
20:2217h-18h.
20:23C'est leur grand retour sur Sud Radio.
20:25Éric Carrière, Français Génible, les Chevaliers du Fiel.
20:31Et, maître Lelon, alors là, messieurs, dames, sinon, il fait la tête.
20:35Il faut une super ovation pour mettre Lelon.
20:38Je vais le présenter.
20:39Et là, vous applaudissez à tout rompre.
20:41Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, maître Lelon.
20:47Vous voyez, le public vous aime.
20:49Mais oui, mais c'est normal.
20:51Parce qu'ils ont peur.
20:53Peur de quoi ?
20:54Des huissiers.
20:54Mais bien sûr.
20:55Surtout qu'on s'approche des périodes de Noël.
20:57Et là, c'est là où vous êtes le plus redoutable.
20:59Hier.
21:00Ah, hier.
21:00Racontez-nous, hier, qu'est-ce qui s'est passé ?
21:02J'ai fait une machine à laver.
21:04Hein ?
21:05Ah, mais vous avez saisi.
21:06Vous n'avez pas fait une machine.
21:07Ah, je crois que vous avez fait une machine.
21:08Oui, oui, vous avez saisi une machine.
21:09Ça arrive, quoi.
21:10Bon, on ne le dit pas à la radio, ça.
21:11Un lave-vaisselle.
21:13Un lave-vaisselle, oui.
21:15Que j'ai offert à ma fille.
21:17Mais vous n'avez pas le droit de faire ça, maître Lelon.
21:19Et les gens, ils ont le droit d'avoir des dettes ?
21:21Est-ce que vous avez vu qu'il y a une loi qui va passer ?
21:25Que les gens ne pourront plus avoir de découvert bancaire ?
21:28Ah, comment ils vont faire ?
21:29Ah, ben, ils vont être dans la merde.
21:31Et nous, on sera là, sur des fils électriques, avec nos grandes ailes.
21:35J'ai l'impression, pardon d'employer ce mot, j'ai l'impression, maître Lelon, que ça vous fait jouir.
21:42Merci beaucoup, maître Lelon.
21:42Je confirme, le pantalon.
21:46Ça vous fait faire des machines, ça, madame Lelon ?
21:48Je n'arrête pas, machinez-en-machine.
21:51Entre le nez et le bas, j'ai l'impression qu'il a deux nez, en fait.
21:55Quand je fais des saisies, je mets des portes à cours.
21:58Pourquoi ?
21:59Car j'ai des érections jouisseuses, et comme ça, ça coule plus vite en bas.
22:06N'importe quoi.
22:06J'y mets des sacs poubelles au fond du pantalon.
22:08Bon, j'espère que tout ceci ne vous choque pas, Augustin.
22:11Bonjour, Augustin.
22:12Je suis un peu sourde.
22:13Ça, c'est à force d'eux.
22:18Augustin, bonjour, bienvenue, Augustin.
22:20Vous êtes le premier candidat.
22:22J'en ai connu une, Augustin, au mois de juillet.
22:28Alors, Augustin, vous allez jouer, si vous le voulez bien, avec Eric.
22:30Est-ce que ça vous convient, Augustin ?
22:32Je ne sais pas.
22:34Vous n'avez pas le choix.
22:35Mais si, tu vas voir, Augustin, ça va bien se passer.
22:37Si je n'ai pas le choix, je prends.
22:38Augustin, vous faites quoi dans la vie ?
22:40Retraité.
22:41Vous faisiez quoi dans la vie ?
22:42Dans la banque.
22:43Ah, d'accord.
22:44Quelle banque ?
22:45Je honte.
22:47Celle qui est près de chez nous ?
22:49Le Crédit Lyonnais.
22:50Ah, le Crédit Lyonnais.
22:51Le LCL, maintenant.
22:53Oui, voilà, LCL, ils n'osent plus s'appeler le Crédit Lyonnais, ils sont mis LCL.
22:57Vous étiez au guichet, Augustin ?
23:00Je fais un peu tous les postes.
23:02Parce que vous avez l'impression que vous n'étiez pas commode, là.
23:03Si un client vous embêtait, vous l'envoyez pètre sans problème.
23:07Exactement.
23:09C'est vrai qu'il y a un banquier, moi,
23:11quand j'étais jeune comédien,
23:14j'avais trop dépensé avec ma carte bleue.
23:17Mais je le savais, mais je n'avais pas le choix.
23:18Parce que dans une circonstance, c'était ton tour de payer.
23:20Donc je paye.
23:22Effectivement, c'est une circonstance où on mangeait, il y a plein de comédiens.
23:25Toujours, on était invité avec Francis, mais on ne payait jamais.
23:28Donc moi, c'était que des gens connus.
23:29Donc ils payaient toujours, et on mangeait très souvent ensemble.
23:32Nous, on était inconnus, beaucoup moins riches qu'eux.
23:35Mais un jour, j'ai dit, ce soir, c'est nous.
23:37Tu dis ça par politesse.
23:39Donc j'ai payé.
23:40Mais je ne te dis pas, il y avait Gachpatty, Muriel Robin,
23:43Catherine Lara, il y avait tout Paris.
23:45Personne ne s'est privé.
23:46Et tout le monde, t'imagines, ces gens au resto.
23:48Mais la note a dû être astronomique.
23:50Et donc, moi, j'avais une carte bleue dont je savais très bien qu'elle était déjà limite.
23:57Elle devenait carte rouge.
24:00Mais c'est vrai.
24:01Et je le dis, c'était la Société Générale.
24:04Et bon, j'ai payé avec ma carte bleue.
24:07Et c'est passé.
24:07A l'époque, c'était manuel, le truc.
24:09Oui, il y a le sabot.
24:10Oui, donc moi, j'étais largement, je n'avais pas l'argent du tout pour ça.
24:13Donc, je paye.
24:14Et puis, tu sais, avec un optimisme que je partageais avec moi-même,
24:18je me disais, oui, ça va passer.
24:21Donc, évidemment, c'était à Paris.
24:22Et 15 jours après, on redescend pour une relâche à Toulouse.
24:27Et là, je vois un courrier dans ma boîte aux lettres de la Société Générale.
24:32Le directeur qui m'écrit, j'ai dit, toi, je ne pense même pas à ça.
24:35Et il me dit, j'aimerais bien vous rencontrer, tout ça.
24:38Moi, j'y vais, le cœur léger.
24:40Et le bagage mince.
24:41C'est vrai, mais ça, celle-là, je la mettrais dans un film.
24:45Et vrai, le mec, il me dit, alors, comme ça, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
24:49Ben, je suis comédien.
24:50Ah, mais on ne vous voit pas à la télé.
24:51Ben non, mais ça reviendra un jour, enfin, etc.
24:53On devise un long moment comme ça.
24:55Et il me dit, vous avez une carte bleue ?
24:56Je dis, oui.
24:57Il me dit, vous avez des problèmes avec ?
24:59Non.
24:59Ah, si, vous avez des problèmes avec ?
25:01Ah, non, non.
25:01Faites voir.
25:02Alors, je lui dis, sors ma carte bleue.
25:04Il se jette sur les ciseaux.
25:05Cac, cac, cac, cac, cac, cac.
25:07Il te coupe la carte bleue, ça ?
25:09Il me fout aussi de la clarte en morceaux.
25:13Moi, je pense qu'il est fou, tu vois.
25:14Je gagne tout le monde vite, il se sent mal, il se sent mal.
25:18Et là, il m'insulte, le mec.
25:20Il me dit, ouais, des gens comme vous, et machin.
25:22Et tout ça, ils m'ont supprimé la carte bleue.
25:23Ah ben voilà.
25:25Bien belle histoire.
25:26Oui, oui, oui.
25:30Vous n'avez jamais pris des ciseaux, Augusta, pour couper une carte bleue à un de vos clients ?
25:34Et si.
25:35C'est pas vrai !
25:35Ah, tu vois qu'ils le font.
25:36Ah oui !
25:38Dans les mêmes circonstances.
25:39Oui, à peu près.
25:40Donc, dans un premier temps, vous prenez...
25:41C'était pas un comédien, mais...
25:42T'étais pas à la Société Générale, quand même ?
25:45Non, non, non, non, le trait du Lyonnais.
25:46Donc, dans un premier temps, vous dites simplement, on voudrait vérifier votre carte, vous ne dites pas que vous allez...
25:50Non, mais on leur demandait de rendre la carte, parce que vous avez...
25:55Oui, oui, oui.
25:55Et après, vous l'avez dépruisée.
25:55De toute façon, on leur bloquait après, vous n'avez pas le choix.
25:59Alors, Francis et Eric, je vous présente Jean-Pierre.
26:03Oui.
26:03Jean-Pierre, vous êtes retraité, Jean-Pierre ?
26:05Eh oui.
26:06Retraité du BTP.
26:07Du BTP ?
26:08Ah, d'accord.
26:08Alors, ça veut dire quoi, retraité du BTP ?
26:10Vous faisiez quoi ?
26:11Comment ?
26:11Chez Alstom.
26:12Chez Alstom ?
26:13Vous faisiez quoi, Jean-Pierre ?
26:14Vous faisiez quoi ?
26:16Les chemins de fer ?
26:17Non, pas que...
26:18Tout à fait, les centrales.
26:18Non, mais vous, personnellement, quelle était votre mission ?
26:21La mise en service des centrales.
26:23La mise en service des centrales.
26:24C'est toi qui disais, c'est bon, on peut y aller ?
26:26Vas-y, pète le feu.
26:27C'est vrai ?
26:29Oui.
26:29Putain, et moi, ça, voilà.
26:31Ça, ça m'intéresse.
26:32Alors, vas-y, questionne Jean-Pierre.
26:34Oui, parce qu'il y a quand même une énorme pression.
26:37T'imagines la connerie si ça marche pas ?
26:38C'est pour ça que je suis petit.
26:40Développé de la vente.
26:41Est-ce que ça peut arriver que le mec, il dise, allez-y, mettez-toi en marche.
26:44Non, arrêtez.
26:45T'imagines, ça y est, c'est parti.
26:46Quel était votre statut exact ?
26:48Vous étiez quoi, maître d'œuvre, maître de...
26:50Ingénieur de mise en service.
26:51Ah, d'accord.
26:52Ingénieur de mise en service.
26:54Donc, toute la partie électronique.
26:55Vous allez gagner, vous allez gagner le jeu.
26:58Merci.
27:00Première question.
27:02Oui.
27:02Quel est le nom du portail officiel français de signalement des contenus illicites sur l'Internet ?
27:08Ah oui.
27:09Oh là là.
27:09Oh là là là là.
27:11C'est la...
27:12Ah non, c'est le portail.
27:13Le portail officiel français des signalements...
27:16Il y a qui joue avec qui, on ne sait même pas.
27:17Des contenus illicites sur l'Internet.
27:19On le sait, Augusta joue avec toi.
27:21Ah oui.
27:21Et Jean-Pierre joue avec Francis.
27:22Oui.
27:22Voilà.
27:23Oui, c'est ça qui...
27:23Bon, c'est pas la NETS.
27:25Non.
27:25Ça c'est pour les pays.
27:26Comment s'appelle le truc de l'informatique ?
27:28Oui.
27:28L'informatique et liberté.
27:30Oui, l'informatique et liberté.
27:31Le, le, le, là.
27:32Non, c'est pas ça.
27:33On peut pas appeler la NETS.
27:34Augusta, Augusta, tu veux...
27:35Je sais pas, je sais pas.
27:36Augusta, tu...
27:36Non.
27:36Non, c'est pas l'apnil.
27:37On n'est pas.
27:38L'apnil ?
27:39Non.
27:40Non, non, non.
27:40L'apnil, ouais.
27:42L'apnée ?
27:43Non, non.
27:45Putain, attends, attends, attends.
27:46Je cherche.
27:47Donc, la réglementation d'Internet.
27:55C'est quoi la question au juste ?
27:56Le nom du portail officiel français de signalement des contenus illicites.
28:01Ah oui.
28:01C'est un nom de bête.
28:02Point Gouvre, alors ?
28:03Non, non, non.
28:04C'est un nom de bête, genre...
28:06Portail ?
28:06Je sais pas quoi, moi...
28:07Renard ou...
28:09Non, c'est pas renard.
28:11C'est un truc comme ça.
28:12C'est...
28:13C'est le loup.
28:15Le loup...
28:15C'est...
28:16Ah putain, je sais.
28:18La belette, le...
28:19La taupe.
28:21La taupe.
28:22Non, non, non, non.
28:23Le renard, le loup, le...
28:25Et le renard.
28:26Chanté, j'entends le loup, le renard.
28:28La belette.
28:29Bon, je vous fais quatre propositions, peut-être.
28:31Alors, je vous propose Galiléo, Faros, Eureka ou Arcom.
28:36Faros.
28:37Faros.
28:38Qui a dit la bonne réponse en premier ?
28:40Moi.
28:41Je crois que c'est Augusta.
28:43C'est effectivement la bonne réponse.
28:44Faros.
28:45Alors, Faros, acronyme.
28:47Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements.
28:52Ça nous fait Faros.
28:53Un point.
28:54Et ça nous fait un point.
28:55Heureusement qu'ils ont mis des initiales.
28:56Parce que...
28:56Ouais.
28:59Je vous rappelle que toutes ces questions sont proposées par culturequiz.com.
29:03Ah oui.
29:0410 euros.
29:05Vous avez gagné 10 euros.
29:06Je le répète.
29:07Mais non.
29:08En plus, c'est un site gratuit.
29:09Les auditeurs de Sud Radio peuvent aller jouer sur ce site.
29:12Oui, mais ils ont besoin de connexion.
29:14Culturequiz.com.
29:15Pour une autre question, il faudra avancer un peu dans le...
29:18C'est une question thématique.
29:18Quelle personnalité ?
29:20Alors là, Eric et Francis, vous ne jouez pas.
29:21Vous laissez jouer Augusta et Jean-Pierre.
29:24On les a laissés jouer.
29:25Quelle personnalité possède comme véritable nom Claude Moine ?
29:30Ça, vous savez, Eric et Francis.
29:32Vous savez.
29:33Alors, ils font des signes.
29:34Eddy Michel.
29:36Eddy Michel.
29:36Bonne réponse de Jean-Pierre.
29:38Comme M. Guigny, il est beaucoup plus près des candidats que M. Carrière.
29:41Il a beaucoup plus de facilité à souffler.
29:43Je n'ai pas soufflé parce qu'il l'a dit avant que je l'ai...
29:45Exactement.
29:47Pas de parti pris, là.
29:48On l'a dit ensemble, en fait.
29:50C'est parce qu'il parle le plus fort.
29:51Ah, voilà.
29:51Pour, pour, pour, pour, pour.
29:53Elle est maline.
29:53M. Alibé.
29:54Elle ne manie pas que le ciseau, elle.
29:55Je donne aussi la bonne réponse à Mme Augusta.
29:58Ah, mais non.
29:59Et j'ouvre un compte à la LCL.
30:01D'accord.
30:03Donc, ça fait trois points pour Augusta et deux points pour Jean-Pierre.
30:06Quelle personnalité américaine était surnommée ?
30:09L'homme qui ne rit jamais.
30:12Oui.
30:12Oui.
30:13Donald Trump.
30:14Non.
30:15Buster Keaton ?
30:16Buster Keaton, excellente réponse.
30:18Oui.
30:19Ça me fait vrai qu'il avait le visage.
30:21J'ai l'oreille de fille.
30:23Il avait une paralysie faciale.
30:25Ah bon ?
30:25Buster Keaton ?
30:26Des, comment dire, des zygomatiques.
30:28Ah, vraiment ?
30:29Ah oui.
30:29C'est quoi ?
30:30C'est où les zygomatiques, en fait ?
30:31C'est là.
30:31Ah, c'est ça, là.
30:32Le truc, il était toujours comme ça.
30:34Ah, oui.
30:34C'est pas parce que quand il y a des trucs, les gens ne rigolent pas.
30:36Mais nous, on sait.
30:36Non, s'il faut, c'est faux, c'est une légende.
30:40Ah oui.
30:41Non, mais c'est peut-être vrai.
30:42Quel est le nom de ce célèbre mur de défense britannique bâti, qui correspond à peu près à la frontière Angleterre-Écosse ?
30:49C'est le mur de quelque chose.
30:51Berlin.
30:52Non.
30:52De l'Athane.
30:52De l'Athane.
30:53Le mur qui était fait pendant la guerre ?
30:55Angleterre-Écosse.
30:56Pour pendant la guerre ?
30:57Non, pas pendant la guerre.
30:58Ah non, non, non, non, non, non.
30:59Ah non, d'accord.
31:00Ça a été bâti il y a très longtemps.
31:02Très, très, très longtemps.
31:04Sous l'empereur Adrien.
31:05Le roi de 522 après Jésus-Christ.
31:07Le roi de 522.
31:08Le roi de 522.
31:08Quoi tu dis ?
31:09Le roi de 522 après Jésus-Christ.
31:10Il a fait une proposition.
31:11Je n'ai pas entendu.
31:12Le mur d'Adrien.
31:12Le mur d'Adrien.
31:13Comment avez-vous cette bonne réconce ?
31:16Son fils s'appelle Adrien.
31:17C'est un mur qui était roumain.
31:19Ça c'est sûr.
31:20Oui, l'empereur Adrien.
31:21Et puis j'ai l'oreille un peu fine aussi.
31:23Quelqu'un vous l'a soufflé ?
31:24C'est une excellente réponse.
31:26Le mur d'Adrien.
31:26C'est qui qui vous a soufflé ça ?
31:28C'est qui qui sait ça ?
31:29Bravo, félicitations.
31:30Qui avait la bonne réponse dans la salle ?
31:32Ah, bravo.
31:33Comment aviez-vous la bonne réponse, madame ?
31:34L'empereur Adrien.
31:36Comment ?
31:37On était en Écosse.
31:38Ah, vous étiez en Écosse.
31:39Moi aussi j'étais en Écosse.
31:40Je n'ai pas vu ça.
31:42Bravo, bravo, bravo.
31:43Le mur.
31:43C'est comme si vous voulez des barres, des noms de barres, ça il a le connaît.
31:48Le bar d'Adrien, il le connaît.
31:50Quelle est la signification, Augustin et Jean-Pierre, de l'expression peigner la girafe ?
31:56Je peigne la girafe.
31:59Je passe mon temps à rien ne rien faire.
32:02Oui, ça ne sert à rien de peindre une girafe.
32:04Donc comme ça ne sert à rien de...
32:06En fait, quand tu ne fais rien, tu...
32:07Non, on ne fait pas rien en fait.
32:09On ne peut pas dire qu'on ne fait rien.
32:11Augustin, une idée, quelque chose ?
32:12On passe le temps.
32:13On meuble le temps à...
32:16Non, non, non, non, non.
32:17Je repens la girafe, c'est je refais un truc qui a déjà été fait.
32:21Non.
32:22Je fais quelque chose, mais ce quelque chose est inutile.
32:25Exactement.
32:26Bonne réponse d'Éric Carrière, ce qui nous fait donc 5 points pour Augustin.
32:31C'est comme pisser dans un violon ou chier dans la mer.
32:36Chier dans la mer ?
32:37Qu'est-ce que c'est que cette expression ?
32:38Je ne sais pas.
32:39Parce qu'à force d'entendre pisser dans un violon, moi je me suis mis à dire chier dans la mer.
32:44Mais ça n'a aucun sens.
32:45Ça veut dire quoi, pisser dans un violon ?
32:46Ça veut dire...
32:46Non, non, non, non, ça ne sert à rien.
32:49Ça ne sert à rien.
32:50Dernière question pour...
32:52Parle à mon cul, ma tête est malade.
32:53Augustin et Jean-Pierre, 5 à 6.
32:55Quel est l'auteur de la pièce de théâtre ?
32:58Un tramway nommé Désir.
33:00Alors, attention.
33:01L'auteur !
33:02L'auteur, l'auteur, l'auteur.
33:05Cette pièce a été jouée pour la première fois en 1947 et a remporté le prix Pulitzer en 1948.
33:10Un tramway nommé Désir.
33:12Tout le monde connaît, personne ne sait qui l'a écrit.
33:14Oscar Wilde ?
33:15Tu vas le savoir, ce n'est pas Oscar Wilde.
33:16Non, non.
33:17Continuez, continuez.
33:19Un Américain ?
33:20Je ne peux pas vous dire.
33:21Un Anglais ?
33:22Je ne peux pas vous dire.
33:23T'es fort ?
33:24Augusta ?
33:25Non, je ne sais pas.
33:27Putain, vous ne savez rien, Grédit Lyonnais.
33:30On part pour 4 propositions ?
33:32Oui.
33:33Allez, c'est parti pour 4 propositions.
33:35Arthur Miller, Tennessee Williams, Carson McCullers, Richard.
33:39Oui, Tennessee Williams.
33:41Bonne réponse, le premier, c'est...
33:43Évidemment, on a tous en nous quelque chose.
33:46De Tennessee.
33:47De Tennessee, bien sûr.
33:50Et nous avons donc deux points supplémentaires.
33:52Non, un point supplémentaire pour Francis et Jean-Pierre qui gagnent haut la main cette partie.
33:577 points pour Francis et Jean-Pierre contre 5 petits points pour Eric et Augusta.
34:02Alors, on n'a même pas 10 qui avaient à gagner.
34:05Ah oui, c'est vrai.
34:06Qu'est-ce qu'ils gagnent ?
34:07Aujourd'hui, exceptionnel.
34:09Ah, parce que le cadeau est exceptionnel aujourd'hui, sachant, c'est pour ça.
34:12C'est pour ça qu'on l'a fait.
34:13Un mug.
34:13Ah, un mug.
34:14Très bien.
34:15Où l'on voit les chevaliers du fiel.
34:15Avec les chevaliers du fiel à demi-nue.
34:17À demi-nue.
34:18Donc, c'est Jean-Pierre qui a gagné ce...
34:19Oui.
34:19Et Augusta repart sans rien.
34:22Eh bien, comme ses clients à la banque.
34:26Non, mais moi, je veux bien un hug.
34:28Ah, un hug.
34:29On va voir.
34:30Allez, on lui donne un hug.
34:32Oh, super.
34:33Votre charme a opéré, Augusta.
34:34Merci beaucoup, Augusta.
34:35Merci beaucoup, Jean-Pierre.
34:38Et après, Augusta et Jean-Pierre sur Sud Radio dans une minute,
34:42Émile et Fernand.
34:43Les chevaliers du fiel avec Pierre Galibert.
34:4817h-18h, c'est leur grand retour sur Sud Radio.
34:51Éric Carrière, Français Génibre, les chevaliers du fiel.
34:58Je crois que c'est l'heure.
34:59Je crois que c'est l'heure de partir pour le bistrot.
35:02Nous sommes attendus par Émile et Fernand.
35:11Salut Émile.
35:12Salut, salut.
35:13Alors, quoi de neuf ? Un jaune ?
35:15Fais péter le jaune sans gilet.
35:17Il n'y avait pas un gilet jaune.
35:18Ah oui, bien sûr.
35:20Oh putain, j'ai t'amener le gros lot.
35:22Le gros lot ?
35:23Attends, mais je ne vois pas ta femme.
35:24Mais non, t'es quoi ?
35:27Putain, t'es conne de l'appeler quoi ça ?
35:28Non, non, je veux dire, c'est le livre.
35:31Mais qu'est-ce que tu fous avec un livre ?
35:32Je l'ai gagné.
35:34Ah bon ?
35:34À la FNAC.
35:39Quand j'ai acheté la télé avec l'intelligence artificielle.
35:43Ah bon ? Et c'est quoi ce livre ?
35:44Ça s'appelle « Métaphysique » de Aristote.
35:48Attention, métaphysique en un seul mot, pas « métaphysique ».
35:51Oui.
35:52Métaphysique.
35:53J'ai compris, oui.
35:54Aristote, Aristote.
35:55Ce n'est pas celui qui avait épousé l'ancienne femme de Kennedy, ça ?
35:58Oui, oui, oui.
35:58Je crois que c'est lui, oui.
35:59Alors, qu'est-ce qu'il y a dans le seul livre ?
36:01Ce n'est pas facile.
36:02Ah ouais ?
36:02Je t'en dis un extrait.
36:04Allez, vas-y.
36:05Peut-on dire de quelqu'un qu'il est désigné à partir du moment où son sens est désignant ?
36:12Ouf.
36:13Attends.
36:15De désignant ou de lésignant ?
36:18Non, désignant.
36:19Désignant.
36:19Ou de le signal.
36:21Non.
36:22Non, t'es comme moi, t'es emmerdé, tu comprends pas.
36:25Ben, t'es emmerdé, emmerdé, tu parles.
36:27J'ai déjà fait de la philo, moi.
36:28C'est même moi qui ai aidé ma fille pour passer le bac.
36:30Elle a eu le bac, ta fille ?
36:32Ben, parfaitement.
36:33Ah bon ? Et qu'est-ce qu'elle voulait faire de son bac ?
36:34Ben, tu sais, elle voulait faire un lettre.
36:36Eh ben, t'as vu ce qu'elle fait, ta fille ?
36:37Ben, quoi, elle est caissière au super-U.
36:39Et ben, alors ?
36:40Et ben, alors, U, c'est une lettre, non ?
36:41Ah oui.
36:41Alors.
36:42Regarde, toi, qui a eu le bac par alias.
36:46Un moment, Aristote, comme ça, dans son livre, il pose une question.
36:50Ouais, vas-y.
36:51Je te le dis.
36:52Attention.
36:52Je te lis la question.
36:54Ouais, dis la question.
36:55Peut-on dire d'un être qu'il est un, à partir du moment où il fait partie d'un groupe de plusieurs,
37:02l'homme est-il un même s'il est plusieurs ?
37:05Et ça finit comme ça ?
37:08Est-ce un problème d'être ou de suspense ?
37:11De substance.
37:13Putain, et encore, on n'a rien bu.
37:15Alors, comment te dire ?
37:17Attends, toi, par exemple.
37:19Donc, ça, tu l'as bien dit.
37:20Tu l'as dit, tu l'as résumé, là, tu vois, déjà.
37:22Peut-on dire que l'être est la substance ?
37:23Oui, toi, toi, toi, toi, toi, tu l'as dit, l'être est la substance.
37:26Oui.
37:27Ça, c'est, tu l'as dit dans les nocées, c'est le rapport de l'être avec la substance.
37:30Toi, par exemple.
37:31Oui.
37:31Toi, tu es un.
37:32Toi.
37:33Toi, tu es un.
37:34Mais bien sûr que je suis un, ma femme me le dit toujours, des cons comme toi, il n'y en a pas deux.
37:38Mais non, non, non, tu es un, tu es l'être.
37:42Ah oui, l'être, attends, l'être avec un H.
37:43Mais bien sûr, pas l'arbre.
37:45Tu es un, tu es l'être, et tu bois de la substance.
37:49Oui.
37:49Le Ricard.
37:50Ah ça, oui.
37:50Attention, l'être n'est pas la substance, car même si tu en bois plusieurs, ça restera quand même du Ricard.
37:58Attends, toi, un apéro normal, tu bois combien de Ricard ?
38:02Un jour où il n'y a rien à fêter.
38:03Oui, un jour normal, tu bois combien de Ricard ?
38:0515, 20, je ne sais pas.
38:06Eh bien, ne me dis pas que l'être n'est pas la substance, parce qu'un 20 Ricard, tu es du Ricard.
38:11Bon, arrête.
38:13Tu t'énerves parce que tu es un culte.
38:14Tu parles de si moi, je suis un culte.
38:16Mais bien sûr, tu ne connais rien, à part Zidane, tu ne connais personne.
38:19Tu parles, si je...
38:20Tu parles...
38:20Attends, Archimède, tu sais qui c'est Archimède ?
38:22Je ne connais pas les remplaçables.
38:24Mais non !
38:25Archimède, c'est le type qui a inventé l'apesanteur.
38:28Là, l'apesanteur.
38:29Un jour, il t'a un sabin noir, il y a une bulle qui est remontée.
38:31Qu'est-ce que t'en déduis, toi ?
38:32Qu'il a lâché une caisse, qu'est-ce que je te dise, moi ?
38:35Si on a plusieurs, c'est un jacuzzi.
38:37Allez, laisse tomber, tu es trop con.
38:39Je me pose une question, quand même, qui est de circonstance.
38:43Est-ce que tu es con parce que tu bois de l'alcool,
38:46ou est-ce que tu bois de l'alcool parce que tu es con ?
38:49Je ne sais pas.
38:50Encore un autre débat qui s'ouvre.
38:52À mon avis, il faut se reserver pour avoir la réponse.
38:55Bon, allez, nous en attendant, on trinque.
38:58À la tienne.
38:59Et au trou de la sécu.
39:00Et de ceux qui le creusent.
39:01Nous en attendant, on cotise.
39:03Merci, Émile Fernand.
39:05Dernière formalité, avant de passer la parole, ouvrez-vous à Cécile de Minibus et à Philippe David.
39:12Cette formalité t'incombe, M. Francis, avec l'histoire de fin d'émission.
39:18Ah oui, attention.
39:19Ça se passe dans un avion qui a atteint son altitude de croisière.
39:22Le commandant de bord fait l'annonce, tu sais, usuelle.
39:25Mesdames, Messieurs, nous avons atteint notre altitude de croisière qui est de 12 000 mètres d'altitude.
39:31La température extérieure est de moins 60 degrés.
39:34Notre vitesse est de Mach 1.
39:36Puis, malheureusement, il oublie de déconnecter le micro.
39:38Et il dit au copilote, bon, tu continues tout seul ?
39:41Moi, je vais aller pisser un coup.
39:43Et après, je vais me sauter la petite hôtesse qui vient d'arriver.
39:46Là, je n'ai les bons bassins, t'as vu ?
39:49Et là, rouge de confusion, il y a l'hôtesse qui, au fond de l'avion,
39:51elle a entendu le monologue depuis la cabine du fond.
39:54Elle remonte le couloir à fond pour aller avertir le commandant de la grosse bévue, tu vois, la grosse bourde.
40:00Puis là, en plein milieu de la carlingue, il y a une vieille qui l'arrête nette, comme ça, il dit
40:04« Non, mais doucement, vous avez le temps. »
40:06Il a dit qu'il allait pisser, d'abord.
40:13Jusqu'à l'heure, sur Soudradio, les vrais voix, Cécile de Minibus, Philippe David,
40:17on remercie encore une dernière fois, s'il vous plaît, messieurs d'Amérique carrière, français génibre,
40:21Les Chevaliers du Fiel.
40:22Merci.
40:23À demain.
40:25Et ensemble, rendez-vous demain, même endroit, même heure, demain à 17h.
40:30À vous, Philippe David, à vous, Cécile de Minibus.
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