- 1 day ago
Category
📺
TVTranscript
00:00Aujourd'hui à l'émission, un fabricant de modules de jeux québécois qui ne fabrique rien.
00:06Ben, on n'en a pas eu voulu notre argent, ça c'est sûr et certain, tu sais.
00:11Et des photos gratuites, ça peut coûter cher.
00:14Non, il y avait vraiment une pression, c'était vraiment, ben faut que tu signes, sinon t'as rien.
00:19Bienvenue à la facture.
00:20On vous amène aujourd'hui dans une petite communauté de l'île du
00:29Prince-Édouard, où un groupe de parents étaient fiers de faire affaire avec un fabricant québécois
00:34pour l'achat et la livraison d'un module de jeux. Mais ce qu'ils ont reçu est loin d'être à la hauteur de leurs attentes.
00:40Cette école des Maritimes a été le théâtre d'une catastrophe, puis d'une grande déception.
00:49Fiona frappe de plein fouet l'est du pays.
00:54C'est la dévastation totale, c'est vraiment une zone de guerre.
00:58C'était en septembre 2022. L'île du Prince-Édouard est lourdement touchée par l'ouragan Fiona, et particulièrement l'école Évangéline, dont une partie de la toiture est arrachée.
01:10La vie des élèves est bouleversée et pendant des mois, les cours sont donnés dans des classes improvisées.
01:16Trois ans plus tard, nous nous rendons à Abran Village, tout près de la côte où se trouve l'École Évangéline.
01:30Là où la petite communauté s'est mobilisée pour remonter le moral des enfants.
01:35C'est vraiment pas une situation qui était le fun, fait que nous autres, le comité de parents s'est mis ensemble.
01:40Leur projet, un nouveau module de jeu pour l'école. Mathieu Gallant est l'un des parents qui s'est impliqué.
01:47Les enfants s'est fait pour être dehors puis courir, fait que nous autres, c'était vraiment de trouver quelque chose qui était unique.
01:53On voulait revoir les enfants sourire puis être excités, tu sais.
01:57Pour financer le projet, le comité de parents multiplie les activités de levée de fonds.
02:02Ça serait le fun qu'on serait capables d'acheter le côte canadien, tu sais, fait qu'on a fait plus de recherches puis c'est de même qu'on a tombé sur la compagnie Mille-Pattes.
02:11Situé à Lévis, en banlieue de Québec, Jeux Mille-Pattes s'annonce comme un fabricant québécois de modules de jeux extérieurs.
02:20On est une petite communauté francophone, achetée au Québec, c'est pratique, c'est le fun, on s'entraide.
02:25Mais le critère le plus important était que le module soit sécuritaire et conforme à la norme canadienne pour les équipements de jeux.
02:34Comme toujours, notre priorité, ce sont nos élèves.
02:38Brad Samson est directeur à la Commission scolaire de langue française. C'est lui qui supervise le dossier.
02:44C'est essentiel pour nous de respecter cette norme qui assure que, malgré le fait qu'il peut y avoir des accidents, qu'on n'est pas négligent.
02:52Sur le site de Playground Canada, la version anglaise de Jeux Mille-Pattes, le comité de parents choisit le modèle Spider-Man, à ce qu'on indique clairement qu'il est conforme.
03:03Juste le module lui-même, c'est 47 300 installations.
03:0717 000, puis le transport, 2004.
03:10Coût total, 77 000 $. Le module est installé par des sous-traitants de Jeux Mille-Pattes.
03:17Une fois que l'installation était terminée, j'ai dit « Bon, bien, on a besoin du certificat. »
03:22Elle dit « Bien, finalement, on ne peut pas certifier ce qu'on installe. »
03:27Pourtant, le site de l'entreprise, lui, indique qu'un certificat de conformité sera fourni sur demande.
03:34Le comité de parents contacte donc le président de Jeux Mille-Pattes, Philippe Voyer, afin de l'obtenir.
03:40Une fois qu'il y a eu l'argent, ça tombait, sinon, ce radio.
03:45Fait que nous autres, on a essayé de toutes différentes manières de communiquer avec.
03:48La commission scolaire n'a pas plus de chance.
03:52Après plusieurs tentatives, j'ai réussi à le rejoindre.
03:54Ils s'étaient engagés à nous envoyer la certification, demander, et finalement, fin d'en recevoir.
04:01On n'a pas entendu de nouveau de M. Voyer suite à cet appel-là.
04:06Nous avons contacté M. Voyer, mais c'est son avocat qui nous a répondu.
04:11Il nous écrit que « Le contrat avec l'école Évangéline ne réfère à aucune norme et aucune obligation de fournir une certification. »
04:21Il rit de nous autres. Il met son site web, puis là, il dit « Ah, bien, je ne le mets pas sur la facture. »
04:26« Ah, mais finalement, on ne t'a pas donné le modèle qui est certifiable. »
04:30Mais sans certification, on interdit aux enfants l'accès au module.
04:34Depuis plus de 25 ans, Sylvie Melsba fait partie du comité technique chargée de rédiger la norme.
04:43C'est à la suite d'une tragédie qu'elle a décidé de s'impliquer.
04:47En 97, dans un service de garde de très bonne qualité, est décédé un petit garçon de deux ans.
04:56Il avait glissé son corps entre la plateforme et une barrière. Il y avait ses pouces entre les deux.
05:01Son corps avait passé facilement, mais sa tête était restée incoincée.
05:06Ce décès a mené à une prise de conscience collective et à une application plus rigoureuse de la norme.
05:13Cette norme canadienne prévoit que la conception et l'installation des modules, notamment, doivent respecter des exigences techniques.
05:21Depuis le drame, le bilan parle de lui-même.
05:24Aucune mortalité. Ça, je peux vous l'assurer, depuis de nombre d'années, on n'a aucune mortalité.
05:30Étonnamment, cette norme n'est pas obligatoire au Canada, sauf pour les services de garde de quelques provinces.
05:37Mais de nombreuses villes et commissions scolaires l'exigent, comme c'est le cas pour l'École évangélienne.
05:42Si M. Voyer ne nous répond pas, quelles sont nos options?
05:46Le comité se résigne à payer 2400 $ pour faire venir une inspectrice de l'Ontario.
05:53Son constat est désolant.
05:56La glissade, la balançoire, le mur grimpeur, tout ce qu'on avait payé pour, qui faisait le parc unique,
06:03ont tous été obligés d'être enlevés pour être conformes aux normes.
06:06Ça fait que ça ramasse avec un tas de ferraille.
06:08Selon le rapport d'inspection, la balançoire était fixée trop près des autres composantes.
06:15Et les trous supérieurs du grimpeur comportaient un risque important de coincement de la tête ou du cou.
06:22Les éléments jugés dangereux sont entreposés dans l'école.
06:26On n'en a pas eu pour notre argent. Ça, c'est sûr et certain.
06:29Parce que oui, les poteaux sont pliés, sont peinturés bleu, blanc, rouge, comme l'acadie, c'est beau.
06:35Mais à un moment donné, on en a payé pour pas mal plus que ça.
06:39Mais est-ce que leur module bleu, blanc, rouge a été fabriqué au Québec?
06:44En menant nos recherches, nous avons découvert un site qui nous mène bien loin de Lévis.
06:50Ça, c'est la structure de jeu qu'ils ont acheté.
06:52Je l'ai mis dans Google Images.
06:55Et est à Paris.
06:56Ça ici, sur un site chinois, c'est exactement la même image.
07:02C'est une évidence, même pour les garçons de Mathieu Galland.
07:06Ça, c'est ça.
07:08Ça, ça, ça, ça.
07:11Est-ce que c'était ce projet d'être comme ça?
07:14D'ailleurs, sur le module, plusieurs pièces sont identifiées au nom de Kaiki.
07:20Selon leur site Internet, l'entreprise serait le plus grand fabricant chinois de modules de jeu,
07:26exportant ses produits dans plus de 100 pays.
07:29Nous avons contacté Kaiki afin d'obtenir une soumission.
07:33Pour le module seulement, leur prix, environ 20 000 $ canadiens, comparativement aux 47 300 payés par l'école.
07:43C'est comme gênant de savoir qu'on s'en fait prendre de même.
07:47Dans sa lettre, l'avocat de Jumilpap reconnaît que l'entreprise ne fabrique pas ses modules, mais qu'elle les fait fabriquer.
07:57Ce qui, selon lui, rencontre la définition de fabricant du dictionnaire Lorobert.
08:03Qui se lit ainsi?
08:04Personne qui fabrique ou fait fabriquer des produits commerciaux.
08:08Un argument qui pourrait ne pas convaincre le bureau de la concurrence, qui rappelle aux entreprises que les indications qu'elles donnent doivent refléter fidèlement la production ou l'activité qui a lieu au Canada.
08:22C'est pas canadien, c'est pas orien. C'est la seule chose qui fabrique, c'est une histoire.
08:26L'avocat prétend aussi qu'en 2024, au moment où le comité de parents a choisi son modèle, le site Internet n'indiquait pas que le module était conforme.
08:37Mais nous, on a pu retracer des anciennes versions du site Internet, puis c'est indiqué que c'était conforme.
08:44Donc c'est faux ce qu'ils nous ont écrit.
08:47Sylvie Melsba estime que la norme devrait être obligatoire pour la sécurité des enfants
08:53et pour mettre fin aux flous existants dans l'industrie.
08:57Sérieusement, mon plus grand souhait, c'est qu'il y a de la législation.
09:01On devrait créer cette obligation-là.
09:04L'histoire de l'école évangélienne n'est pas un cas isolé.
09:08Depuis 2013, Jumil-Pape a été impliqué dans plusieurs poursuites contre des villes et des commissions scolaires au Québec.
09:16Au cœur de ces litiges, notamment des problèmes concernant la qualité et la non-conformité des modules.
09:23On regarde les clients qui sont affichés sur le site. Est-ce qu'ils ont fait l'inspection?
09:28Parce que ça met à risque tous les enfants de tous les clients qui ont un jeu qui n'est pas conforme.
09:34Et ça, c'est un élément qui me préoccupe énormément.
09:37Finalement, on s'en fait jouer une patte de cochon.
09:40Depuis qu'on a contacté Jeux mille pattes, Playground Canada, il y a eu des changements sur le site de l'entreprise.
09:50D'abord, le mot « fabricant » a été remplacé à plusieurs endroits par le mot « créateur ».
09:55Et la mention que le module de jeu acheté par le comité de parents est conforme a été retirée il y a quelques jours.
10:01Après la pause, une belle promotion et de la pression.
10:08Immédiatement en sortant, je le regrette. Je suis comme « qu'est-ce que je viens de faire là, ça n'a pas de bon sens ».
10:14On voit passer pas mal de belles promotions sur les réseaux sociaux.
10:28Mais quand on vous offre un cadeau, c'est souvent dans l'espoir de vous vendre autre chose.
10:33Des consommatrices l'ont appris à leur dépens.
10:36Caveat aime tort. Que l'acheteur soit vigilant.
10:40Une maxime de la Rome antique qui résonne encore aujourd'hui.
10:44C'est la règle en droit de la vente. Il n'y a personne qui va te protéger mieux que toi-même.
10:49Cette mise en garde s'applique d'autant plus lorsqu'on vous offre un cadeau.
10:52Scroll sur Facebook et l'annonce est apparue comme ça.
10:57C'était marqué « photo gratuite pour votre anniversaire ».
11:01Consommateur, ne baissez pas votre garde.
11:04Ma recommandation serait ne pensez pas que vous allez battre le système.
11:07Entre son nouveau rôle de mère de jumeau et un retour aux études en droit, Kim Réginbald veut prendre un moment pour elle.
11:19Je ne dormais pas. J'avais des cernes jusqu'ici. Je ne m'en durais pas.
11:23Je disais que moi, il faut que je me retrouve. Je suis un personnage secondaire de ma vie.
11:27Une publicité en ligne attire son attention.
11:30Ma fête approche à grands pas et pour une fois, j'ai décidé de me faire plaisir.
11:34Nouveau offre une séance photo gratuite aux femmes pour leur anniversaire.
11:39L'entreprise qui se spécialise en photos semi-nues met l'accent sur l'amour de soi.
11:44Quand j'ai vu l'annonce, j'ai cliqué dessus, je me suis inscrite pour avoir plus d'informations.
11:48La promotion inclut une photo gratuite.
11:51Sous la publication, on indique qu'il est possible d'acheter des photos supplémentaires.
11:56Sur Internet, de nombreuses femmes ravies recommandent l'expérience.
12:00La femme est en avant, la femme est partout, la femme est magnifique.
12:05Après un appel avec une employée de nouveau, elle prend rendez-vous.
12:09On lui demande de se présenter seule.
12:11Parce que le studio est petit, il est limité aux clients.
12:15L'accueil est chaleureux, elle se sent en confiance pour la séance photo.
12:19T'es une déesse, t'es tellement la personne la plus merveilleuse qui existe.
12:23Kim apprécie l'expérience.
12:26Mais une fois dans le bureau de la photographe, au moment de choisir sa photo gratuite,
12:30on lui propose plutôt des forfaits à plusieurs centaines de dollars.
12:34Je n'étais pas préparée à tout ça parce que jamais avant,
12:37ils m'ont mentionné qu'il y allait avoir des paquets.
12:39Bien qu'elle ait visité le site Internet de l'entreprise pour vérifier son authenticité,
12:44Kim n'avait pas consulté la liste de prix qui s'y trouve pourtant.
12:48On ne mentionne pas ta fête, on ne mentionne pas la photo gratuite.
12:51J'avais l'impression que si moi je mentionnais la photo gratuite,
12:53c'était comme moi qui étais dans le tort un peu.
12:58Elle demande à y réfléchir avant de prendre une décision,
13:01mais on lui répond que les photos qui ne sont pas sélectionnées
13:04seront effacées après son départ.
13:07Nuovo a mis cette politique en place afin d'éviter des enjeux de sécurité informatique
13:12et de respecter les exigences légales en matière de vie privée.
13:16Mais Kim se sent pressée.
13:17Non, il y avait vraiment une pression.
13:20C'était vraiment, bien, il faut que tu signes, sinon tu n'as rien.
13:23Elle aurait pu partir seulement avec sa photo gratuite,
13:27mais elle ressort avec une facture de 4000 $
13:30qui comprend 28 photos numériques, un cadre photo et un album papier.
13:35Ce n'est que plus tard qu'elle remarque que la vente est finale.
13:39Nous avons recueilli une dizaine de témoignages similaires de femmes
13:42qui ont regretté leur achat.
13:44Il n'était plus question de la photo gratuite.
13:47C'était si tu ne signes pas, tu pars les mains vides.
13:49Je me sentais inconfortable, mais incapable de dire non.
13:53C'est un cadre de vente à pression avec le principe du tordeur, définitivement.
13:57Jean-Luc Géa, directeur associé de l'Institut de vente HEC Montréal,
14:02nous explique en quoi consiste le tordeur.
14:05Le principe du tordeur, c'est de vous attirer avec un cadeau,
14:09avec un rabais spécial, avec une promotion unique.
14:12Et si vous décidez de vous déplacer, vous êtes déjà embarqué dans le tordeur.
14:17L'entreprise qui a refusé notre demande d'entrevue
14:20nous a répondu par la voix de ses avocats.
14:23On nous écrit.
14:24Nouveau Photographie n'a jamais mis de pression sur ses clients
14:27et n'a jamais manipulé ses clients afin de leur vendre des photos.
14:31Quoi qu'il en soit, la vente à pression n'a rien d'illégal.
14:35Tant qu'on ne vous retient pas de force
14:37et que vous pouvez vous lever, ouvrir la porte et sortir,
14:40il n'y a rien d'illégal.
14:42Mais dans ce cas-ci, les acheteuses ont peut-être un recours.
14:47Nous avons parlé à plusieurs juristes,
14:49dont le professeur de droit Louis-Charles Sirois.
14:51Tous sont d'avis que la publicité faite par l'entreprise
14:54contrevient à la loi sur la protection du consommateur
14:57et que le contrat pourrait être annulé.
15:00C'est incomplet.
15:02On veut savoir qu'est-ce que ça implique.
15:04Bon, il y a une offre, une photo gratuite et le reste.
15:09Et le reste, c'est quoi?
15:10Les prix optionnels, est-ce qu'il y a des forfaits?
15:13On appelle ça dans l'industrie le cadeau envenimé.
15:17C'est peut-être ça.
15:18Si on t'offre quelque chose de gratuit,
15:20on doit toujours penser qu'il n'y a rien de gratuit.
15:24D'ailleurs, l'entreprise a reçu un avertissement
15:27de la part de l'Office de la protection du consommateur en mai 2024.
15:31L'avis de l'OPC fait mention de l'article 230B.
15:35En résumé, un commerçant ne peut pas utiliser un prétexte
15:39pour attirer un consommateur
15:40si son intention est de lui vendre quelque chose.
15:45L'OPC n'est pas allé plus loin dans ses démarches.
15:49Viviane Cyr, étudiante à la maîtrise,
15:52s'est aussi laissée tentée par la promotion
15:54qui est apparue sur son fil Instagram.
15:56Quand j'ai vu ça, j'étais comme...
15:57Ah, tu sais, c'est une bonne occasion pour moi,
16:00tu sais, gratuitement, d'avoir des belles photos de moi.
16:03Donc, d'emblée, je savais en rentrant là-dedans
16:05que ça se peut que ça leur tente, eux,
16:07de me vendre des affaires parce qu'il n'y a rien de gratuit dans la vie.
16:10Je m'étais dit, si je refuse tout ça, ça va être gratuit.
16:14Et pourtant, elle repart du studio
16:16après avoir sélectionné sa photo gratuite
16:18et avec une facture de plus de 800 $
16:21pour cinq photos numériques.
16:23Je leur ai dit, si je dépense cet argent-là,
16:26je vais être dans le trouble.
16:29Puis, ils l'ont quand même poussé.
16:31Puis, immédiatement, en sortant, je le regrette.
16:36Puis, je suis comme...
16:37Qu'est-ce que je viens de faire là?
16:38Ça n'a pas de bon sens.
16:39Puis, ça m'a fait sentir un peu niaiseuse.
16:41Tu sais, veux, veux pas.
16:42Je pense que la plupart des personnes qui vont là
16:45savent que ça va coûter de l'argent.
16:48Mais ils partent avec l'idée, et c'est là l'erreur, je dirais,
16:52qu'elles vont être capables de faire le photoshot,
16:55prendre leurs photos gratuites en plus et quitter.
16:59Mais en vérité, le système est fort.
17:02Alors, comment éviter de se retrouver dans une telle situation?
17:06Bon, au départ, je dirais, n'y va pas.
17:08Mais si tu tiens à y aller, amène quelqu'un avec toi.
17:13Et si je vous dis qu'il n'est pas permis d'être accompagné dans le studio?
17:17Alors, n'y va pas.
17:19Je pourrais pas le dire mieux que ça.
17:20C'est à la personne qui est intéressée de se poser des questions
17:23et sortir les antennes, et surtout pas éteindre les alarmes.
17:27On a tous des alarmes dans la tête,
17:29et si tu les éteins parce que tu veux absolument ça,
17:31c'est peut-être pas la meilleure chose à faire.
17:32Kim et Viviane ont contacté l'entreprise à plusieurs reprises
17:37afin d'annuler la vente.
17:38Nouveau Photographie nous dit autoriser le remboursement complet
17:42de l'achat dans des circonstances particulières.
17:45Pour leur part, les deux clientes ont obtenu une réduction.
17:49Vu que tu nous as contactés rapidement,
17:52on peut te donner moins de photos, puis tu paierais moins cher.
17:55La facture de Viviane passe de 804 $ à 144 $.
18:00Kim a réussi à faire diminuer la sienne de moitié,
18:04la faisant passer de 4 146 $ à 2073 $.
18:10C'est comme une culpabilité que je traîne jusqu'à temps
18:13que ça soit payé.
18:14Je veux pas, c'est moi qui l'ai signé ce papier-là.
18:16Elle garde le souvenir d'une expérience
18:18qui lui promettait de se sentir bien,
18:20mais qui a eu l'effet inverse.
18:23Le cadre, il est où maintenant? Il est pas sur tes murs?
18:26Non, il est caché.
18:28Ça me rappelle toutes les démarches que j'ai faites,
18:31puis à quel point je me suis faite avoir.
18:33C'est comme frustrant.
18:35Je suis pas très à l'aise de le regarder.
18:41Souvenez-vous, si une offre ne vous convient plus,
18:44vous n'avez pas à vous sentir coupable ou gêné.
18:47Levez-vous et partez.
18:56Une téléspectatrice nous écrit
18:58qu'en vue de son opération pour des cataractes,
19:00elle a choisi des lentilles de spécialité
19:02qui corrigent également la myopie, par exemple.
19:05Mais ce type de lentille n'est pas remboursée
19:06par la Régie de l'assurance maladie.
19:08Ça lui coûte 800 $.
19:10Et son ophtalmologiste lui a demandé
19:12un accompte de 550 $,
19:14alors que la chirurgie est prévue dans huit mois seulement.
19:17Elle se demande si un médecin a le droit de faire ça.
19:19Réponse après la pause.
19:21Un ophtalmologiste peut-il demander un accompte pour une chirurgie?
19:41Selon le Collège des médecins,
19:43parce qu'il doit commander d'avance
19:45ce type de lentille de spécialité,
19:47c'est acceptable.
19:47Mais sachez que les politiques et les prix peuvent varier
19:50grandement d'un ophtalmologiste à l'autre.
19:53Alors, magasinez.
19:58En terminant, l'an dernier,
20:00la vérificatrice générale du Canada a souligné que
20:02face à la cybercriminalité,
20:04il y a un manque de collaboration
20:06et de coordination entre les corps policiers.
20:08Eh bien, la GRC en a tenu compte
20:10et vient de lancer une plateforme nationale
20:13de signalement de la cybercriminalité et de la fraude.
20:15Vous pouvez donc, dès maintenant,
20:17faire un signalement et fournir tous les détails
20:20et même télécharger vos preuves.
20:22Et l'information pourra ensuite être partagée
20:24avec plusieurs corps policiers
20:25pour augmenter les probabilités
20:27qu'une enquête soit démarrée.
20:29Cela dit, vous devrez quand même porter plainte
20:31à votre police locale.
20:32D'ailleurs, la plateforme en ligne va vous demander
20:34le numéro de votre plainte à la police
20:35si vous en avez un.
20:37L'idée est bonne, mais selon Benoît Dupont,
20:39qui est titulaire de la chaire de recherche du Canada
20:41en cybersécurité,
20:42ce qui sera déterminant pour cette plateforme,
20:44ce sont les ressources
20:45qui seront mises à la disposition des policiers
20:47pour faire enquête.
20:48Alors, souhaitons un bel avenir à cette plateforme.
20:52Tous les détails se trouvent sur notre site Internet.
20:54Voilà, merci d'avoir été là.
20:56À la semaine prochaine.
20:56On a diminué ma couverture
21:02de 136 000 à 60 000.
21:05Ça disait que j'étais dans un secteur
21:08sujet à inondation.
21:11Montrez-moi, je veux voir cette évidence-là.
21:14C'est qu'il n'y a pas un assurant
21:15qui travaille avec les mêmes données.
21:17Il y en a qui pensent qu'elle est en zone inondable,
21:19il y en a qui non.
21:20Effectivement.
21:20Avec un, c'est telle affaire,
21:22avec l'autre, c'est telle autre.
21:24Mais où est la vérité?
21:26Sous-titrage Société Radio-Canada
Be the first to comment