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00:00Nous sommes donc le 1er décembre, bonjour à tous, c'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
00:04Je le disais, ça fait 40 ans qu'on a découvert le virus de l'immunodéficience humaine
00:09et 40 ans plus tard, 40 millions de personnes dans le monde vivent encore avec,
00:13dont 1,5 million d'enfants selon les chiffres de l'ONU SIDA.
00:17Bonjour Romain Paliche, et bienvenue sur ce plateau.
00:19Vous êtes infectiologue à l'Hôtel Dieu ici à Paris, vous travaillez principalement sur le VIH
00:25et sur les questions de santé sexuelle.
00:27Et ça paraît évident sans doute pour vous de rappeler que le VIH est une question de santé sexuelle,
00:33que c'est une maladie sexuellement transmissible.
00:35Vous allez comprendre pourquoi je fais ce point, car Antonia Keregan a demandé à des étudiants
00:40à la cité universitaire ici à Paris ce qu'ils savaient du VIH.
00:45On va écouter leur réponse.
00:47Moi personnellement, je n'ai jamais eu d'informations à propos de ça.
00:49C'est moi qui ai trouvé les informations toute seule.
00:51En fait, il n'y a pas forcément que par la salive.
00:55J'avais cru en temps une fois qu'aussi par la transpiration, on pouvait aussi l'attraper.
01:00Donc toutes les matières qui se sécrètent par le corps.
01:03Pour moi, le VIH, c'est une maladie sexuellement transmissible
01:07qui se transmettrait par le toucher, peut-être par la sudation aussi, la salive ou le contact des parties génitales.
01:14C'est généralement par les relations sexuelles ou par un don de sang qu'on peut en obtenir,
01:18même si du coup il y a eu des régulations pour le don de sang.
01:20Moi, j'ai le père d'un ami qui a le sida et il arrive à le soigner.
01:26C'est un traitement sur long terme.
01:29En tout cas, quand on me parle, moi, de sida aujourd'hui, je n'ai plus du tout l'impression que c'est le sida d'hier,
01:34celui de Freddie Mercury ou de Izii.
01:37On ne meurt pas fatalement.
01:39Voilà pour ces quelques témoignages.
01:43Romain Paliche, c'est une maladie qui se transmet par le toucher, par la sudation.
01:47On pourrait aussi citer ce sondage récent, Opinion Way,
01:51qui dit que 42% des 15-24 ans pensent que le VIH peut se transmettre par un baiser,
01:5631% en buvant dans le verre d'une personne séropositive.
01:59Nous sommes en 2025, 40 ans après la découverte du VIH et on en est là.
02:04Oui, c'est un peu surprenant.
02:06Alors, je vous espérais qu'il y a un effet de montage et que vous avez sélectionné un certain nombre de réactions.
02:10Je pense que c'est tout à fait à l'image de ce que Antonia Kerrigan a entendu à la Cité.
02:14Oui, c'est assez inquiétant puisque, je le rappelle évidemment, je pense qu'il faut commencer par ça.
02:20Ce qui vient d'être dit n'est pas juste.
02:22Et donc non, le VIH ne se transmet pas par le toucher, par la salive.
02:27On a en tête d'ailleurs des images assez historiques d'émissions
02:30où on était arrivé à embrasser en public et en plateau des personnes vivant avec le VIH
02:35pour justement prouver ça et essayer de déconstruire ces messages.
02:39Et malheureusement, 20 ou 30 ans plus tard, on est encore sur ces fausses représentations.
02:44Donc ça, c'est un peu dramatique et c'est avant tout dramatique pour les gens qui vivent avec le VIH
02:49puisque ça fait le lit de la stigmatisation auxquelles sont confrontés les gens à longueur de journée, à longueur d'année.
02:55Donc malheureusement, c'est un peu triste.
02:59La dernière intervention est intéressante puisque c'est quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a le VIH
03:03et qui dit finalement non, la maladie n'est plus une maladie mortelle quand le traitement est pris.
03:08Ce n'est pas dit tout à fait comme ça, mais en revanche, ça c'est très juste.
03:12Les choses ont évolué et maintenant, on peut vivre avec le virus, avec une espérance de vie normale
03:16et une qualité de vie en dehors de la stigmatisation qui persiste,
03:20qui est une qualité de vie tout à fait satisfaisante.
03:23Avec des situations bien différentes dans le monde, car il y a des pays dans le monde
03:26où on n'a pas accès précisément à ces traitements qui sont remarquables.
03:30On va y revenir.
03:31Alors précisément, cette méconnaissance aujourd'hui,
03:34alors il ne s'agit pas ici de jeter l'eau propre sur la jeune génération,
03:38mais elle est aussi le reflet de ce qu'elle est.
03:40Est-ce qu'elle ne vient pas du fait précisément qu'aujourd'hui, le sida ne fait plus peur
03:44parce que précisément, on peut vivre avec ?
03:46Il y a un manque d'informations aussi.
03:48Je pense qu'effectivement, le problème, ce n'est pas tellement les représentations
03:52que ces jeunes personnes ont, c'est surtout l'absence d'informations que les gens ont reçues.
03:58Je pense que vous avez raison, il y a un état de fait qui est que la maladie a considérablement évolué
04:03en 30 ans et heureusement.
04:06Et donc aujourd'hui, on est dans une situation différente et ça fait moins peur.
04:10Donc en partie à raison, puisque c'est une maladie qui n'est plus ce qu'elle était.
04:13C'est devenu une infection chronique avec laquelle on peut vivre de manière très prolongée.
04:20Néanmoins, on ne souhaite à personne aujourd'hui de contracter le virus.
04:23Surtout qu'on a toutes les armes à notre disposition, en France notamment, pour s'en protéger.
04:29Et donc ça, il faut le rappeler aussi.
04:31Mais la conséquence de cette méconnaissance, si on prend l'exemple de pays riches en Europe, aux Etats-Unis,
04:38c'est qu'il y a des comportements plus à risque que ceux qu'on voyait il y a quelques années.
04:45Vous le constatez, vous ?
04:46Ce qui est certain, c'est que, mais ça, ça fait déjà maintenant plus de 10 ans,
04:50le port du préservatif, puisque c'est quand même la pierre angulaire de la prévention contre le VIH,
04:56au moins historiquement, ce port du préservatif a diminué au cours du temps de manière considérable.
05:02Et aujourd'hui, c'est un peu vu quasiment comme un moyen de prévention à la marge, ce qui est très étonnant.
05:08Il faut rappeler d'ailleurs que ça protège du VIH, mais ça protège aussi des autres infections sexuellement transmissibles.
05:13Et accessoirement, des grossesses sont désirées.
05:15Donc ça reste une arme importante.
05:16Et ce port du préservatif, il a diminué.
05:20Et donc les comportements sexuels ou l'absence de comportement préventif,
05:24c'est une vraie préoccupation pour nous aujourd'hui,
05:27y compris dans un moment où on a d'autres armes préventives à notre disposition.
05:32Je parle de la PrEP, on va sûrement y revenir.
05:35Mais néanmoins, on sait qu'il y a une proportion de personnes qui ne disposent d'aucun moyen préventif
05:40en ayant des rapports sexuels fréquents, réguliers, non protégés par quoi que ce soit.
05:46qui restent très élevés.
05:48Et ça, c'est un sujet pour nous et on a du mal à le dépasser aujourd'hui.
05:52D'où l'importance de journées comme ce 1er décembre,
05:54où le SIDAction pour alerter et rappeler l'importance du port du préservatif.
06:01Autre paradoxe précisément, le SIDA fait moins peur, en tout cas ici dans les pays riches.
06:06Mais vous le rappeliez tout à l'heure, les malades, aujourd'hui encore,
06:09subissent énormément de discrimination au sein de leurs cellules familiales, au sein du travail.
06:15Je lisais une autre étude disant que des gens avaient peur de passer dans un cabinet médical
06:19ou chez le dentiste après quelqu'un dont il suppose ou pense qu'il a le VIH.
06:25On en est là encore là.
06:27Nous, on y est confrontés régulièrement puisqu'on voit en permanence la journée
06:30des personnes vivant avec le VIH qui nous racontent un peu leur parcours de soins.
06:34Et effectivement, ces discriminations dans le monde du soin, elles existent.
06:37Il ne faut surtout pas le minimiser.
06:40C'est un peu effrayant d'ailleurs de se dire que les professionnels de santé
06:43qui sont a priori les gens qui devraient le plus être au fait de ce qui se passe aujourd'hui
06:47dans ce domaine médical, gardent des représentations qui sont faussées et très discriminatoires.
06:53C'est ce qu'on appelle des opportunités manquées de soins.
06:55En tout cas, ça engendre des opportunités manquées de soins
06:57parce que les gens vont éviter de se confronter à des professionnels de santé
07:02pour éviter ces discriminations.
07:05Alors, dans le pire des cas, ça va faire des renoncements de soins
07:09avec des aggravations de situations médicales.
07:13Et c'est vrai que ça, on continue à le voir régulièrement.
07:18Et puis, parfois, les gens vont voir les professionnels de santé
07:21mais ne disent pas qu'ils sont séropositifs pour le VIH
07:24pour éviter ce genre de discrimination.
07:27Et ça peut occasionner des problèmes
07:28puisqu'il y a des questions d'interaction médicamenteuse,
07:31par exemple, avec le traitement.
07:33Et donc, nous, on encourage plutôt à donner le statut sérologique
07:36aux professionnels de santé
07:37mais ça suppose que le professionnel de santé
07:40soit capable de l'accueillir sans discrimination.
07:42Et non pas, d'ailleurs, de risque de contagion
07:44car, et on va en revenir maintenant au traitement,
07:47car une personne qui suit sa trithérapie
07:49ne peut pas, enfin, il n'y a pas de cas de contamination
07:54par une personne qui est correctement traitée
07:56vis-à-vis de quelqu'un d'autre.
07:58Et ça, c'est grâce au progrès de la médecine.
07:59Exactement. Et ça, on le sait de manière absolument certaine aujourd'hui.
08:03Ça fait l'objet de grandes campagnes d'informations
08:06U égale U ou I égale I en français,
08:09ce qui veut dire je suis indétectable,
08:11j'ai une charge virale indétectable,
08:13je ne transmets pas le virus.
08:14Donc la charge virale, c'est la quantité de virus
08:16qui circule dans l'organisme
08:17et qu'on mesure avec des prises de sang régulièrement.
08:20Et on sait que quand les gens prennent leur traitement convenablement,
08:22il n'y a aucune raison que cette charge virale
08:25redevienne détectable.
08:26Donc on ne transmet pas l'infection.
08:28Et ça, c'est quelque chose d'absolument considérable.
08:31C'est un des buts principaux aujourd'hui du traitement
08:33avec évidemment le maintien de la bonne santé.
08:36Et c'est vrai dans toutes les situations.
08:38C'est-à-dire qu'on ne peut pas transmettre le virus par voie sexuelle,
08:42mais on ne le transmet pas non plus par voie sanguine
08:44et on ne le transmet pas non plus de la mère à l'enfant
08:47pour ce qui est de la grossesse.
08:48Et ça, c'est quelque chose qui est vraiment, vraiment très important.
08:50Et c'est important de le rappeler donc aujourd'hui,
08:53j'allais dire aujourd'hui, mais tous les jours de l'année.
08:56Donc en 40 ans de recherche, on le disait,
09:01il y a 40 ans, on avait le VIH, la probabilité d'en mourir,
09:05pas de mourir du VIH, mais des complications alliées,
09:08ensuite étaient quand même très fortes.
09:09Aujourd'hui, vous le disiez, si on a accès à ces traitements,
09:12on peut vivre normalement longtemps en bonne santé.
09:17Il y a encore des écueils, si j'ai bien compris,
09:20sur des comorbidités liées à l'âge avançant dans la maladie.
09:25On travaille là-dessus aussi en ce moment ?
09:27On travaille beaucoup là-dessus parce que déjà,
09:30avant, comme vous l'avez rappelé,
09:32c'est une maladie qui était constamment mortelle.
09:34Ça touchait des gens qui étaient jeunes
09:35et qui n'allaient donc pas en vieillir,
09:38enfin vieillir avec la maladie.
09:39Aujourd'hui, on a la chance d'avoir des patients
09:42qui sont de plus en plus âgés
09:44et qui vont avoir une vie comme tout le monde
09:48et donc qui vont présenter les maladies
09:50qu'on fait quand on vieillit.
09:52Donc les cancers, les pathologies cardiovasculaires,
09:54les pathologies neurologiques, comme tout le monde.
09:57Et donc, en fait, nous, en tant qu'infectiologues
10:00qui s'occupons du VIH,
10:01on est confrontés aux pathologies
10:05que les autres médecins voient
10:06parmi les autres patients.
10:09Ni plus ni moins.
10:09Alors après, il y a des choses qui sont spécifiques.
10:14Les vieux traitements du VIH
10:16ont pu occasionner des troubles métaboliques,
10:18par exemple, qui vont augmenter la prévalence
10:20de certaines comorbidités,
10:22ce qui est beaucoup moins le cas
10:22des médicaments qu'on utilise aujourd'hui.
10:25Néanmoins, tous les médicaments
10:27qu'on utilise aujourd'hui
10:28sont des médicaments qu'il va falloir prendre à vie.
10:30Alors on les change au fur et à mesure
10:31avec les innovations thérapeutiques,
10:32mais on reste très vigilants sur le fait
10:34que ces médicaments puissent occasionner
10:36des comorbidités incidentes.
10:38Donc on fait très attention à ça.
10:40Et puis ensuite, il y a des spécificités
10:42de prise en charge
10:43puisque certains traitements
10:44vont avoir des interactions médicamenteuses
10:46avec nos traitements antirétroviraux.
10:48Par exemple, dans le cancer,
10:49quand quelqu'un a un cancer et le VIH,
10:51il faut qu'on fasse très attention à ça
10:52parce qu'il y a des chimiothérapies
10:54qui ne sont pas compatibles avec le traitement.
10:56Mais ça, c'est notre expertise
10:57et on est tout à fait capable aujourd'hui
10:58de le gérer relativement facilement.
11:02Un vaccin, un jour, contre le VIH, peut-être ?
11:06Alors ça fait des décennies qu'on en parle
11:08et qu'on espère.
11:09C'est vrai que tout ce qui a été présenté
11:11jusqu'à présent en termes de données scientifiques
11:13n'est pas très rassurant.
11:15Enfin, pas très rassurant.
11:16Pas très encourageant, on va dire.
11:18Pourquoi c'est plus compliqué ?
11:20Tout le monde a en tête le Covid
11:21qu'on a trouvé, on a trouvé un vaccin
11:22en quelques mois.
11:23Et pourquoi pour le VIH, on n'y arrive pas ?
11:25Parce que ce n'est pas le même virus.
11:26Donc le VIH est un virus très complexe
11:29qui mute énormément,
11:30qui s'adapte aux médicaments
11:32qu'on va utiliser,
11:33qui s'adapte au système immunitaire.
11:35Et on n'arrive pas à renforcer suffisamment
11:38le système immunitaire
11:39comme on le fait avec les vaccins classiquement
11:41pour que l'organisme soit définitivement
11:44et tout seul capable de lutter contre l'infection.
11:47Donc il y a encore des essais qui sont en cours.
11:50Mais c'est vrai que ce qu'on essaye de faire aujourd'hui
11:53au plus pour finalement améliorer
11:57la qualité de vie des gens,
11:58c'est d'aller vers des formes de traitement
11:59qui soient le plus simple à prendre
12:01avec l'arrivée de formes long-acting
12:03et donc qui vont un peu révolutionner
12:05la manière de prendre le traitement
12:07puisque justement le vaccin aujourd'hui
12:09ne permet pas de se débarrasser.
12:12Là, je parle du vaccin thérapeutique
12:13chez des gens qui ont déjà l'infection.
12:15Ne permet pas de se débarrasser du virus.
12:17Après, il y a les vaccins préventifs
12:19qui sont donc des vaccins
12:21qui empêcheraient chez quelqu'un
12:22qui est séronégatif de contracter l'infection.
12:25Et ça, pareil, c'est un peu décevant.
12:27On n'arrive pas à arriver
12:29à ce qu'on est capable de faire
12:30avec le Covid par exemple
12:31ou plein d'autres maladies infectieuses.
12:33Et c'est la raison aussi pour laquelle
12:35on développe d'autres modalités préventives
12:37et en l'occurrence plutôt
12:38la PrEP médicamenteuse.
12:39La PrEP étant ?
12:41La PrEP, c'est une prévention
12:43contre le VIH
12:43qui repose sur des médicaments
12:45antirétroviraux.
12:46C'est-à-dire la même chose
12:46que ce qu'on donne aux gens
12:47qui ont l'infection.
12:48Sauf que là, on va le donner
12:49à des gens qui n'ont pas l'infection,
12:50qui sont séronégatifs
12:51et qui sont susceptibles
12:53d'être infectés
12:54du fait de la vie sexuelle essentiellement.
12:58Le nerf de la guerre de la recherche,
13:00c'est l'argent.
13:00Vous le savez mieux que moi.
13:02Et en la matière,
13:03les coupes américaines
13:04dans l'aide
13:04de la lutte contre le sida
13:06sont dramatiques ?
13:08C'est dramatique.
13:09Les annonces qui ont été faites
13:10ont occasionné
13:13vraiment une sorte de chaos
13:15dans toutes les organisations
13:16associatives et gouvernementales
13:19dans une grande partie des pays
13:21qui dépendent parfois
13:23quasi exclusivement
13:24des aides américaines.
13:26Et c'est vrai qu'en Afrique de l'Ouest,
13:29notamment, nous, on connaît bien
13:29puisqu'on a beaucoup de collaborations
13:31avec les pays d'Afrique de l'Ouest.
13:33C'est quelque chose
13:33qui est extrêmement préoccupant.
13:36Et là, on ne parle pas de recherche
13:38avec des projections à 20 ans.
13:40On parle vraiment
13:40de prise en charge concrète
13:42et quotidienne
13:42des personnes qui vivent
13:44avec le VIH
13:45dont le fait de recevoir
13:46un traitement quotidiennement
13:47dépend directement
13:48de l'approvisionnement
13:49en médicaments
13:50et de ces aides
13:51qui sont distribuées.
13:52Donc oui, c'est très préoccupant
13:53et des projections
13:55qui sont faites
13:55par des gens
13:57qui savent faire des modélisations
13:58sont extrêmement inquiétantes
13:59avec une reprise potentielle
14:00du nombre d'infections
14:01et de décès liés au SIDA
14:03qui est extrêmement alarmant.
14:04Et du coup,
14:05l'objectif 2030
14:06fort de l'épidémie ?
14:07L'objectif 2030,
14:09déjà en dehors de ces coupes-là,
14:10on s'y acharne
14:12mais c'est quelque chose
14:13qui n'est pas simple
14:13parce que, encore une fois,
14:15théoriquement,
14:15on dispose d'absolument
14:16toutes les armes
14:17pour pouvoir faire disparaître
14:19cette épidémie.
14:20On sait traiter les gens,
14:21on sait le prévenir.
14:22mais sur le terrain,
14:25on est confronté
14:25à des tas de difficultés
14:26et ces coupes budgétaires
14:28ne vont franchement pas aider.
14:29Merci beaucoup,
14:31professeur Romain Paliche,
14:32d'être venu ce matin
14:32sur le plateau de
14:33Parlons-en,
14:34infectiologue à l'Hôtel Dieu
14:35et cette journée
14:35de mobilisation mondiale
14:37pour la lutte
14:38contre le SIDA.
14:39Merci encore.
14:40Sous-titrage Société Radio-Canada
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