00:00Oui, bien sûr, je ne peux pas laisser dire que, évidemment, mes collègues policiers, dans le cas d'affaires d'agressions, notamment extrêmement violentes, ne mettraient pas en route la procédure.
00:10Mais je rappelle que le temps de la procédure, ce n'est pas le temps médiatique et que nous avons l'obligation de respecter des règles qui sont extrêmement contraignantes.
00:19Je le rappelle, c'est bien pour ça que nous, Alliance, on demande à ce qu'il y ait vraiment un choc de la simplification de la procédure pénale, pour donner effectivement un peu plus de liberté dans l'action, notamment des enquêteurs, dans les investigations qu'ils mènent.
00:34Parce que je rappelle que si on fait une enquête qui est faite de bricolage et qu'on ne respecte pas, notamment le droit, les avocats vont se faire un malin plaisir, évidemment, de faire sauter les procédures.
00:46Et ça, ce n'est pas dans notre ADN. Deuxième élément, je rappelle que nos collègues enquêteurs, parfois, ils ont des centaines de dossiers sur leur bureau et que chaque fois, on leur explique qu'il y a des dossiers prioritaires.
00:58Les violences conjugales, intrafamiliales, le trafic de stupes, les agressions, les agressions notamment sexuelles et le narcotrafic, bien évidemment.
01:05Donc, c'est vous dire si la tâche, elle est extrêmement compliquée. Il manque quand même juste un peu 2500 enquêteurs sur l'ensemble de la plaque, enfin, du territoire national et des territoires d'outre-mer notamment.
01:18Donc, vous voyez, non, on ne fonctionne pas en fonction seulement des médias. Par contre, les appels à témoins, lorsqu'il y a des gens qui, évidemment, veulent nous apporter des précisions, ils sont les bienvenus.
01:29Nous, après, on a l'obligation, évidemment, de vérifier l'ensemble des données.
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