Emmanuel Macron dévoile auprès de la 27e Brigade d'Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, les contours d'un nouveau service militaire volontaire. Il est censé répondre aux besoins des armées, au moment où l'exécutif et l'état-major mettent en garde contre les menaces russes et les risques accrus de conflit. Pour lui, «nous avons l'armée la plus efficace d'Europe et nous comptons le rester».
00:00Au fil du temps, dans les années 90, le service national était devenu ni véritablement universel, ni véritablement équitable.
00:08Un jeune sur trois y échappait, le brassage social espéré n'était plus une réalité.
00:14Les missions confiées étaient souvent peu valorisantes et les talents parfois pas assez reconnus.
00:20Les coûts structurels d'un tel modèle avaient fini par devenir disproportionnés par rapport à son efficacité.
00:26Oui, la décision d'alors était juste, et revenir en arrière serait à cet égard ni sérieux ni utile.
00:38Rétablir le service national obligatoire et universel est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd'hui et des missions qui leur sont confiées.
00:48Nos armées n'ont plus vocation à encadrer ni à accueillir la totalité d'une classe d'âge, ce qui représente entre 600 000 et 800 000 jeunes.
00:59Surtout, un tel modèle de conscription obligatoire et universel ne correspond pas aux besoins de nos armées ni aux menaces.
01:09Dès 2018, à travers revue stratégique, puis à travers les deux lois de programmation militaire successivement votées, nous avons répondu à la menace telle que nous l'analysions, en réparant puis en modernisant nos armées.
01:27Nous l'avons fait avant tous les autres autour de nous et n'avons pas attendu 2022 pour cela.
01:35C'est ce qui nous permet aujourd'hui d'avoir l'armée la plus efficace d'Europe et nous comptons le rester.
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