Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 11 heures
Dans le cadre de l’examen au Sénat du projet de budget 2026, les sénateurs socialistes proposent d’instaurer un “emprunt forcé” ciblant les 20.000 foyers les plus riches pour lever jusqu’à 6 milliards d’euros en vue de redresser les comptes publics.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Le Sénat avait adopté un budget de la Sécu qui était conforme à vos attentes.
00:03Et alors ce matin, ça y est, vous êtes de nouveau chafouin.
00:06Oui, parce que tous ceux qui connaissent Sébastien Lecornu
00:09savent que le Premier ministre est un imitateur hors pair.
00:12Mais alors personne, et surtout pas moi, n'aurait imaginé
00:16qu'il utiliserait ce talent pour singer les pires heures du robespierrisme et du mitterrandisme.
00:22Parce que c'est bien de cela dont il s'agit, avec la dernière trouvaille des socialistes
00:26baptisés emprunts forcés pour les plus aisés.
00:29Ça rime, en fait, non content d'avoir essayé sans succès d'imposer la taxe Zuckman par la grande porte.
00:36Voilà que le PS revient par la fenêtre avec un nouvel impôt sur, vous savez, les riches, encore eux, toujours eux.
00:43Alors cette fois, comme à chaque fois, il se trouvera des belles âmes pour nous expliquer,
00:47avec toutes les raisons du monde, que ça n'est pas si grave.
00:50On nous dira que ça n'est pas vraiment de la fiscalité,
00:53mais qu'il s'agit simplement d'un emprunt pour quelques années
00:57et que l'argent sera rendu ensuite, sauf qu'être obligé de prêter de l'argent à quelqu'un
01:01sans que cela ne rapporte rien à l'issue, ça s'appelle, de la confiscation,
01:06et être obligé de prêter de l'argent à un État qui croule sous les dettes et les déficits,
01:11comme la France, alors là, ça s'appelle de l'inconséquence.
01:14Bref, on ne sait pas, pour l'instant, qui sera exactement concerné,
01:18ni quel sera précisément le montant envisagé.
01:21Mais il n'y a même pas besoin d'en arriver là pour savoir que c'est une mauvaise idée
01:24et que le gouvernement aurait tort de regarder cette proposition avec bienveillance,
01:29comme la porte-parole du gouvernement a cru bon de le dire hier.
01:32Oui, sauf que si c'est la clé pour obtenir un compromis,
01:36ça vaut peut-être le coup d'être tenté, non ?
01:37Alors non, non, parce que d'abord, on n'est pas obligé d'adhérer à l'idée
01:40qu'il faudrait tout accepter au nom de la fameuse stabilité.
01:45Ensuite, parce qu'on n'est pas obligé de considérer que le PS
01:48serait le seul interlocuteur ou le seul partenaire avec qui il faudrait travailler.
01:54Et enfin, parce que quand bien même on s'y résoudrait,
01:57ce qui semble être le cas au sommet de l'État,
01:59rien n'indique que le Parti Socialiste s'arrêtera en si bon chemin.
02:03Au contraire, depuis la renomination de Sébastien Lecornu à Matignon début octobre,
02:08il n'y a guère que le Premier ministre
02:10qui fait des pas vers sa gauche,
02:12des pas chassés, des grandes enjambées même,
02:14dont Olivier Faure et ses amis profitent pour le faire danser.
02:18Il faut dire que la situation est assez confortable pour eux,
02:21sans même devoir aller se salir les mains
02:24à la table d'un conseil des ministres présidé par Emmanuel Macron.
02:27Leur programme est appliqué dans sa quasi-totalité.
02:30Alors pourquoi s'embêter ?
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations