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  • il y a 9 heures
Les clefs d'une vie - Philippe Candeloro

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##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-11-25##

Catégorie

Personnes
Transcription
00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
00:03Les clés d'une vie, celle de mon invité.
00:05A l'exception de figures qui font partie de votre légende,
00:08il a toujours été impossible de vous imposer quoi que ce soit.
00:12Votre parcours sur la glace vous a valu des applaudissements chaleureux, paradoxalement.
00:16Votre nouvelle aventure, un spectacle pour des enfants,
00:19dont vous demeurez moralement très proche.
00:21Bonjour Philippe Candeloro.
00:22Bonjour Jacques.
00:23C'est vrai qu'il y a ce spectacle, à la fois en tournée
00:26et puis au palais des sports d'ici les Moulinots qu'on va évoquer,
00:29pour les enfants et pour les fêtes de Noël.
00:31Un premier cadeau pour les fêtes de Noël.
00:33Mais le principe des clés d'une vie, vous le savez, vous êtes déjà venu,
00:36c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
00:38La première ne vous concerne pas directement,
00:41mais elle se rapporte à un film qui est lié à votre parcours,
00:44mais aussi à votre vie.
00:49Surtout aux origines.
00:50Exactement, parce que le parrain sur lequel vous avez fait du patinage,
00:56c'est aussi quelque chose de familial.
00:59Mais il faut savoir que le parrain au départ,
01:01ce n'était pas Marlon Brando qui avait été choisi pour le rôle,
01:04c'était Laurence Olivier.
01:05Et finalement, Marlon Brando ayant accepté de faire des essais
01:08pour la première fois de sa vie, il a eu le rôle.
01:11En plus dans le parrain, il y a plein de plusieurs rôles en fait.
01:13Donc c'est effectivement le rôle du padrino,
01:16c'était Marlon Brando dans le 1.
01:17Et en fait, cette musique de film n'avait jamais été utilisée
01:21dans le monde du patinage.
01:22C'est curieux.
01:23Alors qu'on pourrait finalement comparer à l'époque
01:25le film du parrain un petit peu à ce qui se passait dans le patinage.
01:30C'est-à-dire que c'était quand même un sport à connotation.
01:35Forcément, à un moment donné, il y avait quelques magouilles,
01:37quelques arrangements entre amis.
01:39Et il y avait forcément un padrino qui devrait tirer les ficelles.
01:43Oui, comme un peu partout.
01:44Alors ce film vous a marqué, mais aussi, il est lié effectivement à votre père Luigi.
01:50C'est ça.
01:51Alors Luigi, ce n'est pas un sicilien parce que le parrain,
01:53on l'assimile beaucoup aux origines italiennes,
01:56mais c'était plus la Sicile.
01:58Mon père était plus des abruts du côté d'en-dessous de Pescara,
02:03dans un village perché où on dominait trois villages en fait
02:06qui pouvaient se faire des signaux avec des miroirs.
02:09Mais moi, l'Italie, c'est vraiment un souvenir d'enfance
02:12qui est vraiment gravé bien dans ma mémoire en fait.
02:14Alors qu'on n'y allait pas non plus tous les ans et pendant six mois.
02:18Et vous alliez quand même de temps en temps ?
02:20Avant que je commence le patinage, on passait un mois.
02:22Tout le mois d'août, on était en Italie avec la famille.
02:24Il y avait encore la grand-mère qui était vivante là-bas.
02:26Donc on squatait un petit peu chez elle.
02:28Ça lui faisait aussi du bien de voir un de ses fils
02:30parce que mon père était issu d'une famille assez nombreuse.
02:34Tout le monde ne venait pas au même moment.
02:35Il y a des frères et soeurs qui étaient immigrés au Canada aussi.
02:38On avait encore une tante du côté de Pescara.
02:40Et puis il y avait plein de Français dans ce petit village.
02:43C'était ça qui était drôle.
02:44Et aussi plein d'Italiens car comme c'est à 80 km de Rome
02:47et que c'est une région avec du grand air et quelque chose de naturel,
02:51beaucoup de Romains viennent passer le week-end aujourd'hui encore dans les Abruz.
02:55Alors ils disent que c'est la commune de Chieti en fait.
02:57C'est les Abruz, Chieti.
02:58C'est vraiment l'Italie, c'est le démarrage du Sud.
03:02Donc en fait, nous on était dans ce village perché.
03:04Il y avait des champs de séchage de feuilles de tabac qui étaient en train de sécher.
03:11Les tomates, en bas il y avait les vignes.
03:14Donc pour nous c'était un terrain de jeu monumental
03:16parce qu'on partait parfois avec le voisin qui avait son tracteur
03:19et qui allait ramasser les courges, les raisins et tout ça.
03:23Donc nous, finalement, quand on était gamins, on ne s'emmerdait pas trop dans ce village
03:27alors que la blage n'était qu'à 20 km déjà.
03:29On ne pouvait pas y aller tous les jours.
03:31Oui, je m'en doute.
03:32Alors votre père était maçon, ce qui vous a permis d'avoir une maison
03:35lorsque vous étiez à Paris, exactement dans la région parisienne ?
03:40Alors en fait, je ne sais pas si c'était un côté malin de mon père.
03:42Il a épousé une femme, donc ma mère, et dont les parents avaient un terrain.
03:47Et mes grands-parents avaient une maison.
03:50Ils ont légué un bout de terrain à mes parents
03:53pour qu'ils puissent construire la maison familiale, effectivement.
03:57Et vous avez votre chambre comme votre sœur et vos deux frères ?
03:59Alors au début, j'ai partagé la chambre avec mon frère légèrement plus aîné que moi, Laurent.
04:07Et ma sœur avait sa chambre et mon frère, après, ils avaient aussi le grenier.
04:10Ils avaient aménagé le grenier pour que chacun ait un peu sa puole.
04:12Mais j'ai souvent dormi avec mon grand frère Laurent.
04:15Et vous étiez près de Paris, dans un lieu évoqué par une chanson.
04:20Coube-voix, jeune villier...
04:30Colombe, la chanson d'Y était une fois.
04:32Première chanson du groupe, parce qu'en fait, le groupe a répété
04:36dans la première maison de la culture de la région parisienne
04:39qui était prêtée à des jeunes musiciens à l'époque.
04:42Et c'était à Colombe ?
04:42Et c'était à Colombe.
04:44Colombe était vraiment une ville très très proche des gens.
04:48Moi, je me souviens du maire Dominique Frollo.
04:51Je l'ai connu dès que j'ai eu l'âge de 8 ans et que je commençais à œuvrer dans la patinoire de Colombe.
04:57Et on sentait qu'il y avait une bonne harmonie entre tout le monde.
05:00Voilà, ça vivait bien à l'époque.
05:01Et votre premier sport, Philippe Candelero, c'était la natation au départ ?
05:05Exactement.
05:06Il fallait apprendre à nager, comme beaucoup de jeunes.
05:08Donc, j'ai commencé par ça.
05:11Mais je n'aimais pas trop cette ambiance.
05:13Déjà, il faisait presque plus froid que dans une patinoire.
05:16Parce qu'au moment, dans une patinoire, tu peux te couvrir.
05:17Même s'il fait frais, tu te couvres.
05:19Et quand tu bouges, tu as chaud.
05:20Alors qu'une piscine, tu n'as pas l'impression de transpirer.
05:24Tu travailles ton corps, mais tu ne transpires pas.
05:26Donc, tu n'as pas forcément chaud.
05:27Et puis, l'eau de la piscine n'allait pas à 35 degrés non plus.
05:30Et le patinage, c'est venu grâce à une sortie scolaire.
05:34Exactement.
05:34Alors ça, c'était ma grande chance.
05:36C'est que, un, j'habitais Colombes, à 10 minutes de la patinoire.
05:40Et en plus, on avait une patinoire dans notre ville.
05:42Donc, ça permettait aux écoles et scolaires de venir à la patinoire.
05:46Certains venaient à pied quand l'école n'était pas loin.
05:49Et d'autres, on nous mettait des bus à disposition pour nous amener à la patinoire.
05:53Et c'est là que j'ai été découvert.
05:54Et c'est là que j'ai finalement découvert ce sport que, pour moi, n'existait pas auparavant.
05:59Non, mais ça a été le coup de foudre.
06:01Alors, je ne sais pas si c'est moi qui ai eu le coup de foudre.
06:02Mais aussi, c'est l'entraîneur qui est devenu mon entraîneur toujours, M. Brunet.
06:06Je pense qu'on en parlera un petit peu tout à l'heure.
06:08Mais c'est lui, en fait, qui a repéré le don que je pouvais avoir sur l'équilibre,
06:14sur la manière de maîtriser cette œuvre sur laquelle je n'avais jamais œuvré.
06:19Donc, du coup, il s'est dit, lui, il faut qu'il me présente ses parents.
06:22Parce qu'il a quelque chose, ce petit gamin-là.
06:24J'étais debout par rapport à tous mes camarades qui, en classe, se foutaient de ma gueule.
06:28Là, c'était plutôt l'inverse.
06:29Voilà. Et en plus, je crois qu'il a demandé l'adresse de vos parents à votre maîtresse d'école.
06:32C'est ça. C'est ma maîtresse qui a fait le lien.
06:34C'était Mme Maty, à l'époque.
06:36Donc, ça a commencé très jeune, puisque c'était le CP.
06:38Oui. Et tout de suite, vos parents ont dit, pourquoi pas ?
06:41Alors, tout de suite, je ne sais pas.
06:43Parce que je n'ai pas le souvenir d'avoir suivi la discussion entre ma mère,
06:46et surtout ma mère qui giraient, puisque mon père parlait peu français, on va dire.
06:50Il avait un français un peu à l'italienne.
06:52Et donc, du coup, c'est elle qui avait géré la première communication.
06:57Donc, je ne sais pas si elle a dit oui tout de suite.
07:00Parce que ce n'était pas évident.
07:01Mes parents n'étaient pas issus du sport de haut niveau, ni du sport études.
07:04On n'était pas une famille de grands sportifs.
07:07Donc, de là à dire, bon, ok, je vous laisse mon fils.
07:10Il sort de l'école.
07:11Parce que tout de suite, l'année d'après, j'intégrais l'école de glace.
07:14C'est-à-dire que je faisais six heures de patin par jour,
07:16trois heures de scolarité dédiées à nous, à l'intérieur de la patinoire.
07:20La cantine de Colombes nous amenait à manger sur place.
07:23Donc, il n'y avait pas de perte de temps.
07:25Là, c'était un vrai sport étude à l'époque.
07:27Et je pense que c'est ce qu'a séduit ma mère, c'est ça.
07:28C'est qu'en fait, elle a senti qu'il y avait une espèce de gestion globale
07:32qui allait être bien pour moi.
07:34Oui, ça a commencé, je crois, à 7 heures du matin.
07:36Ah oui, parce qu'à l'époque, vous avez parlé de figures imposées.
07:38On n'a pas osé m'imposer des choses.
07:40La seule chose qu'on m'imposait, c'est mon sport.
07:42C'est effectivement les figures imposées.
07:44Vous savez, ces grosses géométries sur glace qu'on faisait à l'époque
07:46qui représentaient 40% du résultat final de la compétition d'un championnat.
07:52C'est le même principe d'ailleurs pour les artistes.
07:54L'école du spectacle, on allait le matin à l'école,
07:57on faisait l'après-midi des spectacles.
07:59C'est comme ça qu'Aznavour, par exemple, a débuté à l'âge de 10 ans.
08:02Ça me paraît évident quand vous faites un métier où vous découvrez une passion.
08:07Si vous voulez être bon, c'est comme un métier.
08:09C'est-à-dire que c'est 6 à 7 heures par jour.
08:11Sinon, ce n'est pas la peine.
08:12Si vous faites les choses à moitié, vous ne pouvez pas progresser.
08:14Et le sport, c'est ça.
08:16Et on n'a pas compris en France que le sport,
08:18ça doit devenir un métier quand on décide de le faire à haut niveau.
08:22Et le haut niveau, il peut commencer à 8 ans, à 9 ans ou à 25 ans.
08:25Ce n'est pas la problématique, c'est le nombre d'heures
08:27et la capacité que vous allez pouvoir dégager pour ce sport
08:30et l'ambition que vous donnez pour savoir si ça doit être un sport de loisir
08:34ou dit professionnel, même si on doit rester amateur pour faire les Jeux.
08:38Oui, et en même temps, votre entraîneur André Brunet a eu l'astuce,
08:41l'intelligence de ne pas vous mettre la pression.
08:43Vous avez pu apprendre vraiment, Philippe Candelero.
08:45Alors, ça n'a pas toujours été facile,
08:47parce que 6 heures de glace par jour,
08:50on trouvait des figures imposées qui ressemblaient à un truc un peu chiant,
08:53un peu comme pour moi un peu le solfège pour la musique, par exemple.
08:56Si je fais une comparaison, c'est-à-dire qu'on ne prend pas de plaisir
08:59quand on fait des figures imposées quand tu es un jeune gamin de 8 ans.
09:03Par contre, quand tu commences à progresser dans ce domaine,
09:06il y a une espèce de recherche, il y a une espèce d'apprentissage global,
09:09on commence à se faire plaisir et on travaille ensemble avec l'entraîneur.
09:13Après, j'ai pris des petits coups de baguette sur les doigts
09:15quand je commençais à baisser un peu les mains,
09:16parce que j'avais froid, parce que j'en avais marre.
09:18Des petits coups de pied au cul aussi,
09:20parce qu'à un moment donné, j'avais envie de me reposer,
09:23aller regarder un film à la télé
09:24plutôt que de m'entraîner encore à la cinquième heure de la journée.
09:27Mais ça, ça faisait partie de l'apprentissage,
09:29qu'aujourd'hui, on n'est plus du tout dans ce domaine-là.
09:31Et en même temps, non seulement vous avez travaillé,
09:35mais vous avez refusé de le quitter
09:37quand on vous a proposé d'aller à l'Institut National du Sport.
09:40Ça, c'est peut-être mon côté fidèle
09:42et de reconnaissance envers les gens
09:44qui me donnent beaucoup de temps,
09:46beaucoup de moyens,
09:48qui m'ont donné beaucoup de moyens pour réussir.
09:50Je pense qu'André Brunet était la personne
09:52qui, un, croyait en moi,
09:54deux, a compris tout de suite
09:56quel genre de petit gamin ou de petit connard que j'étais,
09:59parce qu'à un moment donné,
10:00j'ai forcément dû être un petit connard,
10:02mais plutôt qu'un petit canard.
10:05Oui, mais ça a très bien marché,
10:06puisqu'au bout de deux ans, ce qui est une performance,
10:08vous êtes champion de France Espoir.
10:09C'est ça, c'est que,
10:10pourquoi j'aurais quitté M. Brunet à l'âge de 10 ans
10:13quand je suis devenu champion de France Espoir,
10:15sous prétexte, si j'écoutais mon ami Gaillaguet,
10:18à l'époque, qui était directeur des équipes de France,
10:20me dire, non, il faut que tu quittes ce porte-valise,
10:22il faut que tu viennes à l'INSEP.
10:23On t'apportera beaucoup plus à Champigny, à l'INSEP.
10:26Je dis, mais je ne vais pas aller à Champigny, moi, tous les jours.
10:29Je veux dire, je ne voulais pas quitter déjà mon domicile familial.
10:34J'avais la patinoire à cinq minutes de chez moi.
10:36Je me voyais mal me taper toute la ligne 1 du métro à l'époque,
10:39jusqu'à Vincennes, et ensuite revenir le soir.
10:43Je ne voyais pas.
10:43Et puis je dis, mais pourquoi, même si c'est un porte-valise,
10:46aujourd'hui, il m'a emmené jusque là.
10:47Donc pourquoi ne pas aller plus loin avec lui ?
10:49Et effectivement, on a été très loin, puisqu'on est les seuls, aujourd'hui,
10:52à avoir remporté ensemble.
10:53Parce que je dis, la carrière, ce n'est pas moi qui l'ai fait tout seul,
10:55c'est avec l'entraîneur.
10:56Et puis les parents aussi, qui ont beaucoup accompagné.
10:59Mais tous les deux, on a réussi à avoir le meilleur palmarès,
11:02finalement, du patinage masculin français.
11:04Ce qui vous a surpris au début ?
11:07Parce que vous n'étiez pas convaincu que ça marcherait comme ça ?
11:09De toute façon, on n'est jamais sûr de rien.
11:11Vous savez, quand on commence le sport à huit ans,
11:13et puis quand on se dit, tiens, je deviens champion de France, c'est espoir.
11:17Après, tu vises les juniors.
11:18Après, moi, j'ai vécu des bons moments.
11:20Quand tu as 15 ans, je me barre à l'autre bout de la planète,
11:23en Australie, voir les koalas et les kangourous,
11:25qu'on ne voyait que moi en images.
11:27Donc, j'avais l'impression de vivre mes cours d'histoire
11:29que je ne pouvais pas avoir à l'école.
11:31Je les avais directement sur le lieu dans lequel j'allais œuvrer.
11:35Donc, forcément, moi, j'ai vécu des très bons moments en tant que gamin.
11:38Je n'ai aucun regret.
11:39Alors, j'ai pris du retard sur la scolarité,
11:41puisqu'à un moment donné, quand tu passes les championnats du monde junior,
11:45tu commences à grimper de niveau.
11:46Donc, on te demande plus à l'entraînement.
11:48Et tu as ton niveau scolaire qui grimpe.
11:50La seconde, enfin la troisième, la seconde.
11:52À un moment donné, tu dis, merde, comment je vais faire pour mener les deux de front ?
11:56Parce que les deux te demandent beaucoup d'énergie, beaucoup de réflexion.
11:59Donc, oui.
12:00Et là, il a fallu faire un choix à un moment donné.
12:02Donc, j'ai dit, vu comme je suis parti au patin,
12:04on tente le tout pour le tout.
12:07Au pire, si ça ne marche pas, j'étais assez manuel.
12:09C'est un télo pour devenir un maçon comme mon père, au pire.
12:12Voilà.
12:12Ça a marché.
12:14Et on va évoquer une autre date aussi importante dans votre parcours,
12:16le 19 avril 2006.
12:18À tout de suite sur Sud Radio avec Philippe Candeloro.
12:21Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
12:24Sud Radio, les clés d'une vie, mon invité Philippe Candeloro.
12:27Nous parlerons tout à l'heure à la fois de ce spectacle à Paris et en tournée
12:32que vous avez réalisé avec Olivia, votre femme.
12:35Et puis la pièce aussi qui est en tournée, la comédie.
12:38Mais là, on en revient à votre parcours.
12:39Alors, on a vécu les débuts.
12:41Et le 19 avril 2006, d'après mes sources,
12:44vous inaugurez la première patinoire qui porte votre nom à Valoir.
12:49Exactement.
12:49Effectivement, c'était surprenant que ce soit une patinoire finalement
12:52qui n'est pas issue de ma région ou de l'endroit où j'habitais.
12:56Parce qu'historiquement, c'est Colombes qui aurait dû porter pour la première fois
12:59mon nom sur la patinoire.
13:02Mais elle, elle viendra plus tard.
13:03Ce sera la dernière d'ailleurs.
13:04Ce sera la quatrième.
13:06Effectivement, Valoir m'avait fait l'honneur à l'époque
13:07parce qu'ils venaient de refaire une rénovation de la patinoire
13:12avant qu'ils mettent le toit.
13:14Puisqu'il n'y a pas si longtemps, ils ont mis un toit au-dessus de la patinoire.
13:18Alors, c'est bien parce que ça permet de l'exploitation de cette piste
13:21tout au long de l'année.
13:22Mais à l'époque, on pouvait patiner en plein air
13:24en regardant les montagnes, le soleil.
13:26Tout ça, c'était assez joli.
13:28Donc, j'avais été séduit par l'endroit.
13:31Effectivement, j'ai accepté volontiers parce que c'était honorifique.
13:34À l'époque, quand on voulait donner un nom d'une rue,
13:36il fallait que le gars ou la nana soit morte.
13:39Donc là, j'étais encore vivant.
13:40J'en ai pu profiter.
13:42Et puis voilà, très content.
13:43D'ailleurs, à Valoir, il y a un autre sport qui arrive,
13:47c'est le cyclisme, car le Tour de France
13:48a fait cinq arrivées de Villetta à Valoir.
13:52Et même le Tour d'Italie, une arrivée à Valoir.
13:54J'en ai vécu une arrivée de Tour de France là-bas.
13:57Enfin, ce n'était même pas une arrivée,
13:58c'était surtout un passage.
13:59Parce que ça a grimpé un petit peu au-dessus au galibier.
14:02Donc, c'est impressionnant.
14:03C'est impressionnant.
14:04Je pense que Valoir est une station qui ne se bouge pas mal,
14:06qui est très familiale, en fait.
14:08Puisque ce n'est pas un domaine skiable immense,
14:11mais ça reste très convivial, très familial.
14:13Ce qu'il faut dire aussi, c'est que cet honneur,
14:15c'est parce que vous avez aussi rendu le patinage très populaire.
14:19Il n'était pas autant avant vous, Philippe.
14:22J'ai eu la chance, en fait, d'avoir un passage de ma carrière
14:25où j'étais accompagné.
14:28En fait, j'ai eu des frères et sœurs de carrière,
14:31comme Surya Boanali.
14:32Donc, à l'époque, c'était Surya, c'était moi,
14:34c'était Moniote, la Vanchi.
14:36Derrière, on a eu Anissina Pesra,
14:38qui ont fait une médaille d'or aux Jeux Olympiques de 2002.
14:40Donc, en fait, on a amené une certaine notoriété
14:43parce qu'on proposait quelque chose de différent.
14:45On était un peu audacieux.
14:46On était un petit peu aussi contre le système de jugement
14:49quand on se faisait avoir.
14:50Surya, qui a été victime de discrimination à l'époque.
14:54Donc, finalement, on était les grandes gueules du sport.
14:57On ne voulait pas se laisser avoir
14:59et on le manifestait quand on nous tendait le micro
15:02pour pouvoir en parler.
15:04Et je pense que ça, ça a fait petit dans la tête des gens
15:07qui nous ont soutenus pendant très longtemps.
15:09Et pour les générations précédentes,
15:10le patinage artistique, c'est Alain Giletti et Alain Calma,
15:13qui a été médecin ensuite et homme politique,
15:15qui sont toujours vivants, d'ailleurs,
15:16parce que ça conserve le sport.
15:17Exactement.
15:18Alors, c'est vrai qu'ils n'ont pas le même profil.
15:20Alain Calma et Alain Giletti,
15:22ils ont le même prénom, mais pas le même profil.
15:24C'est vrai qu'ils se portent plutôt bien
15:26pour des gens qui ont fait du sport de très haut niveau à l'époque.
15:31Et moi, je connaissais Alain Calma et Alain Giletti
15:34quand j'étais jeune au jour.
15:35Parce que mon prof me parlait de ses champions.
15:38Parce qu'on avait une photo géante
15:40dans la patinoire d'Alain Calma,
15:41en train de faire un immense soyecar.
15:44Donc, quand j'ai rencontré la première fois Alain Calma,
15:46c'est comme quand j'ai rencontré Carlos ou Annie Cordy
15:49quand j'ai commencé à faire mes pas à la télévision.
15:52Voilà, donc c'est des gens qu'on a beaucoup respectés
15:54parce qu'on nous a appris l'histoire de notre sport.
15:57Ce qui est moins le cas aujourd'hui.
15:59Ce qui est malheureux, parce que ça veut dire
16:00que dans 20 ans, les petits jeunes qui font du patin,
16:02ils ne se rappelleront pas de qui était
16:04Souria Bonali ou Philippe Candelro.
16:06Je vous rassure, ce n'est pas seulement
16:07dans le domaine du patinage que ça existe.
16:09C'est un peu partout.
16:10Jacques, vous en tout cas, ça va.
16:12Vous êtes encore là et bien reconnu.
16:13J'espère encore quelques temps.
16:15Alors, il se trouve aussi que ce qui est étonnant,
16:17le jour de l'inauguration de ces patinoires,
16:19vous faites un spectacle.
16:20Ice Candel, quelque chose.
16:21C'est Ice Candelart, oui.
16:22En fait, avec Olivia, on a monté cette structure
16:25qui est une structure associative à la base.
16:30Et ça s'appelait Ice Candelart.
16:31Mais c'était un peu trop compliqué
16:33pour les gens qui ne parlaient pas très bien anglais
16:34dans les communes.
16:36Donc, ça s'est transformé après
16:38en Candelro Show compagnie.
16:40Mais c'est effectivement grâce à Olivia
16:41et à ses idées de directrice artistique,
16:44de créatrice de spectacles,
16:45ce qui n'est pas mon métier.
16:46Moi, je suis un bon exécutant.
16:48Vous me donnez un scribe,
16:49vous me donnez un storyboard,
16:50je vais essayer de l'appliquer.
16:52J'ai un avis artistique sur ce que je vois,
16:55sur ce que les gamins peuvent me proposer
16:57parfois en spectacle ou en compétition.
17:00Mais grâce à Olivia, en fait,
17:01ça a prolongé mon existence sur glace.
17:04Parce que s'il n'y avait pas ces spectacles
17:05qu'elle a créés depuis 20 ans,
17:07moi, j'aurais certainement arrêté le patin
17:09il y a 20 ans.
17:10Oui, oui.
17:10Donc, voilà.
17:11Vous avez bien fait de continuer.
17:12Ah oui.
17:13Et il se trouve aussi que la première étape
17:15de cette médiatisation,
17:17ça a été les Jeux Olympiques d'Alberville.
17:19Conan le barbare qui a permis à Arnold Schwarzenegger...
17:25Mais pas Conard le barbon,
17:27s'il te plaît.
17:27Oui, non, je n'oserai pas.
17:29En fait, Schwarzenegger avait été repéré
17:31parce qu'il avait fait un numéro
17:33au Festival de Cannes
17:33pour présenter un documentaire
17:35sur le sport qu'il pratiquait.
17:36Et c'est comme ça qu'il a été repéré
17:38et qu'il a fait ce film.
17:39Et ça, vous avez repéré ce film
17:41pour en faire un numéro extraordinaire.
17:43En fait, il y a toute une histoire
17:44autour de Conan le barbare
17:45et d'Arnold Schwarzenegger.
17:47C'est que j'ai toujours dit
17:48quand j'ai commencé le patin,
17:50je me suis fait souvent traiter
17:51de tapette de gonzesse
17:53parce que c'est le patinage artistique
17:54qui était reconnu comme ça à l'époque.
17:57Moi, je suis arrivé...
17:58Au début, j'ai mis des costumes à paillettes
18:00en lycra qui moules caquettes et machin.
18:02Donc, ce n'était pas évident à porter
18:04parce qu'en plus, je vivais dans une cité
18:05où tous les jours,
18:06tu te faisais un peu agresser.
18:08Donc, moi, je n'ai pas bien vécu
18:10cette époque-là
18:11parce qu'il a fallu que je me batte
18:13contre finalement une vision
18:14qu'on avait de mon sport
18:15alors que quand tu étais sur la glace,
18:18tant chier pour faire des doubles axelles
18:19et des triples sauts et des machins.
18:21C'était dur comme sport.
18:22C'est un sport extrêmement viril
18:24mais les gens voient le côté artistique
18:26où on lève les bras
18:27un petit peu comme des danseurs
18:28ou des danseuses.
18:29Donc, ça, c'était un moment difficile.
18:30Et Conan le barbare,
18:32pourquoi je dis ça ?
18:32Alors, j'ai juste une petite correction à faire.
18:34C'est qu'effectivement,
18:34c'est l'année d'Alberville
18:35que je fais Conan le barbare.
18:37Même l'année d'avant, en fait.
18:38Je suis 8e au championnat du monde d'Auckland.
18:42Donc, je suis prédestiné
18:43à faire les Jeux d'Alberville.
18:44Sauf qu'un accident de moto
18:45en septembre de 1991,
18:48en fait, m'empêche d'être au top
18:49pour les championnats de France.
18:51Et on me squeeze un petit peu
18:52cette sélection
18:53pour envoyer deux de mes camarades
18:54qui ont finalement fait 16 et 18e
18:57aux Jeux Olympiques.
18:59Et moi, deux mois après,
19:00je fais le championnat du monde
19:01parce que l'un des deux collègues
19:03va se faire opérer de l'épaule.
19:05Et du coup, je suis remplaçant.
19:06Je fais 8e à ce championnat
19:07avec les mêmes concurrents qu'Alberville.
19:10Mais Conan le barbare,
19:11si je reviens là-dessus,
19:12c'est que ça a été pour moi
19:14un mec qui a des bras énormes.
19:17Schwarzenegger, à l'époque, dans Conan,
19:19plus la musique,
19:20super composition de Paul et Doris.
19:23Ça m'a donné la pêche
19:25et ça m'a donné envie de dire
19:26tiens, tu fais un sport artistique
19:28et grâce à une musique
19:30dont le film a été interprété
19:32par Schwarzenegger,
19:33un culturiste super musclé,
19:35ça m'a fait pousser des ailes
19:37pour m'affirmer
19:38sur le côté artistique
19:40jusque-là où j'étais un petit peu en dedans.
19:43Et ce qui vous a rendu très populaire,
19:45Philippe Candeloro,
19:45c'est Lucky Luke,
19:46même si au départ,
19:47ça n'a pas été simple
19:47à mettre au point.
19:49Lucky Luke,
19:50je ne sais pas ce que je me suis
19:50approprié ce nom
19:52pour un programme
19:53qui devait être un western
19:54parce qu'on allait jouer
19:55à Edmonton,
19:56le championnat du monde
19:56au Canada.
19:58Et du coup,
19:59en fait, au Canada,
20:00personne ne connaissait,
20:01à part le Québec.
20:03Mais sinon,
20:03personne ne connaissait Lucky Luke.
20:04Donc, il a fallu faire de la com
20:05pour faire connaître Lucky Luke
20:07auprès des instances
20:08internationales du patinage.
20:10Et finalement,
20:11ça a été très bien fait
20:12parce que déjà,
20:13le programme a été bien perçu
20:14aux Etats-Unis.
20:15Alors,
20:15c'était une saison compliquée
20:16pour moi
20:17parce que j'ai été blessé.
20:18Donc,
20:18j'ai terminé malheureusement
20:19que 16e de ce championnat du monde.
20:21Mais avec une reconnaissance
20:22parce que j'avais apporté
20:23un programme encore
20:24un peu audacieux
20:25puisque je faisais des grimaces
20:26au juge
20:27dès le début du programme.
20:29Et en revanche,
20:30en France,
20:30aujourd'hui,
20:31beaucoup de gens
20:31se rappellent
20:32de ce programme
20:33de Lucky Luke
20:33parce que pour eux,
20:34ça a marqué leur enfance.
20:35Et c'est ça
20:36qui plaisait aussi aux gens.
20:37C'était le parallèle
20:37que je pouvais créer
20:38entre des personnages sur glace
20:40et ce que les gens
20:41avaient pu voir
20:42dans les films
20:42ou des thèmes populaires.
20:45Et il y a un autre western
20:46mais aujourd'hui
20:47beaucoup moins connu
20:48que Lucky Luke
20:49qui a marqué aussi
20:50votre parcours.
20:57Les Mystères de l'Ouest.
20:58Les Mystères de l'Ouest
20:58qui est en fait
20:59une série inspirée
21:00d'une première série
21:01de télévision aux Etats-Unis
21:02qui s'appelait
21:03Les Cowboys G-Men
21:04en 1952.
21:05Et là aussi,
21:06vous avez utilisé
21:07cette série de télévision.
21:08Dans le programme
21:09de Lucky Luke,
21:10en fait,
21:11comme je vous l'ai dit,
21:11on partage
21:12un peu la du monde
21:12mais il y a eu une fille
21:13dans mon entourage
21:14et mon collègue
21:15Eric Milot
21:16qui était mon concurrent
21:16direct à l'époque
21:17avait pris aussi
21:18un western.
21:20Et du coup,
21:20au lieu de moi
21:21de faire juste
21:21un medley de western
21:22ou j'aurais appelé ça
21:23un western cowboy,
21:24j'ai dit
21:25tant pis,
21:25je vais prendre Lucky Luke.
21:27Et finalement,
21:27c'est ce qui m'a rendu
21:28encore plus populaire
21:29et dans ce medley
21:30de Lucky Luke,
21:31parce que la musique
21:33n'est pas si facile que ça
21:34à patiner
21:35et puis elle est un peu lente
21:35à un moment donné.
21:36Donc,
21:36j'avais fait un medley,
21:37un melting pot
21:38des meilleures musiques
21:39de western
21:39qu'on connaissait à l'époque
21:40et les mystères de l'ouest
21:42en faisaient partie.
21:42Et vous devez aussi,
21:43je crois,
21:44dans vos parcours,
21:45Philippe Candero,
21:46un personnage
21:48à Patrick Sébastien
21:49d'Artagnan.
21:50Oui, exact.
21:51Quand il faisait Super Mec.
21:53L'émission Super Mec
21:54a révélé chez moi,
21:55en fait,
21:55j'ai dû me confronter
21:57à un cascadeur d'art matio
21:59qui m'avait fait
22:00un combat de KPDP.
22:01Et cette émission-là,
22:03ma femme m'avait dit,
22:04Olivia m'avait dit,
22:05ça te va bien ça,
22:06le catogant,
22:07les bottes en cuir,
22:08le machin et tout.
22:09J'ai dit,
22:09écoute,
22:09on n'a qu'à garder ça
22:10pour un petit peu plus tard
22:12sur une compétition.
22:14À chaque fois,
22:15j'ai voulu retarder
22:17les exploitations
22:18des idées artistiques
22:19que je pouvais mettre
22:20en scène sur glace.
22:21Et c'est surtout,
22:21toujours Olivia
22:22qui m'a dit,
22:22non,
22:22mais il faut y aller maintenant,
22:23c'est maintenant ou jamais.
22:24Et finalement,
22:25D'Artagnan est venu
22:26au très très bon moment.
22:27Et il est venu
22:28avec un personnage
22:29qui a marqué l'histoire
22:30alors qu'Alexandre Dumas
22:31raconte n'importe quoi sur lui
22:32parce qu'il n'a jamais fait
22:33le siège de La Rochelle.
22:35C'était beaucoup plus tard.
22:36Mais vous avez fait aussi
22:37d'autres choses aussi.
22:38Quand on parle de télévision,
22:40il y a une reconversion
22:41qui a débuté
22:42le 19 novembre 2005.
22:44À tout de suite
22:44sur Sud Radio
22:45avec Philippe Candeloro.
22:47Sud Radio,
22:48les clés d'une vie.
22:49Jacques Pessis.
22:50Sud Radio,
22:51les clés d'une vie.
22:51Mon invité,
22:52Philippe Candeloro.
22:53Nous parlerons tout à l'heure
22:54de ce spectacle
22:56pour les fêtes de fin d'année
22:57et puis de cette pièce
22:57qui est en tournée.
22:59On a évoqué votre parcours,
23:00vos débuts,
23:01vos premiers titres.
23:02Mais le 19 novembre 2005,
23:04d'après mes sources,
23:05c'est la reconversion de télévision
23:07avec le trophée Bompard
23:08que vous commentez
23:10sur France 2
23:10avec Nelson Montfort.
23:12Le trophée Bompard
23:12qui est, en gros,
23:14c'est les Internations de France
23:15du patinage.
23:17C'est ça.
23:17En fait,
23:18il y a eu le trophée Lalique
23:19et puis ensuite,
23:20c'est passé trophée Bompard.
23:22Donc ça,
23:22c'était vraiment
23:23les Internationaux de France
23:24très reconnus
23:25dans notre milieu
23:26puisqu'il y avait
23:27six Coupes du Monde
23:28qui étaient organisées
23:29plus une finale.
23:31En fait,
23:32j'avais fait un essai
23:33avec Nelson en 99
23:35pour commenter
23:35le championnat du monde
23:36professionnel
23:38à Washington.
23:38C'était Patrick Chen
23:39qui nous avait réunis.
23:41Ça n'avait pas tellement matché
23:42ce jour-là
23:42parce que Nelson
23:44était encore dans son milieu
23:45très journalistique.
23:46Moi,
23:46je sortais de mon milieu
23:47de patineur.
23:48Il n'y avait pas l'osmose
23:49qu'on a su créer
23:50après en 2005.
23:51Vous avez appris au sérieux
23:53côté commentaire ?
23:56En fait,
23:56je ne sais pas pourquoi.
23:57Déjà,
23:58quand on prend un consultant
23:59à la télé,
24:01c'est parce que
24:01c'est pour ses connaissances
24:02du milieu.
24:03Donc moi,
24:04si à un moment donné,
24:04c'est pour ça que ça n'avait pas
24:05matché au départ,
24:06si Nelson disait
24:07que c'était un triple flip
24:07alors que c'était un triple loot,
24:09moi,
24:10dans ma peau
24:10de professionnel du milieu,
24:12je n'allais pas le laisser dire.
24:13Il fallait que je le corrige.
24:14je n'ai jamais bien vu
24:16de corriger un journaliste
24:18puisqu'il est censé savoir
24:19tout connaître
24:19et qu'on ne puisse pas
24:20le reprendre.
24:21Et donc,
24:22c'est ça au début
24:22qui était un peu frustrant
24:23parce que je me disais
24:24comment ça s'est passé ?
24:25Et en 2005,
24:27je vois Thierry Clopaud
24:29sur le village départ
24:30de Tour Cyclisme
24:31qui me dit
24:32tiens,
24:32ça ne te dirait pas
24:33cette année,
24:33on a les Jeux en 2006
24:34à Turin,
24:35ça ne te dirait pas
24:36de revenir commenter
24:37le patinage
24:37avec Nelson et Annick
24:39qui étaient déjà à deux.
24:40Mais je me dis
24:40écoute,
24:40ils parlent déjà trop
24:41tous les deux.
24:41Si moi,
24:43je vis en troisième personne,
24:44t'imagines le bazar
24:45où c'est que je vais
24:45trouver ma place là-dedans.
24:46Déjà qu'on avait surnommé
24:48Nelson Monfort
24:49Mélson moins fort
24:50à cause de son bavardage
24:52à la télévision
24:52qui venait un peu
24:53gaspiller aussi la musique.
24:56Et puis,
24:56on a fait un essai
24:57effectivement sur le bon pas
24:58en 2005 à Lyon
24:59et là,
24:59j'ai commencé tout de suite
25:00à faire des allusions
25:02sur la plastique
25:03de certaines patineuses
25:04et c'est ce qui aussi
25:05a fait mouche
25:06vis-à-vis de la jante masculine
25:08qui ne regardait jamais
25:09le patin en fait.
25:10C'est que par ces petites
25:11phrases,
25:12alors que ce n'était
25:13jamais méchant,
25:13ce n'était pas sexiste
25:14aujourd'hui,
25:16on commence à comparer
25:17en fait un compliment
25:18à du sexisme.
25:19Ça devient compliqué
25:20de faire le choix,
25:21d'avoir,
25:21d'utiliser les bons mots
25:22parce que même bonjour
25:23pourrait être une agression
25:24aujourd'hui.
25:25Donc,
25:26ça devient compliqué
25:27dans cette société
25:28de savoir
25:28quels mots utiliser
25:29pour être juste
25:30finalement gentleman
25:32comme on pouvait l'être
25:33à l'époque.
25:34Mais peu importe,
25:35aujourd'hui,
25:35c'est que grâce
25:36à toutes ces phrases,
25:38on a fait 20 ans ensemble
25:39à France Télévisions
25:39parce que ça a matché
25:40vis-à-vis d'une population
25:42et on faisait 1,2 million
25:43en moyenne
25:43de téléspectateurs
25:45depuis des années
25:45et aux Jeux
25:45ont monté à 4 millions.
25:46Le premier à avoir tenté
25:48l'expérience
25:49c'était Léon Zitrone.
25:50En fait,
25:50c'était en mars 1965
25:52au championnat du monde
25:53à Colorado Springs
25:54et il avait accepté
25:55tout simplement
25:56parce que ses ancêtres
25:58venaient du froid,
25:58la Russie
25:59et il avait donc dit
26:00en souvenir de mes ancêtres
26:02je vais commenter
26:02une seule fois
26:03un match de patinage artistique.
26:05Il a beaucoup travaillé
26:06et répété avec sa femme
26:08sur tous les noms
26:10des patineuses
26:11et des patineurs.
26:12Mais il était marrant
26:12ce Zitrone.
26:13Quand on écoute comme ça
26:14c'est assez nostalgique,
26:16c'est drôle
26:17et en fait
26:18je pense que c'est
26:19comme ça
26:19qu'on devrait commenter
26:20le sport encore aujourd'hui.
26:21On se foutait de sa gueule
26:22à l'époque
26:22parce qu'il y a un mec
26:23qu'on disait
26:23qu'il n'y connaît rien
26:24et puis de la manière
26:25dont il était un peu effronté
26:26de temps en temps
26:27mais je trouve que
26:28c'est comme ça
26:29qu'on devrait commenter le sport
26:30parce que c'est spontané.
26:32Exactement
26:32mais beaucoup travaillé
26:33en coulis je crois.
26:34Je pense,
26:35de toute façon
26:35il n'arrivait pas là
26:36les mains croisées je pense.
26:37Alors cette reconversion télé
26:38ça tombe au moment
26:43la carrière amateur
26:44elle s'est terminée
26:45par un triomphe au Japon
26:46car vous étiez
26:46un dieu vivant au Japon
26:47Philippe Candelogo.
26:4898 après la médaille
26:50de Nagano
26:50la deuxième
26:51médaille de bronze de nouveau
26:52je décide d'arrêter
26:54la compète amateur
26:54parce que je vois
26:56des jeunes qui arrivent
26:57j'ai déjà 26 ans
26:58dans notre sport
27:00c'est déjà vieux
27:00donc je décide d'arrêter
27:02effectivement
27:03de passer en carrière professionnelle
27:04parce que notre chance
27:05c'était qu'on avait
27:06une possibilité
27:07de passer en carrière professionnelle
27:08pour aller faire des spectacles
27:09voire même des compétitions
27:11mais qui sont plus basées
27:12sur l'expression
27:13artistique
27:13que sur la capacité technique
27:14c'est le seul sport
27:16d'ailleurs au monde
27:16où les professionnels
27:18techniquement
27:18sont un peu moins forts
27:19que les amateurs
27:20mais par contre
27:22on a l'expérience
27:23et on est là
27:23pour faire du show
27:24et le show
27:25vous l'avez fait
27:26parce que
27:27vous avez eu l'idée
27:28et envie
27:29de faire des spectacles
27:30ce qui ne s'était pas fait
27:31par des français
27:32en fait j'ai eu
27:33cette chance
27:34d'être pris par
27:35alors je m'étais un petit peu
27:36entre guillemets
27:37prostituée
27:38auprès d'un producteur
27:39américain
27:40qui organisait
27:42une grande tournée
27:42un jour je suis en tournée
27:44équipe de France
27:45et je vois les Duchennex
27:46qui étaient nos prédécesseurs
27:47à être connus
27:47parce que nous
27:48avec Souria
27:49on a suivi en fait
27:50la trace des Duchennex
27:51qui nous ont donné
27:51cette marche à suivre
27:53de créer des programmes à thème
27:54pour que les gens suivent
27:55une histoire
27:55quand on racontait
27:56quelque chose sur glace
27:57et un jour dans le sac
27:58de Paul Duchennex
27:59je vois un bouquin
28:00marqué
28:00Tour of Champions
28:02Olympic and World Champions
28:04et puis je regarde
28:05je commence à ouvrir le bouquin
28:06et là je vois
28:07New York
28:07Chicago
28:08Boston
28:08toutes les villes
28:09les grandes villes américaines
28:11il me dit
28:11c'est quoi ça
28:11il me dit
28:12ça c'est une grande tournée
28:13aux Etats-Unis
28:13après la tournée équipe de France
28:14on parle à moi
28:15pendant deux mois
28:16et on va faire
28:17les 35 villes
28:18aux Etats-Unis
28:19je dis mais ça
28:19c'est un truc pour moi
28:20j'avais quoi
28:2120 pays
28:22il faut que j'y aille
28:23donc je lui dis
28:24que tu ne peux pas me présenter
28:25à Tom Collins
28:26donc j'entends ce nom
28:27Tom Collins
28:28Tom Collins
28:28et là
28:29je demande à ce qu'on me fasse rencontrer
28:31je lui dis à Tom Collins
28:32écoute
28:32je rêverais de faire
28:34ta tournée
28:35je lui dis
28:36même pour 100 dollars le show
28:37je viens
28:37et là il me tend la main
28:39il me dit
28:39ok banco
28:39et donc je vais faire 30 villes
28:4230 shows là-bas aux Etats-Unis
28:44le mec il nous reçoit
28:45comme un dieu
28:45il invite M. Brunet
28:46on y va ensemble
28:47et là c'est fabuleux
28:49parce que je découvre
28:50en fait un univers
28:51qui n'était pas comme ça
28:52en France
28:52c'est-à-dire
28:53on patinait devant 24 000 personnes
28:54dans les stadiums
28:55des joueurs de basket
28:57j'étais assis
28:58sur la chaise
28:59de Michael Jordan
29:00dans son fief
29:02là-bas à Chicago
29:02pour moi
29:03c'était le rêve
29:04à l'américaine
29:05et donc
29:06ça m'a donné envie
29:07de devenir un jour
29:08producteur de spectacles
29:09sur glace
29:09parce que
29:10l'excitation d'une foule
29:11c'est tellement agréable
29:12même si c'est pas toi l'artiste
29:14tu vois que t'es en train
29:15de créer
29:16un engouement commun
29:18en fait
29:18mais vous avez aussi
29:19fait un spectacle
29:21dans un lieu
29:22qui est immense
29:23c'est le premier
29:23je crois
29:24c'est les arènes de Nîmes
29:24en plein été
29:25c'est à la sortie
29:26en fait
29:2798 est une grande année
29:28pour moi
29:28pourquoi ?
29:29c'est la médaille de bronze
29:30au jeu
29:30qui termine ma carrière
29:31en 98
29:32et au mois d'août
29:33je décide
29:34de me lancer
29:35dans une production
29:36complètement folle
29:37puisque je décide
29:38d'acheter une patinoire
29:39de monter une société
29:40de production
29:41et de produire
29:42ce fameux spectacle
29:43en plein milieu du mois d'août
29:44à 40 degrés de soleil
29:45dans les arènes de Nîmes
29:46où t'as pas le droit
29:47de pitonner des câbles
29:48entre les murs
29:48puisque c'est protégé
29:49donc tu dois trouver
29:50la manière de protéger
29:52ta glace
29:52toute la journée
29:53je veux dire que la veille
29:54on n'était pas fier
29:54on n'avait pas assez de glace
29:55pour faire le spectacle
29:56et en une nuit
29:57je sais pas
29:57il y a eu un déclic
29:59comme ça
30:00l'étoile
30:00la bonne étoile
30:01m'a aidé
30:02on a réussi à débâcher
30:03et le lendemain
30:04on avait 9000 personnes
30:05dans les arènes
30:06c'était extraordinaire
30:06cette soirée
30:07en plus ce lieu
30:08était un lieu de combat
30:10de glaceurs
30:11jadis
30:11et il y a encore
30:12des bas-reliefs
30:13sur chaque arcade
30:14du premier étage
30:14qui représentent
30:16entre autres
30:16une louve
30:17en train d'allaiter
30:18Romulus et Rémus
30:19oui c'est vrai
30:19on le visite
30:21quand on visite
30:22les arènes
30:23mais c'était
30:24en fait
30:24il y avait un engouement
30:25aussi
30:25j'ai eu une aide
30:26extraordinaire
30:27de la part de la municipalité
30:28qui souhaitait
30:29que ce soit une réussite
30:30et ça a été une réussite
30:31et ça a été le point de départ
30:32d'autre chose
30:33de bien d'autres spectacles
30:33ça a été le début
30:34on avait créé
30:35cette société de production
30:36qui s'appelait
30:3694-98
30:38Bronze Production
30:39en référence
30:41à mes deux médailles
30:41de bronze des jeux
30:43et c'est une aventure
30:44qui a duré assez longtemps
30:45parce que jusqu'en 2004
30:47on a fait des prods
30:48on a fait des spectacles
30:50c'était mon propre argent
30:51que j'investissais
30:51j'avais pas beaucoup
30:52de mécènes
30:53pas beaucoup de partenaires
30:53donc la glace
30:55c'est quand même un outil
30:56qui est lourd à gérer
30:57pour faire de la production
30:58c'est pas comme un chanteur
30:59qui arrive dans un zénith
31:00et il a le grill
31:01qui est déjà à disposition
31:03il a une plateforme
31:03une scène
31:04qui est à disposition
31:05nous on doit mettre
31:05la patinoire
31:06qui a un certain coût
31:07tu dois l'utiliser
31:07trois jours
31:08pour mettre la piste
31:09après il faut que tu mettes
31:10ta lumière
31:10après tu payes les artistes
31:12et les taxes
31:13et les machins
31:13tout ça fait que
31:14on nous a dit
31:15d'ailleurs à l'époque
31:15j'avais été voir Camus
31:16j'avais été voir Louvain
31:17et les deux m'avaient dit
31:19mais en fait
31:20on n'a pas de gargant
31:20à gagner sur tes dossiers
31:22parce qu'en fait
31:23la glace coûte trop cher
31:24tout simplement
31:25mais par contre
31:26j'ai relevé le défi
31:27j'en ai fait
31:28j'étais content de le faire
31:30parce qu'on a séduit
31:31pas mal de spectateurs
31:32et voilà
31:34ça reste un beau souvenir
31:35pour moi
31:36et c'est peut-être ça
31:36qui vous a conduit ensuite
31:37dans l'aventure
31:38Holiday On Ice
31:39Holiday On Ice
31:40j'ai fait en 2000
31:41avec eux
31:41parce qu'ils étaient
31:42un peu en perte de vitesse
31:43ils remontaient
31:45la structure en France
31:47et quand on fait
31:48Holiday On Ice
31:48des gens comme moi
31:49comme Souria
31:50comme Habitbol
31:50Bernardis
31:51c'est souvent pour donner
31:52un petit coup de pouce
31:53à la communication
31:54parce que leur com
31:54elle est déjà bonne
31:55leur spectacle
31:56il est déjà bon
31:56ils n'ont pas besoin
31:57de nos performances
31:58pour comment exister
32:00parce que ça fait plus
32:01de 75 ans
32:02qu'ils existent
32:03et ils renouvellent
32:04leur spectacle
32:04chaque année
32:05mais quand ils nous prennent
32:06c'est surtout pour donner
32:07un petit coup de pouce
32:07en communication
32:08sauf que nous
32:08on doit être aussi
32:09à la hauteur
32:09de leur spectacle
32:10et de nos performances
32:11parce que les gens
32:12s'ils viennent acheter
32:13leur billet
32:13c'est aussi parce qu'ils ont
32:15envie de nous revoir
32:15sur glace
32:16et là l'exigence
32:17de faire 90 représentations
32:19voire 100
32:20en l'espace de 2 mois et demi
32:21tu le fais pas à 53 ans
32:23c'est pour ça qu'aujourd'hui
32:24je suis obligé
32:25de me poser la question
32:26de dire
32:26si on vient me reproposer
32:27de faire Holiday On Ice
32:28ça sera peut-être
32:28dans un autre rôle
32:29d'un comédien
32:33meurt sur glace
32:33vous avez fait Phileas Fogg
32:35je crois dans le Tour du Monde
32:36à 80 jours
32:36ça c'était une idée
32:38aussi à Olivia
32:39qui avait voulu
32:40mêler le théâtre
32:41à la glace
32:42et donc on avait fait
32:43ce spectacle
32:43sur de la glace synthétique
32:44qui est donc
32:45beaucoup moins coûteuse
32:46beaucoup plus facile
32:46à installer
32:47et ça nous a permis
32:48aussi d'aller
32:48dans des salles de théâtre
32:49qui n'étaient pas
32:50notre terrain de jeu
32:52prédestiné
32:52et puis vous avez
32:53un point commun
32:54avec Léon Zitrone
32:55c'est que vous avez
32:56animé Interville
32:57et ça aussi
32:58c'est une autre aventure
32:59avec Nelson
33:00avec Nelson
33:01ça a repris cette année
33:03Interville
33:03donc je ne vais pas dire
33:04que ça a été les derniers
33:05mais on avait fait
33:06en 2009
33:06je crois c'était
33:07on a animé
33:09ensemble
33:09mais en fait
33:10je pense que
33:11la production
33:11comme la chaîne
33:12s'était tiré
33:12un petit peu
33:13une balle dans le pied
33:13c'est qu'on ne partait plus
33:15en tournée
33:16on tournait
33:17les 9 ou 12 émissions
33:19au même endroit
33:20à Amnéville
33:21alors aller demander
33:22à un gars
33:22qui habite Amnéville
33:23de porter un t-shirt
33:24marseillais par exemple
33:25c'est pas terrible
33:26à mon avis
33:26l'ambiance était moins bonne
33:28que si on avait été
33:28à Marseille
33:29donc c'était ça
33:30l'intérêt d'Interville
33:31c'était de confronter
33:32en fait des populations
33:33avec des supporters
33:35qui allaient se défier
33:37à travers des épreuves sportives
33:38et ce qu'on ne sait pas
33:39c'est qu'Interville
33:40en fait
33:40un jour
33:41Léon Zitrone est à Cannes
33:42pour une émission de télévision
33:43il croise Guy Lux
33:44il dit
33:44qu'est-ce que tu fais demain
33:45je vais en Italie
33:47voir une émission
33:48qu'on me propose
33:48donc Zitrone
33:49a accompagné Guy Lux
33:50c'était Interville
33:51ils ont travaillé ensemble
33:51c'est comme ça que c'est né
33:52super
33:53c'est ça les histoires
33:54je pense que
33:54en fait
33:55quand tu vis une aventure
33:57et tu dis
33:58mais ça
33:58ça doit être importé en France
33:59ça va plaire aux français
34:00bah en fait
34:01on y va
34:01c'est ce qui s'est passé pour moi
34:03avec la fameuse production
34:04de Champions on Ice
34:05que j'ai voulu ramener en France
34:07mais il y a une autre émission aussi
34:08qui a compté beaucoup pour vous
34:09dans votre parcours
34:10Danse avec les stars
34:15bon
34:15la danse et le patinage
34:17c'est peut-être pas exactement
34:18la même chose
34:19alors c'est marrant
34:20parce que t'es le premier
34:20à me dire ça
34:21tout le monde me dit
34:22mais toi tu faisais du patin
34:23donc en fait
34:24c'était facile pour toi
34:25danse avec les stars
34:26sauf que
34:26moi je suis pas un danseur sur glace
34:28j'étais un patineur artistique
34:30tout seul
34:30donc déjà
34:31les croisés
34:32apprendre à compter
34:33le nombre de tempos
34:35qu'il y a dans une musique
34:36c'était pas pour moi
34:37c'était pas pour nous
34:38c'est pas pour les patineurs artistiques
34:39on a pas cette notion
34:41de faire des danses de salon
34:42sur glace
34:43ce qui était le cas
34:44plus pour une Nathalie Péchala
34:45avec son partenaire
34:47sur danse avec les stars
34:48toutes les danses standards
34:49qu'on apprend sur la glace
34:51elles sont aussi
34:52dans danse avec les stars
34:53donc il y avait un petit peu
34:54plus de facilité
34:54et je reviens sur cette émission
34:56c'est que
34:56il y a deux choses qui pourraient être
34:58enfin qui sont
34:59quand t'es une femme
35:00qui vient danser avec un meneur
35:02t'as plus de chances
35:03de mieux danser
35:04parce qu'un meneur
35:04dans une boîte de nuit
35:05peut apprendre à une femme
35:06à danser en moins de 5 minutes
35:08si elle se laisse guider
35:09un homme
35:10qui n'a pas du tout
35:11la connaissance de danseur
35:12et de meneur
35:13ça va être beaucoup plus difficile
35:15pour lui
35:15de savoir faire danser
35:16même une danseuse professionnelle
35:18tu vois
35:18puis après il y a l'âge
35:19il y a l'âge
35:20alors moi je parle pas de moi
35:21mais je parle de Neson Monfort
35:22qui a fait danser avec les stars
35:23où il a fait à peine deux émissions
35:24le pauvre
35:25on devrait avoir des handicaps
35:28pour les gens
35:28qui sont un peu plus âgés
35:30que les gamins de 20 ans
35:31qui font la même compétition
35:32tu vois
35:32mais là ça s'est bien passé
35:34vous avez fini en finale
35:35finale
35:35j'ai été jusqu'au bout
35:36c'était la saison 2
35:37donc déjà
35:38j'avais pas trop de recul
35:39par rapport à ce qui s'était fait
35:40à la saison 1
35:41sauf que j'avais vu
35:41je crois Bigard
35:42et Mard Villalonga
35:44qui s'en était pris plein la tête
35:45parce que justement
35:46il y avait le fameux Chris Marquez
35:47qui arrêtait pas de les défoncer
35:49d'ailleurs moi
35:50il m'a bien défoncé aussi
35:51de temps en temps
35:51sur une ou deux émissions
35:53mais bon voilà
35:54nous on a donné
35:56tous les efforts qu'on voulait
35:57et c'était une émission
35:58c'est une émission propre
35:59Danse avec les stars
35:59c'est bien préparé
36:01il y a des beaux jeux de lumière
36:02il y a des beaux décors
36:03on vous ridiculise pas
36:05à travers la danse
36:06c'est ceux qui ridiculisent
36:07finalement ce sont les juges
36:08qui peuvent des fois
36:09vous donner des notes
36:11qui représentent pas finalement
36:12à la réalité
36:12mais ça fait partie du jeu
36:13c'est à dire que c'est un
36:15c'est une pièce de théâtre
36:16Danse avec les stars à la base
36:17mais il y a des performances
36:18sportives et artistiques
36:19à exécuter
36:20et là par contre
36:21le public s'y trompe pas
36:22on voit bien que
36:23si tu sais pas danser
36:24tu restes pas longtemps
36:25voilà
36:25et ce qui est très bien préparé aussi
36:27c'est ce que nous allons évoquer
36:28à la date du 12 décembre 2025
36:31à tout de suite sur Sud Radio
36:32avec Philippe Candeloro
36:33Sud Radio
36:35les clés d'une vie
36:35Jacques Pessis
36:36Sud Radio
36:37mon invité
36:38pour les clés d'une vie
36:39Philippe Candeloro
36:40on a évoqué votre parcours
36:41à la fois sur les patinoires
36:44et également à la télévision
36:45et puis le 12 décembre 2025
36:48il y a un spectacle pour Noël
36:50qu'il ne faut surtout pas manquer
36:51La fille du marchand de sable
36:56La fille du marchand de sable
36:58on entend les mesures
36:59sur la piste
37:00ça
37:01quand tu dis ça
37:02les clés d'une vie
37:03moi j'ai l'impression
37:04qu'il faudrait un vrai trousseau
37:05mais comme tous les gens
37:06que t'as dû inviter ici
37:07dans ton émission
37:07il y a tellement de choses
37:08à raconter
37:09qu'effectivement
37:09notre vie a défiltré très vite
37:11avec toi
37:11et on n'a pas le temps
37:12de tout évoquer
37:13mais bon
37:13pour revenir à la fille
37:14du marchand de sable
37:15c'est vrai qu'à la base
37:16Olivia a créé le marchand de sable
37:18c'est-à-dire que c'est l'histoire
37:19du marchand de sable
37:19où il y a le marchand de sable
37:20que vous savez
37:21on ne les raconte plus
37:22cette histoire en fait
37:23aux enfants
37:23le marchand de sable
37:25c'est une légende allemande
37:26et d'ailleurs c'est pour ça
37:27qu'un jour
37:27il y avait une émission
37:29de télévision en Allemagne
37:30et il se trouve
37:31que le producteur
37:33un producteur de télévision
37:34Claude Lédu
37:34a vu cette émission
37:36et eu l'idée ensuite
37:36de faire bonne nuit les petits
37:37avec le marchand de sable
37:38qu'il a importé d'Allemagne
37:39voilà
37:40donc c'était un petit peu ça
37:41Olivia s'est basée là-dessus
37:42et puis à la base
37:44je devais être le narrateur
37:45du spectacle
37:46sachant que j'arrivais déjà
37:48aussi à un âge
37:49où à un moment donné
37:49le patin
37:50je suis obligé d'admettre
37:51qu'il faut arrêter
37:52parce que soit
37:53je ne suis pas à la hauteur
37:54des performances attendues
37:55soit parce que mon corps
37:56dit stop
37:56et finalement
37:57on a vite changé de titre
37:59on l'a appelé
37:59la fille du marchand de sable
38:00parce qu'en plus
38:01on est dans un esprit
38:02où on veut faire
38:03de la transmission
38:03c'est ma fille Maya
38:04la danseuse de la famille
38:06qui reprend un petit peu
38:08le flambeau
38:08qui est la vedette
38:09du spectacle
38:10qui elle n'est pas patineuse
38:11c'est une danseuse
38:13qui joue donc
38:13la fille du marchand de sable
38:14elle fait du cerceau
38:15elle fait de la danse
38:16elle fait du chant
38:16puisqu'elle s'est mise aussi
38:17à chanter
38:18on a une autre fille
38:18qui travaille en coulisses
38:20en tant que régisseuse plateau
38:21et puis Olivia
38:23qui surveille tout ça
38:23et la dernière fille
38:24pour l'instant
38:24est encore en études
38:25de commerce international
38:26donc on se dit que
38:27peut-être elle croit un jour
38:29si on arrive à monter
38:30un des plus gros projets
38:31avec ma femme
38:32ça serait d'avoir
38:33un cabaret spécialisé glace
38:34un genre de Lido
38:35mais uniquement
38:37avec un univers
38:38de spectacle sur glace
38:39où il y aurait
38:40donc ça serait
38:40un spectacle résident
38:41avec une école de formation
38:43pour des gens
38:45qui désirent passer
38:45de la compétition
38:46au monde du spectacle
38:47voilà
38:48donc ça c'est un petit peu
38:49notre rêve
38:49donc à un moment donné
38:50bah oui le temps passe
38:51moi je ne serai plus exécutant
38:53mais voilà
38:53je serai là pour les accompagner
38:54si demain on arrive à ce projet
38:56oui mais il y a de la place
38:57que le Lido n'existe plus
38:58les folies bergères n'existent plus
38:59donc il manque à Paris
39:00en tout cas un lieu de ce genre
39:02alors si ça ne se fait pas à Paris
39:03ça m'embêterait
39:04j'aimerais bien
39:04qu'on reste à pouvoir
39:05le faire en France
39:06mais il faut trouver pour ça
39:07des investisseurs
39:08des gens du BTP
39:08qui viennent nous accompagner
39:09et puis des politiques aussi
39:10qui se disent
39:12ça va faire un petit peu
39:12comme les grands buffets
39:13à Narbonne
39:14qui est devenue
39:15une institution internationale
39:16juste pour s'arrêter là
39:19de rentrer à Paris
39:20ou de rentrer chez soi
39:21avec 500 plats je crois
39:22avec 500 plats
39:23et 500 places
39:24alors oui
39:25La Fille du Marchand de Sable
39:26un très beau spectacle
39:27qu'on conseille aux familles
39:28parce que là cette année
39:30pour la Candide-le-Rochaud
39:30c'est un gros morceau
39:32parce qu'à Issy-les-Moulineaux
39:34on a été très bien accueillis
39:35par M. Le Maire
39:35c'est le palais des sports
39:36le 12 décembre et le 13 décembre
39:38au palais des sports d'Issy-les-Moulineaux
39:40alors on reste 4 jours
39:41mais on a quelques séances privatives
39:42et puis on a surtout
39:43à la sortie de la corrida
39:44d'Issy-les-Moulineaux
39:45où pour tous les bénévoles
39:49pour tous ces bénévoles
39:50et donc ce spectacle
39:52en fait on est très bien accueilli
39:53par Maître Santini
39:54à Issy-les-Moulineaux
39:56parce que ce sera aussi
39:57la première fois
39:57où dans le palais des sports
39:58on y verra une patinoire
40:00à une vraie glace
40:00C'est ça qui est extraordinaire
40:01l'histoire en fait
40:02c'est une passation de pouvoir
40:03entre un père et une fille
40:05C'est ça
40:06et puis on bosse tous en famille
40:07donc on est assez content
40:09de ce spectacle
40:09il a surtout un bon rendu
40:11parce que comme je dis souvent
40:11les enfants sont tellement
40:13captivés par l'histoire
40:14que finalement
40:15ils laissent les parents en peinard
40:16et les parents finalement
40:18rentrent aussi dans l'histoire
40:19et c'est très féerique
40:20parce qu'Olivia aime
40:21les spectacles très dynamiques
40:23c'est-à-dire que tu peux aimer
40:24un truc pendant deux minutes
40:25ou pas aimer un truc
40:26pendant deux minutes
40:27deux minutes plus tard
40:28tu vas forcément trouver ton bonheur
40:29avec un autre thème
40:30un autre truc
40:31parce que ça passe très très vite
40:32c'est 1h15 de spectacle
40:33Avec 20 tableaux je crois
40:35Avec 20 tableaux
40:35plus de 250 costumes
40:37quand même
40:37qui défilent sur la piste
40:39des éléments de décor
40:40une belle scénographie lumière
40:42donc là on est
40:43nous sur le contenu du spectacle
40:44on n'a rien à craindre
40:45ce qu'il faut maintenant
40:46c'est que les gens viennent
40:47parce que s'ils ne voient pas
40:48le spectacle ils ne vont pas
40:49pouvoir juger
40:49Vous êtes dans la grande tradition
40:51des revues
40:52qui n'existent plus à Paris
40:53à part au Moulin Rouge
40:54avec plein de costumes
40:55avec du rythme
40:56et avec du rêve
40:58Alors on n'en est pas
40:59à mettre encore
40:59nos patineuses
41:00avec les seins nus
41:01sur scène
41:02mais bon
41:03après demain
41:04c'est vrai que même
41:05le Moulin Rouge
41:07a dû un peu revêtir
41:08quelques accessoires
41:10sur les bouts de seins
41:11des femmes
41:11parce qu'aujourd'hui
41:12c'est mal vu
41:13mais c'est vrai que
41:14la revue sur glace
41:15serait aussi
41:16on va dire
41:17un spectacle touristique
41:19pour l'ensemble
41:19des touristes étrangers
41:21qui pourraient venir à Paris
41:22et voir un spectacle
41:23de qualité
41:23sur glace
41:24chose qui n'existe pas
41:25et qui n'a jamais existé
41:26Mais Philippe Candelero
41:27ce qui est étonnant
41:28c'est qu'il y a quand même
41:2820 artistes sur scène
41:30c'est une grosse production
41:31c'est parfois un petit peu
41:33plus que 20 artistes
41:34on est sur la route
41:35quand on part
41:35avec nos techniciens
41:36nos aides de camp
41:37la production
41:37on est 32 personnes
41:38sur la route
41:39donc ça devient
41:40une vraie machine
41:41de production
41:42assez lourde
41:43aujourd'hui
41:44le monde du spectacle
41:44est quand même
41:45assez perturbé
41:46par le côté anxiogène
41:49qu'on vit en France
41:50avec la société
41:51qui est un peu paralysée
41:52entre la politique
41:53les problèmes de guerre
41:54et tout ça
41:54on sent que là
41:55les gens
41:55il faut qu'ils se réveillent
41:56parce que Noël
41:57c'est demain
41:57donc il faut quand même
42:00rêver un petit peu
42:00faire rêver les enfants
42:01et ce spectacle
42:02de la fille du marchand
42:03de sable
42:03est là pour ça
42:04c'est que bon
42:05nous maintenant
42:06on est lancé
42:07la machine
42:07elle est lancée
42:07on ne peut pas
42:08rattraper le paquebot
42:09pour revenir en arrière
42:10donc de toute façon
42:10ces spectacles auront lieu
42:12on espère qu'on aura réussi
42:13à faire venir
42:1410 000 personnes
42:15dans ce palais des sports
42:16parce que ce n'est pas sûr
42:17que ça puisse se refaire
42:17l'année prochaine
42:18tout est possible
42:19en tout cas
42:19pas ici les Mounos
42:21si on a d'autres commandes
42:22pour la saison prochaine
42:22à partir un peu
42:23à droite à gauche
42:24mais dès que vous partez
42:25en dehors
42:26votre lieu de résidence
42:27tous les coups sont
42:28aujourd'hui multipliés par deux
42:30à cause de l'essence
42:31à cause des hôtels
42:32qui coûtent cher
42:33à cause de la bouffe
42:33qui coûte cher
42:34donc en fait
42:34il faut tout vérifier
42:36voilà
42:36en même temps
42:37je crois qu'il y a Bourges
42:38le 28 novembre
42:39Douai le 18 décembre
42:40et Méribel le 23 décembre
42:41exactement
42:41vous savez
42:42les déplacements
42:42tout ça
42:43il faut les gérer
42:44puis il faut gérer
42:44les artistes
42:45parfois qui viennent aussi
42:46en dehors de Paris
42:47il faut les gérer
42:48en local
42:49mais en même temps
42:50la complémentarité totale
42:51entre vous et Olivia
42:52puisque c'est une complicité
42:54familiale
42:55vous avez dit un jour
42:56qu'un homme n'est rien
42:57sans une femme
42:58et réciproquement
42:59on dit toujours
43:00que derrière
43:01un grand homme
43:02ou une grande femme
43:02il y a toujours
43:03un conjoint derrière
43:03donc un grand conjoint
43:05qui donne des directives
43:06qui
43:06bon Olivia
43:07c'est un petit peu
43:08on va dire
43:08oui c'est celle
43:10qui m'a permis d'avancer
43:11parce que je crois
43:11que sinon je me serais
43:12un petit peu peut-être
43:13reposé sur mes lauriers
43:14ou j'aurais peut-être
43:14fait d'autres conneries
43:15à droite à gauche
43:16là avec elle
43:17au moins je sais
43:18que j'ai une valeur sûre
43:20dans la composition
43:21des spectacles
43:21parce qu'elle a ce talent
43:22et souvent ce qui est
43:24un peu irritant
43:25pour moi c'est que
43:26les gens ne voient pas
43:27le talent de ma femme
43:28ils ne voient toujours
43:28que par moi
43:29en fait
43:29donc ça efface un peu
43:30un son identité
43:31et surtout ses capacités
43:33de vraie créatrice
43:36d'événements
43:36mais elle était déjà
43:37chorégraphe sur glace
43:38lorsque vous l'avez rencontrée
43:39et demandée en mariage
43:41sur une patinoire
43:41elle était danseuse
43:42je l'ai rencontrée
43:43parce qu'elle a travaillé
43:44avec la même chorégraphe
43:45que moi
43:45et ensuite
43:46elle est devenue chorégraphe
43:47elle s'est spécialisée
43:48dans le monde de la glace
43:49elle est devenue
43:49plusieurs fois championne de France
43:51de ballet sur glace
43:52donc c'est pour ça
43:53que son métier
43:54de savoir gérer plusieurs personnes
43:55sur une scène
43:56elle sait le faire
43:57et effectivement
43:57après on a mis en scène
43:58un peu notre mariage
43:59même la demande en fiançaille
44:01était assez particulière
44:02je crois que le prêtre
44:03est venu sur la glace
44:04oui il a mené son hôtel
44:06et tout
44:06c'est sympa
44:06parce qu'en plus
44:07qu'Olivia a des origines juives
44:08donc pour faire avenir
44:09les tantes et les oncles
44:10qui ne seraient pas rentrés
44:12dans une église
44:12du coup la patinoire
44:13était un lieu finalement neutre
44:15et tout le monde a pu venir
44:16je me suis un peu renseigné
44:17le mariage le plus insolite
44:18aujourd'hui reconnu
44:19c'est un mariage
44:20d'abord du montgolfière
44:22pour que les couples
44:24partent au septième ciel
44:25ah bah ils n'avaient plus
44:25beaucoup de chemin à faire
44:26du coup
44:27exactement
44:27c'était déjà presque arrivé
44:29il se trouve aussi
44:30que régulièrement
44:31avec elle
44:32vous avez monté
44:32d'autres spectacles
44:33et à chaque fois
44:34c'est un risque
44:35Philippe Candelero
44:36mais un risque calculé
44:37car en même temps
44:37vous êtes toujours
44:38très prudent
44:39on est surtout
44:41plus prudent
44:41parce que
44:42c'est notre propre investissement
44:44c'est notre propre argent
44:45c'est difficile
44:47d'aller trouver
44:48des financements
44:48pour aller séduire
44:50des mécènes
44:51ou des levées de fonds
44:52pour monter un spectacle
44:53sur glace
44:54parce que les gens
44:54ont l'impression
44:54que ça parle à personne
44:56aujourd'hui
44:57des spectacles sur glace
44:57parce que quand on voit
44:58du patinage à la télé
44:59ce n'est que du sport
45:00mais il faut savoir
45:01qu'au-delà
45:02et Oli de Honaïs
45:03Oli de Honaïs
45:04c'est une maison
45:04qui a plus de 75 ans
45:06qui est détenue
45:07par des Hollandais
45:09donc aujourd'hui
45:10ils ont vraiment
45:11l'aspect sur la finance
45:12mais en même temps
45:14ils produisent
45:14des spectacles de qualité
45:15mais ils font 300 spectacles
45:16à l'année
45:17donc on n'a pas la même
45:18c'est-à-dire que
45:19Oli de Honaïs
45:19ce n'est pas un spectacle
45:20pour Noël
45:20nous on a cette particularité
45:22c'est que
45:23les spectacles qu'on propose
45:24c'est souvent pour
45:24les comités d'entreprise
45:25et on a une existence
45:27entre une exploitation
45:28entre fin novembre
45:29jusqu'à fin décembre
45:30après le Noël
45:32la glace
45:32tout ça
45:32plus personne n'en parle
45:34donc Oli de Honaïs
45:35en France
45:35ils débarquent toujours
45:36à partir de février
45:37jusqu'en avril-mai
45:38et même en mai
45:39quand ils dépassent mai
45:40ils sentent que les ventes
45:41sont moins importantes
45:42parce que les gens
45:42se sont déjà passés
45:43au printemps
45:44alors ça c'est le côté
45:45travailler avec votre femme
45:47mais il y a aussi
45:47Nelson Manfort
45:48avec qui
45:49vous jouez une pièce
45:50dans toute la France
45:51ça patine à Tokyo
45:52et là aussi
45:53c'est quelque chose
45:53de très particulier
45:54ça c'est pareil
45:56je crois que
45:56alors moi j'étais en train
45:57d'écrire un one man show
45:59il y a à peu près deux ans
46:00et j'ai eu un petit coup de flip
46:02parce que j'ai toujours pensé
46:03à Koe
46:03à Courbet
46:05à Arthur
46:07quand ils se sont lancés
46:08dans leur one man show
46:09ils s'en sont pris
46:09plein la gueule
46:10parce qu'on sentait
46:11qu'ils n'étaient pas faits
46:11pour ça
46:12et que c'était une reconnaissance télé
46:13on ne pouvait pas faire
46:14autre chose
46:15c'est un petit peu
46:15le mauvais côté de la France
46:17c'est qu'on pense
46:18qu'on a une étiquette
46:19et on ne peut pas s'en détacher
46:19et là
46:20il y a eu deux jeunes auteurs
46:22Hugo Kremacy
46:22et Julien Grange
46:23qui finalement
46:24ont proposé cette pièce
46:26à Nelson
46:26puisqu'ils étaient très proches
46:27où évidemment
46:29ça parlait de nous deux
46:30et je lui ai dit
46:31bah tiens
46:31c'est peut-être pas une mauvaise idée
46:32finalement de partir
46:33sur les planches
46:34de quitter mon milieu
46:35un peu progressivement
46:36vers les planches à deux
46:37que plutôt tout seul
46:38et cette pièce
46:40ça patine à Tokyo
46:40était assez bien écrite
46:41alors après
46:42on y a mis une autre patte
46:42avec Nelson
46:43on a rajouté des moineaux
46:45et puis aujourd'hui
46:45même quand on la joue
46:47quand on sort du texte
46:48c'est tellement jouissif
46:49de pouvoir se marrer
46:50avec les gens qui sont là
46:51qui sont des gens
46:52qui nous aiment
46:53parce que c'est pas comme
46:53si on faisait la première partie
46:54de Jul
46:55on vient jouer
46:57nos personnages
46:58donc les gens viennent voir
46:58les deux rigolos
47:00qu'ils ont appréciés
47:01à la télévision
47:01lors des commentaires de patinage
47:03et en même temps
47:04on leur offre finalement
47:05une pièce
47:05qui est assez bien écrite
47:06qui est proche de notre univers
47:07puisqu'on parle de patin
47:08et on leur fait voir
47:10un petit peu
47:11ce qui ne se montrait pas
47:13à la télévision
47:13quand on commentait
47:14et puis il y a un mystère
47:15la découverte d'un corps
47:16inanimé dans votre chambre
47:17c'est ça
47:18il y a quand même une intrigue
47:19il y a une intrigue
47:20on se demande
47:20pourquoi il y a un corps
47:21inanimé dans ma chambre
47:22parce qu'il trouve être un homme
47:23et Nelson me fait
47:24il pense que je suis
47:25un petit peu off the boys
47:26et donc forcément
47:27il y a tout
47:28on se bagarre là-dessus
47:29on se chamaille
47:31on essaye de trouver
47:32plein plein d'histoires
47:33pour essayer de se débarrasser
47:34du corps
47:35entre massacre à la tronçonneuse
47:36ou une bouteille d'acide
47:37pour essayer de s'en débarrasser
47:38et puis en fin de compte
47:39on s'apercevra
47:40qu'on est victime
47:41d'un chantage
47:41des Yakuza japonais
47:43qui nous demande
47:44finalement de dire
47:46que les japonais
47:46sont nettement meilleurs
47:47que les français
47:48mais je dis attends
47:48moi j'ai la réaction
47:49que je fasse ça
47:49j'ai jamais accepté
47:51de faire de la triche
47:51dans mon sport
47:52c'est pas maintenant
47:52que ça va commencer
47:53on se titille
47:55et puis à la fin
47:55je vais pas vous spoiler
47:56la fin de l'histoire
47:57mais c'est assez drôle
47:58je trouve que
47:59là maintenant
48:00ça fait plus d'une trentaine
48:01de représentations
48:01qu'on fait
48:02on sent que la pièce
48:03commence à grimper
48:04alors on est dans une période
48:05électorale un peu compliquée
48:06parce que les budgets
48:07de la culture ont baissé
48:09et tant que les nouvelles municipales
48:10ne sont pas passées
48:11les mairies
48:12et les services culturels
48:13ne rajoutent pas
48:14de finances
48:15pour finalement
48:16programmer une pièce
48:17qui ne l'était pas
48:17un an à l'avance
48:18alors il se trouve
48:19que cette pièce
48:20est jusqu'en avril 2026
48:21pour l'instant
48:21et que vos références
48:23ce sont Laurel et Hardy
48:24et les Chevaliers du Fiel
48:25qu'on retrouve tous les jours
48:26sur Sud Radio à 17h
48:27c'est un peu ça
48:28ou un peu aussi
48:29amicalement votre
48:30parce qu'on disait toujours
48:32on nous a toujours présenté
48:33un petit peu comme ça
48:34le Danny White
48:35et le Lord Brett Sinclair
48:36donc je vous laisse imaginer
48:37qui est l'un et l'autre
48:38Ce qui est extraordinaire
48:40avec vous Philippe Candeloro
48:41c'est l'énergie
48:42la passion que vous continuez
48:44à déployer au fil des années
48:45Je pense que c'est mon sport
48:47qui me demande ça aussi
48:48alors j'espère que là
48:49je suis en train quand même
48:50de passer de l'autre côté
48:51j'envisage certainement
48:54d'aller à la présidence
48:55de la Fédération Française
48:56des Sports de Glace
48:57parce que
48:58ça sera une nouvelle clé de ma vie
48:59on aura le plaisir d'échanger
49:01dans quelques années
49:01Jacques
49:02mais parce qu'il y a
49:03l'échéance de 2030
49:04et en fait
49:05il y a une période
49:07de 26 à 34
49:08qu'il ne faut pas rater
49:09et grâce à ces Jeux Olympiques
49:10de 2030
49:11pour moi c'est
49:12là la préservation
49:13de nos patinoires
49:14l'amélioration
49:16de nos patinoires
49:17pour qu'elles consomment
49:18beaucoup moins
49:18et que les politiques
49:19aujourd'hui se disent
49:20c'est un outil
49:21presque d'utilité publique
49:22parce que ça réunit
49:23beaucoup de monde
49:24sur la piste
49:24en plus on peut rafraîchir
49:25des gens pendant l'été
49:26qui n'ont pas la clim chez eux
49:28on fait activer
49:29400 personnes sur la glace
49:30et parfois 800
49:31dans les gradins
49:31pour les rafraîchir
49:32donc il faut juste
49:33imaginer que
49:34ce n'est pas un outil
49:36aussi énergivore
49:37qu'on peut le prétendre
49:38ça reste un beau sport
49:40une patinoire
49:40quand on la ferme
49:41c'est 65%
49:42des épreuves
49:43des Jeux Olympiques d'hiver
49:44qui ne peuvent plus
49:45exister en France
49:45donc si vous habitez
49:46la région de Rennes
49:47ou la région de Bordeaux
49:48ça veut dire que
49:49les gens n'auront pas la chance
49:50n'auront jamais cette chance
49:51de pouvoir participer
49:52un jour aux Jeux Olympiques d'hiver
49:53parce qu'il n'y a pas
49:54la montagne non plus
49:54dans ces régions
49:55et la glace
49:56fait partie
49:56des sports de glace
49:58qui participent pleinement
50:00aux Jeux Olympiques d'hiver
50:01voilà 65%
50:02je vous l'ai dit
50:03c'est quand même important
50:03ça c'est pour l'avenir
50:05mais le présent
50:05donc c'est ce spectacle
50:07les 12 et 13 décembre
50:09à la patinoire
50:10d'ici les Moulineaux
50:10un palais des sports
50:11où il y aura une patinoire
50:13c'est un sport bigu
50:14oui mais il y aura une patinoire
50:15et puis c'est un spectacle
50:17pour les enfants
50:17et période de Noël
50:18à ne manquer
50:19sous aucun prétexte
50:20et puis il y a également
50:21Bourges dans quelques jours
50:22le 28 novembre
50:23doué le 18 décembre
50:24mais ribé le 23 décembre
50:25en attendant d'autres dates
50:26j'en suis certain
50:27et bah oui
50:27vous pouvez aller voir
50:28sur feverhup.com
50:30pour la billetterie
50:30ou sinon sur Candeloro & Co
50:32vous allez arriver directement
50:33sur le lien de la billetterie
50:34pour ici les Moulineaux
50:35et les autres dates aussi
50:36qui sont annoncées
50:37c'est une façon de rompre la glace
50:39avec vous si j'ose dire
50:39bah j'espère que c'est fait
50:40on s'est archifé
50:42merci Philippe Candelero
50:43et puis à très bientôt
50:44pour tous vos autres projets
50:45parce que vous en aurez
50:46j'en suis sûr beaucoup d'autres
50:47j'espère
50:48et merci Jacques
50:49pour cette invitation
50:49et ce moment partagé
50:50j'ai l'impression que c'est vous
50:52qui avez été mon invité
50:52et la manière dont vous racontez
50:54les histoires
50:54c'est tellement magique
50:55et vous racontez ma vie
50:56avec beaucoup de
50:57je sais pas moi
50:59de rêverie
51:00voilà
51:00et de sincérité
51:01merci Philippe Candelero
51:02les clés d'une vie
51:03c'est terminé pour aujourd'hui
51:04on se retrouve bientôt
51:05restez fidèles
51:06à l'écoute de Sud Radio
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