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  • il y a 19 heures
Premier bilan, et premiers points de vigilance. Ce lundi 24 novembre, le Premier ministre s’est exprimé dans la cour de Matignon à l’occasion d’une allocution, pour faire le point sur les débats budgétaires en cours. Et si les premiers résultats ne sont pas glorieux, Sébastien Lecornu décrit une situation « attendue », où « chacun cherche à poser son drapeau idéologique ».

Alors que le volet recettes du budget de l’État a été rejeté à la quasi-unanimité par l’Assemblée nationale vendredi 21 novembre, Sébastien Lecornu a tenu à afficher sa sérénité, et la conviction que la « cohérence » sera retrouvée en deuxième lecture.

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Transcription
00:00Je vais demander aux formations politiques de se positionner, parce qu'au fond, l'échec de ce vote sur les recettes du budget de l'État
00:09prive l'Assemblée nationale de discuter d'un certain nombre de ces thématiques, notamment des sujets de sécurité, de défense, d'agriculture, d'énergie,
00:17je ne les recite pas tous, mais qui correspondent tout de même à des priorités qui sont absolues.
00:21Et donc, de ces discussions, petit à petit, le gouvernement n'exclut pas de les verser à des débats spécifiques à l'Assemblée nationale et au Sénat
00:31qui pourraient donner lieu à des votes ad hoc pour permettre justement de créer ce cadre de compromis pour l'avenir.
00:39Et c'est ainsi d'ailleurs que nous allons démarrer avec les questions de sécurité extérieure, les questions militaires, les questions de défense,
00:44où je saisirai l'Assemblée nationale et le Sénat d'un vote dans les tout prochains jours, sûrement la semaine prochaine,
00:50qui va permettre de clarifier aussi ce que le gouvernement propose en matière militaire,
00:56mais de permettre aussi aux formations politiques de voter et de dire si, oui ou non, elles souhaitent s'engager vers un renforcement de nos armées.
01:03C'est au fond aussi la suite de cette méthode, de cet entonnoir budgétaire dans lequel nous nous trouvons,
01:08dans lequel les procédures budgétaires vont être tenues sur la sécurité sociale et l'État entre les deux chambres,
01:13mais sur lesquelles le gouvernement souhaite associer les partenaires sociaux et les formations politiques
01:17avec une méthode un peu différente en marge qui va nous permettre justement d'avancer et d'y arriver.
01:24On va y arriver, ai-je dit, dans cette même cour de Matignon il y a de cela quelques semaines.
01:29La réponse est toujours oui, nous pouvons y arriver à la condition d'y travailler,
01:33de sortir aussi de cette situation de blocage politique que certains veulent installer
01:38comme étant au fond une toile de fond à la prochaine élection présidentielle
01:42et au fond on doit défendre le Parlement, l'Assemblée nationale n'est pas un théâtre,
01:47le budget n'est pas un décor de fond de scène et la France n'est pas à tremplin
01:51et donc chacun doit évidemment désormais avec responsabilité, sens de l'intérêt général,
01:57regarder le budget pour 2026 avec beaucoup de sérieux, beaucoup d'engagement,
02:01en tout cas c'est ce que le gouvernement va faire, ce gouvernement vous le savez n'a aucun autre agenda
02:06si ce n'est de permettre à la France d'avoir un budget pour l'Etat et pour la sécurité sociale pour l'année prochaine.
02:12Je vous remercie.
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