Pour son premier déplacement depuis qu’il a finalement été reconduit au poste de Premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu dans un commissariat de l’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne. « Tous les débats sont possibles dès lors qu'ils sont dans un cadre réel et réaliste », a notament déclaré le Premier ministre.
00:00Il se trouve que l'urgence à avoir des textes économiques et financiers, à devoir les présenter dans les temps,
00:06à traiter du sujet aussi et des urgences liées à la Nouvelle-Calédonie,
00:11la difficulté aussi, je crois, de la mission.
00:14Pas le sentiment qu'il y avait beaucoup de candidats, pour être complètement transparent.
00:19Et donc, moi, je vais vous dire, je l'ai dit aux Françaises et aux Français à la télévision cette semaine,
00:24je n'ai pas d'agenda, je n'ai pas d'autre ambition que de se sortir de ce moment qui est objectivement très pénible pour tout le monde.
00:34Il faut que ce gouvernement puisse être libre, c'est-à-dire avec des sensibilités partisanes, mais pas emprisonnées par les partis.
00:44Il faut que ce gouvernement puisse être libre, y compris vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle.
00:49Il faut un gouvernement qui corresponde aussi à la réalité parlementaire.
00:54C'est indispensable, c'est une démocratie.
00:56Et c'est le moment le plus parlementaire de la Vème République.
00:59Enfin, il faut aussi que ce soit désormais un gouvernement qui ne soit pas complètement prisonnier de certains appétits partisans.
01:05Vous savez, quand j'ai démissionné lundi, j'ai dit que les conditions n'étaient plus remplies.
01:07On ne peut pas être Premier ministre quand les conditions ne sont pas remplies.
01:10Ça n'a pas changé.
01:11C'est-à-dire que je le dis avec gravité, j'ai été renommé Premier ministre, mais il faut que les conditions continuent à être remplies.
01:20Déjà, moi, je vous remercie Bruno Rentaillou.
01:22Il a annoncé ce matin qu'il ne souhaitait pas participer au nouveau gouvernement.
01:25C'est sa décision et je la respecte.
01:27Je l'ai dit cette semaine et je le redis.
01:30Il a défendu ses convictions.
01:32Il a porté une énergie et une action importantes dans un ministère qui est difficile.
01:37Il a affronté plusieurs crises cette dernière année.
01:42Et moi, je le redis, bienheureuse et bienheureuse celles et ceux qui s'engagent et pour leur pays ou gouvernement et s'ils le souhaitent pour être candidats à l'élection présidentielle.
01:50Donc, vous ne m'entendrez jamais dire du mal.
01:53Jamais.
01:53Je pense que là, désormais, on joue un moment important pour le pays et qu'on doit non pas appeler à la responsabilité parce qu'il y a quelque chose de moral toujours.
02:01Et moi, je ne suis pas là pour faire la morale.
02:03Je ne suis pas là pour faire la morale.
02:05Moi, je ferai mon devoir.
02:06Et je ne serai pas un problème.
02:09Je vous le dis comme je le pense.
02:10Je pense qu'en remettant du bon sens, on va remettre du calme.
02:12En remettant du calme, on remettra de la stabilité.
02:15En remettant de la stabilité, on remettra du progrès aussi pour les Françaises et les Français.
02:20Parce qu'en fait, je le dis aussi à tout le monde, il n'y a pas de progrès social.
02:25Et il n'y a pas d'avancée quand on fait du surplace dans une crise politique.
02:29Est-ce que vous êtes prêts à accepter la suspension immédiate et complète de la réforme des retours ?
02:33J'ai l'occasion de revenir sur ces sujets.
02:35Après, je l'ai dit, je crois que tous les débats sont possibles dès lors qu'ils sont dans un cadre réel et réaliste, y compris sur les questions budgétaires, sur les questions...
02:48Vous savez, dans le Parisien, il y a trois semaines ou un mois, j'avais dit que la réforme borne n'était pas achetée.
Écris le tout premier commentaire