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  • il y a 3 minutes
En 15 ans, la population de bulots a notamment chuté de moitié. Le réchauffement de la mer est responsable du déclin de certains crustacés dont les bulots et de la prolifération de prédateurs dans les eaux normandes et bretonnes. Ce déclin se fait sentir dans les poissonneries et surtout sur les prix. 

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Transcription
00:00Gauthier est un grand amateur de bulots, notamment parce que ce sont les fruits de mer les plus abordables.
00:05Enfin, cela c'était avant.
00:06Même au bord de la mer, on a les prix un peu parisiens, on va dire.
00:09On en achète moins. On les apprécie plus, mais on en achète moins.
00:14Dans cette poissonnerie par exemple, le prix au kilo a augmenté de près de 50% sur un an.
00:19Oui, ils ne sont pas contents, mais on ne peut pas y faire grand-chose.
00:21Après, nous on suit les cours. Justement, il n'y en a plus assez.
00:24Donc, comme il y a moins de bulottiers, forcément, il y a moins de quantité et autant de demandes.
00:32Donc, ça va faire monter les prix.
00:33Depuis 2018, les pêcheurs normands affirment avoir perdu 70% de leur production.
00:38Ils ne pêchent plus que 3000 tonnes de bulots par an.
00:41Vraisemblablement, c'est lié au changement climatique.
00:44La reproduction du bulot est sensible à la température de l'eau.
00:47C'est le constat sans arrêt d'un déclin.
00:49Donc, en plus, on est souvent sur des petits bateaux qui ne sont pas très polyvalents.
00:56Donc, il n'y a pas tellement d'alternatives à cette pêche.
00:59Pour préserver cette espèce, la pêche au bulot est pourtant encadrée par des quotas
01:03et interrompue durant tout le mois de janvier dans la Manche.
01:06Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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