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  • il y a 2 jours
Des parcours de vie bouleversants, des professionnels engagés, des dispositifs en évolution : "La Provence" en partenariat avec l'Assurance maladie a ouvert le débat ce mardi 18 novembre.
Dépression (https://www.laprovence.com/article/sante/2189775872843214/sante-mentale-un-francais-sur-six-souffre-de-depression-et-la-moitie-ne-consulte-pas), anxiété, phobies, pensées suicidaires (https://www.laprovence.com/article/sante/70047542587183/mal-etre-depression-pensee-suicidaire-comment-agir-pour-ameliorer-notre-sante-mentale-la-provence-ouvre-le-debat), des mots qu'on prononce encore du bout des lèvres. Comme si, à leur simple prononciation, ces troubles psychiques révélant une santé mentale dégradée devenaient contagieux. Mais l'épidémie est bien là et s'aggrave en silence à un rythme sans précédent notamment depuis le Covid (https://www.laprovence.com/article/sante/1842697371886114/retour-du-covid-la-nouvelle-vague-du-variant-frankenstein-se-confirme).
Les chiffres de la santé mentale sont alarmants. En France comme ailleurs. Selon le dernier baromètre publié, 1 Français sur 5, soit 13 millions de personnes, sont concernés par des troubles de santé mentale. Autant d'indicateurs négatifs qui ont poussé les pouvoirs publics à s'emparer du sujet. En 2025, la santé mentale a donc été décrétée Grande cause nationale (https://www.laprovence.com/article/societe/2245484114192615/sante-mentale-la-grande-cause-nationale-2025-peine-a-emerger). Une décision forte, porteuse d'un triple objectif : briser les tabous, ouvrir un espace de dialogue, agir concrètement pour mieux prévenir, accompagner et soigner.Établir ces connexions, c'était tout l'objectif de la grande conférence organisée par La Provence en partenariat avec l'Assurance maladie des Bouches-du-Rhône, ce mardi 18 novembre, où chacun a pu partager une expérience ou présenter des pistes concrètes pour avancer. "J'étais soignante. J'aimais mon métier profondément. Mais j'y ai laissé ma santé. Pendant longtemps, j'ai ignoré mon état, je me croyais indispensable. J'ai craqué mais j'ai eu la possibilité de me rendre dans un centre médico-psychologique (CMP). Les personnes que j'ai rencontrées, m'ont sauvé la vie", raconte une jeune femme."La souffrance psychique a remplacé la souffrance physique"
Un autre questionne : "Je pense au secteur de l'Éducation nationale (https://www.laprovence.com/article/societe/61042705750498/que-le-rectorat-signe-les-contrats-leducation-nationale-fete-ses-50-ans-a-aix-alors-quon-manifeste-a-ses-portes). C'est un employeur particulier où un adulte au contact des jeunes, peut être lui-même en souffrance. C'est angoissant. Existe-t-il des solutions pour les aider ?"Face à eux, Gérard Bertuccelli, directeur général de l'assurance maladie des Bouches-du-Rhône, confirme. "La souffrance psychique a remplacé la souffrance physique. À titre d'exemple, le taux de recours aux psychiatres libéraux dans le département du 13, pour des troubles de l'humeur ou d'addiction atteint 39 pour 1000 habitants contre 18 pour 1000 au niveau national. 20% des assurés du régime général ont au moins un remboursement de médicaments. Un taux également supérieur à la moyenne nationale et même régionale. C'est aussi le premier poste d'arrêts maladie de longue durée. C'est dire si l'on a un besoin croissant d'accompagnement psychologique."
Transcription
00:00Musique
00:00Cet événement qui est organisé par le journal La Provence, c'est formidable parce que d'abord en pleine année santé mentale,
00:25ça permet de déstigmatiser celles et ceux qui ont des troubles, des problèmes anxieux, d'angoisse, de dépression, des problèmes psychiatriques plus graves parfois.
00:36Et puis on a besoin aussi de parler à la population parce que très souvent quand on a un problème de santé mentale, un problème psychologique, on se sent très seul.
00:43Et il ne faut pas se sentir seul, il faut trouver des personnes qui puissent vous répondre.
00:47Musique
00:48Nous les dispositifs de mon soutien psy, les dispositifs mon bilan prévention, le soutien à la totalité des professionnels de santé qui interviennent, ça va se continuer.
01:04On ne sera pas les seuls à agir mais ce que l'on veut c'est continuer cela.
01:07Vous savez on est sur des sujets qui peuvent être compliqués et il faut donc qu'ils s'ancrent dans une certaine réalité et dans une certaine durée aussi.
01:15Musique
01:16Musique
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