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  • il y a 2 jours
Ce dimanche au Parc Chanot, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a tenu un meeting rattrapé par une double actualité anxiogène : l’assassinat de Mehdi Kessaci et les propos du chef d’état-major des armées sur la menace de guerre.

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Transcription
00:00Ici je voulais porter un message en direction de la jeunesse,
00:03après le drame qui a secoué Marseille et toute la France.
00:16Marseille, nous le disons, nous n'avons pas peur, nous n'avons pas de maître.
00:23Permettez-moi d'aller droit au but dès mes premiers mots,
00:26car l'heure est particulièrement grave.
00:30Je voulais avoir une parole forte dans la lutte contre les narcotrafiquants.
00:35Ça fait plusieurs années que je m'exprime sur les questions de sécurité,
00:39parfois en étant critiqué à gauche, mais j'assume.
00:42Il faut donner des moyens aux collectivités, aux associations, aux services publics,
00:46mais aussi aux forces de l'ordre, à la justice,
00:49pour pouvoir être plus armé politiquement, mais pas que.
00:54Présidentiel de 2022, j'avais été critiqué par d'autres forces de gauche
01:00pour avoir mis ce thème dans la campagne.
01:02En une phrase, vous devez être prêts à perdre vos enfants.
01:09Et je voulais aussi avoir une parole forte pour parler de la paix,
01:12après les propos terribles du général qui demande aux Français
01:17de se préparer à voir ces enfants mourir à la guerre.
01:22Et donc je voulais ici, à Marseille, prendre le serment
01:25que jamais nous ne voterons des crédits militaires,
01:27jamais nous ne donnerons les pleins pouvoirs à un chef d'État
01:29pour faire la guerre dans une terre qui n'est pas la nôtre.
01:31Ce n'est pas le genre humain.
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