Des négociations auront prochainement lieu en Suisse entre des représentants ukrainiens et les États-Unis au sujet du plan de paix américain proposé le mercredi 19 novembre. L'objectif premier de l'Ukraine étant d'éviter la cession de certains de ses territoires à Moscou.
00:00— Toute initiative qui va vers la paix est bonne. Maintenant, nous savons à quelles conditions cette paix est acceptable. Il faut qu'elle prenne en compte les éléments qui permettent une paix juste et durable pour les Ukrainiens
00:12et qui prennent en compte les éléments de sécurité pour tous les Européens. On sait que s'il n'y a pas les éléments de la dissuasion, les Russes reviendront et trahiront leurs promesses.
00:21Nous l'avons vu à plusieurs reprises et en particulier en ce qui concerne l'Ukraine en février 2022. Donc nous, nous voulons la paix. Je pense qu'elle doit commencer par un cessez-le-feu.
00:31— Vous êtes d'accord avec ça ? C'est aussi simple que ça ? C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'alliance, de garantie de sécurité suffisante ? Ils reviendront ?
00:37— Je ne sais pas s'ils reviendront, mais la dissuasion, oui. Là-dessus, je suis totalement d'accord. Je suis de ceux qui considèrent, comme géopolitologue, que le pacifisme est le pire ennemi de la paix.
00:45La dissuasion est son meilleur ami et son meilleur pourvoyeur et sa meilleure garantie, la dissuasion.
00:51Dissuader l'autre d'intervenir en lui faisant comprendre que s'il intervient militairement, ça lui coûtera plus cher que s'il n'intervient pas plus cher au sens général du terme.
01:00D'ailleurs, j'ajoute un point, si vous le permettez. Vladimir Poutine, dans sa vision très idéologique et très impérialiste des choses de manière générale,
01:09s'était attaqué jusque-là, avant l'Ukraine, à des proies finalement extrêmement faciles.
01:13Et aujourd'hui, on sait qu'il ne croyait pas que l'Ukraine allait réagir militairement avec autant de force.
01:19Il ne croyait pas que Joe Biden, président américain de l'époque, allait réagir malgré tout avec autant de force.
01:24Et il ne croyait pas, cerise sur le gâteau et on revient à ce qu'on disait tout à l'heure, que les Européens allaient réagir malgré tout avec autant de force.
01:31Donc, je pense que de ce point de vue-là, on a affaire à quelqu'un, mais ce n'est pas le seul,
01:36qui comprend ou qui ne comprend que les rapports de force, y compris les rapports de force militaire, pardon.
01:42Et c'est la raison pour laquelle j'évoquais tout à l'heure, notamment la France et le Royaume-Uni, pour des raisons évidentes.
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