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  • il y a 2 jours
Vendredi 21 novembre en soirée, les sapeurs pompiers de la Compagnie du Creusot ont effectué un exercice incendie à l'église Saint-Henri au Creusot

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00:24Une manœuvre dans une église, c'est pas courant, on est ici l'église Saint-Henri-aux-Crozot. Quel est l'objectif de cet exercice ?
00:45C'est un exercice qu'on fait une fois par trimestre avec l'ensemble des sapeurs-pompiers de la compagnie. On a le centre de Couche et de Montchalin qui sont présents avec nous avec le Creusot. On a également le renfort d'un véhicule de Mont-Solémine. Chaque trimestre, on cherche des thématiques différentes pour varier les problématiques à régler sur un incendie.
01:06Et donc là, mon équipe a organisé cet exercice dans l'église Saint-Henri, justement pour changer la dôme sur l'accessibilité, sur les difficultés, sur les risques de propagation d'un feu.
01:16Et là, le feu, normalement, se situait où ?
01:20Alors, au départ, on avait un feu qui était au niveau du Beffroi, côté gauche, donc dans une des deux tours de l'église.
01:27Les premiers véhicules sont arrivés et ont fait une lance par l'escalier qui monte dans le Beffroi, qui est relativement étroit,
01:33ce qui est déjà un exercice un peu plus compliqué que d'habitude pour établir les lances pour les premiers guinomes.
01:38Et puis là, l'information vient d'arriver que le feu s'est propagé en toiture, donc prendre l'ampleur.
01:43Donc on va modifier le dispositif et on va monter en puissance sur le commandement.
01:48Il est important d'avoir des exercices comme ça, qui sortent vraiment de l'ordinaire ?
01:53On a des exercices où on travaille vraiment la technique, on travaille l'utilisation du matériel
01:58qui se veulent le plus basique possible pour apprendre les bons gestes.
02:02Et se familiariser avec tout le matériel.
02:05Mais une fois qu'on maîtrise ça, il faut qu'on passe à des exercices plus complexes,
02:09où là, on fait travailler aussi toute l'équipe de commandement, les chefs d'agréa des véhicules,
02:13le premier commandement des opérations de secours, le chef de groupe, puis ensuite le chef de colonne.
02:17Donc c'est nécessaire aussi de faire travailler justement en dehors des habitudes et des réflexes qu'on peut avoir en caserne.
02:23Et ça permet d'être, je suppose, plus efficace quand il y a des grosses interventions ?
02:29Ça a deux intérêts. Ça nous permet de nous habituer à travailler en dehors, j'allais dire, de nos habitudes et de nos précarés.
02:38Ça nous sort un peu de la zone de confort de la caserne.
02:41Et puis surtout, ça nous permet de connaître des établissements dans les endroits les plus repoussés,
02:45dans les recoins, dans les escaliers, dans les charpentes, où on n'a pas forcément l'habitude d'aller et où le public n'a pas accès.
02:51En général, il y a eu une époque où les manœuvres, les gros exercices avaient lieu le dimanche.
02:58Là, on est un vendredi soir. C'est une évolution ?
03:01Alors, ce n'est pas une évolution. On continue à avoir ces manœuvres, notamment le dimanche matin,
03:05de manière à faire participer au maximum nos pompiers volontaires.
03:09Mais on aime bien aussi en faire une le soir, notamment en période hivernale,
03:12parce qu'à des heures raisonnables, on peut travailler de nuit.
03:16Et ça, ça change complètement la donne sur les réflexes, sur les postures et sur les repères qu'on peut avoir.
03:23De toute façon, vous allez me remercier, parce que là, on s'est bien possible de se voir.
03:26C'est 70...
03:37Merci.
04:07Par commencement de l'exercice, je savais que tu avais quoi ?
04:34Oui, c'est un travail de difficulté, de se croiser, de travailler avec des difficultés, de monter un peu en cardio.
04:46Oui.
04:47Mais on vit ça, on joue les changements, c'est le but.
04:50Vu que tout le monde ouvre un aérien sur le dos, à un moment ou à un autre, ils sont engagés sur ce film.
04:55C'est comme la publication du Mérard.

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