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  • il y a 8 heures
Son engagement contre les violences faites aux femmes, son manque d'envie d'aller à la télé, son prochain spectacle, sa rencontre avec sa compagne Anne Le Nen ou encore une 4ème saison de Master Crimes, Muriel Robin a refait sa télé avec Eric Dussart et Jade le samedi 22 novembre 2025 !

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Transcription
00:00Les chiffres du ministère de l'Intérieur concernant l'année 2024 ont été publiés il y a quelques jours.
00:04Ils sont alarmants.
00:05107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
00:08Moi je suis 18, mais...
00:10Oui, ça varie un peu.
00:11D'accord, 107.
00:12Un chiffre qui est en hausse de 11% sur un an.
00:15Ça veut dire une femme tuée en moyenne tous les 3 jours.
00:16Plus de 200 000 qui sont victimes de violences.
00:20La faute en partie, vous dites, Mèrelle Robin, à une justice trop lente, voire trop laxiste.
00:24Ça aussi, il y a une part de responsabilité.
00:25Il n'y a pas assez de moyens.
00:26Voilà, donné, parce que les associations font le travail.
00:29On sait qu'en France, on a vraiment un tissu associatif qui fait un travail formidable, quel que soit le sujet.
00:38Mais depuis que le sujet a été mis sur la table, maintenant ça fait quelques années qu'on s'est abordé autrement et par le public.
00:46Il y a eu une prise de conscience depuis Jacqueline Sauvage et tout ça.
00:51Je trouve que les moyens ne sont pas donnés.
00:55Et ça risque d'être encore pire avec les coupes budgétaires à venir.
00:58Exactement, exactement.
00:59Il y a déjà des coupes.
01:00La Fondation des Femmes fait un travail merveilleux et redistribue de l'argent, etc.
01:05Mais que le travail ne soit pas fait sur le terrain, que ce soit le travail des associations, mais donnez-leur de l'argent.
01:12Vous estimez à combien la somme qu'il faudrait pour pouvoir travailler correctement ?
01:15En Espagne, avec un milliard, les chiffres ont baissé de moitié.
01:17En réalité, comment sont faites les oreilles des gens qui sont au pouvoir public, qui peuvent faire bouger les choses ?
01:27Qu'est-ce qu'ils entendent ? Qu'est-ce qui les percute ou pas ?
01:30Et ce matin, j'ai fait une interview rapide pour la radio.
01:32J'ai eu une image, je vais vous la donner, qui m'a, moi-même au moment où je l'ai eue, qui m'a glacée.
01:36Parce que je me suis dit, mais pour que ce soit, qu'on dise stop, ça ne doit pas exister.
01:41Et bien, mettons, sans cette femme contre un mur, sans cet homme en face, et à top, on les tue.
01:51Si on voyait tout ça, président, et ministre, et intérieur, extérieur, ce qu'on veut,
01:59toutes ces personnes qui ont un peu de pouvoir, là je pense qu'on se dirait, oh, oh, oh, ça, pas deux fois.
02:07Ça vous amuse toujours autant d'aller à la télé ?
02:10En fait, ça ne m'a jamais amusé.
02:12C'est vrai ?
02:12Non.
02:13Parce que ça reste toujours à faire, et quand on est quelqu'un de drôle, il va falloir fournir.
02:17C'est un peu plus facile, je pense, d'aller à la télé pour...
02:21Il y avait du père.
02:23On n'attend pas, on parle, on discute, donc voilà.
02:26Mais vous, Muriel Robin, en attend de vous, que vous mettiez l'ambiance, que vous battiez les graines ?
02:30Je trouve que ce muscle-là se met en route un peu tout seul.
02:34Voilà, parce que j'aime donner ça aux gens, quoi.
02:37Donc, une fois que j'y suis, finalement, je m'amuse.
02:40Mais avant, si on me disait c'est annulé, je dirais, bon, ben, voilà, comme ça, voilà.
02:45Quand j'ai fait un burn-out, il y a maintenant 15 ans, un peu plus de 15 ans,
02:50donc on ne ressent plus rien, d'accord ?
02:52Puis j'étais vraiment coupée de tout.
02:53Et quand je suis rentrée chez moi, bon, ça allait mieux, mais enfin, il y avait encore des...
02:59Et quand j'ai allumé la télé, j'ai vu quelqu'un qui a été interviewé.
03:04Et j'ai dit à Anne, j'ai fait ça, moi, avec quelqu'un qui me posait des questions,
03:12dans une télé, avec des gens, donc plein de gens qui regardent.
03:16J'ai fait ça, je dis, mais je suis folle d'avoir fait ça, mais c'est pas humain de faire ça, quoi.
03:22Vous aviez plus conscience, en fait, à ce moment-là ?
03:23Mais c'est pas humain de faire ça, ça reste à chaque fois, ça a l'air d'être comme ça,
03:26mais à chaque fois, et maintenant, avec les réseaux sociaux,
03:29mais on risque d'y jouer sa vie privée, ça, moi, je prends beaucoup de risques,
03:33là, je parle, je vais peut-être me faire caillasser, parce que je suis avec une femme en sortant.
03:36On prend un risque, surtout, mais ça m'avait sauté, c'est d'une violence,
03:40c'est pas rien, quoi, on fait ça comme si c'était normal.
03:42Oui, c'est une sorte de mise en danger, quand même.
03:43C'est vrai, c'est comme le boucher qui coupe l'avion, qui se coupe pas les doigts,
03:46mais enfin, ça reste à faire de pas se couper les doigts.
03:47Donc aujourd'hui, vous êtes plus sélective, vous en faites moins, des émissions de télé ?
03:50Non, non, non, franchement, je suis pas plus sélective.
03:54Je suis...
03:55Je me sens...
03:57Je suis tranquille avec moi, donc je me sens pas en danger.
04:00J'ai pas peur de ce que pourra sortir et qui pourrait se retourner contre moi.
04:03Vous avez commencé à l'écrire ce nouveau spectacle ou pas ?
04:05J'ai commencé, j'ai même...
04:06Je pourrais presque dire que j'ai fini.
04:07Mais je précise aussi que j'ai, il y a dix ans, je crois à peu près,
04:11écrire un spectacle entier que je n'ai jamais joué.
04:14Parce que finalement, il vous...
04:15Parce que je trouvais pas...
04:17Tout le monde le trouvait bien, mais moi je le trouvais pas...
04:19Vous avez tout mis à la poubelle ?
04:20En fait, les poubelles d'ordinateur sont des poubelles...
04:23Oui, enfin, façon de parler, vous avez compris.
04:24Non, mais en fait, parce que je trouvais que ça ressemblait au spectacle d'avant.
04:28C'est-à-dire des sketchs drôles.
04:30Et moi, je peux pas faire le même spectacle.
04:32Y'a pas de cas, quoi.
04:34Je...
04:34C'est pas...
04:36Alors bien sûr, je pourrais faire un spectacle tous les trois ans avec des sketchs drôles.
04:40Mais je suis pas cette fille-là.
04:42Ça veut dire explorer de nouvelles thématiques, aller chercher des nouveautés,
04:44pour que vous, au premier chef, vous vous amusiez, en fait, c'est ça ?
04:46Oui, oui, mais surtout que...
04:48Aider un peu plus les gens, leur apporter encore un peu plus.
04:51Qu'ils rentrent à la maison avec quelque chose de...
04:53Solide ?
04:54Oui, qui...
04:55Essayer, oui, de les...
04:58Oui, de les aider, j'ai pas d'autres mots.
05:00Mastercrime qui va très prochainement revenir sur TF1 pour une troisième saison.
05:03Les deux premières ont cartonné en audience.
05:05Vous savez déjà s'il y aura une quatrième saison de Mastercrime ou pas, Muriel ?
05:08Oui, on la tourne, on la tourne, c'est 26, en 26.
05:13Dans cette série, vous jouez donc une professeure de criminologie
05:16qui doit collaborer avec une policière incarnée par votre chère étante.
05:20Ça vous a fait quel effet la première fois que vous avez joué ensemble ?
05:23Vous avez réussi à oublier celle que vous êtes dans la vraie vie
05:27pour ne plus voir que vos personnages ?
05:28Ou il a fallu un petit temps d'adaptation ?
05:30Ça se fait tout seul et tout de suite, quoi.
05:34Moteur, oui, bonjour docteur, machin.
05:38C'est ça notre métier, c'est qu'en une seconde, voilà, et quand il est coupé,
05:42oui, dis donc, t'as racheté les oeufs ou tu les as pas ?
05:45Oui, moteur.
05:46Ça vous l'avez fait avec Anne sur le tournage de Mastercrime ?
05:48T'as racheté les oeufs ?
05:49Oui, ben oui, parce qu'au moment où c'est coupé, on redevient...
05:53Et ça fait très bizarre pour...
05:54J'étais avec une amie dimanche qui me disait que c'est quand même ce truc.
05:59J'étais venue sur le tournage, c'est incroyable, je m'en remets toujours pas,
06:01tu passes d'un truc à l'autre.
06:02Ben oui, on fait, ben là, ben là, ben là.
06:04Écoutez, on est flics ou je sais pas quoi, ou bouchière,
06:06je vous mets deux côtes de bœuf, votre mari, ça va, il y a toujours ça.
06:09Elle a toujours son gloître, bien sûr.
06:11Vous ne pouvez pas faire opérer, ok, coupez.
06:13Oui, alors, qu'est-ce qu'on disait, nous ?
06:15T'as mis la voiture au garage ?
06:16On en refait une autre, allez, on s'engueule, machin, machin, machin.
06:20Ah, t'as qu'on fait ça, mais c'est ça, c'est jouer à la marchande.
06:22Les enfants, on passe de l'un à l'autre, il y a une petite schizophrénie,
06:25et c'est notre métier.
06:27C'est pas dangereux pour le couple de jouer ensemble, c'est pas un motif d'engueulade aussi ?
06:29Non, non, on s'engueule jamais, nous.
06:31C'est vrai ?
06:31Jamais.
06:33Jamais.
06:33En 20 ans ?
06:35Un peu au début, parce que j'avais pas fini mon travail,
06:38donc j'ai un peu merdé parfois, et c'était toujours à cause de moi.
06:40Non, c'est chouette, nous, on est très heureux de faire ça ensemble,
06:43parce qu'en fait, chaque couple a son mode de fonctionnement,
06:47nous, on est dans une relation fusionnelle, mais complètement assumée,
06:50plus on est ensemble, et le temps passant,
06:52parce qu'on sait pas ce qui peut arriver demain,
06:54je ne voudrais pas être embarqué sur quelque chose qui m'éloigne longtemps de Anne,
06:58qu'il m'arrive quelque chose, et se me dire, par exemple,
07:01ces deux dernières semaines, j'ai pas vu Anne,
07:02et la seule chose avant de mourir, c'est que j'aurais voulu voir Anne.
07:05Ça pourrait vous réfréner à partir en tournée, par exemple, l'idée de...
07:08Ah ouais ? Je veux pas, ça.
07:11Non.
07:12Je veux pas, je vous dis, par exemple, c'est gagner sa vie,
07:15et très bien quand on fait des salles,
07:17je sais pas si je referais toujours des 3 000 ou des 5 000 personnes,
07:19mais si jamais c'était cela qui se reproduisait,
07:24oui, je préfère être avec Anne.
07:26Ben oui, parce que c'est quand même ce qui est le plus important dans ma vie.
07:29Voilà, il faut qu'elle m'accompagne,
07:31mais comme elle ne peut pas m'accompagner à toutes les représentations,
07:34parce qu'elle a sa vie, elle fait des choses aussi de son côté,
07:36et donc c'est pour ça que j'ai pas vraiment toutes les réponses pour un retour en scène.
07:41Au début, vous et Anne Nen avez donc essayé de lutter contre l'évidence qui vous connectait ?
07:45Pas de lutter, mais c'était moi, vraiment, mais c'était clair, quoi.
07:49Et puis c'était depuis très longtemps dans ma tête,
07:51je serais avec un homme, quoi.
07:54Ça se discutait pas, c'est pour ça que c'était compliqué,
07:57comme j'étais avec des femmes, être homosexuelle,
07:59j'ai pas fait vraiment de coming-out,
08:01parce que justement, je me sentais pas...
08:04Oui, bien sûr, je pouvais être avec des...
08:05Enfin, en fait, je devais être bisexuelle,
08:08mais ça allait être avec un homme, quoi.
08:11Mais vraiment, il y avait...
08:12Voilà, il y avait pas de...
08:14C'était sûr.
08:16Donc, et Anne, pareil.
08:18Et en fait, on a dit au revoir,
08:19quand on a passé la soirée ensemble,
08:21au revoir madame, au revoir madame, très bien.
08:23On aurait pu avoir une histoire, mais...
08:24Surtout pas, surtout pas, merci, au revoir.
08:26Mais l'histoire avançait avant nous, quoi.
08:28Et pourtant, j'ai lutté un peu, hein.
08:30Et elle aussi, peut-être, mais...
08:31Je me souviens surtout de moi, je...
08:33Oh, non, j'ai fait...
08:34Non.
08:35J'y vais pas.
08:35Non, non, c'était...
08:38Et c'est le...
08:40C'est extraordinaire.
08:41L'anagramme de vos deux prénoms, Muriel Hahn,
08:43c'est enluminera, du verbe enluminer,
08:45colorier vivement un dessin.
08:47C'est ce qu'elle a fait.
08:48Elle a mis des couleurs dans votre vie.
08:49C'est beau, ça.
08:50C'est beau, moi, je suis très anagramme.
08:51J'adore ça.
08:52Enfin, j'adore ça.
08:53Je trouve ça souvent rigolo ou joli, comme là.
08:58Oui, bien sûr, elle a...
09:00Elle est arrivée au bon moment.
09:01J'étais rencontrable et fréquentable.
09:03J'avais fait vraiment pas mal de boulot sur moi.
09:05Elle serait arrivée cinq ans avant.
09:07Franchement, elle m'aurait même pas calculée, quoi.
09:10Parce que j'étais encore...
09:11J'avais encore des...
09:12Vous étiez pas aimable, au sens premier du terme ?
09:14Moi, j'étais pas aimable.
09:15J'étais pas aimable.
09:16J'étais pas très aimable.
09:17Franchement, j'étais pas fréquentable.
09:20J'étais pas...
09:20C'était pas terrible.
09:21Vous étiez pas bien, quoi, en même temps.
09:22Oui, j'étais pas bien.
09:23Avec vous-même.
09:24J'ai une explication, mais après, l'explication, à un moment, tu dis, d'accord, mais l'explication,
09:28ça fait pas tout.
09:29Bien sûr qu'il y avait des raisons.
09:30Donc, j'étais arrivée au bon moment.
09:32Là, je commençais vraiment sur autre chose.
09:35Et voilà.
09:37C'était comme ça.
09:38C'était écrit comme ça.
09:39Et merci, la vie.
09:40Si on vous proposait de revenir à vos 30-40 ans, vous signeriez ou jamais de la vie ?
09:44Non.
09:45Entre 20 et 50, je signe pas.
09:46Si c'est pour vivre pareil, franchement, j'y retourne pas.
09:48J'étais trop malheureuse, trop mal, trop envie de...
09:51Trop la vie, trop dure, trop dure, malgré les spectacles et tout ça.
09:55Non, non, j'y retourne pas du tout.
09:56C'est compliqué pour le public de comprendre que vous avez pu être mal alors que vous étiez
09:59au sommet de votre gloire.
10:01Oui, c'est incroyable.
10:02Mais vous, vous savouriez pas du tout ce succès ?
10:04Vous étiez malheureuse.
10:05Le reste l'emportait, beaucoup.
10:07Le reste l'emportait.
10:07D'ailleurs, je faisais 30 kilos de plus qu'aujourd'hui.
10:09Mais c'était 30 kilos de...
10:10Je buvais mes émotions, je buvais ma souffrance, ma détresse.
10:15Je mangeais mes chagrins et je grossissais à vue d'oeil, quoi.
10:19Et la notoriété ne rend pas forcément service quand on n'est pas bien dans ses baskets.
10:23Bah, c'est compliqué.
10:24Parce qu'en plus, on a le devoir d'être heureux.
10:26Parce qu'il faudrait être heureux parce qu'on est connu.
10:29Bon, c'est nouveau, ça.
10:30Alors là, ce serait ça la recette du bonheur.
10:33Moi, j'aime pas trop ce mot.
10:35De moments de joie, de moments heureux.
10:38Ce serait ça, avoir de l'argent et être connu pour être bien ?
10:43Bah, non, non, ça serait quand même, non, je crois que...
10:46C'est l'idée que les gens s'en font.
10:48En fait, moi, aujourd'hui, si on me laisse, qu'est-ce que c'est ?
10:51Qu'est-ce que c'est qui compte ?
10:54La santé d'Anne, ma santé, et qu'on continue à s'aimer.
10:59Vous savourez maintenant ?
11:00Maintenant, oui, ça va, je suis bien.
11:02Maintenant, je savoure.
11:03Est-ce qu'il y a un petit problème avec les numéros impairs ?
11:04Ouais.
11:05Petit gros problème.
11:06J'aime pas.
11:06Elle les trouve...
11:08Parce que...
11:10Si on prend 8, 2, et 2, et 2, et 2.
11:17Ça fait des gros.
11:18On dit c'est rond, c'est carré, c'est rond, comme vous voulez.
11:219, 2, et 2, et 2, et 2.
11:26Et 1.
11:27Moi, ça me fait de la peine pour le...
11:28La solitude du 1, je comprends, oui.
11:30Je te jure, mais c'est ça.
11:31Ça va quand même loin, cette petite phobie, on peut dire presque des chiffres impairs, parce que vous comptez...
11:36Je compte tous mes pas, et je compte tous les escaliers.
11:39Je compte beaucoup de choses, d'ailleurs.
11:40Ça prend du temps, hein ?
11:41Non, c'est un petit cerveau qui fait que ça.
11:42Non, mais vous comptez le nombre de pas.
11:44Non, c'est surtout que je commence par le pied droit.
11:47Pour finir, toujours sur le pied gauche.
11:48Bien gauche.
11:49Comme ça, ça fait un truc, c'est carré, on a commencé là, tac, tac, on finit là.
11:51Si je finis par le pied droit, c'est pas grave, je vais commencer d'autres escaliers qui seront dans la journée,
11:57parce que je me souviendrai que j'ai fini par le pied droit, je vais les commencer par le pied gauche,
12:00je m'arrangerai, et de toute façon, à un moment, je ferai mon compte.
12:03Je marche pas sur les traits, dans les rues, les traits, les carrelages, les carreaux, je marche pas,
12:08ou sinon, si je marche, faut que je remarche après sur celui qui est dans le cadre plus loin.
12:11Mais pendant ce temps, je peux avoir une conversation avec quelqu'un, hein ?
12:14Oh bah, si j'avais qu'un cerveau, ça serait trop...
12:15C'est en parallèle, en fait, ça travaille sous couche.
12:18Ils sont sous couche, c'est ça, voilà.
12:20Alors, une nouveauté au chapitre TOC, j'ai entendu Anne raconter ça.
12:23Qu'est-ce que c'est ?
12:25Quand elle prend un morceau de tissu, genre une serviette, vous faites un truc bizarre avec votre bouche ?
12:30Rien que d'en parler, ça m'assèche d'un coup, c'est que quelqu'un met du tissu partout.
12:37Elle a bugué, et je vous jure qu'elle n'est pas en train de plaisanter.
12:39J'ai les lèvres sèches, mais quand même...
12:41Mais le simple fait de le dire, dire le mot tissu pour vous...
12:45Arrête de lui dire tissu !
12:47Ça y est, on l'a perdu jusqu'à la fin de l'émission.
12:48Moi, toi aussi, vous allez vous taire tous les deux.
12:50Moi, je vais raconter un poème de René Char, et puis voilà.
12:53Qui s'appelle tissu.
12:54L'impression qu'on est messmère, qu'on l'a hypnotisé.
12:56C'est dingue l'effet que ça vous fait.
12:57Il faudra qu'on essaie de comprendre d'où ça vient, ce truc, un de ses cadres, quoi.
13:01Papier, maintenant.
13:01Papier, fin d'hypnose, réveillez-vous.
13:03Je suis messmère.
13:04C'est un très joli duo que vous aviez partagé à la télé, Muriel Robin, avec Vincent
13:08Dedienne, qui sera aussi présent, je crois, au concert.
13:11Non.
13:12Non ? Il ne sera pas là.
13:13Il faut arrêter, j'ai arrêté.
13:16Il ne faut pas faire ça à toutes les émissions.
13:19Ça recommence.
13:19Ça recommence.
13:20C'est un truc, en fait, ça n'est qu'avec moi.
13:22Moi, je crois qu'elle vous en veut.
13:23Il y a quelque chose.
13:24Il y a quelque chose, je ne sais pas.
13:25Ce n'est pas vrai.
13:26Peut-être la trouble, je...
13:27Il sera là.
13:28Il ne sera pas là, je...
13:29Non, il ne sera pas là.
13:30Arrêtez avec ça, maintenant.
13:31Foutez-nous la paix, ce garçon.
13:33Ça décharge, il est dans le communiqué.
13:35Il ne sera pas là, ni en juillet, ni en juillet, ni en juillet, ni en juillet.
13:37Arrêtez avec ça.
13:39Non.
13:39Foutez-nous la paix.
13:40Eva, vous allez maintenant revenir sur un très gros coup de stress.
13:45Tu vois, j'ai accroché.
13:46Je l'accroche encore.
13:47Je vais recommencer.
13:48C'est toujours sur la fin de l'émission.
13:49Je vais recommencer.
13:50Peut-être plus faire tant que trois que tu veux.
13:51On sait que...
13:52T'es bien, t'es formidable.
13:54Je t'adore.
13:55Mais on sait que t'as un petit truc qui est un peu déglingué.
13:58Ou il manque une pièce, ou le montage.
14:01On ne sait pas d'où ça vient.
14:02On ne sait pas en cherchant.
14:03Il y a un truc où c'est peut-être de naissance.
14:05Moi, j'ai...
14:05Ma mère, aussi, qui a refilé les...
14:07Je vais avoir trois secondes dittétés, après, à cause de vous.
14:09En tout cas, il y a un truc qui ne tombe pas, c'est sûr.
14:11Ça, c'est le chouchou, tonton, ça, j'ai rien.
14:13Est-ce que ça part bien, il y a un moment où tu perds ?
14:15Non.
14:16Ça accroche.
14:17Allez.
14:18Muriel Robin se demande bien ce que peut être cette info hautement improbable des Vaches River.
14:22Je ne tiens plus.
14:23Je ne tiens plus.
14:24C'est-à-dire que j'oublie tout, mais Anne, je sors de ma vie.
14:27Tout ce que j'ai dit, je retiens tout ce que j'ai dit avant.
14:29Une seule chose m'intéresse, c'est trop dur.
14:31Vas-y, dis-le.
14:32Eh bien, là, voici.
14:33On va terminer.
14:34Ah, c'est Jade.
14:35Ah, merde.
14:35Non, ah...
14:37Je t'ai...
14:42On va considérer que c'est de l'amour, Jade.
14:44D'accord ?
14:44Je le sais, mais je le sais bien.
14:45Bien sûr, c'est que de l'amour et de la bienveillance.
14:47Voilà.
14:47C'est tout à la mode.
14:48Et vous pouvez aussi aider dès maintenant la Fondation des Femmes en faisant un don de 10 euros par SMS.
14:54Il suffit d'envoyer don 10 au 92 511.
14:59Là, j'ai la trouille, hein, maintenant.
15:00C'est fini, t'as fini ?
15:01Oui, ça y est, c'est fini.
15:02Voilà, au revoir.
15:03C'est bien, bravo, Jade.
15:05Ta fille va être tellement contente.
15:07Voilà.
15:07Bien, comment elle s'appelle, ta fille ?
15:09Mila.
15:10Mila, tu vois qu'elle peut y arriver.
15:12Donc, n'aie pas peur.
15:13Je pense que quand elle l'engueule...
15:14C'est vraiment difficile, Mila.
15:16Mais ça va aller.
15:17Elle remonte la pente.
15:18Ça va aller.
15:20Et puis l'été, elle fera plus d'émission, si c'est parce qu'elle a chaud qu'elle déconne complètement.
15:26C'est pas grave.
15:27On la prendra qu'hiver et on la payera quand même l'été.
15:29T'inquiète pas, Mila.
15:31Arrête de pleurer.
15:32Ça va aller mieux.
15:33Allez, au revoir, Mila, tiens le coup.
15:35Merci beaucoup, Muriel Robin.
15:37On vous souhaite une bonne grosse journée.
15:39Les improbables d'Eva Cruiver.
15:41Bonjour, Eva Cruiver.
15:43Bonjour.
15:43Bonjour, Eva.
15:44C'est lequel, votre sketch ?
15:45C'est quelqu'un de normal sur le plateau.
15:48N'y comptez pas trop.
15:49Je présente mes mères et je sais pas.
15:51Et l'hypnotisez.
15:52Ce qui reste déjà.
15:54C'est lequel, votre sketch préféré de Muriel Robin ?
15:56L'addition, le culte sketch de l'addition.
15:59Enfin, moi aussi, j'ai cru qu'elle avait dit.
16:01C'est le culte de soin.
16:02Ok, c'est pas cette version.
16:03J'ai fait que là, elle a dit tout le mot.
16:04Parce que, comment ça va faire ?
16:05Ah bah, l'addition, le culte.
16:09C'est peut-être rapport à votre premier sketch, le cinéma pornant à la classe.
16:13En fait, c'est dans ce studio qu'il se passe un truc.
16:16Elle a été touchée, la petite aussi.
16:17Ce que je vous propose, c'est qu'à la fin de l'émission, on passe ce studio à la sauge.
16:20On va essayer.
16:21Ça, c'est malin.
16:22Ça, c'est malin.
16:23On commence avec un document très rare.
16:26On va parler de votre première fois.
16:28Pas encore à la télé, mais déjà devant les caméras.
16:30Celle du conservatoire, c'était en 1978.
16:33Et vous interprétez une scène du Malade Imaginaire de Molière.
16:36Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatra de maladies ordinaires,
16:43à ces bagatelles de rhumatismes et de fluxions,
16:47à ces tièvrotes, à ces vapeurs, à ces migraines.
16:51Je veux des maladies importantes,
16:54de bonnes sièges pourprès avec des transports au cerveau,
16:57de bonnes sièges continues, de bonnes fêtes.
17:01Vous aviez quoi, là ? 23 ans, Myriam ?
17:04Conservatoire, votre mentor Michel Bouquet qui dit
17:06immédiatement voir le talent en vous,
17:08au point de susciter la jalousie de vos camarades.
17:11Oui.
17:11Ça, ça m'a échappé.
17:12Parce que moi, je voyais ma tristesse.
17:15Je ressentais qu'il y avait un truc qui ne se passait pas avec les autres.
17:18Mais ça, ça a toujours été un peu le cas.
17:21Donc, bon, je ne sais pas.
17:22Quelque chose qui dérange chez moi, qui dérangeait, peut-être.
17:25Je ne sais pas.
17:26Mais rétrospectivement, oui, oui, c'était...
17:30En tout cas, je ne me disais pas ça du tout.
17:32Je me disais que je ne convenais pas,
17:34que je n'avais pas les bons codes,
17:36que tout ça n'était pas pour moi.
17:38Mais lui, il avait vu.
17:40Lui, il voyait autre chose.
17:421981, vous intégrez la troupe de Roger Loret,
17:44les baladins en Agenais installés dans Lotte-Garonne.
17:47C'était votre premier rendez-vous en terrain connu,
17:48en quelque sorte.
17:49Oui, parce qu'il fallait tout faire,
17:50du spectacle, mais aussi la régie.
17:52Enfin, c'était une vie de troupe.
17:54Oui, les décors, tout ça.
17:56J'ai fait la comptabilité.
17:57Et puis Roger, c'était extraordinaire.
18:00Roger qui nous a quittés, il y a deux ans, trois ans.
18:03Je ne sais plus les dates.
18:04Je ne suis pas trop forte.
18:06Mais c'était extraordinaire.
18:07C'est une expérience de vie, au-delà du spectacle.
18:09Magnifique, parce que jouer, jouer, pour faire ce métier,
18:11en fait, le mieux, c'est quand même de le pratiquer.
18:13Et c'est là-bas que vous faites la connaissance
18:14de celui qui allait devenir l'un de vos plus grands complices,
18:17Élysée Moon.
18:18On a retrouvé une petite annonce que vous avez tournée
18:20avec lui et Michel Drucker, une histoire de sosie.
18:22Bonjour, je m'appelle Michel Drucker.
18:24J'aime beaucoup ce que vous faites.
18:25Votre disque est formidable.
18:25Un spectacle, il est super.
18:27Bonjour, je suis Muriel Robin.
18:28Il est noir, noir ou noir un peu noir ?
18:30Moi, je suis Élysée Moon.
18:31Non.
18:32Je suis Patrick Cron de l'agence Tête de Cron,
18:35la meilleure agence des sosies de France.
18:37Mais attention, on ne travaille qu'avec des propositions.
18:39On ne l'arrivait pas.
18:40Je remercie tous les collaborateurs de cette émission.
18:42Ça va, tais-toi, sinon on ne va pas le reconnaître.
18:44Élysée Moon ?
18:45C'est l'histoire d'un belge, d'Anne Le Marne et d'Anne Spoyot.
18:49Combien de fous rires sur ce tournage ?
18:51Ça a dû être compliqué.
18:52Affreux.
18:52Affreux, j'ai cru qu'on n'y arriverait jamais.
18:54J'ai cru qu'on n'y arriverait jamais.
18:55Et quand on...
18:56Il y a longtemps, je ne les ai pas vues,
18:57mais ces petites annonces, c'était quand même un truc dingue.
18:59Quand on voit ce qu'ils ont tourné,
19:01on se dit, mais comment ils y sont arrivés ?
19:03Parce que c'est...
19:04Non, Élysée est assez...
19:06À chaque fois qu'on le voit, on lui dit, il faut en refaire.
19:08Il a vraiment du génie dans cet exercice-là, vraiment.
19:12Eva, vous allez maintenant nous prouver
19:14que Muriel a mis un peu de temps à trouver sa voix.
19:16Alors, pas votre voix professionnelle, mais votre voix parlée.
19:19J'ai retrouvé une publicité télé pour une lessive
19:21que vous avez tournée en 1989,
19:24dans laquelle vous aviez une voix très différente
19:25de celle qu'on vous connaît aujourd'hui.
19:27Ces dames sont encore à l'âge de la poudre.
19:33Joli, mais il est fichu.
19:34La graisse est incrustée.
19:36Cousse toujours.
19:38En tout cas, moi, je ne jure que par ma poudre.
19:40Eh bien, bonne chance.
19:42Mais tout est propre.
19:43Tout est parti.
19:44Liquidez la saleté au cœur de tout votre âge.
19:48Mais liquidez la saleté.
19:48Elle est bien, celle-là.
19:50C'est vrai que vous aviez une voix bizarre.
19:51Liquidez tout, mais trop...
19:51On n'était pas si loin de Chantal là-dessus.
19:53Mais j'étais tellement...
19:54Je me souviens que j'étais mal à l'aise.
19:56Je ne savais pas trop ce que je faisais.
19:57Enfin, ce n'était pas pour moi.
19:58Je n'aurais jamais dû faire ça.
19:59Donc, du coup, on devient quelqu'un d'autre.
20:01On n'est pas...
20:02On est désincarné.
20:04Et donc, il y a des sons qui sortent.
20:05Mais je ne connais pas cette personne, moi.
20:06Eva, vous allez maintenant revenir
20:07sur un très gros coup de stress.
20:11Tu vois, tu l'accroches.
20:12Je l'accroche encore.
20:13Je vais recommencer.
20:14C'est tout sur la fin de l'émission.
20:15Je vais recommencer.
20:16Peux-tu plus faire tant que toi que tu veux ?
20:17On sait que...
20:18T'es bien.
20:20T'es formidable.
20:20T'adore.
20:21Mais on sait que t'as un petit truc
20:23qui est un peu déglingué.
20:25Ou il manque une pièce au montage.
20:27On ne sait pas d'où ça vient.
20:28On ne sait pas en cherchant.
20:29Il y a un truc où c'est peut-être de naissance.
20:31Moi, j'ai...
20:31Ma mère, aussi,
20:32qui va filer les...
20:33Je vais avoir trois secondes d'itté,
20:34après, à cause de vous.
20:35En tout cas, il y a un truc
20:36qui ne tombe pas, c'est sûr.
20:37Ça, c'est un chouchou.
20:38On ne s'agirait rien.
20:39Est-ce que ça part bien ?
20:40Il y a un moment...
20:40Je n'en peux plus.
20:42Ça accroche.
20:43Allez.
20:43Tenez avec vous.
20:44Allez, Eva.
20:45Vous allez maintenant revenir
20:46sur un très gros coup de stress
20:53et le responsable,
20:57c'est Patrick Sébastien.
20:59Un jour, vous lui racontez
21:00une blague un peu scabreuse
21:02qui le fait beaucoup rire
21:03et quelques temps plus tard,
21:05alors que vous êtes
21:05à l'anniversaire de Jacques Chirac,
21:07il vous fait un très sale coup.
21:09Non, très sale coup, oui.
21:11Il vous demande de répéter
21:12la blague en question au président.
21:13Grand moment de gel
21:14sur lequel vous étiez revenu
21:16chez Laurent Ruquier.
21:17Jacques Chirac est en face.
21:18Bonjour, raconte ta blague.
21:20J'ai à peine dit bonjour,
21:20mais attends, ça n'est arrivé.
21:21C'est la blague.
21:23la tête vignette,
21:24il n'y en a pas deux secondes.
21:24Je dis, enfin, je ne peux pas.
21:26Je commence.
21:27Et puis la blague,
21:27elle est un peu,
21:28je dis, quelle est la différence
21:29entre une pastille de menthe
21:31et un trou du...
21:32Et mon président me dit,
21:34alors ?
21:35Je dis, le goût.
21:37Et là, il me fait,
21:38comment ?
21:39J'ai dit une deuxième fois,
21:42le goût.
21:43Il me redit, comment ?
21:45Mais, quelques mois après,
21:47je fais l'émission de Nizou
21:49pour Jacques Chirac,
21:50très gentiment,
21:51enfin, puis moi,
21:51il me dit,
21:52Muriel, racontez à Michèle.
21:55C'est des lunettes formidables
21:56que vous m'avez raconté
21:57le jour de mon anniversaire.
21:59C'est trop sympa.
22:00Je n'ose imaginer
22:01la goulette de sueur
22:02que vous avez eu dans le dos
22:03ce jour-là.
22:03Mais horrible,
22:04parce que c'est une blague,
22:04mais pas du tout
22:05le style de blague que je raconte.
22:07Ce n'est pas votre style.
22:08Non, pas du tout.
22:09Pas du tout,
22:09donc je l'avais racontée
22:11à Patrick
22:12parce que c'est son style.
22:13Oui, vous avez dit,
22:13ça va le faire mariner.
22:14Et donc, je me suis dit,
22:15bon, bah, allez.
22:15Et puis,
22:16elle était assez sympa aussi,
22:18quand même,
22:18elle n'a pas raconté à n'importe qui.
22:19Je voulais rentrer sous terre.
22:21Mais c'était horrible.
22:22C'était horrible.
22:22Et puis,
22:23c'est qu'elle a évidemment,
22:24comment ?
22:24Comment deux fois,
22:26t'as envie de dire,
22:26on arrête,
22:27bon,
22:27je vais rentrer chez moi.
22:28Voilà.
22:29J'avais l'occasion
22:29de votre anniversaire.
22:31Eh bien,
22:31on se reverra dans une autre vie
22:32parce que je ne veux plus jamais
22:33vous revoir de ma vie,
22:34par exemple.
22:35Parce que vu ce qui vient de se passer,
22:36je vous dis adieu.
22:37Voilà.
22:38Bonjour, adieu.
22:38Voilà.
22:39Au revoir, monsieur le président.
22:40Merci beaucoup.
22:41On va terminer.
22:42Ah, c'est Jade ?
22:42Ah, merde.
22:43Non.
22:47Je t'ai...
22:48On va considérer que c'est d'amour, Jade.
22:51D'accord ?
22:52Mais je le sais bien.
22:53Bien sûr,
22:53c'est que de l'amour
22:53et de la bienveillance.
22:54Voilà.
22:55C'est très à la mode.
22:55Voilà.
22:56La sororité.
22:57La sororité.
22:58La sororité.
22:59Bien vieille, quand même.
23:00Alors, on reprends ça.
23:01Bien vieillance.
23:02Voilà.
23:02On va terminer avec une affaire
23:04que nous appellerons
23:04le Davangate.
23:07Davangate.
23:07Davangate.
23:08Davang.
23:08Davangate.
23:09Sophie Davangate.
23:10Un scandale qui avait éclaté
23:12il y a quelques années
23:12sur le plateau de l'émission
23:13du matin de Sophie Davang.
23:15Vous aviez été très choquée
23:16par la formulation
23:17qu'elle avait employée
23:18pour vous dire au revoir.
23:19Merci beaucoup, Muriel.
23:21Bonne journée.
23:22Bonne grosse journée,
23:23quand même, après.
23:24Je ne sais pas comment vous en avez dit.
23:26Il y a plein d'éjectifs
23:27dans la langue française.
23:28Pourquoi il y a le mot
23:29grosse,
23:29comme j'en fais l'émission ?
23:31Bonne jolie,
23:32bonne délicieuse,
23:34je crois les bonnes.
23:34Il y a une bonne grosse.
23:37Comment il y a quelqu'un
23:38dans une vie
23:47qui vous dit
23:47bonne grosse journée ?
23:49C'est un lapsus
23:49qui vous regarde,
23:50qui vous trouve grosse,
23:51qui dit bonne grosse journée.
23:52C'est comme moi.
23:52Vous pensez que c'est l'inconscient
23:53qu'il apparaît ?
23:53J'en ai déjà des jades
23:54et j'en ai déjà
23:55bonne déglinguée,
23:56j'en ai.
23:58C'est le gamin
23:59à qui il faut...
24:00Il y a la voisine
24:01qui vient boire le thé,
24:02tu ne parleras pas
24:03de son nez,
24:04parce qu'elle a un grand nez,
24:05tu ne parleras pas de son nez,
24:06je mets combien de sucre
24:07dans votre nez ?
24:09C'est un crème,
24:09une grosse journée.
24:11Je dis carrément
24:11au revoir la grosse
24:12et bonne journée.
24:12Dieu,
24:13c'est republé !
24:14On en a reparlé
24:14avec Sophie d'avant.
24:16Figurez-vous
24:16qu'elle était notre invitée
24:17la semaine dernière
24:18et elle a tenu
24:19à vous laisser
24:19un petit message.
24:20Ah, Sophie !
24:21J'espère qu'elle m'a pardonnée,
24:23en tout cas,
24:23elle sait que je l'aime beaucoup
24:24et ça fait longtemps
24:25que je ne l'ai pas vue d'ailleurs.
24:26C'est vrai.
24:27Je vais peut-être revenir
24:27pour lui dire bonjour.
24:29Pour lui dire bonjour
24:29ou une bonne grosse journée ?
24:30Non, non.
24:33Franchement,
24:33elle est magnifique.
24:35Elle la mincie,
24:36elle est en pleine forme.
24:37Elle est magnifique,
24:37je vais me dire
24:38vous aggravez votre cœur.
24:40Non,
24:40mais elle a l'air épanouie
24:42et bien dans sa peau
24:43et ça fait plaisir.
24:44On peut dire
24:45que c'était la fatigue.
24:46Fait de se lever tôt
24:47tous les jours,
24:48voilà.
24:49Excuse recevable,
24:50Marie-Bredin.
24:51Bien sûr,
24:52évidemment,
24:52il n'y a même pas
24:53d'excuses,
24:53c'est un cadeau,
24:54c'est pareil.
24:55Bonne grosse journée,
24:56je me jette dessus,
24:57mais tant mieux,
24:58tant mieux,
24:58si je fais 120 kilos.
24:59Si ça permet ce moment-là,
25:01c'est formidable.
25:02Merci beaucoup,
25:03Eva Crévin.
25:03Merci à vous,
25:04la petite prochaine.
25:05Merci, Myriane.
25:06Merci beaucoup.
25:07Pas moi,
25:08vous ne revenez pas ?
25:09Non,
25:10je viens la semaine d'après.
25:11Si vous allez voir,
25:11vous donnez l'invité
25:12la semaine prochaine,
25:13vous allez avoir envie de revenir.
25:14C'est qui ?
25:14C'est Catherine Larrara
25:15qui sera avec nous
25:15la semaine prochaine.
25:16Venez,
25:16c'est super,
25:17il fallait voir son spectacle.
25:18Il est génial.
25:19Alors moi,
25:19j'avais vu la création à Avignon,
25:20ça a bougé depuis,
25:22mais j'ai emmené quelqu'un
25:24qui n'avait jamais vu Catherine.
25:25Non,
25:26mais c'est dingue.
25:27Catherine,
25:27il faut savoir qu'à la grande époque,
25:29il y avait Johnny Hallyday,
25:31on l'appelait la Johnny Hallyday
25:34au féminin,
25:34l'énergie sur scène.
25:36Alors maintenant,
25:36évidemment,
25:37on se pose,
25:38le temps a passé,
25:39mais sa voix est de plus en plus,
25:42mais vous crève le cœur.
25:44Les jeunes qui l'accompagnent,
25:46les tableaux chorégraphiques,
25:48les danses de rue,
25:49et son violon,
25:50on va en reparler avec elle
25:50la semaine prochaine.
25:51C'est extraordinaire,
25:52il faut aller voir ce spectacle
25:53qui se jouera à la salle Gavaud
25:54les 27,
25:5528,
25:56moi j'y vais le 27,
25:5727,
25:5728,
25:5730 et 31.
25:59Si vous avez un doute
26:00sur les dates,
26:00vous demandez à Jeanne.
26:00Oui.
26:01Non.
26:01Moi, je peux vous demander à Jeanne.
26:03S'il vous plaît,
26:03je ne montre rien à Jeanne.
26:05Rien.
26:05Bon, ben merci d'être venue
26:06refaire votre télé.
26:08Elle fait la gueule en plus.
26:09On vous retrouve mardi prochain,
26:11à 28h25 sur TMCA,
26:12à la présentation avec Anne Nenem
26:14du concert Nos Voix pour Toutes,
26:16une trentaine d'artistes
26:17mobilisés pour les droits des femmes.
26:19Et vous pouvez aussi aider
26:20dès maintenant
26:21la Fondation des Femmes
26:22en faisant un don
26:23de 10 euros par SMS.
26:24Il suffit d'envoyer
26:26don 10
26:27au 92 511.
26:30Là, j'ai la trouille maintenant.
26:31C'est fini ?
26:32Oui, ça y est, c'est fini.
26:33Voilà, au revoir.
26:33Tu as vu ?
26:34C'est bien.
26:35Bravo, Jacques.
26:36Tu as vu que tu peux le faire.
26:37Oui.
26:37Tu l'as dit d'un seul coup,
26:39sans accrochage, sans rien.
26:41Si elle n'est pas là la semaine prochaine
26:42et qu'elle n'a rien à la maladie,
26:43c'est pas qu'aujourd'hui.
26:43Ta mère va être tellement contente.
26:45T'as ta maman toujours ou pas ?
26:46Non.
26:46Non.
26:47Merci de ce...
26:48Non plus.
26:48Au revoir.
26:49Alors, t'as gagné en l'air.
26:51Quelqu'un a un frère,
26:52t'a une soeur ?
26:53Non, t'as ta fille,
26:54on la refait.
26:55Ta fille va être tellement contente.
26:57Voilà.
26:57Bien, comment elle s'appelle ta fille ?
26:59Mila.
27:00Mila, tu vois qu'elle peut y arriver.
27:02Donc, n'aie pas peur.
27:03Je pense que quand elle l'engueule...
27:04Il est vraiment difficile, Mila.
27:06Mais ça va aller.
27:07Elle remonte la pente.
27:08Ça va aller.
27:10Et puis l'été,
27:11elle ne fera plus d'émission,
27:12si c'est parce qu'elle a chaud
27:14qu'elle déconne complètement,
27:16c'est pas grave.
27:16On la prendra qu'hiver
27:17et on la payera quand même l'été.
27:19T'inquiète pas, Mila.
27:20Arrête de pleurer.
27:22Ça va aller mieux.
27:23Allez, au revoir, Mila.
27:24T'as le coup.
27:24Merci beaucoup, Muriel Robin.
27:26On vous souhaite une bonne grosse journée.
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