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L'escroquerie subit par François Berléand, son rapport à la mort, l'artiste avec lequel on le confond, son plus gros fou rire à la télé ou encore l'émission de M6 qu'il aimerait faire, François Berléand refait sa télé avec Eric Dussart et Jade ce samedi 25 octobre 2025 !
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00:00Vous êtes déjà fait naquer François Berléand ?
00:01Oui, la fameuse histoire de cette maison dans le Pays Basque.
00:06C'était une belle arnaque par évidemment un copain.
00:09Il n'y a que les copains pour vous arnaquer comme ça.
00:12On est toujours trahi par les siens ?
00:13Oui, voilà.
00:14Et ça le mec.
00:16On rappelle brièvement ce qui s'était passé, vous achetez une maison, vous faites des travaux.
00:20Par lui, c'est une vieille ferme, pas chère du tout.
00:25Et puis, on donne le nom d'un architecte, l'architecte qui vient, il fait des plans, très bien, etc.
00:34Et puis, il commence à travailler sur la maison.
00:37Et moi, je lui ai dit, je ne pourrais pas venir, c'est dans le Pays Basque, je ne peux pas faire des allers-retours.
00:43Pour superviser.
00:44Ils m'ont envoyé des photos d'un autre chantier, c'était assez incroyable.
00:49Et puis, quand je suis venu, ils avaient retravaillé pendant 15 jours, il y avait des choses vachement bien.
00:54J'ai dit, ah, c'est bien, ça avance.
00:56Et puis, à un moment donné, j'ai dit, mais c'est quoi ? Pourquoi les cloisons, là ? Ça ne veut rien dire.
01:01En fin de compte, j'avais des dressings qui étaient plus grands que la chambre.
01:03Enfin, c'était n'importe quoi, mais c'était n'importe quoi.
01:06Ni fait, ni affaire.
01:07En gros, les travaux n'ont jamais eu lieu, comme on vous l'avait indiqué.
01:09Oui.
01:10Mais ils ont été facturés.
01:11Mais ils ont été facturés.
01:12C'est une ardoise à combien, ça ?
01:13À 450 000.
01:15Le recours, dans ce cas-là, c'est quoi ?
01:17Ah, bah, rien.
01:18Rien, parce que la justice a du nom.
01:21Donc, c'est pour ça que les escrocs, il y en a plein en France, qui courent les rues,
01:26parce que la justice, malheureusement, n'a pas que ça à faire.
01:31Et n'avait peut-être pas non plus les éléments tangibles de ça, c'est ce qu'ils vous ont dit ?
01:35Pourquoi vous n'êtes pas plus accroché que ça pour tenter une action ?
01:38Oh, parce que, bon, je ne m'intéresse pas.
01:44Mais quand même, c'est une somme, là.
01:45Oui, oui, non, non, mais je sais, c'est une somme, mais après, j'étais dégoûté.
01:52J'étais tellement dégoûté.
01:53Et puis, voilà, on m'a fait une proposition, je parlerai de l'argent.
01:56Bon, ben, tant pis, mais au moins, j'étais débarrassé de ça.
01:59Et l'histoire était derrière vous.
02:00Voilà.
02:01Et vous, François Berlian, est-ce que vous aimeriez mourir sur scène ?
02:04Oui.
02:06Voilà.
02:07Voilà.
02:08Oui, je voudrais mourir sur scène.
02:10Ce serait vraiment mon rêve.
02:12La mort, vous dites qu'elle ne vous fait plus peur, François Berlian.
02:14À 73 ans, vous vous êtes fait une raison.
02:16Oui, c'est-à-dire que je me souviens d'avoir poussé des hurlements de terreur par rapport à la mort,
02:24tellement j'aimais la vie.
02:26Je l'aime toujours autant, ce n'est pas la question, mais jusqu'à 40, 45 ans, je me disais...
02:32C'est vrai, jusqu'à 40, 45 ans, on est un peu immortel.
02:35On n'a pas trop mal quand on se réveille.
02:37Et puis, passé un cap, il y a un moment donné, on a mal.
02:41Dès que je me réveille, dès que je sors du lit, j'ai mal partout.
02:46Et puis, bon, au bout d'une heure, ça commence à aller mieux.
02:51Mais surtout, c'est que je me dis que quoi qu'il arrive, ça m'est arrivé.
02:55Donc, ce n'est pas la peine d'avoir peur.
02:57Et puis, j'avais lu un article où, justement, quelqu'un disait...
03:03Mais avant la vie, finalement, ça se passait.
03:09Il y a eu l'histoire, l'histoire avec un grand H.
03:12Et puis après, la vie, il y aura toujours l'histoire avec un grand H.
03:15Donc, avant la vie, qu'est-ce que vous faisiez ? Rien.
03:18Après, la vie, c'est pareil.
03:20Mais à l'époque, ça pouvait vous angoisser vraiment, violemment ?
03:22Ah oui, oui, il y a beaucoup de gens qui ont angoisse.
03:25Pierre Arditi, pour ne pas le citer, avait une...
03:28Alors, je ne sais pas maintenant, mais en tout cas, avait une énorme angoisse de la mort.
03:31C'est pour ça que, tout à coup, le fait de travailler beaucoup, beaucoup, beaucoup,
03:36fait que, bon, on se dit, comme j'ai accepté ça,
03:39la mort ne me prendra pas à ce moment-là, elle me prendra plus tard.
03:41Vous vous enfermez vraiment aux toilettes, chaque première au théâtre ?
03:44Oui, oui, oui, oui.
03:45Alors, bon, peut-être pas 15h quand même pour 21h,
03:48mais en tout cas, 15h pour 19h, oui, ça, j'y étais.
03:52J'ai besoin de...
03:54Ce n'est pas d'être assis, c'est de me vider.
03:57Alors, avant, je me vidais de partout, c'est-à-dire que j'avais vraiment besoin de vomir aussi.
04:02Ah, ça vous retourne physiquement ?
04:03Oui, oui, complètement.
04:04Maintenant, ce n'est plus le cas, ça fait 5-6 ans que je ne vomis plus,
04:08mais j'ai toujours des envies, j'ai des spasmes,
04:11mais je ne vomis plus, et sinon, ben...
04:13Ce qui est fou, c'est que vous dites, depuis 5-6 ans, simplement, ça va un peu mieux.
04:16Ça veut dire que vous avez traîné ça pendant 40 ans ?
04:18Ben, 40 ans, oui, ça fait vraiment 40 ans que je...
04:22Mais jamais à vous dégoûter de ce métier,
04:24parce que c'est une telle violence qu'on pourrait comprendre aussi, que vous n'avez pas envie.
04:27Oui, mais c'est une violence, sauf que quand on arrive sur le plateau,
04:33il n'y a plus de trac.
04:35Le trac, c'est en vol à la seconde où le rideau se lève,
04:38et tout d'un coup, c'est que de la joie.
04:40Bon, ça va quand même mieux, le trac, François Berléand,
04:41parce que maintenant, vous ne faites plus d'alerte à la bombe ?
04:44Non.
04:44Vous l'avez fait ?
04:45Alors, du temps où on pouvait le faire encore,
04:47parce qu'après, ça a été...
04:49Mais du temps où ça n'existait pas encore,
04:51j'avais vu une BD de Réserve, comme ça,
04:53où il avait...
04:54Oui, c'était...
04:55Mais dans les années...
04:56Enfin, c'était au 20e siècle.
04:58Et j'avais fait, une fois, une alerte à la bombe,
05:02en disant...
05:03Donc, je prenais un accent un peu russe,
05:08en disant...
05:10Bon, là, je vais y aller une bombe sur le...
05:14Enfin, bon, voilà.
05:15Et comme il y avait mon numéro qui s'était affiché...
05:17Vous avez été grillé tout de suite.
05:18La personne m'a dit,
05:19oui, François, d'accord, il y a une bombe.
05:20Mais tu viens quand même.
05:22Pour toute manière, il y a une bombe.
05:24Et j'ai accroché.
05:25Ça vous est déjà arrivé de ne pas du tout vous entendre
05:28avec des partenaires de scène, François Berléand ?
05:30Oui, oui, ça m'est arrivé.
05:31Ça m'est arrivé une fois d'avoir un vrai, vrai...
05:34Un vrai problème avec mon partenaire.
05:36On était deux, en plus, sur scène.
05:38Donc, ça a vraiment été...
05:40Normalement, on joue avec.
05:43Et c'est notre métier de jouer avec et de ne pas contre.
05:45Et j'avais quelqu'un qui jouait contre moi.
05:47Et ça, c'était...
05:48Ça a été très dur.
05:50Et pendant...
05:51Combien de représentations ?
05:52On a joué une soixantaine de fois à Paris
05:56parce qu'on ne jouait pas le dimanche.
05:58On jouait cinq fois par semaine.
06:00Et puis, on a fait une tournée de cinquante dates.
06:02Donc, on a joué une centaine de fois ensemble.
06:04Et ça a été vraiment, pour moi, très, très, très pédicule.
06:06Et vous ne pouviez pas vous en douter avant ?
06:08Vous ne connaissiez pas la personne ?
06:09Non, non.
06:09Parce que je le connaissais.
06:11C'était quelqu'un que j'admirais énormément.
06:14Qui m'aimait beaucoup.
06:16Mais, en fin de compte,
06:17il ne pouvait pas s'empêcher sur un plateau
06:18de jouer contre.
06:19À un moment donné, je me suis fritté avec lui
06:23en lui disant, écoute, si tu recommences,
06:25mets mon pas dans la gueule.
06:26Ah, carrément.
06:27Donc, pendant une semaine, il a joué normalement.
06:29Et puis, après, il s'est recommencé.
06:30Et puis, j'ai dit, bon, tant pis.
06:31Ça vous a servi de leçon ?
06:32Depuis, vous faites un peu plus attention
06:33aux personnes avec lesquelles vous allez vous retrouver sur scène.
06:36Oui, mais tout le monde sait qui est...
06:40Ah, il y a des réputations.
06:40Oui, il y a des réputations.
06:42Mais disons que lui ne jouissait pas
06:45d'une réputation extraordinaire.
06:47Mais je me suis dit, bon, avec moi,
06:48ça va être différent.
06:49Et puis non, voilà.
06:49Des gens viennent vous voir quand vous êtes au restaurant,
06:52François Berléand,
06:53même parfois pour vous demander des autographes
06:54Absolument.
06:55De quelqu'un d'autre.
06:56De quelqu'un d'autre.
06:57Ça vous est arrivé avec un comédien qui nous a quittés, je crois.
06:59Voilà, avec Michel Serrault.
07:01À Albi, on m'a confondu.
07:03J'étais dans un hôtel-restaurant.
07:06Mais là, j'étais au bar.
07:07Je prenais un café.
07:09Et là, il y a une dame qui arrive et qui me dit,
07:12oh, monsieur Serrault,
07:13est-ce que vous pouvez me signer un autographe, s'il vous plaît ?
07:15Alors, je signe l'autographe au nom de Michel Serrault,
07:18puisqu'elle m'a demandé un autographe de Michel Serrault.
07:20Elle est repartie avec un autographe absolument inédit,
07:22puisqu'il était déjà décédé, je crois.
07:23Oui, c'est ça, depuis un certain temps.
07:25Et je lui dis, je lui dis,
07:26mais vous savez que Michel Serrault est mort.
07:27Oh, écoutez, vous êtes vraiment trop drôle.
07:30Et elle revient un quart d'heure après, en disant,
07:33mais vous n'êtes pas Michel Serrault.
07:35Limite à vous en rigueuler.
07:36Oui, vous aussi, limite.
07:38Et je lui dis, ben non, je vous l'avais dit.
07:41Ben, vous êtes qui ?
07:42J'ai dit, ben, François Berléand.
07:43Oui, c'est pareil.
07:45On vous arrêtait aussi souvent dans la rue,
07:48sans trop savoir qui vous étiez, en fait.
07:50Une fois, je me souviens, c'était quelqu'un qui me dit,
07:53ça va, tu vas bien ?
07:55Oui.
07:56Et en fin de compte, on s'était connus,
07:58enfin, pour lui, on s'était connus dans une foire.
08:01Et moi, je vendais des chaussons, je pense.
08:05Et lui, des chaussures.
08:06On allait se tendre en face.
08:07Et tu te souviens avec...
08:09Vous faites quoi ? Vous donnez l'échange, vous, dans ce cas-là, à ce moment-là ?
08:11Ben oui, bien sûr.
08:12Moi, je dis, ah oui, oui, ah oui.
08:14Je suis bien élevé.
08:17Moi, je n'ai pas envie de mettre les jambes à l'air.
08:18Je dis, je ne te connais pas, connard.
08:19Donc, c'est vraiment...
08:21Et puis, sinon, c'était...
08:23Je me souviens, l'île de Ré.
08:24Il y a deux vieilles dames qui rentrent dans un tabac.
08:26Et puis, je commence à se parler entre elles et me regarder.
08:31Et puis, elles viennent me voir.
08:33Elle dit, excusez-moi, monsieur, vous n'êtes pas de pétivier ?
08:37Alors, je dis, ben...
08:39Ah, non, là, je ne suis pas de pétivier.
08:41Ah, alors, on a dû se voir sur la plage.
08:44C'est vrai, vous avez une application qui produit des bruits de flatulence, François Berléand ?
08:47Oui, ça s'appelle Fart.
08:49Oui, il est en train de la sortir.
08:50Je suis en train de la sortir, mais bien.
08:52Ils ne sont pas là.
08:53C'est bien.
08:55Ah oui, d'accord.
08:56Je précise à ceux qui nous rejoignent que c'est une application.
08:58Ce n'est pas François Berléand qui va mal.
08:59C'est charmant.
09:01J'adore ça.
09:02Ce que je peux faire.
09:03On dirait une mouche.
09:08Est-ce que vous l'utilisez dans la vie de tous les jours, cette machine à proutes ?
09:10Alors, absolument.
09:12Absolument.
09:13Et alors, là, je ne l'ai pas, mais...
09:14Parce que j'ai une petite télécommande
09:17qui accède avec ça.
09:21Et le jour de la première, on me donne la petite télécommande
09:24et je rentre chez moi avec ma compagne
09:28et il y avait quelqu'un qui attendait.
09:30Et juste au moment où elle passe devant,
09:32j'ai fait...
09:33Et elle m'a regardé.
09:35Mais enfin...
09:37Pas lui !
09:38Oui.
09:39Et je fais, bah dis donc, Alexia...
09:41Et puis, on est rentrés.
09:44Et j'ai une boîte aussi après.
09:46Ça peut donner lieu à des situations très gênantes, ouais.
09:47Oui, justement, c'est ça qui est bien.
09:49Et j'ai une boîte qui fait beaucoup plus de bruit que ça.
09:53Là encore, vous l'avez au micro, mais c'est une boîte qui...
09:56Ce qu'on appelle la fart machine.
09:57La fart machine.
09:58Vraiment.
09:58Ouais, passion partagée avec Thierry Lhermitte.
10:00Voilà ce que je partage avec Thierry Lhermitte.
10:03Et vous savez, c'est ce que fait le grand jeu de Thierry Lhermitte,
10:05c'est...
10:06Avec un de ses copains, pas avec moi,
10:08mais il a une boîte à peine dans son...
10:12Sa poche.
10:12Dans sa poche.
10:14Et c'est l'autre qui a la télécommande.
10:17Et donc...
10:17On ne sait pas quand ça va.
10:18Et on n'a pas le droit de dire quoi que ce soit.
10:19Il se veut déclencher.
10:20Et donc, quand il va dans un restaurant,
10:23il arrive, mangeant le jeu,
10:24puis tout à coup, le type à côté fait...
10:26Oui, alors j'aurais voulu, donc,
10:28une table, merci.
10:29Et on est obligé de dire...
10:30Non, mais c'est le marché.
10:31Donc, il vous l'a déjà fait ?
10:32Vous avez déjà vécu ça ?
10:33Oui, j'ai vécu ça, mais moi,
10:35voilà, sur des tournages,
10:37j'avais ma boîte à paix,
10:38je le mettais sur...
10:39Mais est-ce qu'il y a des gens
10:39que ça fait franchement pas rire ?
10:42Oui, ça fait...
10:42Oui, quelquefois.
10:44Le paix fait toujours rire,
10:45quoi qu'il arrive,
10:46parce que qui n'a jamais pété ?
10:48Personne.
10:49On va peut-être garder seulement
10:49cette phrase de cette interview
10:50aujourd'hui de François Berléans.
10:52Oui.
10:52Peut-être une phrase définitive
10:53de François Berléans.
10:53Oui, je pense.
10:54Ça sonne beaucoup, réellement,
10:55les téléphones ?
10:55Ça sonne beaucoup.
10:56Il y a un message, pourtant,
10:57au début.
10:57Il y a un message au début.
10:59Il y a surtout les gens
11:00qui répondent.
11:01Non.
11:02Oui.
11:02Ça peut me faire croire
11:02qu'il y a des gens
11:02qui décrochent leur téléphone.
11:03Bien sûr.
11:04Mais moi, une fois,
11:05j'avais joué un monologue,
11:07parce que dans la pièce,
11:08on le dit,
11:08mais j'avais joué un...
11:10Enfin, pas un monologue,
11:11pendant que j'avais joué un Freud.
11:13Et à un moment donné,
11:13j'avais un monologue
11:15où je racontais mon rêve.
11:16Et à ce moment-là,
11:17je vois quelqu'un
11:18avec son téléphone.
11:20Parce qu'en plus,
11:21c'est qu'on le voit.
11:22Il y a un éclairage
11:23de téléphone.
11:24Et là,
11:25j'entends le type
11:27« Oui, oui, oui, oui.
11:28Ah oui, oui, oui. »
11:30Et donc, je m'arrête,
11:31parce qu'il faisait plus de bruit
11:33que moi, pour ainsi dire.
11:34Et ça a duré,
11:36je ne sais pas,
11:3630 secondes.
11:37Il y a des gens qui faisaient
11:37« Chut, chut, chut. »
11:38J'entends.
11:39« Bah oui,
11:39je suis au téléphone, quoi. »
11:40Ah oui,
11:41très décontracté.
11:42Incroyable.
11:43Et puis,
11:45à un moment donné,
11:45il me voit
11:46et puis,
11:49il s'arrête
11:49et fait
11:51« C'est moi
11:52que vous attendez ? »
11:54Sans blague.
11:55Et alors,
11:56donc,
11:56il l'a éteint.
11:56« Je te rappelle. »
11:58Et puis,
11:58j'ai pu continuer.
11:59Après,
12:00les sonneries,
12:00il y a tout.
12:01Il y a la sonnerie
12:02aboiement,
12:02il y a la sonnerie
12:03applaudissement.
12:05Sur votre propre téléphone.
12:07Et je l'ai en réveil,
12:08en plus,
12:08aussi,
12:09au cas où.
12:10Quand vous sentez
12:10qu'il n'y a pas
12:10assez d'applaudissements
12:11sur scène,
12:11dans la salle,
12:12vous en rajoutez un peu
12:13avec votre sonnerie.
12:14Oui,
12:14parce que...
12:15C'est bien.
12:18Et alors,
12:18plus on appuie,
12:20plus il y en a.
12:22Alors après,
12:23il ne faut pas se tromper
12:23avec votre machine
12:24à faire des bruits
12:25de flatulence.
12:25Oui,
12:26c'est ça.
12:26ça peut être gênant.
12:28Là,
12:28je ne me resserre pas
12:28sur scène
12:29à la flatulence.
12:30Est-ce qu'on pourrait imaginer
12:31François Berléand
12:32à Fort Boyard ?
12:33Ah non,
12:34jamais.
12:34Mais jamais.
12:35Mais jamais.
12:37Mais jamais de la vie.
12:39Mais j'ai pas envie de mourir.
12:40Il y a eu très bonne mort
12:41dans l'histoire de l'émission.
12:42Oui,
12:43parce qu'on le cache.
12:46Non,
12:46mais évidemment,
12:46on cache beaucoup de choses.
12:48Ça fait beaucoup de mal
12:49à la profession,
12:50à Fort Boyard.
12:51Non,
12:51il n'en est pas question.
12:52On vous l'a proposé ?
12:53On me l'a proposé,
12:54je n'ai pas question.
12:56Peut-être plus envisageable,
12:57François Berléand
12:58dans Les Traîtres sur M6.
13:00Oui,
13:01parce que j'aime beaucoup,
13:02beaucoup,
13:03beaucoup,
13:03beaucoup le loup-garou.
13:06Le jeu du loup-garou.
13:08On s'est inspiré
13:08de cette émission.
13:09Oui,
13:09et vous seriez bon là-dedans.
13:10Ah oui,
13:11ça oui.
13:12Alors on me l'a proposé,
13:13mais je n'étais pas libre.
13:15Prochaine saison ?
13:16Peut-être,
13:16allez.
13:16Il n'y a pas de nom en tout cas.
13:18Non,
13:18du tout.
13:19Il n'y a pas de nom
13:19parce que,
13:20encore une fois,
13:21j'adore le loup-garou,
13:23enfin le jeu du loup-garou
13:24et j'adore y jouer.
13:27Je suis sûr
13:27que vous seriez redoutable.
13:28Mais redoutable,
13:29mais moi je suis une ordure.
13:31Et puis surtout,
13:32c'est que...
13:32Et oui,
13:34évidemment,
13:34le visage impassible.
13:35Impassible.
13:35On ne pourrait pas savoir
13:36si vous êtes traître ou loyal.
13:37Moi,
13:38je vous verrais bien traître.
13:39Moi,
13:39je suis bien.
13:39Je préférerais être traître.
13:41Je préférerais être traître,
13:42bien sûr.
13:42Moi,
13:43j'aime bien les traîtres.
13:44Vous avez failli faire partie
13:45de la troupe du Splendide,
13:46François Berléand.
13:47C'est Josiane Balasco
13:48qui vous le propose à l'époque ?
13:49Absolument.
13:50J'avais,
13:51je ne sais pas,
13:5320 ans,
13:5321 ans à l'époque.
13:54On se connaissait
13:55avec Thierry,
13:56avec Josiane,
13:57moi avec Junio,
13:59mais un petit peu quand même.
14:01On prenait des cours de théâtre
14:03ensemble
14:03chez Tania Balascova.
14:05Et on faisait des impros
14:06formidables
14:07avec Josiane,
14:08tous les deux,
14:08principalement.
14:09Et puis,
14:10on passait des scènes.
14:12Et moi,
14:13il se trouve que j'étais
14:13tout de suite happé
14:15par le théâtre.
14:16Je suis rentré dans une troupe
14:17dans laquelle
14:18il fallait faire
14:19les décors,
14:20les costumes,
14:20les machins,
14:21etc.
14:21Et puis,
14:21on a la subvention.
14:24Et au moment
14:24où on a la subvention,
14:26Josiane m'appelle
14:26et dit,
14:27François,
14:28est-ce que ça te dirait
14:28qu'on reprend un théâtre,
14:29il faut tout le peindre
14:30pour faire les costumes,
14:32les décors,
14:33les machins.
14:34Je me suis dit,
14:34ah non,
14:34ça va,
14:34je ne vais pas faire
14:35toute ma vie.
14:35J'en sors à peine.
14:36Oui.
14:37N'empêche qu'après,
14:38ça cartonne,
14:39à ce moment-là,
14:40vous regrettez
14:40d'avoir refusé ?
14:41Un petit peu.
14:42Je regrette un petit peu,
14:43d'autant plus
14:43que je joue
14:44un tout petit rôle
14:46dans
14:46Les hommes préfèrent
14:48les grosses,
14:50que je retrouve
14:51ma copine Balasco
14:52qui me fait,
14:53ah,
14:54quand même,
14:54j'avais les cheveux blonds
14:55décolorés dans la,
14:56parce que je jouais une pièce
14:57où j'avais les cheveux blonds.
14:58Et elle me dit,
14:58pourquoi tu n'as pas accepté
14:59ta gueule ?
15:02Parce que là,
15:02pour le coup,
15:02le succès serait arrivé
15:03beaucoup plus vite.
15:04Oui,
15:05alors après,
15:06bon,
15:07sur le moment,
15:07c'est vrai,
15:07je me suis dit,
15:08merde,
15:08mon Dieu,
15:09ce n'est pas vrai.
15:09Sauf que,
15:11au théâtre,
15:12j'ai appris mon métier
15:14en jouant les classiques,
15:16en jouant des pièces
15:17ennuyeuses,
15:18des pièces où
15:19on ne comprenait rien.
15:20Et ça a fait que j'ai,
15:22bon,
15:23plus ou moins gravité,
15:23je suis long,
15:24mais je m'en foutais,
15:24c'est que j'ai toujours bossé.
15:26Et puis,
15:26à un moment donné,
15:26on s'est quand même
15:27tous retrouvés.
15:27Moi,
15:28j'ai travaillé avec Balasco,
15:29j'ai travaillé avec Josiane,
15:30j'ai travaillé avec Gérard,
15:31j'ai travaillé avec Thierry.
15:33Et là,
15:33je n'ai jamais,
15:34j'ai travaillé avec Blanche,
15:36Michel Blanche.
15:37Et là,
15:39je vais travailler
15:39pour la première fois
15:39avec Christian Clavier
15:40le mois prochain.
15:42Vous tournez un film ensemble
15:43le mois prochain ?
15:43Je vais tourner avec lui,
15:45oui.
15:46Alors,
15:46ça va être tous les lundis,
15:47les mardis,
15:47mais à Rotterdam.
15:49Et voilà,
15:50je vais jouer
15:51le commandant du France.
15:52Donc finalement,
15:53indirectement,
15:54vous allez intégrer
15:54les têtes et bon,
15:55c'est...
15:56Oui,
15:56j'ai retravaillé
15:57avec tous les...
15:58Avec chacun d'entre eux.
15:59Oui.
15:59Monsieur Schmitt,
16:00j'ai la joie
16:01de vous présenter
16:02Monsieur Certain,
16:04le fils.
16:04Je crois qu'on ne peut pas douter
16:06en vous voyant
16:06tous les deux l'un côté de l'autre,
16:08Monsieur,
16:08vous avez quelque chose
16:09de Monsieur Schmitt.
16:13Qu'est-ce qui se passe-t-il ?
16:16Et là,
16:16un peu la façon
16:17que Monsieur Schmitt
16:18se rend compte
16:19que Monsieur Certain
16:19n'a pas la barbe
16:22dans la même couleur
16:23et dit,
16:24sacré nom de Dieu,
16:25qu'est-ce que c'est
16:25que cette barbe ?
16:27Est-ce qu'on peut voir
16:27l'image
16:28quand il découvre
16:29la barbe ?
16:30On en a un moment
16:30et il se dit,
16:31sacré nom de Dieu,
16:33qu'est-ce que c'est
16:34que c'est la barbe ?
16:36Et ben voilà,
16:36il est encore mort de rire,
16:37François Ballon,
16:37ça fait toujours le même effet.
16:38Mais oui,
16:39mais parce que,
16:40c'est ce qu'il faut rappeler.
16:42C'était dans les 100 plus grands
16:42qui duraient longtemps.
16:44Ça a duré longtemps,
16:44ça a duré 6 heures,
16:46je ne sais pas quoi,
16:46etc.
16:46En plus,
16:47c'était le dernier,
16:48c'était le numéro 1.
16:49Le grand gagnant.
16:49Le grand gagnant.
16:50Le plus grand moment d'émotion.
16:51Le plus grand moment d'émotion.
16:52Donc c'était un père et un fils
16:54qui ne s'étaient pas vus depuis,
16:56fâchés,
16:56j'en sais rien,
16:57ça se trouve abandonné à la naissance,
17:04d'autres noirs.
17:06Et surtout,
17:06c'était d'une tristesse.
17:08Et Belmar qui dit,
17:11alors évidemment,
17:12là on ne peut pas douter
17:13un seul instant
17:13que vous avez un point commun.
17:16Et alors évidemment,
17:17mais ce qu'il y a,
17:18c'est qu'on était très fait,
17:19on n'en pouvait plus.
17:20C'était l'époque des émissions
17:21qui duraient des heures.
17:22Ça vous avez donné un.
17:23On n'en pouvait plus,
17:24on en avait marre.
17:25Il faisait chaud,
17:26les gens,
17:27on buvait de l'eau
17:28parce que c'était,
17:28il fallait boire,
17:29je ne sais pas,
17:29un litre d'eau pendant le...
17:31La première heure,
17:32ça,
17:32mais au fur et à mesure,
17:33ça n'avait aucun intérêt en plus.
17:36Les trois quarts du temps,
17:37c'était chiant.
17:38Ce qu'il y a,
17:39c'est que tout le monde
17:40a eu un fou rire.
17:41C'est-à-dire que le public
17:41avait un fou rire,
17:43De Chavane avait un fou rire,
17:44tout le monde,
17:45enfin tout le monde,
17:46les cadreurs qui étaient comme ça,
17:48c'était...
17:49Parce que c'est Poulvort
17:50qui est tellement drôle
17:52sur ce qu'il dit sur les...
17:54Il résiste.
17:54Ah mon Dieu,
17:55mais c'est...
17:56Et on...
17:57On se cachait, quoi.
17:59On se cachait,
17:59mais on ne savait pas sur...
18:00On pensait, nous,
18:01que ce serait coupé, tout ça.
18:02On pensait bien
18:03qu'ils ont tout gardé.
18:0511h30, 12h30,
18:06on refait la télé sur RTL.
18:08Les improbables
18:09d'Eva Troiveur.
18:11Bonjour Eva.
18:12Bonjour tout le monde.
18:13Bonjour Eva.
18:13Bonjour Eva.
18:14François Berléand,
18:15décidément,
18:15la jeunesse vous rudoit
18:16après Max Boubli
18:17dans la pièce.
18:18Cette fois-ci,
18:18c'est la jeune Eva
18:19qui ne veut en avoir
18:19aucune pitié pour vous.
18:21J'espère bien.
18:21Vous allez faire l'expérience
18:22de ces infos improbables,
18:24des infos parfois
18:25un poil gênantes.
18:26Oui, on va commencer
18:27avec la phobie
18:28de François Berléand.
18:29Vous avez la phobie
18:30des oiseaux.
18:31Alors ça a un nom,
18:32ça s'appelle l'ornithophobie
18:34et chez vous,
18:34elle serait due au film
18:35Les oiseaux d'Alfred Hitchcock
18:37que vous avez vu
18:37à l'âge de 11 ans.
18:39Il vous a d'autant plus traumatisé
18:40qu'après la projection,
18:41vous auriez été heurté
18:42par un pigeon dans la rue
18:44et depuis ce jour,
18:45vous passez votre temps
18:46à les éviter dans Paris.
18:47Absolument.
18:48Ça n'a pas été évident
18:48parce qu'il y a quand même
18:48beaucoup de pigeons à Paris.
18:50Justement, c'est ça le problème.
18:51En ce moment, par exemple,
18:52pour voir Saint-Michel,
18:53il y a quatre pigeons blancs.
18:55Et vous avez peur aussi
18:56des colombes ?
18:56C'est des pigeons blancs.
18:57Et alors ?
18:58Je ne sais pas pourquoi
18:59ils ont eu des domiciles là
19:00depuis le septembre.
19:02Et alors,
19:02je suis obligé d'aller
19:02de l'autre côté du boulevard.
19:04Il va avant de devenir comédien.
19:05François Berléand
19:06a exercé un autre métier.
19:08Après une école de commerce,
19:09vous avez travaillé
19:10dans une agence de publicité
19:11où vous étiez notamment
19:12chargé de trouver
19:13des slogans pour des produits.
19:15Problème,
19:15vos employeurs n'ont pas goûté
19:17à votre grande créativité.
19:18Par exemple,
19:19pour un déodorant,
19:20vous aviez proposé
19:21« N'attendez pas que le besoin
19:22se fasse sentir ».
19:24Mention spéciale aussi
19:25au slogan pour des bouillons
19:26« Un tablette, c'était
19:27« Et mon cube, c'est du poulet ». »
19:29Moi, j'adore.
19:30Ces gens n'avaient aucun humour.
19:31Ils n'avaient aucun.
19:33Vous avez fait de la pub radio aussi.
19:34On vous entendait parfois
19:35ici même sur RTL.
19:36C'était pour une marque automobile
19:37même si vous ne comprenez
19:37absolument rien
19:38de ce que vous racontiez.
19:39Oui, c'est vrai.
19:39Blue HDI.
19:40Je ne savais pas ce que c'était.
19:42Donc, je demandais.
19:43Je me disais aux clients.
19:45« Excusez-moi,
19:46ça veut dire quoi ?
19:47Blue HDI ? »
19:48« Blue HDI » quoi.
19:51Donc, voilà.
19:52Si moi, je ne comprends pas
19:53comment voulez-vous
19:54que les gens comprennent ?
19:55Non, mais eux, ils savent.
19:56Alors, voilà.
19:58Alors, on va écouter maintenant
19:59votre meilleure publicité,
20:01la plus drôle.
20:02Et pour cause,
20:02il s'agissait d'une fausse pub
20:04pour une aide auditive.
20:06Je vois bien
20:07que vous entendez
20:08de moins en moins.
20:08Vous comprenez mal.
20:09Vous faites répéter.
20:11C'est vrai.
20:11Vous augmentez le son de la télé.
20:12C'est gênant.
20:13Il y a pourtant
20:13des solutions efficaces
20:14pour nous entendre.
20:15Allez chez Audicon.
20:17Vous informez
20:17sur leurs aides auditives numériques.
20:19Elles sont minuscules,
20:21se glissent au creux de l'oreille.
20:22Personne ne se doutera de rien.
20:24Rien à régler,
20:25c'est automatique.
20:26Audicon,
20:27la réponse est là.
20:28Merci François Coupé.
20:30Comment ?
20:31Ça, c'était pour les César,
20:33vous en prête-t-il.
20:34Blague à part,
20:35l'âge venant,
20:35est-ce qu'on vous propose
20:36parfois des pubs
20:37pour des produits
20:38destinés aux seniors ?
20:40Alors, je reçois beaucoup ça.
20:42On ne propose rien,
20:44mais je reçois beaucoup
20:44sur Internet
20:45des montes-escaliers,
20:47des douches sécurisées.
20:48Mais on ne propose pas encore
20:49de tourner dans des campagnes
20:49de pubs pour ces produits ?
20:50Non.
20:51Alors, on m'a proposé,
20:52je crois,
20:53un truc.
20:53Non, je ne peux pas.
20:55Mais surtout,
20:56c'était vraiment
20:56quand j'avais 60 balais.
20:57Là, maintenant,
20:58j'ai 73,
20:59mais je n'ai pas envie.
21:00Non, franchement,
21:00je n'ai pas envie.
21:02Pourtant,
21:02le montes-escalier,
21:03pas de Molière,
21:04mais une pub pour le montes-escalier,
21:05ça peut faire la différence.
21:06Oui.
21:06Eva, vous avez maintenant une info
21:09qui va nous laisser sans voix.
21:10Et qui vous a, vous aussi,
21:11laissé sans voix au sens propre,
21:13François Berlien.
21:14Un soir sur scène,
21:15vous avez eu un claquage
21:16des cordes vocales.
21:17En un instant,
21:18extinction de voix totale.
21:20Plus aucun son ne sortait
21:21de votre bouche.
21:21Et il paraît qu'Isabelle Jelinas,
21:23votre partenaire de jeu à l'époque,
21:24a d'abord cru à une blague.
21:26Absolument, oui.
21:27Oui, parce que
21:29Isabelle jouait ma femme
21:32dans la pièce,
21:34et elle pensait
21:35que j'étais homosexuel,
21:36et je faisais exprès
21:38de faire venir une prostituée.
21:41Donc, elle lui pose des questions,
21:43et puis,
21:43elle ne répond pas.
21:46Et je lui ai dit,
21:47parce qu'elle est sourde.
21:49Elle est sourde,
21:49elle ne peut pas te répondre
21:50parce qu'elle est sourde.
21:51Ah oui, ta maîtresse est sourde,
21:52oui, elle est sourde,
21:53elle est sourde comme un pot,
21:54elle est sourde et tout.
21:55Et au fur et à mesure,
21:56les gens riaient,
21:57très forts,
21:58et moi,
21:58j'étais obligé de monter
21:59dans les tours aussi
22:01pour aller chercher
22:02de plus en plus la puissance.
22:03Et puis, je pensais
22:04que ça devenait
22:04de plus en plus fou,
22:05c'était une pièce
22:06de Sébastien Thierry,
22:07l'absurde,
22:09et à un moment donné,
22:11je dis,
22:11mais son mari aussi,
22:12son mari des sourds,
22:13il est sourd,
22:13c'est une famille de sourds,
22:14c'est une famille de sourds,
22:15c'est une famille de sourds,
22:16t'as compris ?
22:17Et quand on a,
22:19mais il n'y a plus un son
22:20qui sort.
22:22Voilà, ça fait ça.
22:23Et elle a pensé
22:23à une blague au début, quoi.
22:24Et le public aussi,
22:26évidemment,
22:27il pense à une blague,
22:29mais c'est terrifiant
22:30que vous n'avez plus un...
22:31Ouais, ça bloque.
22:32Ah ben, je peux vous dire
22:32que moi, j'ai...
22:35Mon Dieu.
22:37Voilà,
22:37on n'a plus une corde bocal
22:39qui fonctionne,
22:40il n'y a plus rien, etc.
22:41Baissé le rideau ?
22:42On a baissé le rideau,
22:44il y a un médecin
22:45qui est arrivé, etc.,
22:47qui m'avait buvé
22:47de l'eau chaude,
22:48donc j'ai bu de l'eau chaude,
22:50hop,
22:51je reparlais,
22:53et puis il me dit,
22:53non,
22:54si, si,
22:54on revient sur scène,
22:56il me dit, non !
22:57Et puis,
22:57ça a duré 10 secondes,
23:00et puis après,
23:01il y a le docteur fin
23:01qui est le...
23:02miraculeux
23:03et qui m'a sauvé,
23:05donc trois jours après,
23:06je pouvais...
23:06Ah mais ça doit être impressionnant,
23:07ouais.
23:07Ouais, très.
23:07On va terminer avec un cadeau
23:09pour François Berléand.
23:11Il ne s'agit plus d'infos improbables
23:12sur vous,
23:13mais d'extraits de radio
23:14et de télé absolument improbables
23:15que vous adorez,
23:16des boulettes de premier choix,
23:18par exemple,
23:18ce journaliste radio
23:19le jour de la mort
23:20du chanteur Carlos.
23:21Carlos s'est éteint ce matin,
23:2364 ans,
23:23des suites d'un cancer,
23:25on lui souhaite
23:25une bonne dernière...
23:27une bonne...
23:29une bonne...
23:30bon courage.
23:31Ça, ça vous plaît,
23:32François Berléand ?
23:33Non, mais ça c'est...
23:33Pour moi,
23:34il n'y a pas plus de drôle que ça.
23:36Je la mets en boucle,
23:38je la fais écouter absolument
23:39à tout le monde.
23:39Tous les gens que j'aime
23:40ont le droit à ça.
23:41On ne comprend toujours pas
23:42pourquoi le jour
23:43donc de la disparition
23:44du regretté Carlos,
23:46le cerveau de ce journaliste radio
23:47lui propose un bon courage.
23:49Mais je pense que...
23:50Parce que si on entend bien,
23:52il lit, je pense,
23:53une dépêche,
23:53quelqu'un lui a fait une blague,
23:54quoi,
23:55et on lui souhaite
23:56et puis, évidemment,
23:57trois petits points.
23:58Je pense que c'est ça.
23:59Et lui, il lit son truc bêtement
24:00et on lui souhaite...
24:02Et là, il se rend compte...
24:05Vous ne pensez pas
24:06que c'est une improvisation mal gérée,
24:07un coup de stress ?
24:08Ah, je pense que...
24:09Non, je suis sûr que...
24:10Enfin, pour moi,
24:11je vois ça comme ça.
24:12Parce que j'ai tellement imaginé
24:14ce pauvre garçon.
24:17Parce qu'on lui souhaite...
24:18Ce n'est pas possible.
24:19Il ne peut pas dans sa tête
24:21qu'on ne peut pas dire
24:21qu'on souhaitait quelque chose.
24:22C'est un bon enterrement.
24:23On lui souhaite un bon enterrement.
24:25Écoutez, au moins,
24:26il a permis à Carlos
24:27de partir dans le rire
24:28qui était bien ce qu'il préférait
24:29par-dessus tout
24:30et de vous faire rire
24:30depuis des années.
24:31Mais je vous remercie
24:33parce que c'est grâce à vous
24:34que j'ai découvert ça
24:36plus après les morts.
24:39Ah, on y vient !
24:40Pépi de télé, maintenant !
24:43Signé Claire Chazal
24:44à l'époque où elle présentait
24:45le JTTF.
24:47Les chutes de neige
24:47et les pluies verglacantes
24:49ont déjà provoqué
24:50de nombreux accidents,
24:51notamment près de Chouberie
24:52où un car transportant
24:54des touristes russes
24:55s'est renversé
24:56sur une bretelle d'autoroute
24:57bilan 20 morts
24:58dans 3 graves.
24:59Bilan 20 morts
24:59dans 3 graves.
25:01Car il y a eu des morts légers
25:02également ce jour-là.
25:03Ça me plaît tellement.
25:09C'est comme l'art contemporain.
25:11On dit quoi ?
25:11Il y a tout.
25:12Oui, il y a...
25:13Non, non, l'art contemporain.
25:14Non, j'adore l'art contemporain.
25:15Non, non, non.
25:16C'est que là, il y a...
25:17Pour moi, c'est...
25:19C'est le sommet de...
25:23On aurait voulu l'écrire
25:23qu'on n'aurait pas pensé.
25:25Oui, c'est un sketch.
25:27C'est un sketch, quoi.
25:28Ça ne peut pas être
25:28dans la réalité.
25:29Or, c'est dans le journal
25:30de 20 heures.
25:31Et vous qui émettant
25:32l'absurde, évidemment.
25:32Ah, mais pour moi,
25:33c'est merveilleux.
25:34Pour moi, c'est...
25:35Voilà, c'est une pépite.
25:36Extrait bonus pour vous,
25:37François Berléand.
25:37Je ne sais pas
25:38si vous le connaissez, celui-ci.
25:39Une histoire de mort vivant,
25:40cette fois,
25:42toujours chez Claire Chazal.
25:43La catastrophe de René Soubois
25:44a fait une quatrième victime
25:48qui est sortie des décombres,
25:51mais qui était déjà morte.
25:54Pas mal non plus, non ?
25:56On a perdu François Berléand.
26:00Elle est sortie alors
26:03qu'elle était déjà morte.
26:06Facilitant ainsi le travail
26:07des équipes.
26:11Ah ben, je crois qu'on arrive
26:12à la fin de l'émission
26:12parce que François Berléand
26:13n'est plus là.
26:14Ça y est, c'est énorme.
26:15C'est énorme.
26:16C'est très saison
26:17avec Halloween, là.
26:19Oui, mais ça, c'est formidable.
26:19Le zombie.
26:20Je ne sais pas, celle-là.
26:22Oui, oui.
26:22À chaque fois que vous venez
26:23nous voir,
26:23on vous en rajoute
26:24en bonus.
26:24Et ça vient se rajouter
26:26à votre collection,
26:27François Berléand.
26:28Merci beaucoup,
26:28Eva Conner.
26:29Merci, à la semaine prochaine.
26:30On va vous la passer.
26:32Ah oui, oui.
26:33François Berléand,
26:33merci beaucoup
26:34d'être venu refaire
26:35votre télé avec nous.
26:37Merci à vous.
26:38On vous retrouve
26:39sur la scène du Théâtre
26:40de la Michaudière à Paris
26:41aux côtés de Max Boublil
26:43dans l'expérience théâtrale
26:44La Nouvelle Comédie
26:45de Laurent Ruquier.
26:46C'est du mardi au samedi
26:48à 19h.
26:49C'est bien, ça, 19h.
26:5019h.
26:50Merci beaucoup,
26:51François Berléand
26:51et bon courage
26:52comme dirait l'autre.
26:54Samedi prochain,
26:5511h30,
26:56soyez avec nous
26:56parce qu'on va refaire
26:57la télé d'un chanteur culte.
26:59Il affiche 50 ans de carrière
27:00des dizaines de tubes.
27:02C'est Alain Chanfort
27:02qui sera avec nous
27:03samedi prochain.
27:04Tout de suite,
27:05le journal inattendu
27:06de Stéphane Boutsoc.
27:07Il reçoit aujourd'hui
27:07Éric et Emmanuel Schmitt.
27:09Très bon week-end
27:09sur la RTL.
27:10Ciao, ciao.
27:10Bon week-end.
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