- 15 ore fa
“The Ring” a Parigi: Thevenot e Brossat si confrontano sulla crisi politica francese
Nel terzo episodio di “The Ring”, il nuovissimo programma di dibattiti politici di Euronews, ci spostiamo a Parigi e approfondiamo la crisi politica e sociale che agita la Francia e preoccupa l'Europa.
ALTRE INFORMAZIONI : http://it.euronews.com/2025/11/20/the-ring-a-parigi-thevenot-e-brossat-si-confrontano-sulla-crisi-politica-francese
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Nel terzo episodio di “The Ring”, il nuovissimo programma di dibattiti politici di Euronews, ci spostiamo a Parigi e approfondiamo la crisi politica e sociale che agita la Francia e preoccupa l'Europa.
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NovitàTrascrizione
00:00La crisi politica e sociale
00:28La crisi politica e sociale
00:58Aggravée par des dépenses sociales en particulier
01:00Alors comment la France va-t-elle sortir de cette crise ?
01:03Est-ce la fin d'un modèle social envié partout en Europe ?
01:05La France est-elle en train de perdre toute crédibilité hors de ses frontières ?
01:10Alors en effet, vue de Bruxelles, c'est bien la question de la crédibilité de la France qui est en jeu
01:15Et pour y répondre, nous accueillons cette semaine sur The Ring
01:19Deux invités, je vous propose avant de les accueillir de faire un peu mieux connaissance avec eux
01:24Yann Brossat, sénateur et conseiller de Paris
01:29Il est porte-parole du Parti communiste français
01:31Et a lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026
01:34Fervent défenseur du logement abordable, de la justice sociale et du droit du travail
01:38Il estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité
01:41On ne peut pas gouverner un pays contre lui-même, a-t-il dit récemment
01:44Priska Thévenot, ancienne porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat à la jeunesse
01:51Aujourd'hui députée du Parti centriste Ensemble pour la République dans les Hauts-de-Seine
01:55Connue pour son engagement en faveur de la santé des femmes et de la citoyenneté
01:58Elle a milité pour que le service national universel devienne un passage républicain pour les jeunes
02:02Cette crise, a-t-elle dit récemment, est le symptôme d'un modèle dépassé qu'il faut refonder collectivement
02:07Alors Yann Brossat, Priska Thévenot, bienvenue à tous les deux
02:13Alors la première question, ce que la France vit aujourd'hui
02:17C'est avant tout une crise économique ou une crise politique, Priska Thévenot ?
02:21C'est un complexe sujet, effectivement
02:24Nous avons un temps politique extrêmement dense, extrêmement compliqué
02:28Qui peut amener à une crise économique, effectivement ?
02:31Yann Brossat ?
02:32Je pense qu'il y a une crise politique d'abord
02:34Un non-respect du suffrage universel
02:36Il y a eu des élections législatives il y a un peu plus d'un an
02:39Le président de la République a à ce moment-là décidé de dissoudre
02:42Les Français ont dit qu'ils voulaient changer de politique
02:44Et de fait, on a une espèce de coup de force qui fait que la même politique continue
02:48Et c'est, je pense, ce qui crée une crise démocratique institutionnelle dans notre pays
02:53Je crois que nous y sommes
02:54Coup de force, vous êtes d'accord, Priska Thévenot ?
02:56Non, je pense que quand on est français et fier de notre pays
02:59On peut dire que la démocratie, effectivement, vit des heures extrêmement compliquées
03:03Complexes, parfois douloureuses dans le débat
03:05Mais on ne peut pas dire qu'il y a un coup de force démocratique
03:07Surtout pas en France, quand on regarde ce qui se passe ailleurs en Europe
03:10Je pense que plus que jamais, si on veut défendre l'état de droit
03:13Il faut aussi être en capacité de reconnaître que la France est une belle et grande démocratie
03:17Ensuite, quand on parle de coup de force éventuel démocratique de la part du président de la République
03:21Je suis désolée
03:21Effectivement, nous avons vécu il y a un an une dissolution
03:24Qui a amené une nouvelle diversité politique à l'Assemblée nationale
03:28Mais si aujourd'hui, la gauche française n'a pas réussi à placer un des leurs à Matignon
03:34Ce n'est pas de la faute du président de la République
03:36C'est la faute de la gauche elle-même
03:38Qui n'a pas su s'entendre en son sein
03:40Alors la faute de la gauche elle-même, j'imagine Yann Brossat
03:43Que ça ne vous plaît pas forcément ce genre de phrase
03:45D'abord, vous savez, les résultats aux dernières élections législatives font foi
03:49Il y a eu effectivement ces élections
03:51Parce que le président de la République a décidé de redonner la parole au peuple
03:54Le peuple a parlé
03:55Et de fait, il a placé, contre toute attente d'ailleurs
03:59Le nouveau Front populaire
04:00C'est-à-dire une coalition de gauche
04:02En tête des élections législatives
04:05Et pour ce qui concerne le camp du président de la République
04:07Ce qu'en France on appelle les macronistes
04:10C'est pas un très joli terme
04:11Mais enfin, c'est comme ça qu'on les appelle
04:12Ils sont arrivés troisième
04:14Et nous nous retrouvons dans une situation
04:16Pour le moins paradoxale quand même
04:18Où ceux qui ont été battus aux élections législatives
04:21Continuent à diriger ce pays
04:23Et ça, inévitablement
04:25Ça crée une forme de distorsion
04:27Entre le résultat des élections
04:29Le suffrage universel
04:30Et la politique qui est menée aujourd'hui
04:32Puisque de fait, c'est la même politique qui continue
04:35C'est vrai qu'il y a eu trois premiers ministres différents depuis un an
04:39Alors même que les français ne voulaient plus de ça
04:41Ils ne voulaient plus de cette politique de l'offre
04:43Justement les français
04:43Les français, quand on les interroge dans les sondages
04:46Ils disent qu'ils ont de plus en plus déconnecté
04:47De la politique aujourd'hui
04:49Et qu'ils voient justement cette politique
04:50Comme un combat de coq
04:51Où il n'y a aucune véritable lisibilité
04:53Oui, mais les combats de coq
04:54Et je suis désolée Yann Brossat
04:55Il faut regarder ce qui se passe à l'Assemblée nationale aujourd'hui
04:57Ce que vous décrivez
04:58C'était il y a un an
04:59Au moment effectivement de la dissolution
05:01Et des élections législatives partielles
05:03Mais depuis, l'Assemblée nationale s'est réveillée
05:06Avec une diversité politique extrêmement forte
05:08Avec aussi des mouvements de technologie de plaque
05:10Entre les familles politiques elles-mêmes
05:12Vous parlez du NSP
05:13Le nouveau front populaire
05:15Cette coalition de gauche
05:17Qui a voulu se présenter aux élections législatives partielles
05:19Pardon, mais elle n'existe plus
05:21Cette coalition n'existe plus à l'Assemblée nationale
05:24Moi je pense que ce qui ressort des urnes
05:26Et ce qui est aujourd'hui
05:27Le fait de la diversité politique à l'Assemblée nationale
05:30Et la volonté stricte au sensus
05:32Du choix du peuple français
05:33Et ça nous devons le respecter
05:35Mais nous, maintenant à nous de faire en sorte
05:37Que le débat politique
05:38Amène pas simplement à des querelles d'égo sans fin
05:41Mais bien à du compromis sur le fond
05:43On ne sera pas d'accord sur tout
05:45Ça c'est essentiel et c'est inévitable
05:47Justement on vous parlait de compromis
05:49Et c'est intéressant parce qu'en Europe
05:50Il y a des compromis
05:52Pourquoi est-ce que le consensus est totalement impossible en France
05:55Yann Brossat ?
05:56Bon je ne dirai pas les choses en ces termes
05:57Il arrive parfois qu'on arrive à dégager un certain nombre de consensus
06:01Simplement, je pense que nous avons du côté du gouvernement
06:05Du côté de ceux qui ont perdu les dernières élections législatives
06:08Du côté du président de la République
06:09Une forme d'intransigeance
06:11D'obsession à vouloir mener coûte que coûte la même politique
06:15Je prendrais un exemple extrêmement simple
06:18Vous avez une grande majorité de Français
06:1975-80% de Français
06:22Qui étaient, il le disait par les sondages
06:25Favorables à l'attaque Zoukmane
06:27C'était d'ailleurs dans le programme du nouveau Front Populaire
06:29Et il y a eu une espèce de coalition
06:31Entre les macronistes et l'extrême droite
06:34Pour empêcher qu'un tel vote puisse intervenir
06:37Dans le cadre du débat budgétaire
06:39Admettez-le, je ne fais qu'énoncer l'effet
06:42Je pense qu'il faut regarder ce qui se passe dans l'hémicycle en ce moment
06:47Vraiment, c'est faux ce que vous dites
06:49Vous avez abrogé la réforme des retraites
06:51Je vais vous expliquer
06:52Mais elle a été suspendue la semaine dernière
06:53Elle n'a pas été abrogée
06:55Elle n'a pas été abrogée, madame Tévenot
06:57Elle a été décalée de trois mois
06:59Je vais répondre maintenant
06:59Parce que c'est important aussi de rétablir des faits
07:01Surtout en ce moment
07:02Quand il y a une vague de fake news
07:03Qui s'abat sur l'Europe
07:04On peut débattre de beaucoup de choses
07:05Mais en s'appuyant sur ce qui se passe réellement
07:07C'est exactement ce que j'ai fait
07:08Et non, c'est faux
07:09La suspension est à mon grand
07:11Et pas pour mon plus grand bonheur
07:13La réforme des retraites a été suspendue
07:15Décalée de trois mois
07:16Oui, non, elle a été arrêtée
07:18Elle a été abandonnée
07:19Et elle a créé beaucoup de divisions
07:20Dans le centre commun aussi
07:22Donc maintenant, à un moment, il faut aussi reconnaître
07:23Quand la gauche arrive à avoir des victoires
07:25Avec le gouvernement actuel d'ailleurs
07:27Contre l'ancienne majorité
07:28Ayez au moins l'honnêteté
07:30Non pas d'applaudir, ça je vous le concède
07:32Mais au moins de sourire
07:33Et de reconnaître ce qui a été fait
07:34Mais le sourire
07:35Je souris devant vos fake news, madame Tévenot
07:37Au-delà de la taxe Zuckmann
07:38Ce qu'il y a, c'est qu'il y a les taxes
07:39Taxes, taxes, taxes, taxes
07:40Taxes et encore des taxes
07:41C'est vrai que nous
07:42Dans notre famille politique
07:43Avec Gabriel Attal
07:45Nous sommes contre augmenter en permanence les taxes
07:47Et au contraire
07:48On veut desserrer la pression fiscale sur la France
07:50Si on était le Panama en France
07:52Ça se saurait
07:53Je ne crois pas
07:54Et c'est vrai que la gauche a réussi
07:56A avoir dans sa négociation de compromis
07:59Avec le gouvernement actuel
08:01Un certain nombre de propositions de nouvelles taxes
08:04Est-ce qu'on y est favorable, nous ?
08:05Non
08:05Pourtant, est-ce que ça a été voté ?
08:07Oui
08:07Juste, certains politiciens européens
08:10Justement acceptent les programmes d'autres partis
08:12Tant que cela n'enfreint pas leur ligne rouge
08:14Et Sébastien Lecornu, actuel Premier ministre
08:16L'a lui-même dit
08:16Il a parlé d'une révolution tranquille
08:18Celle de ne pas demander à l'autre
08:20D'appliquer l'intégralité de son propre programme
08:22Comme s'il avait la majorité
08:24Vous la comprenez comment cette phrase ?
08:26Lecornu est sans doute un peu plus intelligent
08:28Que ses deux prédécesseurs
08:30Simplement, ce que je constate
08:31C'est que malgré un certain nombre de concessions
08:34C'est vrai, c'est la même politique économique qui se poursuit
08:38C'est la même politique économique qui se poursuit
08:40Je voulais revenir sur un mot
08:42J'entends Mme Thévenot nous dire
08:45Avec vous, c'est taxe, taxe, taxe
08:46Ah non, expropriation aussi, pardon
08:49Je n'admets pas ça
08:51La réalité, c'est que
08:52Le gouvernement macroniste
08:54N'a pas cessé de taxer les Français
08:56Moi, ce que je dis, c'est que nous avons besoin
08:58Dans notre pays
08:59D'une meilleure répartition des richesses
09:01Évidemment qu'il faut baisser les impôts
09:03Sur les classes populaires et les classes moyennes
09:05Moi, je suis favorable à la baisse de l'impôt sur le revenu
09:07Pour les classes moyennes, évidemment
09:09En revanche, ce qui est insupportable
09:11C'est de voir dans notre pays
09:13Qui, en Europe, c'est vrai
09:14Était un pays un peu atypique
09:15Avec un modèle social fort
09:17Avec un fort attachement aux valeurs d'égalité
09:19Voir les inégalités sociales
09:21Exploser depuis 8 ans maintenant
09:24Ça veut dire quoi, changer de modèle, aujourd'hui ?
09:27Justement, Yann vous dit
09:29Que ça ne change pas
09:30Que les premiers ministres sont les mêmes
09:31Ce qu'il me dit surtout, c'est encore des choses fausses
09:35Je suis désolée, il faut arrêter un moment
09:36On peut parler des inégalités
09:38Ça, oui, on peut en parler largement
09:40Et avoir un débat de fond idéologique dessus
09:42Mais de dire que depuis 8 ans
09:43Nous avons participé, nous, avec ma famille politique
09:46A augmenter les impôts
09:47Pardon, c'est factuellement faux
09:49Nous avons baissé l'impôt sur les sociétés
09:52Vous n'êtes pas d'accord ?
09:52Les taxes sur l'énergie
09:53Non, je vous écoutais vraiment patiemment
09:54Ah oui, l'impôt sur les sociétés, ça c'est sûr
09:56Je vais vous écouter patiemment
09:57Je sais que la gauche n'aime pas que les autres familles politiques parlent
09:59Mais je vais le faire
10:00Mais si, je bois vos paroles
10:01Et donc, merci
10:01On est en démocratie, si chacun parle
10:04Exactement
10:05Et donc, nous avons baissé l'impôt sur les sociétés
10:07Pourquoi ?
10:07Mais pour aussi permettre de la marge de manœuvre
10:09Et faire en sorte que celles et ceux qui créent de l'emploi
10:11Créent de la valeur pour pouvoir la redistribuer
10:13Puissent être à l'aise en France pour le faire
10:15Nous avons aussi baissé la pression fiscale sur les foyers français
10:19Nous avons baissé les premières tranches de l'impôt sur le revenu
10:21Justement, les premières tranches de l'impôt sur le revenu
10:23On parlera de revenu, de dette après
10:25Je vous arrête là tout de suite
10:27Parce que vous avez déjà exposé vos points de vue
10:29Et maintenant que les esprits sont un peu échauffés
10:32Il est temps d'approfondir le débat
10:34Alors, dans cette deuxième partie d'émission
10:40Nous allons entrer dans le vif du sujet
10:42Et confronter les idées
10:43Nos invités vont se poser des questions
10:46Entre l'occasion d'un échange direct
10:48A l'image de ce qui se passe dans vos hémicycles respectifs
10:51Alors, commençons, Mme Priscate
10:54Evnaud, c'est à vous
10:54Vous parliez très précisément, M. Brossat, tout à l'heure
10:57De la réforme des retraites de 2023
10:59Vous avez raison
11:00Elle a été suspendue, abrogée, décalée
11:03Bref, elle n'existe plus aujourd'hui
11:04Du fait du vote à l'Assemblée nationale
11:06Que, à mon avis, vous allez confirmer ou pas
11:08Dans votre hémicycle au Sénat
11:10A voir, ça je vous laisse la capacité de le faire ou pas
11:13La question est plutôt de savoir comment on fait pour avoir un système universel
11:16C'est-à-dire, chaque euro cotisé offre les mêmes droits à tous les travailleurs de France
11:21Quel que soit leur métier, qu'en pensez-vous ?
11:23Nous avons en France un modèle de retraite par répartition
11:27Vous l'avez très justement dit
11:28C'est un modèle qui fait qu'en France, on a 10% de retraités pauvres
11:32Quand on en a 15% en moyenne au sein de l'Union Européenne
11:37On en a 20% de retraités pauvres en Allemagne
11:40Qui a promu la capitalisation
11:41On en a 30% aux Etats-Unis
11:44C'est-à-dire que la France est l'un des pays de l'Union Européenne
11:48L'un des pays du monde dans lequel nous avons le taux de retraités pauvres le plus bas
11:53Pourquoi ?
11:54Précisément parce que nous avons ce système de retraite par répartition
11:57Qui est un système juste
11:59Et qui est un système fondé sur la solidarité
12:01Alors 10% de retraités pauvres, c'est trop
12:03Et j'aimerais évidemment qu'il n'y en ait pas
12:06Mais enfin, en tout cas, nous avons un système qui est performant
12:09Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus performant que tous nos voisins européens
12:13Longtemps, l'Europe a envié notre modèle social
12:17Je pense que ce modèle social, il faut en être fier
12:19Il faut le renforcer, certainement pas le tuer comme vous le proposez
12:21Yann Brossat, je propose que vous posiez votre question à Priscatevno maintenant
12:24Oui, vous m'avez posé une question tout à fait intéressante tout à l'heure
12:27Vous me demandiez si en France, on est capable de consensus
12:29Ma question est très simple
12:31Quand est-ce qu'enfin, ces aides publiques aux entreprises seront soumises à contrepartie ?
12:36Vous êtes une entreprise, vous touchez des aides publiques
12:38Priscatevno, vous pouvez répondre
12:39Vous touchez des aides publiques, en échange, il faut qu'il y ait de l'emploi
12:42Il faut qu'il y ait des salaires, il faut qu'il y ait de l'investissement
12:44Répondez maintenant
12:46Dans l'outil productif
12:47Ça me paraît être du bon sens
12:48En tout cas, ça a réuni des sénateurs de gauche et de droite
12:51On vous a entendu
12:52Vous pouvez répondre
12:53Alors sur ce point très précis du rapport sénatorial
12:56Mon collègue Paul Midy vous a répondu dans l'enceinte de l'Assemblée nationale
13:00En expliquant que si le chiffre était juste
13:02L'ensemble des agrégations qui ont été mises ensemble pour avoir ce chiffre
13:06Posaient la discussion notamment sur l'externalité externe de ce chiffre
13:10Vous dites, on a l'impression que tous les mois, toutes les semaines, tous les jours
13:14L'État français fait des chèques aux entreprises
13:16Non, il y a des exonérations de charges
13:19Parce que oui, il y a énormément
13:21Ça c'est 70 milliards, c'est pas de sens
13:23Écoutez M. Brossard, c'est désagréable, c'est pas cool
13:25Mais c'est pas vrai
13:25Oui mais c'est vrai que vous me comprenez
13:27Allez-y
13:27Donc il y a des exonérations de charges extrêmement fortes
13:31Des charges extrêmement fortes sur nos entreprises
13:33Donc il faut qu'on puisse les libérer pour pouvoir créer un truc qui vous échappe
13:38Qui s'appelle de l'emploi
13:39L'emploi est important dans notre pays pour permettre aux gens de vivre pleinement de leur travail
13:44Permettre par exemple aux femmes d'être libres dans notre pays économiquement
13:48Permettre aussi de créer de la valeur qui pourra servir à quelque chose qui, à mon avis, doit vous parler
13:53Qui s'appelle la redistribution
13:55Parce que sans le cœur du sujet qui est l'emploi
13:58On ne crée aucune richesse et donc on ne la redistribue pas
14:01Et donc c'est ça aujourd'hui qui est un problème
14:03C'est que la gauche dans notre pays, mais dans sa globalité
14:05La gauche, vous pourrez l'appeler comme vous voulez
14:08Le parti socialiste, le parti communiste, la France insoumise
14:11Considère l'ennemi public numéro un en France étant comme l'entreprise, l'entrepreneuriat
14:16Et en parallèle, il nous dit
14:17Il faut avoir toujours plus de cotisations
14:19Toujours plus de capacité de richesse pour pouvoir la redistribuer
14:23Mais il tape en permanence toute la journée sur celles et ceux qui créent
14:26Et donc ça, il va falloir aussi un moment se remettre en capacité
14:29D'arrêter de considérer qu'il y aura un mal absolu dans notre pays
14:32Celles et ceux qui créent de la richesse
14:33En revanche, ce qu'il faut pouvoir regarder, c'est la redistribution de cette richesse
14:37Mais pour pouvoir avoir ce sujet-là, il faut arrêter de taper sur celles et ceux qui la créent
14:40Je vous arrête un instant parce que je vois que la question de la réforme des retraites
14:44En règle générale des aides publiques aux entreprises
14:45Ce sont vraiment des sujets qui sont très en débat aujourd'hui
14:48Et qui peut-être vont créer un nouveau modèle
14:51Et justement, on vous arrête là pour passer à la déclaration
14:55Qui a fait les gros titres cette semaine
14:57Alors le journaliste et auteur Alain Duhamel a écrit
15:04Dans Le Monde en septembre
15:05Nous vivons à la fois une crise de régime et une crise de société
15:09Le rejet par les Français des institutions, des partis et des responsables politiques
15:14Atteint un niveau inédit
15:15Avec la tentation très préoccupante à mes yeux
15:18De remplacer la démocratie représentative par la démocratie d'opinion
15:23Alors on en a un petit peu parlé dans cette première partie
15:25Quand vous entendez cela, Yann Brossat justement
15:28Ainsi qu'un récent sondage du Cevipov
15:30Qui dit que les partis politiques n'inspirent confiance qu'à 10% de sondés
15:34Et que la confiance s'établit péniblement à 20% pour les députés
15:38N'est-il pas le moment de changer sa façon de faire de la politique ?
15:43Si, sans doute
15:44Mais je pense que ce qui est au cœur de la difficulté
15:47Mais quand vous dites si, sans doute, ça veut dire quoi justement ?
15:50Ça veut dire que ce que je ressens au fond
15:51C'est que les Français votent
15:52Et ils ont le sentiment que ça ne change jamais
15:54Mais est-ce que vous pensez que vous pouvez changer ?
15:58J'évoquais les dernières élections législatives
16:00Ça remonta plus loin
16:01On est ici sur une émission qui parle de l'Europe
16:03Lorsque les Français ont voté contre le traité constitutionnel européen en 2005
16:07Ils l'ont fait par référendum
16:09Ils se sont mobilisés massivement
16:10Ils se sont intéressés à ce scrutin
16:12Derrière, on leur a imposé cette même constitution européenne
16:16Via le traité de Lisbonne
16:17C'est-à-dire que les Français votent
16:19Et en réalité, on leur impose la continuation de la même politique
16:23Ils veulent le changement
16:24On leur impose la continuité
16:26Comment voulez-vous, dans ce cadre-là, que les Français aient confiance en la politique ?
16:30Donc le sujet, c'est plutôt comment on redonne du pouvoir aux Français
16:34Comment enfin on respecte cette volonté de changement qu'ils expriment
16:38Par des votes d'ailleurs parfois assez différents
16:40Parfois assez contradictoires
16:42Mais en tout cas, une chose est sûre
16:44Ils ne veulent pas que ça continue comme avant
16:46Or de fait, ils votent et tout continue comme avant
16:49Et ça, à mon sens, c'est ce qui est au cœur de la crise
16:52Comment est-ce qu'on redonne le pouvoir aux Français ?
16:53Quand vous dites ça, ça me semble encore très abstrait
16:55Puisqu'on dit qu'il faut changer tout le temps
16:56Mais qu'est-ce qu'il faut changer dans sa façon justement de faire...
16:59Si vous permettez du coup que je vous réponde
17:00Non, de faire la politique
17:01Je ne vous réponds...
17:02Je vous réponds...
17:04On vous repose des questions après
17:05Mais c'est important parce que...
17:07En fait, le pouvoir est déjà dans la main des Françaises et des Français
17:10Surtout dans une démocratie comme la nôtre
17:11Je pense que c'est important de le rappeler
17:13On ne peut pas passer notre temps
17:14En tout cas, nous, en tant que responsables politiques
17:15À être élus, en tout cas pour ma part
17:17Mais vous aussi, à Paris, au suffrage universel direct
17:20Expliquer que la démocratie ne fonctionne pas dans notre pays
17:23En revanche, il y a un vrai sujet vis-à-vis des partis politiques
17:25Les Français ne font presque plus confiance aux partis politiques en France
17:29Pourquoi ?
17:30Et ça, on peut le comprendre largement
17:31Parce qu'en permanence, au gré des sondages
17:33Au gré des opinions
17:35Eh bien, les uns et les autres changent d'avis
17:37Les lignes idéologiques deviennent floues et commencent à bouger
17:40Un exemple
17:41L'extrême droite
17:42On n'en parle pas depuis tout à l'heure
17:43Mais je pense qu'il faut en parler en France
17:45Et notamment en Europe
17:45Parce qu'on voit qu'il y a une vague extrêmement forte
17:47Eh bien, elle nous dit toute la journée
17:49Qu'elle veut défendre les entreprises
17:51Défendre l'entreprenariat
17:53Défendre le travailleur
17:54Et puis quand on les voit, en fait, aux manettes
17:55Notamment à l'Assemblée nationale
17:57Eh bien, ils font tout autre chose
17:58Ils ont plutôt, d'ailleurs, un programme économique
18:01Plus proche de la gauche
18:02Que d'un monde libéral
18:04À l'inverse, la gauche, aussi, dans sa capacité
18:06Nous dit toute la journée
18:07Et c'est vrai, je le dis assez simplement
18:09J'avais un papa communiste
18:10Donc je peux aller assez tranquillement dessus
18:12Qu'ils défendent les travailleurs
18:13Mais comment on défend les travailleurs ?
18:15En tapant toute la journée sur les entreprises
18:17Pardon, mais sans d'entreprise, pas de travailleurs
18:19Sans entreprise, pas de salaire
18:21Sans entreprise, pas de richesse
18:22Et donc pas de redistribution
18:23Et donc c'est ça qui finit par agacer
18:25Parce qu'on a fini par avoir
18:26Les Français nous demandaient un combat d'idées
18:29C'est pour ça qu'on a une Assemblée nationale si diversifiée
18:30Et en fait, on a une querelle d'égo
18:33Oui, mais quand on revient sur les partis
18:35Justement, est-ce que ce n'est pas l'attachement aux partis
18:37Qui pose problème aujourd'hui ?
18:38Est-ce que les partis, en fait, finalement
18:40On ne devrait peut-être pas s'en débarrasser tout simplement ?
18:41Mais bien sûr que non
18:42Un parti, c'est un endroit où on réfléchit
18:44Où on a une capacité de proposer des choses
18:46Et on est sur une capacité à avoir une vision
18:49Très lisible de l'idéologie
18:51Moi, je vous le dis assez simplement
18:52Est-ce que ma position a changé sur l'Europe
18:55Depuis dix ans ? Non
18:56Est-ce que ma position a changé sur la capacité
18:58A soutenir les forces créatrices de notre pays
19:00Les entreprises, les entrepreneurs ? Non
19:02Est-ce que ma vision a changé sur l'enjeu
19:05Du modèle laïc dans notre pays ? Non
19:07Et c'est ça qui est important
19:08Ensuite, est-ce que oui, depuis quelques temps
19:10Et notamment avec le compromis voulu en ce moment
19:12Dans notre pays
19:13Eh bien, il y a des choses sur lesquelles
19:14On est en train de revenir
19:15Et qui mettent en difficulté ce qu'on a fait nous
19:18Depuis huit ans ? Oui
19:19Mais pour autant, je ne change pas d'avis
19:20Je reste contente et stable
19:22Ce que je vois, c'est que vous êtes tous les deux d'accord
19:24Pour dire qu'il faut changer sa façon de faire de la politique
19:26Peut-être pas les partis
19:27Mais en tout cas, sa façon d'être aujourd'hui
19:29Un député ou un sénateur
19:30Je vous arrête donc là
19:32Parce que nous continuons sur huit minutes de débat
19:35Percutant sur cette crise politique inédite en France
19:37A tout à l'heure
19:38Ravie de vous retrouver sur le plateau de The Ring
19:48Nous sommes sur les Champs-Elysées
19:50À la maison de l'Alsace
19:51Sur The Ring, on amène les grands débats européens
19:54Jusque dans votre salon
19:56Et sur vos tablettes
19:57Alors, ces débats ne se tiennent pas seulement en séance plénière
20:00Ils sont aussi dans la rue
20:02Nous avons donc choisi un sondage de l'Institut Odoxa
20:06Pour la fondation IFRAP
20:07Qui date de septembre sur les préoccupations des Français
20:10Vis-à-vis de la dette
20:11On voit dans ce sondage que 77% des Français sont inquiets
20:16Devant l'ampleur de la dette
20:17Et si on regarde plus en détail
20:20Ce sont 6 Français sur 10
20:21Qui pensent même que notre dette publique fait de la France
20:24Un pays proche de la faillite
20:26Et 82% de Français souhaitent une baisse des dépenses publiques
20:31Plutôt que de voir augmenter leurs impôts
20:33Alors, le risque de faillite existe-t-il vraiment, Yann Brossard ?
20:37Mais d'abord, excusez-moi
20:38Un sondage
20:40Commenté
20:41Commandé, pardon
20:42Par la fondation IFRAP
20:44Enfin, sérieusement
20:45Soyez un peu rigoureux
20:48On parle d'une fondation ultra-libérale
20:51Présidée par Mme Agnès Verdier-Molinier
20:54Qui n'a aucune compétence
20:56Non, mais excusez-moi
20:58Ce qu'on voit dans les sondages
20:59En fait, général
21:00C'est souvent des pourcentages
21:04Qu'on retrouve dans d'autres sondages
21:05Oui, bien sûr
21:05Je connais très bien le fonctionnement des sondages
21:07Et des instituts de sondage
21:09Et vous aussi
21:09Je pense que vous n'avez pas la naïveté
21:11De penser que tout ça est d'une objectivité absolue
21:14Et donc, en l'occurrence
21:15Un sondage
21:16Commenté
21:17Commandé, pardon
21:18Par la fondation IFRAP
21:20Je rigole
21:21Mais Yann Brossard
21:22Je rigole
21:22Et pour le reste
21:24C'est moi le sondage
21:25Oui, mais madame
21:26Il y a une inquiétude
21:27Moi j'ai d'autres sondages
21:29Moi j'ai d'autres sondages
21:30Qui disent par exemple
21:31Que les français sont favorables
21:33À la taxe Zoukman
21:33Vous voyez
21:34À 80%
21:35Pardon, pardon
21:36Mais les français sont inquiets
21:37D'une faillite potentielle
21:39De la France aujourd'hui
21:40Oui, bien sûr
21:40C'est ça la vérité
21:41Est-ce que vous pourriez
21:41Pensez à cette question ?
21:42Mais donc, voyez le ridicule
21:44C'est-à-dire qu'on nous donne un sondage
21:46Qu'on va monter en épingle
21:47Commandé par IFRAP
21:49Cette fondation, je le redis
21:50Ultralibérale
21:51Qui dit
21:51Les français veulent moins de dépenses publiques
21:53Vous croyez sérieusement
21:54Que les français veulent moins d'hôpital public
21:55Vous croyez sérieusement
21:57Que les français veulent moins d'écoles publiques
21:59Vous croyez sérieusement
21:59Que les français veulent moins de policiers
22:01Évidemment non
22:02Donc la question qu'on doit se poser
22:04C'est la question
22:05De la répartition des richesses
22:07Comment on fait en sorte
22:08Qu'on ait dans notre pays
22:09Moins d'inégalités sociales
22:10Et qu'on ait des services publics
22:12Qui fonctionnent
22:12Une fois de plus
22:13On est sur une chaîne européenne
22:15Longtemps
22:15La France
22:16C'était un pays
22:18Qui partout à travers l'Europe
22:19Pouvait témoigner avec fierté
22:22De la force de son modèle social
22:23Et bien moi
22:24Je me refuse
22:25A l'idée que la France
22:26Braque son modèle social
22:28Ce à quoi nous avons assisté
22:29Depuis huit ans
22:30Simplement pour répondre
22:31A un certain nombre
22:32D'injonctions
22:33Des fondations ultralibérales
22:34Justement je répondis
22:35Sur ce que vous dites
22:36Et Prescat-Evno
22:37Vous parlez du modèle social français
22:38Le modèle social français
22:39Il s'essouffle aujourd'hui
22:41D'après ce qu'on voit
22:41Dans tous les sondages
22:42Il s'essouffle
22:43Prescat-Evno
22:44Vous ne pouvez pas me faire des objections
22:46Sans me permettre d'y répondre
22:47Vous parliez-vous
22:47De changement de modèle
22:49Justement sur la protection sociale
22:51On sait que la France
22:52Dépense énormément d'argent
22:53Dans la protection sociale
22:54Plus même que les autres pays européens
22:56Alors qu'est-ce qu'il faut changer
22:57Justement
22:57Il y a une belle propagande là quand même
22:58C'est waouh
22:59Je ne pensais pas que ce serait à ce mois
23:00Parce que là en réalité
23:02Vous avez tous les clichés
23:04Ultralibéraux sur la France
23:05Vous êtes caricaturale madame
23:07Je m'excuse de vous le dire
23:08Monsieur Brossat
23:08Je vais non répondre
23:12C'est compliqué
23:12Je le redis sur notre modèle démocratique
23:15Et la beauté de notre pays
23:16Nous avons une démocratie
23:18Qui fonctionne bien
23:19Parce que nous respectons
23:19Les différentes institutions
23:20De notre pays
23:21Et une des institutions
23:22C'est la presse aussi
23:23Donc je pense qu'il faut aussi
23:24Ne pas virer dans le complotisme
23:26Laissez ça à l'extrême droite
23:27Monsieur Brossat
23:27C'est bien
23:28Et vous acquiescez
23:29C'est bien
23:29On a vraiment le système
23:31On a vraiment le système
23:33Qui s'auto-entretient
23:34De la manière la plus caricaturelle
23:36Qui soit
23:37Non mais excusez-moi
23:37On n'est pas sur ces news ici
23:39Non on n'est pas sur ces news
23:40Mais j'aimerais s'il vous plaît
23:41Qu'on revienne à la question
23:43Qui était intéressante
23:44De la préoccupation des français
23:45Parce que je crois
23:45Que c'était ça la question initiale
23:47La préoccupation des français
23:48Aujourd'hui
23:49C'est la dette
23:50Bien sûr
23:51C'est la dette
23:52Vous croyez que tous les matins
23:53Quand vous sortez dans la rue
23:54Quand vous faites un marché
23:55Les gens ne vous parlent pas
23:57C'est votre opinion
23:58C'est pas l'opinion
23:59Eh ben écoutez monsieur Brossat
24:00Non mais franchement
24:01Arrêtez
24:01Est-ce qu'on peut parler aussi
24:02Ça suffit un moment
24:03Non c'est pas drôle
24:05Mais vous êtes deux
24:06Du coup c'est un peu équilibré
24:07Madame les journalistes
24:08Je suis responsable politique
24:09Et arrêtez avec votre succès de système
24:10Franchement vous faites le jeu
24:11De l'extrême droite en faisant ça
24:12Une fois que ça c'est dit
24:13Oui les gens sont très préoccupés
24:15Par le niveau d'endettement
24:16De notre pays
24:16Et d'ailleurs vous devez être préoccupés
24:19Vous en tant que sénateur
24:21Vous êtes certes sénateur
24:22J'ai pas m'arrêté de parler
24:24Et si vous voulez continuer à parler sur moi
24:25Vous pouvez continuer
24:26Vous avez augmenté la dette
24:27De mille milliards d'euros
24:27Vous êtes certes sénateur
24:29Mais vous êtes aussi conseiller de Paris
24:30Là nous sommes en plein coeur de Paris
24:32Une capitale européenne
24:33Extrêmement importante
24:34Nous sommes une ville magnifique
24:35Oui sur les Champs-Elysées
24:36Vous dites que c'est une ville importante
24:37Mais regardez ce qui se passe derrière les bureaux
24:39Regardez ce qui se passe derrière les murs
24:41De cette ville
24:41Vous avez endetté comme jamais
24:43Mais c'est ce que vous racontez
24:44Cette ville
24:44Vous l'avez endetté comme jamais
24:463, 2 le niveau d'endettement
24:47Est-ce qu'il n'y a plus de protection
24:49De la police ? Non
24:50Est-ce qu'il y a plus de services publics ? Non
24:52Est-ce qu'il y a plus de propreté ? Non
24:53En revanche c'est vrai
24:54Que nous avons un niveau d'endettement
24:55Extrêmement important
24:56Au niveau national
24:57Et il faut réfléchir pourquoi ?
24:59Parce que nous avons vécu des crises aussi
25:01Et ces crises
25:02Eh bien on aurait pu décider
25:03Comme certains le voulaient
25:05Ne rien faire
25:06Et laisser effectivement
25:07Les Françaises et les Français
25:08Sombraient à ce moment-là
25:10Eh bien nous avons fait un autre choix
25:11On peut le contester
25:12Mais nous avons fait un autre choix
25:13Celle de nationaliser
25:15Une partie des salaires
25:16Pendant cette période-là
25:17Celle d'investir massivement
25:18Dans la recherche
25:19Celle de faire en sorte
25:20Que notre système économique
25:21Ne tombe pas
25:22Et donc forcément
25:23À un moment
25:23Eh bien il faut revenir
25:24À un principe
25:25D'en finir avec le quoi qu'il en coûte
25:27Et donc oui
25:28Je suis d'accord avec le sondage
25:29Qui a été mis en place
25:30Et je vais vous le dire
25:30Vous avez raison
25:31On n'a pas besoin de sondage
25:32On le sait
25:33Les Français veulent moins de dépenses
25:34Ça ne veut pas dire
25:35Moins d'investissement
25:36Mais moins de dépenses
25:37On voit évidemment
25:38Dans ces débats
25:39Que tout n'est pas noir
25:40Ou blanc
25:40Ou laitine
25:41Maintenant je vais
25:42Vous proposer une série de questions
25:44Justement on en parlait déjà
25:46En première partie d'émission
25:47Mais l'avenir de la France
25:48Finalement vous inquiète-t-il
25:49Yann Brossard ?
25:50Oui mais malgré tout
25:51Je suis confiant dans mon pays
25:52Priska Thévenot ?
25:54Non et nous devons continuer
25:55À faire en sorte
25:56Qu'il ne soit pas inquiétant
25:57Alors la France aura-t-elle
25:58Un budget le 31 décembre
25:59Qui est évidemment
25:59La date butoir
26:00Pour voter le budget
26:01Yann Brossard ?
26:02Oui parce que
26:02Même s'il n'était pas voté
26:04Le gouvernement a plein de moyens
26:05D'imposer un budget pour le pays
26:06De toute façon
26:07Le pays a besoin d'un budget
26:09Donc oui évidemment
26:10Ce sera le cas
26:11Triska ?
26:11Oui en espérant
26:12Que la contrepartie
26:13Ce ne soit pas
26:13Une pression fiscale
26:14Augmentée par la gauche
26:15Y a-t-il
26:16Évidemment on caricature
26:17Mais y a-t-il un risque
26:18De shutdown comme aux Etats-Unis
26:19Où l'État ne peut plus payer
26:21Ses fonctionnaires ?
26:21Évidemment non
26:22Et vous le savez
26:22En posant votre question
26:23Non
26:24Alors la Ve République
26:25Vite-elle ces dernières heures
26:26Yann Brossard ?
26:27Peut-être
26:27Mais en réalité
26:28Quand on a dit ça
26:29On n'a pas dit grand chose
26:30La question est de savoir
26:30Par quoi il faut la remplacer
26:31Quelles sont les nouvelles institutions
26:33Qu'il faudrait créer
26:34Qui précisément
26:35Donnent plus de pouvoir au peuple
26:36Je pense qu'il faut pouvoir
26:37Dépoussiérer notre constitution
26:39Pour mieux la protéger
26:39On ne peut pas fonctionner
26:41Aujourd'hui sur un modèle
26:41Qui est appuyé
26:42Sur un système de 1945
26:44Avec tous les sujets
26:45Qu'on peut voir aujourd'hui
26:46Est-ce que Priska Thévenot
26:47Vous a convaincu ?
26:49De quoi ?
26:50Il n'a pas écouté
26:51Parce qu'il a beaucoup parlé
26:51Si si
26:52J'ai écouté avec beaucoup d'attention
26:54Mais je ne vois pas bien
26:55De quoi vous voulez parler
26:55En l'occurrence
26:56Moi je vous ai en revanche
26:57Beaucoup écouté
26:58Et c'est un sujet
26:59Sur lequel normalement
27:00On devrait pouvoir travailler
27:01Alors même si on n'est pas d'accord
27:02Sur les modalités pour y aller
27:04C'est lutter contre les inégalités
27:05De destin dans notre pays
27:06Et le débat n'était pas assez long
27:09Pour qu'on puisse le faire
27:09Mais j'espère qu'on pourra
27:10En avoir d'autres
27:11Oui effectivement
27:11Le débat pourrait encore
27:12Durer des heures
27:14Vous pouvez participer aussi
27:15A la discussion
27:15En nous écrivant
27:16A thering at euronews.com
27:18Ou via nos réseaux sociaux
27:19Merci encore
27:21A nos invités cette semaine
27:22Et merci à vous
27:23De nous avoir suivis
27:24A très bientôt sur Euronews
27:26Sous-titrage Société Radio-Canada
27:33Sous-titrage Société Radio-Canada
27:34Sous-titrage Société Radio-Canada
27:35Sous-titrage Société Radio-Canada
27:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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