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  • il y a 15 heures
Patrick Dutartre : «L'Ukraine aujourd'hui, c'est notre bouclier. C'est notre meilleur bouclier européen et otanien. Le grand danger, c'est que le front s'écroule. Il faut que ça tienne. Je regrette que les Américains ne mettent pas les moyens.»

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Transcription
00:00Ce que dit Fabien Mandon, c'est que la Russie se prépare à un conflit avec un pays européen ou otanien d'ici 2030.
00:07Mais ça, en fait, tout le monde le dit, un peu plus tard que Pistorius, le ministre de la Défense allemand,
00:12dit que certains de ses spécialistes lui annoncent que cet été, c'est le dernier été calme.
00:17Vous vous rendez compte ?
00:18Donc, moi, je ne pense pas qu'on en est là.
00:21Je pense que Fabien Mandon a tout à fait raison de mettre les points sur les dits en disant
00:25il faut vraiment que vous réalisiez ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine.
00:30Et je pense que, comme disait le président Macron hier, c'est que l'Ukraine aujourd'hui, c'est notre bouclier.
00:37C'est notre meilleur bouclier à la fois européen et à la fois otanien.
00:41Donc, on doit soutenir l'Ukraine.
00:43Alors, le grand danger, je vais vous dire, c'est que le front s'écroule.
00:47Ça, c'est le grand enjeu.
00:48C'est en train de se passer, là.
00:50Alors, il grignote.
00:52Je préfère qu'il grignote et qu'il s'arrête, on espère, on en parlait tout à l'heure avec Marc Toiti, aux quatre blasts.
00:58Mais que, surtout, il n'y ait pas une énorme brèche, auquel cas, on ne sait pas trop ce qui peut se passer.
01:03Donc, ça, c'est le point important.
01:05Donc, il faut que ça tienne en Ukraine.
01:07Je regrette que les Américains ne mettent pas les moyens pour soutenir l'Ukraine encore aujourd'hui.
01:12Je sais qu'il y a des pourparlers de paix qui sont envisagés à nouveau relancer.
01:15Mais c'est vraiment dur d'arracher quelque chose à Poutine vers la paix.
01:22Ça devrait avoir lieu lundi à Moscou.
01:24Donc, voilà, il dit les choses.
01:26Bien sûr.
01:27Mais lorsqu'il dit, parce que ça, c'est une chose qui a fait un peu, je pense, polémique, il faut accepter peut-être qu'un jour...
01:32Alors, on va écouter, ça sera la deuxième partie du tour.
01:34Mais juste là, est-ce que vous avez déjà entendu un dirigeant russe dire, on va attaquer la France ou un pays de l'Europe ?
01:40Non, mais enfin, quand vous écoutez les porte-parole officieux russes, que ce soit Medvedev, que ce soit son porte-parole officiel...
01:48Peskov.
01:49... qui dit des choses...
01:49Peskov, non, mais ce n'est pas tellement Peskov.
01:51C'est, vous savez, le journaliste.
01:53Ah non.
01:54Non, le journaliste, j'ai oublié son nom.
01:55On va voir un troisième.
01:56Alors lui, la France, c'est son ennemi juré.
01:59Donc, c'est vrai que la France résiste, mais c'est normal.
02:02Parce que la France, c'est le seul pays européen, si vous voulez, qui a la taille, qui a les moyens, d'ailleurs, de dissuader.
02:07Et ce que dit Fabien Mandon dans son discours, vous regardez, il dit, on a les moyens de dissuader ce qu'on manque, en France peut-être, c'est une force morale.
02:16Et vous êtes bien placé ici pour en parler régulièrement.
02:18Il n'a pas tort.
02:19Il n'y a pas tort.
02:19Et il n'y a pas que là, dans la lutte contre le narcotrafic ou d'autres sujets, et on voit ce qui se passe à l'Assemblée, on manque de force morale.
02:26Sous-titrage Société Radio-Canada
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