- il y a 2 jours
Les pays européens dont, bien évidemment, la France, sont prisonniers d’un paradigme dépassé de division et de soumission aux Anglo-Saxons, et ne veulent pas comprendre et admettre que le XXIème siècle est en train de se jouer ailleurs, sans eux. L’Eurasie est en train d’écrire l’histoire tandis que l’Occident, et c’est vraiment dommage pour le peuple européen, griffonne dans les marges de son propre déclin. Tous les pays ont un Etat Profond, puisque celui-ci est composé de la haute sphère de l’administration publique, du privé et des financiers. Reste à savoir s’il travaille dans le sens du bien commun ou pas. Si vous voulez comprendre les tenants et les aboutissants, suivez cet entretien passionnant avec l'essayiste Claude Janvier, l'auteur de "L'Etat profond français" (tome II), co-écrit avec François Lagarde.
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00:00Mais on ne se tait pas, on ne se vend pas, on informe.
00:03Pas de pub, pas de subvention, pas d'actionnaire, mais 1 million d'abonnés sur YouTube,
00:08le double, 2 millions sur les réseaux sociaux et 250 millions de vues en quelques années.
00:14Et puis, et puis vous les donateurs, vous tous, et une équipe soudée qui enquête,
00:19qui documente, qui raconte ce que personne d'autre ne raconte et qui a acquis en 12 ans
00:23le sérieux et la crédibilité pour se démarquer du lot commun.
00:27Cette liberté a un prix.
00:30Pour continuer à produire des enquêtes, des documentaires, des émissions longues,
00:34pour tenir tête à ces géants, pour sortir financièrement du rouge et bétonner le budget 2026,
00:40TV Liberté a besoin de vous.
00:42Chaque don, chaque soutien est une arme contre la censure et les dictates,
00:47une pierre à l'édifice de la vérité, celle qui rend libre et du véritable pluralisme.
00:52Avec votre soutien, délivré du contrôle des banques, mais aussi de l'État,
00:57des oligarques, des annonceurs, nous avançons encore et encore.
01:02On ne se tait pas, on ne se vend pas, on résiste.
01:05Bonjour à tous et bienvenue dans notre Zoom.
01:24L'État profond français, qui le finance et pourquoi ?
01:28C'est l'ouvrage de notre invité, Claude Janvier. Bonjour.
01:31Bonjour, Claude Janvier.
01:33Vous signez cet ouvrage que nos téléspectateurs pourront retrouver sur la boutique de TVL avec François Lagarde.
01:40Alors, l'État profond, Claude Janvier, n'est pas une vue de l'esprit.
01:45Emmanuel Macron l'a déjà pointé du doigt à plusieurs reprises dans des déclarations publiques.
01:49Votre préfacier, le journaliste Thierry Messant, explique que cet État profond français ne change pas au gré des alternances électorales,
01:58qu'il s'appuie sur de puissantes sociétés nationales et sert des intérêts extérieurs.
02:04D'autres, avant vous, s'en sont pris à cet État profond français.
02:08C'est le cas notamment du député Olivier Marlex, que j'avais reçu à TV Liberté.
02:14Également Éric Dénessé, qui était déjà venu plusieurs fois sur nos plateaux, spécialiste en intelligence économique.
02:22Les deux ont officiellement mis fin à leur jour.
02:26Claude Janvier, est-ce que vous êtes suicidaire ?
02:28Ah non, je peux confirmer de suite, avec un grand sourire, que je ne suis absolument pas suicidaire.
02:33Donc je n'ai pas du tout envie de passer d'un hôtel avec les fenêtres qui ne s'ouvrent pas,
02:39du 32e étage et me retrouver en bas.
02:42Donc c'est vrai, je ne suis pas suicidaire.
02:44Je ne devrais presque imprimer un t-shirt.
02:46Non, je ne suis pas suicidaire.
02:49Peut-être y penser.
02:50Sur la mort de ces deux hommes, un député, un spécialiste en intelligence économique,
02:56qu'est-ce que ça vous évoque ?
02:57Est-ce qu'on a le droit d'avoir le doute sur la mort de ces deux hommes,
03:00qui, pour les deux d'ailleurs, s'en prenaient à l'affaire Alstom,
03:06entreprise française qui avait été vendue, on le sait aujourd'hui,
03:10par celui qui était à l'époque secrétaire général adjoint de l'Élysée, Emmanuel Macron ?
03:16C'est troublant.
03:17Ces deux morts, de toute façon, sont quand même troublantes.
03:19C'est évident.
03:20Dans le cas d'Olivier Marlex, il y a un livre qui devait sortir,
03:25et qui, juste au moment où il devait sortir,
03:30Olivier Marlex se retrouve décédé.
03:33Et quant à Éric Dénécé, on ne comprend pas bien, là,
03:37comment se mettre un fusil de chasse ?
03:41Enfin, c'est très compliqué, alors que de toute façon,
03:44M. Dénécé, en tant qu'ancien du renseignement,
03:47avait très certainement son arme de service à la maison.
03:50Donc, franchement, c'est troublant.
03:54Pourquoi se coincer un fusil de chasse ?
03:58Enfin, vous voyez, c'est très compliqué,
04:00alors que finalement, un revolver fait tout aussi bien l'affaire
04:03si vraiment la personne a envie de se suicider.
04:05Non, non, franchement, c'est hyper troublant.
04:08Revenons au cas d'Emmanuel Macron.
04:11Vous l'expliquez dans votre ouvrage,
04:12il affiche une volonté de plonger les Français
04:15dans un climat de peur perpétuelle,
04:18avec notamment ses déclarations bellicistes à l'encontre de la Russie.
04:23Quel est l'enjeu dans cette utilisation de la peur permanente ?
04:28– Il y a plusieurs enjeux, en fait.
04:31C'est vrai qu'Emmanuel Macron, depuis qu'il est en poste à l'Élysée,
04:34sa phrase favorite, c'est « nous sommes en guerre ».
04:36On se rappelle, il l'a évoqué lors de l'arrivée du Covid-19,
04:43il l'avait évoqué lors aussi des Gilets jaunes,
04:46il continue de l'évoquer face à la Fédération de Russie
04:50qui, jusqu'à présent, n'est nullement agressive
04:53envers les États européens.
04:56Donc l'enjeu, à partir du moment où vous martelez
05:00à une population que nous sommes en guerre
05:03et que ce martèlement, ce bourrage de crâne
05:05est repris déjà par les médias propagandistes,
05:09il est évident que ça plonge les gens
05:12dans un climat d'insécurité permanente.
05:15Et qui dit insécurité permanente risque,
05:17à un moment donné, de déraper,
05:19parce que quand les gens sont trop dans une insécurité permanente,
05:22tout peut arriver.
05:23Ce qui permettrait, mais ça peut-être on en rediscutera,
05:27à Emmanuel Macron de continuer à garder les règnes du pouvoir en France
05:30parce que tel est son but.
05:32Le but d'Emmanuel Macron, ce n'est pas tant l'argent en réalité,
05:35c'est le pouvoir.
05:36Emmanuel Macron est ivre de pouvoir.
05:38Donc, il sait qu'en 2022, il ne pourra pas se représenter,
05:43bien que…
05:45– En 2027.
05:46– En 2027, pardon, excusez-moi.
05:48En 2027, il sait normalement qu'il ne peut pas se représenter,
05:51bien qu'il a placé quand même judicieusement à la tête du Conseil constitutionnel
05:55son ami Richard Ferrand, qui lui avait déclaré il y a quelque temps,
06:01enfin, chez Maminute d'ailleurs,
06:03que modifier la Constitution pour permettre à un président de la République
06:08de briguer un troisième mandat,
06:10la question pourrait être posée.
06:12Donc déjà, on peut effectivement…
06:14– On n'est pas dans le délire.
06:15– Ah non, on n'est pas dans le délire, c'est vérifiable.
06:17– Donc déjà, ça pose question.
06:20Ensuite, si vraiment, il ne peut pas, il essaiera de mettre quelqu'un,
06:24évidemment, à sa solde, se présenter en 2027,
06:28mais s'il y a un climat insurrectionnel qui arrive de plus en plus en France,
06:32provoqué par une inflation systémique qui est quand même là, omniprésente,
06:36et provoqué par ce climat de peur qui est tangible,
06:40il peut très bien invoquer l'article 16.
06:42Ce qui lui donnerait d'ailleurs les pleins pouvoirs, quasiment à vie.
06:47Donc, tout est possible avec M. Emmanuel Macron, tout est vraiment possible.
06:51– Revenons sur cette notion d'État profond,
06:54comment la République française s'est-elle laissée infiltrée
06:58par cette machine, dites-vous, qui fonctionne contre le peuple ?
07:02– Vous savez, un État profond, tous les pays du monde ont un État profond.
07:06Après tout, l'État profond, qu'est-ce que c'est ?
07:08C'est l'ensemble du corps de la fonction publique, des hauts fonctionnaires d'État,
07:14et c'est la haute sphère du privé.
07:16Après tout, rien de mal à ce qui est un État profond.
07:20Le problème n'est pas dans l'État profond,
07:22le problème est dans les buts qu'un État profond va exercer.
07:27Et le problème, c'est que depuis, d'ailleurs,
07:30l'avènement de Nicolas Sarkozy au pouvoir,
07:33après il y a eu François Hollande et maintenant Emmanuel Macron,
07:35forcée de constater que la spirale a dégringolé de plus en plus
07:39et que la France se retrouve de plus en plus avec une économie
07:44qui est complètement dévastée, avec un niveau culturel qui l'est tout autant,
07:50et embrigadée par le pouvoir vers quoi ?
07:57Vers une Troisième Guerre mondiale qui est complètement chimérique,
08:01mais dont les généraux aujourd'hui, et je parle d'il y a à peine quelques jours,
08:08les généraux les plus puissants des armées ont mis comme date butoir 2026
08:14pour qu'il y ait une Troisième Guerre mondiale face à la Fédération de Russie.
08:19Donc, il y a un énorme problème, vous voyez.
08:24– Cet État profond, c'est aussi impersonnel, vous le dites,
08:26ça peut commencer avec Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron,
08:31qu'est-ce qu'il est réuni ?
08:32Quel est le dénominateur commun de ces personnages, de ces personnalités ?
08:37– Alors déjà, ce qu'il faut comprendre, c'est vrai,
08:41je n'avais pas terminé un peu l'exposé parce que j'avais un peu perdu le fil,
08:45mais ce qu'il faut comprendre, c'est qu'un État profond,
08:48donc c'est la haute fonction publique et la haute sphère du privé.
08:51Donc c'est vrai que s'il n'y avait pas de président demain et pas de ministre,
08:53l'État profond continuerait à faire tourner le pays.
08:58C'est si vrai, on se rappelle la Belgique.
09:00La Belgique, je crois, était restée plus d'un an et demi sans gouvernement,
09:05et le pays ne s'est pas effondré dans le chaos.
09:07L'État profond belge a continué à faire son travail.
09:11Mais le problème de l'État profond, est-ce qu'il va dans le sens du bien commun,
09:15du bien-être du peuple, ou des peuples, pardon,
09:17ou est-ce qu'il va dans l'autre sens ?
09:19C'est forcé de constater que depuis Nicolas Sarkozy, Hollande,
09:22et maintenant Emmanuel Macron,
09:24l'État profond est de plus en plus inféodé à des lobbies de puissances étrangères,
09:30notamment anglo-saxonnes.
09:32Les anglo-saxons, puisqu'en réalité,
09:36l'infiltration de la haute finance internationale états-unienne est omniprésente.
09:42Je fais référence ici à BlackRock.
09:44BlackRock a son ronde de serviette à Bercy.
09:46Et BlackRock n'est pas là juste pour…
09:50BlackRock, le grand fonds de pension américain.
09:5210 000 milliards d'actifs, actionnaires de toutes les grandes entreprises françaises du CAC 40
09:59et toutes les grandes entreprises occidentales,
10:02y compris d'ailleurs des grands laboratoires pharmaceutiques,
10:05des usines d'armement, etc., etc.
10:07Contrôlent tous les médias américains.
10:08– Et vous faites référence à la French American Foundation
10:12et aux Young Global Leaders, aux Young Leaders.
10:16C'est quoi ces formations, en fait ?
10:20C'est là où puise son personnel l'État profond ?
10:24– Absolument, oui, absolument, c'est ça.
10:27En fait, la French American Foundation est antérieure à la création,
10:31par Claude Schwab, du Global Young Leader en 2004.
10:34Et en réalité, tous les politiciens sont façonnés, formatés par ces deux écoles,
10:45la French American Foundation et un peu plus tard, le Global Young Leader.
10:49D'ailleurs, quand vous regardez les listes qui a fréquenté soit l'une, soit l'autre,
10:54d'ailleurs, vous retrouvez Emmanuel Macron, vous retrouvez Gabriel Attal,
10:58vous retrouvez Marlene Schiappa, etc., etc.
11:00Donc, on voit bien, il y a un formatage, parce qu'en fait…
11:05– C'est l'ENA, version internationale, quoi.
11:07– Voilà, obéissant, évidemment, au dictat de la haute finance internationale,
11:13qui est, de toute façon, d'obédience anglo-saxonne.
11:16Ça, c'est clair.
11:18– L'État profond français est lui-même dominé par un État profond mondial.
11:23Quelles en sont les composantes ?
11:25– Les composantes de l'État profond mondial, c'est la haute finance internationale.
11:28C'est le premier, on l'a évoqué à l'instant, c'est BlackRock.
11:32Le deuxième, c'est Vanguard, puisque Vanguard géra à peu près aujourd'hui 9 000 milliards d'actifs.
11:37Ce qui est intéressant avec Vanguard, c'est que Vanguard n'est pas cotée en bourse.
11:40C'est intéressant pour une énorme société comme elle, elle n'est pas cotée en bourse.
11:44Et en réalité, j'avais enquêté sur cette société en 2012-13.
11:50C'est là que j'avais sorti mon livre à ce sujet qui s'appelle « Les démasqués ».
11:53Et en réalité, Vanguard a été fondé dans les années 70-75 par les 13 grandes familles les plus riches au monde.
12:01– Est-ce que vous pouvez nous donner les noms ?
12:02– Oui, Rothschild, Rockefeller, Morgan, Vanderbilt, Dupont-de-Nemours, Orsini, la famille royale d'Angleterre.
12:12Bien que la famille royale d'Angleterre, ce n'est pas pour son immense richesse,
12:15mais il y a une collusion entre la famille royale d'Angleterre et la City de Londres.
12:18La City de Londres qui est indépendante.
12:19Et il y a Wall Street.
12:21Donc vous voyez, ça c'est le sommet de l'oligarchie financière mondiale à Patrides.
12:27– Vous sortez dans la rue, Claude Janvier, vous demandez Dupont-de-Nemours, Orsini, vous savez qui c'est ?
12:33Je pense que 99,9% des gens que vous rencontrez ne savent pas qui c'est.
12:36– Non, ça c'est sûr.
12:37Alors Dupont-de-Nemours, certains, je me suis amusé de temps en temps à poser la question,
12:41parce que Dupont-de-Nemours était un gros industriel français.
12:43Donc à un moment donné, ceux qui se sont intéressés, il y a quelques années, à l'industrie,
12:49Dupont-de-Nemours, ils connaissent.
12:50Mais après, Orsini, Vanderbilt, c'est clair que non.
12:53Morgane, bon, les gens connaissent un peu, parce que c'est quand même une grande famille de banquiers,
12:57mais Rothschild, oui, est connu, et Rockefeller aussi.
13:01Mais vous voyez, ce qui est intéressant avec Vanguard, c'est que ces 13 familles assurent le contrôle de Vanguard,
13:09cooptent qui ils veulent.
13:12Ils ont un conseil d'administration, mais ce n'est pas eux.
13:15Ils ont mis, ça leur sert d'écran, eux, ils sont derrière.
13:19Et ce qui est intéressant, c'est que Vanguard est actionnaire de BlackRock.
13:21Et Vanguard est actionnaire aussi des principaux médias américains, médias européens,
13:28et d'actionnaire aussi, eux-mêmes, des grands laboratoires pharmaceutiques
13:32et aussi de toutes les usines d'armement.
13:35– Une mécanique de précision.
13:37C'est d'état profond.
13:38– C'est ça.
13:38– Claude Janvier, vous dites qu'il opère un véritable contrôle social
13:43qui va déresponsabiliser, excusez-moi, les individus de la société française.
13:49C'est quoi les instruments pour déresponsabiliser les gens ?
13:53– Vous savez, ça passe par la propagande.
13:55À partir du moment où vous assénez tout un tas de mensonges,
14:00de contre-vérités et une propagande par un corps de médias
14:04qui, normalement, est censé quand même dire plus ou moins quand même la vérité,
14:10il faut forcer de constater que les médias aujourd'hui,
14:13les médias de grand chemin, bien évidemment,
14:16ne disent aucune vérité, à part les cours de cuisine et…
14:23– La météo.
14:23– Et encore, la météo, quand il commence à nous sortir
14:28le coup du réchauffement climatique, etc.,
14:30il pleut pendant un mois, mais c'est toujours la faute
14:34du réchauffement climatique.
14:36La banquise arctique qui était censée fondre quand même
14:40totalement disparue en 2035 par le GIEC,
14:44c'est le GIEC qui avait pensé cela.
14:45– Le pôle sud.
14:46– Non, l'Arctique, c'est le pôle Nord, excusez-moi.
14:49– C'est le pôle Nord.
14:50– Eh bien, ils sont revenus, ils sont revenus,
14:53le grand patron du GIEC a dit, oui, on ne méracule pas,
14:56nous nous sommes trompés.
14:58Ah, alors, il faut savoir, on est dans le réchauffement climatique
15:00ou nous n'y sommes pas ?
15:01– Nous n'y sommes pas, c'est d'une évidence absolue.
15:05– Alors, vous citez la psychanalyse, le sexe, la drogue, le socialisme,
15:11c'est tout ça, les instruments.
15:12– Non, mais, vous les prenez pêle-mêle, les outils de contrôle social.
15:16– Ils vont être contents, les socialistes.
15:18– Oui, ben oui, force est de constater qu'il y a de plus en plus quand même d'affaires.
15:24– Les socialistes ne sont pas les derniers à vouloir la légalisation du cannabis.
15:28– Nous sommes d'accord, ça c'est clair.
15:30– C'est mieux d'être défoncé toute la journée pour contrôler les masses.
15:33– Oui, ça permet de défoncer les masses aussi, c'est ça le problème.
15:37Mais quand vous regardez, il y a de plus en plus de sombres affaires
15:41avec des soirées de chemsex, donc de produits chimiques et de sexe à outrance,
15:47donc d'orgies incroyables.
15:49Et d'ailleurs, il n'y a pas si longtemps, l'affaire Palmad a montré un peu
15:54qu'elle dérive, jusqu'à quelle dérive, donc ce genre de soirée pouvait…
15:58– Et jusque dans les années 2000, les médias dénonçaient des réseaux pédocriminels
16:03avec des gosses, des disperses sordides.
16:05– Absolument, absolument.
16:06– Et qu'on a cessé de médiatiser ces histoires.
16:09– Ben, vous en entendez parler ?
16:10– Non.
16:10– Ben, moi non plus.
16:13Vous voyez, non, non, non, c'est malheureusement une énorme dérive.
16:17Et quand vous commencez à avoir des élites qui commencent à s'adonner
16:19à ce genre de plaisir pervers, comment voulez-vous qu'un pays aille bien ?
16:24C'est impossible.
16:25– Union européenne, OTAN, ces deux institutions, vous dites que ça n'est
16:29qu'un paravent pour l'État profond.
16:31C'est quoi le bilan militairement de cette institution unique ?
16:36Puisque, en réalité, l'Union européenne est affiliée à l'OTAN.
16:40– Ah ben, de toute façon, oui.
16:42L'OTAN, c'est quand même l'alliance militaire la plus importante,
16:46la plus grande, la plus importante, donc du monde entier.
16:50Et l'OTAN, moi, quand j'étais gamin, on me présentait l'OTAN
16:53comme était, oui, oui, l'organisation du traité de l'Atlantique Nord
16:56pour protéger tout le monde contre des dérives insensées,
16:59style, effectivement, le nazisme, etc.
17:02Sauf que, ce qu'il faut regarder, c'est que l'OTAN est devenue
17:04complètement une entité criminelle.
17:07On se rappelle de ce qui s'est passé quand même au démantèlement
17:09de l'ancienne Yougoslavie, au bombardement de l'OTAN,
17:14sans aucune autorisation de l'ONU, d'ailleurs, de la capitale de la Serbie,
17:19Belgrade, et de toute cette horrible guerre du Kosovo.
17:22Ça a été déchaîné par l'OTAN.
17:24Donc, aujourd'hui, on voit bien que l'OTAN est une machine de guerre
17:27à la solde états-unienne.
17:30Et l'UE est totalement à la botte, malheureusement, de l'OTAN
17:35et de la machine de guerre et du deep state,
17:39puisque là, on parle de l'État profond américain,
17:41et du deep state américain, parce que le deep state américain,
17:44c'est quoi ? C'est aussi tout le complexe militaro-industriel américain,
17:48c'est le Pentagone, c'est la CIA, c'est…
17:50Là, c'est encore plus important, je dirais, comme état profond
17:53que l'État profond français, quoi.
17:54Mais l'État profond français, de toute façon, obéit bec et ongle
17:59à l'État profond américain.
18:02Justement, l'État profond américain, on peut fixer sa naissance
18:07à peu près à l'après-seconde guerre mondiale.
18:09Vous dites que pour la France, c'est une captation du pouvoir,
18:14la naissance de l'État profond français, par la famille Rothschild.
18:18– Oui, c'est ça. C'est tout à fait ça.
18:20C'est tout à fait ça.
18:22Vous savez, en 1981, quand François Mitterrand est arrivé au pouvoir,
18:25il a voulu nationaliser les banques.
18:28Et Guy Rothschild, il a…
18:30Passez-moi l'expression, il a pété un câble.
18:32Voilà, c'est-à-dire qu'à l'époque, il a fait paraître un article dans Le Monde
18:36et le titre, c'était « Juif sous Pétain, Paria sous Mitterrand, ça suffit ».
18:42Et effectivement, il est parti aux États-Unis.
18:45Il est vite revenu après, en Europe et en France,
18:49parce qu'après, il y a eu Baladur, qui était Premier ministre sous François Mitterrand.
18:53Il a quand même été le père, le père de toutes les privatisations, petit à petit.
18:59Autant François Mitterrand avait commencé à nationaliser,
19:02et très vite, il y a eu une machine arrière, et tout a été privatisé.
19:05Donc, Guy Rothschild est revenu, et la banque Rothschild est revenu.
19:08– Donc, vous nous expliquez que c'est Guy Rothschild qui a expliqué à Édouard Baladur,
19:13Premier ministre de la France, entre 1993 et 1995,
19:15comment il fallait qu'il fasse la politique en France.
19:18– Ben oui, oui, bien sûr.
19:19Vous savez, la main qui finance est toujours au-dessus de la main qui reçoit.
19:24Et ce n'est pas de moi, cette citation, c'est de Napoléon Bonaparte.
19:27Et en fait, je trouve cette situation toujours forte à propos.
19:33La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit.
19:35C'est exactement ça.
19:36Les financiers contrôleront toujours ceux à qui ils donnent ou ils prêtent l'argent prêté.
19:41Parce que donner, en général, je n'ai encore jamais vu, à part quelques mécènes,
19:45il y a rarement des dons quand même en matière d'économie industrie.
19:50– Il n'y a pas trop de philanthropie.
19:51Dans la biographie d'Emmanuel Macron,
19:56tôt de janvier, vous revenez sur un épisode assez peu connu des Français.
20:02C'est le fait qu'avant d'être recruté à la banque Rothschild en septembre 2008,
20:07Emmanuel Macron fait la rencontre aux États-Unis d'un couple,
20:10Henri et Marie-Josée Cravis, riche soutien du Parti républicain.
20:16Quel a été le rôle de ce couple américain sur la carrière d'Emmanuel Macron ?
20:22– Ils l'ont financé.
20:25En fait, en 2007, Emmanuel Macron est parti faire la tournée des popotes,
20:30par ces mots à l'expression aux États-Unis.
20:32Il est parti frapper aux portes,
20:34en vue de commencer à établir qui allait financer son accession au pouvoir.
20:43Et le couple Cravis, qui d'ailleurs, ce sont de puissants financiers,
20:48ils ont même créé d'ailleurs leur propre société secrète,
20:50qui s'appelle le KKR Cravis, etc.
20:54Et donc, avec Guy de Rothschild,
20:56en fait avec Rothschild & Co. et la famille Cravis,
21:00ces deux financiers ont porté Emmanuel Macron au pouvoir.
21:04Et là encore, puisqu'on parle d'État profond français,
21:07la collusion entre le public et le privé,
21:10donc des financiers,
21:12financent donc la future accession d'Emmanuel Macron au pouvoir,
21:16et l'agence de communication Still & Holt,
21:19avec un certain Sylvain Faure,
21:21juste un peu avant 2017,
21:27obtient,
21:28est financée déjà par Rothschild & Co.
21:31cette agence,
21:31et obtient 8000 articles de presse
21:33qui font passer d'Emmanuel Macron
21:35du statut d'inconnu du grand public
21:37au statut connu,
21:398000 articles de presse pour qu'il soit élu en 2017,
21:42sans compter les interviews de télévision,
21:45sans compter les interviews de télé,
21:47et sans compter les web,
21:49les radios.
21:50Donc c'est énorme.
21:52Et voilà comment on propulse quelqu'un
21:53qui est tout à fait inconnu du grand public,
21:55mais qui a été choisi par des financiers
21:58et par l'ensemble des réseaux français et américains
22:02pour accéder au pouvoir.
22:04– La question de votre ouvrage,
22:06Claude Janvier,
22:07c'est comment l'État profond se finance-t-il ?
22:11D'où tire-t-il sa manne ?
22:13– Eh bien, on vient de l'évoquer.
22:16Au départ, c'est financé par…
22:17l'accession au pouvoir d'Emmanuel Macron,
22:21c'est financé par Rothschild et Kravitz.
22:24Après, l'État profond, comment ils se financent ?
22:26Vous savez, vous avez une collusion
22:28entre le public et le privé.
22:30Donc, il y a forcément un échange
22:35et un partenariat.
22:37Vous savez, ils se réunissent tout le temps
22:39dans les mêmes clubs, dans les mêmes réseaux.
22:42Et pour la France, c'est le SIEC,
22:44c'est l'Institut Montaigne,
22:45c'est Terra Nova, c'est un think tank,
22:48c'est les Grecs.
22:49Donc, il y a un échange
22:50et ils s'échangent les postes
22:52et ils sont tous très bien rémunérés.
22:55Quand vous voyez…
22:56– C'est la politique de l'explosion de la dette,
22:58quelque part aussi,
22:59qui finance cet État profond.
23:01On est à 1 000 milliards supplémentaires,
23:03plus maintenant, juste depuis 2017.
23:06– Oui, maintenant, oui, un peu plus,
23:08puisque Bruno Le Maire,
23:09il nous a déjà augmenté la dette
23:10d'à peu près un peu plus de 1 000 milliards.
23:13Il écrivait des bouquins porno aussi,
23:15à côté, je ne sais pas,
23:16ça devait le troubler, peut-être,
23:17je ne sais pas, mais bon, passons.
23:19Mais en tout cas,
23:20oui, aujourd'hui, la dette française,
23:21c'est énorme.
23:22C'est 3 200 milliards officiellement
23:24et à cela, il faut ajouter
23:26les 3 800 milliards du hors-bilan bancaire.
23:28Ça, on l'avait traité avec mon ami François Lagarde
23:30dans l'État profond numéro 1.
23:31Et en réalité,
23:32parce que ce sont des engagements de l'État,
23:34c'est-à-dire qu'en cas de défaillance,
23:35par exemple, des caisses militaires
23:36ou des caisses de hauts fonctionnaires,
23:38l'État est obligé de payer.
23:40Donc, en réalité,
23:40ce n'est pas marqué dans les bilans,
23:41c'est du hors-bilan bancaire.
23:43Mais c'est une dette.
23:44Donc, en réalité,
23:44la dette de la France aujourd'hui,
23:45c'est un peu plus de 7 000 milliards d'euros.
23:49C'est quand même énorme
23:50pour un petit pays
23:51de 68 millions d'habitants.
23:53C'est beaucoup quand même.
23:55– Vous expliquez tout à l'heure,
23:56Claude Janvier,
23:57que toutes les nations du monde
23:58ont un État profond
24:00à l'intérieur d'elles-mêmes.
24:02Et vous nous dites aussi
24:02que la Russie et la Chine
24:04résistent à l'hégémonie
24:06de cet État profond mondial.
24:07– Alors, comment ça marche ?
24:10Est-ce qu'un Vladimir Poutine,
24:12un Xi Jinping,
24:13a les mains comme ça,
24:16pieds, poings liés ?
24:17Ou alors, comment ça marche ?
24:18– Alors, dans le cas de Vladimir Poutine,
24:21pas encore.
24:22Parce qu'en fait,
24:23BlackRock, Vanguard,
24:24ils ne sont pas encore rentrés en Russie.
24:26Bien que BlackRock vienne développer un ETF.
24:29Alors, un ETF,
24:31une petite appartie très vite,
24:33c'est un produit financier.
24:34Ce sont des produits financiers
24:35qui ont été clos dans les années 90.
24:39L'ETF, c'est très pratique
24:40parce qu'il y a des investisseurs,
24:41vous pouvez investir dans un ETF,
24:43c'est indexé sur le cours de la bourse.
24:47Et donc, ça permet d'investir de l'argent.
24:49Mais vous ne savez pas après
24:50ce à quoi ça va financer.
24:52Du moment que ça vous rapporte de l'argent,
24:53en fait, finalement,
24:54ce à quoi ça finance,
24:57ça ne rentre pas.
24:58Mais c'est très pratique
24:59parce que ça passe totalement inaperçu.
25:01Alors, BlackRock a réussi d'initier,
25:03il y a peu, un ETF à la bourse de Moscou.
25:07Donc, BlackRock commence à essayer
25:09de rentrer vraiment en Fédération de Russie.
25:11Mais à part ça,
25:12BlackRock ne contrôle pas
25:13les grandes entreprises
25:14pour l'instant de la Fédération de Russie.
25:16En revanche, en Chine,
25:18ce n'est pas tout à fait la même chose
25:20puisque BlackRock est actionnaire
25:23de certaines sociétés,
25:25grandes sociétés,
25:26je ne parle pas des petites,
25:27grandes sociétés chinoises.
25:28Mais encore là,
25:29la Chine, c'est un peu compliqué
25:31parce que c'est aussi un État fédéral.
25:32Il y a des provinces
25:33qui sont plus inféodées,
25:35je dirais, aux USA
25:37et d'autres moins.
25:39Donc, voilà.
25:40Mais disons que ça,
25:41ils résistent quand même.
25:43Mais sinon,
25:43BlackRock est présent partout.
25:45Vous savez,
25:45BlackRock, aujourd'hui,
25:46s'est accaparé à peu près
25:48et contrôle à peu près
25:4920% des terres agricoles ukrainiennes.
25:52L'Ukraine est en train
25:52d'être dépecée.
25:54Parce que ce qui est intéressant
25:56à savoir,
25:57c'est qu'un étranger,
25:58vous ne pouvez pas acheter
25:58une terre en Ukraine,
25:59mais vous pouvez la louer.
26:01BlackRock loue à peu près,
26:02aujourd'hui,
26:0320% des terres en Ukraine.
26:04Ils sont en train
26:05de dépecer ce pays.
26:07C'est ça qu'il faut comprendre.
26:08Mais ça,
26:09ce n'est pas dit,
26:09évidemment,
26:10ce n'est pas expliqué
26:10dans les médias
26:11de grand chemin.
26:13Encore,
26:13je trouve que l'expression
26:14est un petit peu trop gentille
26:15pour moi,
26:16mais je pourrais être
26:17un peu plus brutal.
26:18Mais bon,
26:19vous voyez ?
26:20Et ça,
26:21c'est un énorme problème
26:22parce qu'aujourd'hui,
26:23nous avons des monstruosités financières
26:25qui veulent absolument garder
26:26l'hégémonie du dieu de l'art.
26:28Parce qu'en fait,
26:28le problème,
26:29il est là.
26:30C'est que 1944,
26:32le dollar a été propulsé
26:35en tant que monnaie internationale.
26:37À l'époque,
26:37le dollar,
26:38par tous les pays,
26:39accepté par tous les pays,
26:41le dollar était à l'époque
26:41adossé à l'or.
26:43En 1976,
26:44on eut Richard Nixon
26:45qui a mis un coup de pied
26:46dans les accords
26:46de Bretton Woods à l'époque
26:48et qui,
26:49à cette époque,
26:50donc justement,
26:51le dollar n'a plus été
26:51adossé à l'or.
26:52Mais depuis,
26:53c'est presque une monnaie de singe.
26:55C'est comme l'euro d'ailleurs.
26:56Mais le problème,
26:58c'est qu'il y a quand même
26:59toujours l'hégémonie du dollar
27:01au niveau des transactions
27:02internationales.
27:03C'est pour ça
27:04que les États-Unis
27:05se battent bec et ongle
27:06et cette oligarchie financière
27:08mondiale à la patrie
27:08se battent bec et ongle
27:10pour essayer de conserver
27:11l'hégémonie du dollar
27:13sur la planète.
27:14C'est pour ça…
27:14qui refusent de s'y soumettre
27:15comme des Kadhafis
27:16ou des Poutines
27:18qui ont dédollarisé
27:19leur économie.
27:21Kadhafi,
27:21malheureusement pour lui.
27:22Ce sont des dictateurs.
27:23Ah ben,
27:24ce sont des dictateurs.
27:24Vous savez,
27:25aujourd'hui,
27:25c'est très facile.
27:26Aujourd'hui,
27:26de toute façon,
27:26vous êtes contre les Américains
27:28ou vous émettez un doute.
27:29Vous êtes de toute façon
27:30ou dictateur
27:31ou antisémite ou réac.
27:33C'est très simple.
27:34Si vous voulez,
27:35ce sont presque les…
27:37c'est la parade du vide,
27:39c'est-à-dire,
27:39c'est le vide absolu.
27:40C'est-à-dire que
27:41les détracteurs,
27:43nos détracteurs,
27:44tout d'un coup,
27:45ils me regardent.
27:45Ah ben non,
27:46si vous êtes contre ça,
27:47vous êtes réac.
27:48Et puis si vous êtes contre ça,
27:49vous êtes aussi antisémite.
27:51Si vous n'aimez pas le dollar
27:53et si vous n'êtes pas surendetté,
27:54vous êtes toutes les plaies
27:56de l'humanité.
27:57C'est ça.
27:58Alors,
27:58on finit par se dire,
27:59mais attendez,
28:01on peut…
28:02essayer de s'expliquer
28:05logiquement
28:06ou ce n'est pas possible.
28:07Mais on voit bien
28:07que c'est impossible.
28:09Avec certaines personnes,
28:10c'est impossible.
28:11Là,
28:11je me suis opposé récemment
28:13à cette histoire
28:13de kermite la grenouille.
28:14Vous savez,
28:15à plein de monde.
28:15Je me suis fait traiter de réac.
28:17Enfin,
28:18je vais dire,
28:18mais si…
28:19Je ne sais pas.
28:22J'ai trouvé ça nul,
28:23tout comme d'ailleurs,
28:25il y a eu les pneus
28:25de tracteur dorés à l'Orfin
28:26par Claude Lévesque
28:27à l'Opéra Garnier.
28:28Je trouvais ça nul.
28:29À chaque fois,
28:29je me fais traiter de réac.
28:29Avant,
28:30c'était un plug,
28:31c'était de la même couleur
28:31ou le vagin de la ragne.
28:33Voilà,
28:33c'est ça.
28:35Mais on se dit,
28:36mais on ne peut plus dire
28:37« Ah,
28:37on se fait traiter de facho,
28:39de réac. »
28:39Non mais,
28:40on va bien quoi.
28:41Si on doute
28:41ou si on dit non,
28:42on est un fasciste
28:42ou un réactionnaire.
28:43Non mais écoutez,
28:44c'est franchement…
28:45C'est la logique du vide.
28:47C'est-à-dire,
28:47il n'y a plus d'argument.
28:48Tac,
28:48vous êtes,
28:49allez,
28:50réac,
28:50un bon facho
28:51et puis,
28:52alors là,
28:52vous êtes antisémite.
28:53C'est le fameux contrôle social
28:55que vous évoquez
28:56dans votre ouvrage
28:57co-signé avec François Lagarde,
28:59l'État profond français
29:01qui le finance
29:02et pourquoi
29:02à retrouver sur la boutique
29:04de TV Liberté.
29:05Merci à vous.
29:06Merci à vous.
29:08Sous-titrage Société Radio-Canada
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