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  • il y a 4 heures
La Russie a accusé mardi la France d'"alimenter" la guerre en Ukraine en signant un accord sur le futur achat par Kiev de 100 avions de combat français Rafale.

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Transcription
00:00La colère de la Russie après les annonces lors de la visite de Vladimir Zelensky en France.
00:04Hier, l'Ukraine qui s'est engagée à acheter jusqu'à 100 rafales à la France.
00:08Moscou accuse Paris d'alimenter la guerre en Ukraine.
00:11Écoutez le porte-parole du Kremlin.
00:15La France continue d'armer le régime de Kiev.
00:20Elle le fait aujourd'hui et prévoit de le faire encore demain.
00:25Malheureusement, Paris ne contribue en rien à la paix.
00:30Jusqu'à présent, Paris a attisé les sentiments militaires et bellicistes, ce qui ne peut que déplaire.
00:38Quels que soient les avions fournis à Kiev, ils ne changeront pas la situation sur le front.
00:45Ni la dynamique observée non seulement par nous, mais aussi par les experts militaires du monde entier.
00:54Voilà Patrick, on entend cette réaction du côté du Kremlin.
00:57Évidemment, le président français Emmanuel Macron s'y attendait.
01:00Il a fait plusieurs déclarations d'ailleurs pour critiquer la position de Moscou.
01:05Emmanuel Macron qui se place de plus en plus clairement en opposant numéro un à Vladimir Poutine.
01:09Oui, je suis quand même assez étonné du ton employé par Dmitry Peskov.
01:15En d'autres circonstances, il aurait qualifié la France de co-belligérant,
01:20puisque ce sont des avions français qui vont survoler le ciel ukrainien.
01:25Sachant que, je vous parlais de narratif sur un autre sujet juste avant,
01:28le narratif russe, c'est de montrer que les rafales serviront à faire la guerre contre la Russie.
01:33Ce n'est pas l'idée, n'oubliez pas, en bobine de 24 heures,
01:36mais l'idée est que ces rafales ne pourront de toute façon pas être construits,
01:40encore moins livrés avant plusieurs années.
01:42confère le communiqué extrêmement laconique de Dassault hier,
01:47qui a bien compris et a bien lu qu'on n'était que dans la déclaration d'intention.
01:52Mais effectivement, Dmitry Peskov et donc le Kremlin placent la France parmi toujours les régimes hostiles.
01:58Mais encore une fois, on a déjà été habitué à beaucoup plus belliqueux de la part du Kremlin.
02:05Simplement, l'idée, là aussi du narratif, d'une vision assez tranquille,
02:10de la force tranquille des Russes qui avancent.
02:13C'est en partie vrai dans certains villages, dans une ville comme Pokrovsk aussi,
02:18qui va sans doute tomber aux mains de l'armée russe.
02:20Mais le fait est que le front, lui, ne bouge quasiment pas.
02:24Les Russes qui viennent, et ça, Dmitry Peskov ne le dit pas forcément dans ce son,
02:28qui viennent de refuser de s'asseoir à la table des négociations.
02:31C'était prévu en Turquie dans quelques jours.
02:34L'Ukraine comptait y aller.
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