- il y a 17 heures
Vincent Lavenu et Marc Fayet au micro de Cyclism'Actu... pour parler livre et cyclisme dans son entité.
« Le vélo, partout & toujours ici » sur
https://www.cyclismactu.net / Cyclism'Actu
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00:00Salut Vincent, salut Marc.
00:05Je vous en parlais à Marc Fayet il y a quelques minutes.
00:08Je crois que c'est une grande première pour Cyclisme Actu
00:10d'interviewer un manager qui vient de sortir son bouquin
00:14avec son auteur qui est accessoirement chroniqueur sur Cyclisme Actu.
00:19Donc on va parler de ce livre.
00:21J'y crois toujours, Vincent.
00:24Ça veut dire que vous n'y croyez plus ?
00:28Non, non, pas du tout.
00:29J'y ai toujours cru.
00:30Je crois que c'est un trait de mon caractère
00:33de croire dans ce que j'entreprends, de ce que j'ai entrepris
00:37et que malgré les aléas, les difficultés en général
00:42qu'on peut retrouver dans le travail, dans les entreprises
00:46ou dans la vie en général,
00:48voilà ma caractéristique, j'y crois toujours
00:50et que je me bats tous les jours au quotidien pour avancer.
00:54C'est ça que ça veut le dire.
00:55Marc, d'où vient cette idée ?
00:57Est-ce qu'on sait que vous touchez à tout ?
01:00La scène, écrire des pièces.
01:02Là, vous préparez un grand projet pour 2026.
01:06Pourquoi écrire ce livre avec Vincent Lévenu ?
01:10C'était une demande.
01:11C'était une demande d'un éditeur auprès de Vincent
01:13et puis Vincent, tout naturellement, instinctivement,
01:17a pensé que je pouvais être son collaborateur
01:20pour l'écriture de ce livre.
01:22Alors l'avantage, c'est que je croisais Vincent,
01:24on se connaissait un petit peu,
01:25il connaissait un peu mon écriture,
01:27peut-être aussi parce qu'il lisait quelques chroniques
01:29sur Cyclisme Actu
01:30et puis il a connu mon théâtre aussi
01:32puisqu'il assistait au moins à un de mes spectacles
01:33et il y a eu cette confiance qui s'est établie.
01:36Peut-être considérait-il que je connaissais bien
01:37cet univers, que je savais écrire
01:39et moi, j'étais séduit immédiatement
01:42parce que ça me permettait,
01:44et c'est mon travail aussi d'auteur,
01:46d'aller plus loin dans la découverte d'un homme
01:49et le destin d'un homme, le parcours d'un homme.
01:52Et Vincent m'a permis de faire ce travail à ses côtés
01:55et c'est ça qui m'a séduit
01:58et qui me passionne encore aujourd'hui,
02:00ne serait-ce qu'en continuant en parlant
02:01de l'ouvrage que nous avons commis tous les deux.
02:04Marc, qu'est-ce que vous avez découvert
02:07chez Vincent Lévenu
02:08qu'on ne connaissait pas, peut-être ?
02:11Alors qu'on ne connaissait pas,
02:12là je ne peux pas me mettre la place
02:14de tout ce que les gens savent
02:16ou ne savent pas sur le destin d'un coureur.
02:18Peut-être, je crois que ce qu'on découvre,
02:22ce que j'ai vraiment découvert chez cet homme,
02:24c'est sa détermination hors norme.
02:27Elle est vraiment hors norme.
02:28Elle est au-delà de ce qu'on peut imaginer
02:30de quelqu'un qui a une passion.
02:33Et cette passion qui est exclusivement orientée
02:35vers un sport.
02:36C'est le sport qui guide sa vie
02:38et le cyclisme au-delà de tout.
02:42Et de se dire que c'est une valeur principale
02:46de son existence, de son accomplissement,
02:48et aussi de son avenir, quoi qu'il arrive,
02:51quelles que soient les embûches,
02:52je pense que personne n'avait idée
02:55de cette puissance de travail qui est la sienne
02:58et surtout cette capacité d'y croire toujours,
03:01comme le titre l'indique.
03:03Vincent, j'ai eu la chance de pouvoir le lire, ce livre.
03:06Ce qui est interpellant,
03:10parce que vous êtes quand même un homme discret
03:11qui ne se livre pas aussi facilement
03:14qu'on pourrait le croire,
03:16c'est cette facilité à vous livrer, finalement.
03:19Je ne sais pas.
03:21C'est difficile de se faire te voir toi-même.
03:23Je ne sais pas si j'ai quelqu'un de discret.
03:25Je ne suis certainement pas extraverti.
03:28Mais non, d'abord,
03:30j'ai souhaité collaborer avec Marc
03:33parce qu'effectivement,
03:34on se côtoyait au travers de différents sujets,
03:38déjà au travers de la ligue du cyclisme,
03:39puisque Marc intervient,
03:41il est organisateur de courses.
03:42Effectivement, je suis allé le voir plusieurs fois,
03:45même sur ses spectacles.
03:47J'ai pu apprécier la qualité de sa plume,
03:49de son écriture.
03:51Et il m'a semblé que quand,
03:52effectivement,
03:53le talent édition est venu vers moi
03:55pour me proposer cet ouvrage,
03:58c'était la bonne personne
03:59parce que d'abord,
04:00je vous l'ai dit,
04:01il a une formidable écriture
04:02et qu'il connaît très bien le vélo.
04:04Il a la sensibilité pour ça.
04:06Et donc, au fil du temps,
04:07dans ce travail qu'on a fait en commun sur ce livre,
04:10on a appris encore un peu plus à se connaître.
04:11Et évidemment,
04:12je trouve que c'est un très, très bel ouvrage.
04:15Donc, je me suis livré
04:18parce qu'au travers de cette histoire,
04:20oui, c'est important de dire les choses,
04:24peut-être de rectifier certaines choses,
04:26certaines pensées,
04:27de mieux me faire connaître
04:28au travers de ce métier,
04:30de cette passion qui m'a animé
04:31pendant tant d'années.
04:33Donc voilà,
04:34je crois que c'est un travail d'une vie finalement.
04:36Et puis, écoutez,
04:37j'espère que ça plaît tout simplement
04:38et que les gens vont me découvrir avec plaisir.
04:40Rectifier certaines choses, Vincent,
04:42comme vous l'avez dit,
04:43ce serait quoi la chose
04:45qu'il fallait savoir et rectifier
04:46qu'on ne savait pas forcément du coup ?
04:49Dans la vie,
04:50en règle générale,
04:51quand on entreprend,
04:52il y a toujours des tas de gens
04:54qui vous félicitent,
04:55qui vous encouragent,
04:56qui vous accompagnent,
04:57et puis d'autres
04:59qui sont plus circonspects
05:03sur ce que l'on peut faire.
05:05Donc, 35 ans autour d'une équipe,
05:09c'est beaucoup d'énergie,
05:11beaucoup de temps,
05:13beaucoup de déceptions,
05:15beaucoup de réussites,
05:16beaucoup d'accompagnement
05:17de personnes,
05:18de sponsors,
05:19de coureurs,
05:20d'encadrement.
05:21Tout ça,
05:22c'est une vie bien remplie.
05:23Et forcément,
05:24quelquefois,
05:25il y a des gens
05:25qui peuvent être médisants,
05:26qui peuvent croire
05:27des choses négatives.
05:28Donc,
05:30j'ai simplement voulu…
05:32Je ne suis pas quelqu'un
05:34de revanchard,
05:35je n'ai rien à,
05:37on va dire,
05:38à regretter
05:39ou quoi que ce soit.
05:40Je veux simplement
05:41essayer d'être occupé
05:42de la vérité
05:43par rapport à mes sentiments
05:44et à cette vie
05:46qui m'a été une vie
05:47remplie de passion
05:49et de bonheur finalement.
05:51Et en plus,
05:51maintenant,
05:51qui plus est,
05:52avec un autre projet,
05:53ma petite entreprise,
05:53on en parle quand même ?
05:55On en parle,
05:56oui,
05:56parce que c'est un projet
05:57pour lequel je me lance à fond.
05:59Il y a deux entrepreneurs
06:01chambériens
06:01qui sont venus vers moi
06:03il y a 8-10 mois
06:04en me disant
06:04qu'il y a un nouveau projet
06:05qui est en gestation
06:07ici dans le coin.
06:08C'est ma petite entreprise
06:09équipe cycliste.
06:11L'idée,
06:12c'est de permettre
06:12à des PME,
06:14des TPE,
06:14des ETI
06:15de venir en soutien
06:16d'une équipe cycliste professionnelle.
06:18On a choisi
06:18d'aller vers le cyclisme féminin
06:20qui a bien besoin
06:21d'encouragement,
06:22d'accompagnement.
06:24Et donc,
06:24ce projet,
06:25je l'ai trouvé
06:25plein de bon sens.
06:27Je me suis lancé
06:28à fond dans l'aventure.
06:29Comme l'a dit Marc,
06:30quand je fais les choses,
06:31j'essaye de les faire
06:31avec beaucoup de conviction.
06:33Et c'est ce que je fais.
06:34C'est beaucoup de bonheur finalement.
06:35C'est beaucoup de travail,
06:36beaucoup de bonheur
06:37pour permettre à cette équipe
06:38et à ces filles
06:39de retrouver
06:40des conditions acceptables
06:41du cyclisme professionnel.
06:42Parce que c'est vrai
06:43qu'on connaît
06:43le cyclisme professionnel
06:44au travers
06:45surtout des grands événements,
06:47le Tour de France,
06:48bien sûr,
06:48des champions,
06:49Pogacar
06:49et tout ce que vous voulez.
06:51Il y a un cyclisme féminin
06:52qui est en train
06:54de bien évoluer.
06:54Mais là encore,
06:56il y a beaucoup,
06:56beaucoup de travail
06:57pour permettre aux filles
06:58d'avoir des situations sociales,
07:01des salaires corrects
07:02et on s'y attelle
07:03avec beaucoup d'énergie.
07:04Donc, je crois
07:05qu'effectivement,
07:05si nos auditeurs
07:08et les gens
07:08qui nous écoutent
07:09veulent venir en soutien
07:11de ce projet,
07:12ce sera avec grand plaisir
07:13parce que je crois
07:14que le cyclisme féminin
07:15le mérite bien.
07:17Alors Marc,
07:17vous qui êtes le président
07:18de l'organisation
07:19du Tour du Finistère,
07:20j'ai envie de dire
07:22qu'en 2026,
07:23il y aura un Tour du Finistère
07:24féminin
07:25pour accueillir
07:26la nouvelle équipe
07:26de Vincent l'Avenue,
07:27Ma Petite Entreprise ?
07:29Pas encore,
07:30hélas,
07:30et on aimerait bien,
07:32ça c'est une question
07:32de moyens.
07:33On sait bien
07:33qu'à terme,
07:34les organisations
07:35comme les nôtres,
07:36les classes 1,
07:37si nous avons
07:38une épreuve masculine
07:40qui est bien représentée
07:43toujours en termes d'équipe,
07:45on sait que pour ouvrir
07:46un peu plus,
07:47il faut une volonté
07:48qui soit une volonté locale,
07:50non pas que les institutions
07:52autour de moi
07:53ne verraient pas
07:54d'un bon oeil
07:54que nous puissions organiser
07:55une épreuve cycliste
07:57au féminin,
07:58mais nous n'avons pas
08:00encore le budget
08:00qui nous permettrait
08:01de le faire.
08:02Mais je pense que d'ici,
08:03allez,
08:04on va dire,
08:05de 3 à 5 ans,
08:06c'est évident,
08:06ce sera une chose
08:07obligatoire,
08:08parce que le désir existe,
08:10mais c'est les moyens
08:11qui nous manquent encore.
08:11Nous n'avons pas encore réussi
08:13à séduire suffisamment
08:14de partenaires privés,
08:16notamment,
08:17pour accompagner
08:18ce genre d'entreprise,
08:19mais ça viendra,
08:20j'espère.
08:22Alors,
08:22vous deux qui connaissez
08:23le cyclisme,
08:25vous avez pu entendre,
08:26vous avez pu lire,
08:28tout le monde s'inquiète
08:29de l'avenir du cyclisme,
08:31que ce soit en France
08:31ou en Europe
08:32ou la structure économique,
08:34etc.
08:36Je donne la parole
08:37à vous deux,
08:37le premier qui veut parler
08:38se lance.
08:40Qu'est-ce qui se passe ?
08:41Pourquoi tout le monde
08:41est aussi inquiet ?
08:44Au manager,
08:44de parler en premier,
08:45à l'organisateur ?
08:46Je vais prendre la parole
08:48en tant qu'organisateur
08:49puisque c'est un sujet
08:50brûlant actuellement.
08:52Nous,
08:52qui provoquent
08:54beaucoup de remous
08:55au sein du ROC,
08:56le Rassemblement
08:57des Organisateurs
08:58de Cours Cyclistes
08:59et l'IOP aussi
09:00qui est une autre
09:01association
09:02de rassemblements
09:03d'organisateurs internationaux,
09:05on sent le danger.
09:07On sent le danger
09:07parce qu'il y a
09:08une pression énorme
09:09de l'UCI
09:10auprès des équipes
09:11qui leur demandent
09:12de participer
09:13de plus en plus
09:13à toutes les épreuves
09:15du calendrier World Tour
09:16qui fait que
09:17plus ces équipes
09:19auront de contrats
09:22à remplir
09:23en se rendant
09:24sur les épreuves
09:24et moins elles auront
09:25la capacité
09:26d'aller sur des épreuves
09:27de catégorie inférieure,
09:29que ce soit
09:29des pro-Series
09:30ou des classes 1
09:30comme nous.
09:31Ce qui nous met
09:32en délicatesse
09:33et en difficulté
09:33puisque nous,
09:34au fur et à mesure,
09:35si on a de moins en moins
09:36la capacité
09:37de pouvoir accueillir
09:38ces épreuves
09:39de World Tour
09:40qui sont pressées,
09:41qui sont véritablement
09:42sous pression,
09:43il y a une sorte
09:44d'appauvrissement
09:45qui va nous atteindre
09:46et qui fera
09:47que nous pourrons
09:48de moins en moins
09:49avoir des plateaux
09:50dignes de ce nom.
09:52Donc ça nous fragilise,
09:53c'est une chose
09:53qui nous fragilise.
09:54Maintenant,
09:55au niveau des managers,
09:56avec le regard de Vincent
09:57de l'extérieur,
09:58quand il voit aussi
09:59les pressions
09:59et puis les moyens
10:00que certaines équipes
10:02doivent avoir,
10:03quelle est la capacité
10:04à des groupes français,
10:05des équipes françaises
10:06de pouvoir être
10:06au niveau
10:07des grandes équipes
10:09avec des fonds
10:10Emirati
10:11ou autres,
10:12où on a l'impression
10:13que c'est des moyens
10:14incommensurables
10:15qui n'ont pas
10:17de limites,
10:18là aussi,
10:19je crois,
10:19se pose la vraie question.
10:20C'est un mélange
10:21de tout ça.
10:21De toute façon,
10:22je pense que depuis deux ans,
10:23on est dans une véritable bascule
10:24sur l'univers professionnel
10:26et sur le cyclisme mondial
10:29d'une manière générale.
10:30Je ne sais pas
10:31quelles sont les solutions.
10:32En tout cas,
10:32nous,
10:33la fragilité,
10:34elle existe.
10:35On pense que le manager,
10:35Vincent L'Avenue,
10:36vous avez géré
10:37pendant des années
10:37une World Tour,
10:38maintenant,
10:38vous gérez
10:39une petite entreprise,
10:40ma petite entreprise.
10:42Qu'est-ce qui se passe ?
10:44Oui,
10:44le cyclisme
10:45est un sport mondial
10:47en mouvement
10:47avec de plus en plus d'intérêts.
10:49On voit le public
10:51qui est de plus en plus présent,
10:52que ce soit pour les hommes
10:53ou pour les femmes.
10:54On voit surtout aujourd'hui
10:56des équipes
10:56qui sont surpuissantes
10:57avec des budgets incroyables.
10:59Et là,
11:00il y a un décalage
11:00qui se crée,
11:01un gros décalage
11:02même au sein du World Tour
11:03des 18 plus grandes équipes mondiales.
11:05On se rend compte
11:06que dans la partie basse
11:07du World Tour,
11:09il est très difficile
11:09aujourd'hui
11:10de trouver sa place.
11:11La preuve,
11:12c'est qu'Arkea,
11:12notamment,
11:13malheureusement,
11:14l'équipe de Manuel Hébert
11:16a disparu
11:17alors qu'il avait fait
11:18une belle histoire
11:18depuis presque
11:19une quinzaine d'années.
11:21On voit aussi
11:21le regroupement
11:22entre l'auto
11:22et intermarché.
11:24On s'aperçoit
11:25des difficultés
11:26qu'il y a
11:26sur l'échelon
11:27un petit peu inférieur
11:28du World Tour
11:28alors que les 5 ou 6
11:30grosses équipes mondiales,
11:31elles,
11:32ont une puissance incroyable.
11:33Et ça,
11:33ça crée un décalage
11:34qui peut paraître
11:36assez dangereux
11:37pour le futur.
11:39Donc,
11:39tout ça est lié
11:40aux sommes d'argent
11:41qui sont nécessaires
11:42aujourd'hui
11:42pour pouvoir évoluer
11:43au plus haut niveau.
11:44Les gros,
11:45gros budgets
11:45sont de l'ordre
11:46de 60 à 50 millions d'euros.
11:48Pour exister
11:49au plus haut niveau,
11:50il faut envisager
11:51un budget minimum
11:52de 35 à 40 millions d'euros.
11:53ce n'est pas facile
11:55à trouver.
11:56Des partenaires privés
11:57qui peuvent s'engager
11:58avec de telles sommes
11:58sont finalement très rares.
12:00Ça demande une démarche
12:02d'une entreprise,
12:03une volonté
12:04d'une entreprise
12:04clairement établie
12:05de niveau mondial.
12:07Alors,
12:07demain,
12:09en 2026,
12:10on sait que Decathlon
12:11va atteindre
12:12le très,
12:13très haut niveau.
12:14Ce sera une équipe française
12:15qui sera au plus haut niveau.
12:16Mais on sent que derrière,
12:18c'est plus difficile.
12:19Donc,
12:19quelles sont les solutions ?
12:20Je ne sais pas.
12:20Est-ce que ce sont
12:21de limiter les salaires,
12:23les salariés cap
12:24comme c'est proposé ?
12:25Je sais que l'UCI
12:26se penche sur le sujet.
12:27Mais à vrai dire,
12:28c'est un problème
12:29assez complexe
12:29qui touche les équipes,
12:31les coureurs
12:31et les organisateurs.
12:33Voilà,
12:33donc c'est assez complexe.
12:34Il y en a qui parlent
12:35de faire payer
12:36les spectateurs
12:37pour assister aux courses.
12:39Qu'en pense
12:39l'organisateur
12:40du Tour du Finistère,
12:41par exemple,
12:41Marc ?
12:43Ça,
12:45c'est une vraie question
12:47à se poser.
12:48Mais dans quelle mesure ?
12:49On peut faire
12:50payer éventuellement
12:51si on est dans une enceinte,
12:53dans un stade,
12:54un vélodrome,
12:55c'est la vérité.
12:56Nous,
12:56organisateurs à l'extérieur,
12:58si on commence
12:59à faire payer,
13:01même si on est
13:01en circuit,
13:02comme c'est le cas
13:03pour nous,
13:04on termine sur un circuit.
13:05On a une preuve en ligne,
13:06mais on termine en circuit.
13:07Le circuit fait quand même
13:08un peu plus de 9,5 km.
13:10Moi,
13:10je ne me vois pas
13:12essayer
13:13de créer
13:15une entrée
13:16spécifique
13:17avec un endroit
13:18d'entrée,
13:19on va dire,
13:19allez,
13:19même si c'est à 5 euros
13:21ou 3 euros,
13:22à l'ensemble
13:23des milliers
13:23de spectateurs
13:24qui voudront
13:24tout simplement
13:25être sur le bord
13:26de la route
13:26derrière les barrières.
13:28Je ne vois pas
13:29comment c'est faisable
13:30nous concernant.
13:31Alors,
13:31je sais qu'il y a
13:32quelques amis organisateurs
13:33qui ont réussi
13:34à mettre en place,
13:36pour ne pas
13:37les nommer
13:38ces Bretagnes classiques,
13:39c'était un accès
13:40pour pouvoir
13:41approcher
13:42les bus
13:43et les paddocks.
13:45Alors,
13:45oui,
13:45c'est une petite participation
13:46aussi,
13:47c'est une volonté
13:48qui ont les organisateurs
13:49de trouver un moyen
13:49d'avoir
13:50une rentrée
13:52d'argent
13:52qui est ce qu'elle est
13:54ou pouvoir
13:56accéder
13:58peut-être
13:58à une tribune
13:59spécifique.
14:01Mais je trouve
14:02que ce n'est pas
14:03vraiment dans l'esprit.
14:04Si ça existe
14:05dans le cyclocroche,
14:06on le comprend
14:06parce que l'enceinte
14:07est un peu plus maîtrisable.
14:09On est sur un lieu
14:09de spectacle.
14:10Nous,
14:10le lieu de spectacle,
14:11il est dehors
14:11et quoi qu'il arrive,
14:13ça me semble difficile
14:14de dire aux gens
14:14vous êtes dehors,
14:15vous vous promenez,
14:16eh bien non,
14:18tournez le dos,
14:19allez dans la rue
14:20un peu plus loin,
14:20vous n'avez pas le droit
14:21de regarder devant vous.
14:22C'est en ça
14:23que j'ai du mal
14:24à imaginer
14:24que ça puisse
14:25se mettre en place
14:25pour nous.
14:28Tant qu'on pourra
14:28faire en sorte
14:29que le public
14:30puisse accéder
14:31à ce spectacle gratuit,
14:32c'est un lieu commun
14:33de le dire,
14:34mais c'est la vérité,
14:35il faut continuer
14:35à le promouvoir.
14:37Vincent,
14:37il y en a qui disent
14:38que le problème
14:39serait ailleurs
14:39et on vous a vu parler
14:41dans la presse
14:41ces derniers temps.
14:42On évoque
14:43le problème
14:43des droits télé
14:44sur la redistribution
14:45par rapport aux équipes
14:46et aux coureurs,
14:48si vous pouvez nous dire
14:49ce que vous en pensez
14:49par rapport à ça.
14:50Alors ça,
14:51c'est un vieux loup de mer,
14:52les droits de télé,
14:53on sait que c'est un petit peu
14:54tabou dans notre monde
14:55puisque effectivement
14:56les acteurs aujourd'hui,
14:58que ce soit les coureurs
14:59ou les équipes,
15:00n'ont pas de ressources
15:01de droits de télé.
15:03C'est une vraie question.
15:05Est-ce que ça changerait
15:06grand-chose ?
15:07Est-ce que si,
15:08par exemple,
15:08chaque équipe,
15:10les droits de télé
15:10sont quand même
15:11beaucoup plus faibles
15:12dans le cyclisme
15:12que dans le football,
15:13ça n'a aucune
15:13commune mesure ?
15:15Est-ce que si des équipes
15:16devant le tour
15:18pouvaient retrouver
15:193, 4, 5 millions d'euros
15:21avec des droits de télévision,
15:24est-ce qu'en fin de compte,
15:25ça changerait grand-chose ?
15:27Je pense que ce seraient
15:28les coureurs
15:28qui en profiteraient,
15:29c'est-à-dire que
15:30les grandes équipes
15:31qui auraient une manne
15:32financière supplémentaire
15:33de 3, 4, 5 millions d'euros
15:35ou un peu moins,
15:36finalement,
15:37ils prendraient un coureur de plus,
15:38un ou deux coureurs
15:39de très haut niveau.
15:40Donc,
15:41la concurrence
15:42existerait toujours
15:43avec les grandes équipes
15:45et des équipes
15:45d'un niveau inférieur.
15:47Bon,
15:48maintenant,
15:48effectivement,
15:49un de nos problèmes
15:51dans le cyclisme,
15:52c'est que notre modèle économique
15:53au niveau des équipes
15:54est quand même
15:54uniquement basé
15:56sur le sponsoring,
15:57qu'on sait que 95%
15:58des budgets
15:59arrivent des partenaires privés
16:00et que forcément,
16:02au moment,
16:02c'est limité.
16:03Donc,
16:03il faudrait pouvoir réfléchir,
16:05effectivement,
16:05et je crois qu'il y a
16:06beaucoup de réflexions
16:08à tous les étages,
16:09que ce soit au niveau
16:09de l'AGCP,
16:10de l'UCI,
16:11de toutes les instances,
16:13de développer,
16:14effectivement,
16:14des nouvelles finances
16:16pour qu'il y ait
16:17un peu plus d'agents
16:17et qu'ils soient redistribués
16:18équitablement aux équipes.
16:20Mais encore une fois,
16:21le sujet est très complexe.
16:23En résumé,
16:23donc,
16:23sur le sujet,
16:25on a l'impression
16:25que tout le monde y va
16:26de son analyse
16:27et de son idée,
16:28mais personne n'a la solution,
16:30c'est ça en gros ?
16:31Oui,
16:31je crois qu'il y a plein de gens
16:33qui y réfléchissent
16:33depuis de nombreuses années.
16:35Malgré tout,
16:37je pense que le cyclisme
16:39dans l'environnement
16:40des différents sports mondiaux,
16:42puisque chaque sport,
16:43finalement,
16:43sont quelque part
16:44en concurrence,
16:45mais je crois que le cyclisme
16:46ne s'en sort pas si mal,
16:48dans le sens où,
16:50effectivement,
16:50il y a plus d'économies
16:51depuis un certain nombre d'années,
16:53il y a quand même
16:54beaucoup d'épreuves,
16:56même si certaines
16:57résistent à la force
17:00du travail collectif
17:02des bénévoles,
17:03et notamment en France,
17:04on voit que la qualité
17:05des organisateurs
17:05est exceptionnelle
17:07en France,
17:08mais en fin de compte,
17:09avec toutes ces difficultés,
17:11tout ce que ça peut représenter,
17:12on se rend compte
17:12que le cyclisme
17:13ne va pas si mal que ça.
17:14Donc,
17:14ce qu'il faut,
17:15ce n'est pas que dans le futur,
17:16parce que les droits,
17:18les enveloppes financières
17:20deviennent trop élevées,
17:22effectivement,
17:23que le jouet se capte
17:24et qu'on reparte.
17:26Les difficultés
17:26sont surtout
17:27pour les petits organisateurs
17:28et les petites équipes.
17:30Donc,
17:30il faut faire attention
17:31de pouvoir amener
17:32des ressources supplémentaires
17:33pour cette catégorie-là.
17:35Donc,
17:35quand on écrit un bouquin,
17:36Vincent,
17:36j'y crois toujours,
17:38au final,
17:38on croit en quoi ?
17:40Dans toutes ces difficultés
17:41que connaît un peu le cyclisme
17:43et que les organisateurs
17:44qui galèrent
17:45pour trouver les sponsors,
17:46les équipes
17:47qui galèrent
17:47pour trouver les sponsors,
17:49c'est...
17:50On croit toujours en quoi ?
17:52On croit d'abord
17:54en notre sport,
17:55qui est un sport merveilleux,
17:56qui est hédonique,
17:57qui apporte du plaisir
17:58à tous les étages,
17:59que ce soit aux athlètes déjà,
18:01eux-mêmes,
18:02mais aussi aux spectateurs,
18:03aux organisateurs
18:04qui se lèvent le matin
18:06chaque jour
18:07pour organiser
18:08et aussi produire
18:09un spectacle extraordinaire.
18:11Moi,
18:11je crois en mon sport
18:12tout simplement
18:12et je crois que
18:13c'est important.
18:15Alors,
18:16en l'occurrence,
18:17maintenant,
18:17je m'occupe
18:17de mettre sur pied
18:19une équipe féminine
18:20avec des collègues
18:21qui se battent aussi,
18:22qui sont des chefs d'entreprise
18:23qui se battent tous les matins
18:24pour que ça fonctionne,
18:26c'est de permettre
18:26à ces athlètes féminines
18:28de vivre de leur sport
18:30parce qu'elles le méritent.
18:31Aujourd'hui,
18:31le sport féminin,
18:32le cyclisme féminin
18:33a beaucoup progressé.
18:34On voit des athlètes
18:35qui sont formidables
18:35et ça se ressent d'ailleurs
18:37sur la vie de tous les jours.
18:39On voit beaucoup de filles
18:39qui font du vélo,
18:41qui achètent des beaux vélos,
18:42qui font du vélo
18:43à un certain niveau
18:43sans même forcément
18:44accrocher un dossard
18:45et faire de la compétition.
18:47Mais ça,
18:47ça va dans le bon sens.
18:48On sent que plein de gens
18:49font du cyclisme,
18:50du vélo,
18:51pour la santé,
18:52pour le déplacement
18:52ou pour la compétition.
18:54Et ça,
18:55ça va dans le bon sens.
18:55Ça me plaît bien tout ça.
18:57Marc,
18:57si je vous pose la question,
19:00vous qui avez découvert
19:01sous une autre facette
19:03un Vincent Lavenu
19:04qu'on a connu
19:05à la tête d'une grande équipe
19:06pendant 35 ans,
19:08vous auriez cru
19:08que Vincent Lavenu
19:09rebondisse aussi vite ?
19:13Pour moi,
19:14c'est la preuve
19:18d'un caractère
19:19hors du commun.
19:20Je l'ai déjà dit
19:21et puis je vais le répéter
19:21parce que
19:22le fait de se mettre
19:24à sa place,
19:25ne serait-ce que
19:25de se mettre à sa place.
19:27Moi,
19:27j'avais découvert
19:28comme l'ensemble
19:29des lecteurs
19:30et des passionnés
19:30de cyclisme
19:31lors du Tour 2024
19:32ce fameux papier
19:34qui annonçait
19:35que Vincent,
19:36a priori,
19:37ne représentait plus rien
19:37dans son équipe.
19:38C'était un tel choc
19:40pour moi
19:41de me dire que
19:42comme ça,
19:43j'étais à la face
19:43de la vindicte populaire
19:46où on disait
19:46« Voilà,
19:47M. Vincent Lavenu,
19:48vous n'êtes plus rien ».
19:49Tout à coup,
19:49je me suis dit
19:50« Mais comment
19:50Vincent est sur le Tour,
19:53comment est-ce qu'il va vivre
19:53les jours à venir ? »
19:54C'est un peu ce qu'on raconte
19:55dans le livre.
19:56Mais après ça
19:57et pendant cet été-là,
19:58le projet du livre
19:59n'était pas encore là,
20:00il est né des mois
20:01et des mois plus tard,
20:02je me disais
20:02« Mais après,
20:03une fois que le Tour
20:05sera fini,
20:05que va-t-il devenir ? »
20:07Et je me disais
20:08« Mais moi,
20:08à sa place,
20:09je serai déjà
20:09sous antidépresseur.
20:11Moi,
20:11je serai en pleine dépression
20:12et puis je mettrai
20:14peut-être deux ans
20:14à retrouver une motivation
20:16pour faire quelque chose. »
20:17Et non,
20:18quelques mois plus tard,
20:19déjà,
20:19Vincent était déjà au combat.
20:22Il était au combat
20:22parce qu'il ne lâcherait pas.
20:24Et il ne lâchera pas.
20:25Et lorsqu'il dit
20:26« J'y crois toujours »,
20:27je crois aussi que Vincent,
20:29et c'est la qualité aussi
20:30de cet homme,
20:32j'espère qu'il n'écoute
20:33pas trop ce que je dis,
20:34mais c'est aussi
20:36ce qui apparaît
20:36dans le livre,
20:37c'est de croire en l'humain
20:38tout simplement,
20:39de croire en l'homme.
20:40Et notre bonheur
20:43autour du cyclisme,
20:44cette passion,
20:46elle s'accompagne aussi
20:48de tout ce qui est
20:50l'environnement.
20:52Vous parliez des bénévoles,
20:53oui,
20:53s'il n'y a pas
20:54un rapport humain
20:55avec les bénévoles,
20:55on ne monte pas les cours.
20:56S'il n'y a pas
20:57ce public qu'on accueille
20:58gratuitement,
20:59parce qu'on aime le public,
21:01on aime qu'il soit là.
21:03On aime nos bénévoles,
21:04on aime le public
21:04et on aime ce sport.
21:06Et au-delà de ça,
21:07il y a les gens
21:07qui le font.
21:08Et Vincent,
21:09lui,
21:10n'a jamais fait
21:10des choses
21:11sans mettre
21:13à la place
21:14l'humain,
21:16qu'il soit toujours là
21:17pour l'accompagner,
21:18pour le regarder,
21:19pour le conseiller,
21:20et que ce soit
21:21des grands chefs
21:23d'entreprise,
21:23comme ce soit
21:24le petit mécano,
21:25comme ce soit
21:26le grand champion,
21:27comme le coureur anonyme.
21:29C'est toujours mettre
21:31de l'humain
21:31et garder de l'humain
21:32dans l'ensemble
21:33de ce qu'il a pu faire,
21:34dans son œuvre,
21:35si je puis dire.
21:36Et si on garde ça,
21:38le sport gardera
21:39sa valeur principale.
21:41Partager,
21:41se partage,
21:42se partage humain,
21:43pour moi,
21:44c'est ce qu'il y a
21:45de plus essentiel.
21:46C'est pas mal
21:47à résumer,
21:47ça, Vincent.
21:48Marc vous a bien décrit,
21:49je crois.
21:50Je le remercie,
21:51parce qu'effectivement,
21:53ces mots me touchent
21:54beaucoup,
21:54parce que,
21:55d'abord,
21:56il a une grande connaissance
21:57de notre sport,
21:59il a beaucoup
22:00de sensibilité
22:01de par,
22:02on va dire,
22:02son métier,
22:03de par...
22:04Et c'est vrai
22:05qu'au cours
22:06de ces différents mois
22:07de travail,
22:09on a appris
22:10à se connaître plus
22:11et, effectivement,
22:13tout ce qu'il peut décrire
22:14aujourd'hui
22:14me valorise beaucoup,
22:15me fait beaucoup de bien.
22:18Voilà,
22:18donc je le remercie
22:19sincèrement,
22:19parce que c'est vraiment
22:20quelqu'un de très chaleureux
22:22et très humain aussi.
22:23Allez,
22:23pour conclure
22:24cet entretien,
22:24les amis,
22:25le combat,
22:26Vincent,
22:26et puis je pense
22:27que Marc
22:28va me rejoindre,
22:29c'est de pérenniser
22:30ma petite entreprise
22:31et de le retrouver
22:32au départ du Tour
22:33de France Femmes
22:34avec Zwift
22:34sous combien de temps ?
22:37Alors,
22:37le combat,
22:38effectivement,
22:38d'abord,
22:39le combat,
22:39c'est la vie,
22:40c'est la vie
22:40des entreprises.
22:41Je rappelle
22:41que cette équipe,
22:43ma petite entreprise,
22:44vient avec le support
22:46des entrepreneurs,
22:48mettre en avant
22:49l'entrepreneuriat,
22:51ces gens qui se battent
22:52au quotidien
22:53pour créer du travail,
22:54créer de la valeur ajoutée,
22:56donc ce sont des entrepreneurs
22:59qui se lèvent le matin,
23:00qui se battent,
23:01qui prennent des risques,
23:02un petit peu à l'image
23:02de ce qui se passe
23:03dans le cyclisme
23:04auprès des coureurs.
23:06Donc,
23:06le but,
23:06c'est effectivement
23:07que cette équipe,
23:08déjà,
23:08elle va partir,
23:09mais qu'elle progresse
23:10au fil des mois,
23:11au fil des années
23:12et on sera candidat
23:13dès cette première année
23:15au Tour de France.
23:16Je ne sais pas
23:16si des organisateurs
23:17nous sélectionneront,
23:19mais on fait tout
23:19pour cela.
23:20Je pense qu'on est capable
23:21de mettre en place
23:22une équipe solide
23:23avec des filles déjà
23:24de très,
23:24très bon niveau,
23:25une structure
23:26qui a de l'avenir.
23:27Donc,
23:27on va être candidat
23:28pour les plus grandes
23:28épreuves mondiales
23:30dès la première année.
23:32En résumé,
23:32les amis,
23:33qu'on soit organisateur
23:34du Tour du Finitaire
23:35ou qu'on soit manager
23:36de ma petite entreprise,
23:38c'est quasiment,
23:39c'est le même combat,
23:40en fait,
23:40actuellement.
23:43Oui,
23:44en tout cas,
23:44ça y ressemble.
23:46Ça y ressemble
23:47et c'est aussi
23:48le désir d'aventure.
23:51On a besoin d'aventure.
23:53Vincent a besoin d'aventure.
23:55D'ailleurs,
23:55cette aventure,
23:57ma petite entreprise,
23:58il aurait pu l'initier lui-même
24:00si ces jeunes entrepreneurs
24:02n'étaient pas venus vers lui.
24:03Donc,
24:04c'est ça qui nous excite.
24:05Et nous,
24:05en tant qu'organisateurs,
24:06c'est l'aventure,
24:07c'est l'aventure du lendemain
24:08en disant,
24:09demain,
24:10le mois prochain,
24:12l'année prochaine,
24:13on fera encore mieux
24:15et on sera toujours là.
24:16Et tant que la passion nous anime
24:18et surtout la passion de l'aventure,
24:21il faut continuer.
24:22D'accord avec ça,
24:23Vincent ?
24:25Oui,
24:25je crois que les valeurs…
24:27Vous savez,
24:27j'ai travaillé pendant longtemps
24:29avec la Ligue du cyclisme.
24:32La Ligue du cyclisme,
24:33ça réunit évidemment
24:34les groupes sportifs,
24:36les managers sportifs
24:37de toutes les catégories,
24:39les organisateurs
24:40et les coureurs.
24:41Donc,
24:41au fil de ces 20 années passées
24:43à la Ligue,
24:45on a pu s'imprégner
24:47de,
24:48je veux dire,
24:49des interrogations,
24:50des difficultés
24:50de chacun.
24:52Et c'est pour ça.
24:52Et d'ailleurs,
24:53le cyclisme français,
24:54c'est toujours très,
24:55très bien entendu.
24:56Les organisateurs,
24:56les coureurs et les équipes
24:57se sont toujours très,
24:58très bien entendus.
24:58C'est aussi pour ça
24:59qu'on a aujourd'hui
25:01pas mal d'équipes
25:01qui fonctionnent bien en France.
25:03Donc,
25:04je suis assez sensibilisé
25:05sur,
25:06on va dire,
25:07ce qui se passe
25:08à tous les étages.
25:09Et je crois que ce qui est important,
25:10le maître mot,
25:11c'est la passion,
25:12comme l'a dit tout à l'heure Marc,
25:14et l'envie
25:15de rendre service
25:17à notre sport
25:17qui le mérite
25:19tout simplement
25:20parce que c'est un sport
25:21qui est merveilleux.
25:22Est-ce qu'on peut vous souhaiter
25:23les amis pour 2026,
25:25l'un et l'autre ?
25:27Ah ben oui,
25:28nous souhaiter
25:28une belle réussite,
25:30une belle exposition
25:31et puis des très beaux vainqueurs
25:33et puis de l'émotion
25:35à partager
25:35parce que l'émotion,
25:37le public la ressent,
25:38mais au sein des bénévoles,
25:40l'émotion est pareille
25:41lorsqu'on arrive
25:41et qu'on réussit
25:42une édition
25:43sans trop d'accrocs.
25:45Il y a toujours
25:45des petits couacs
25:46à droite et à gauche,
25:47mais ça fait partie aussi
25:48de ces choses
25:49qui nous permettent
25:50de dire
25:50que tout est perfectif.
25:52Donc,
25:52malgré ce que vous disiez
25:54sur l'état actuel
25:56du cyclisme mondial
25:58qui complique les choses,
26:01qui met de plus en plus
26:02de pression,
26:03nous,
26:03si on garde
26:03une forme de fidélité
26:04et d'esprit d'aventure,
26:07ça se fait
26:08dans les meilleures conditions,
26:10ça c'est sûr.
26:11Vincent ?
26:13Moi,
26:14ce que je souhaite,
26:15c'est effectivement
26:15que l'initiative,
26:17la nouvelle initiative
26:18Ma Petite Entreprise
26:19Équipe Cycliste
26:20progresse,
26:23s'installe,
26:24permette encore une fois
26:25à ces filles
26:26qui sont valeureuses
26:27de trouver des conditions
26:28acceptables
26:29et de faire
26:31de très beaux résultats,
26:32de faire de belles courses,
26:33qu'on puisse permettre
26:33à des jeunes coureuses
26:34ou des moins jeunes
26:35d'ailleurs chez nous
26:36de s'exprimer
26:37et de gagner des courses.
26:38C'est un vrai combat
26:41mais c'est un vrai challenge
26:43qui me donne
26:44beaucoup de sens
26:45aujourd'hui à ma vie
26:45et puis que ce bouquin
26:47se vende bien
26:48parce que
26:48j'espère qu'il y aura
26:50tout simplement
26:51plein de gens
26:52qui vont s'intéresser
26:53à cette histoire
26:54qui a été très bien écrite
26:56par Marc Crayer.
26:58Merci à vous les amis
26:58pour cet entretien
26:59et comme dirait l'autre,
27:01on y croit toujours.
27:03Merci.
27:03Encore et toujours.
27:06Merci.
27:06Merci.
27:06Merci.
27:06Merci.
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