"J'ai perdu mon emploi, j'ai perdu ma fierté", déplore Nicolas Haettinger, salarié chez Novasco, auprès du ministre de l'Industrie

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L'aciériste Novasco est partiellement repris: une seule usine sur quatre est sauvée, plus de 500 licenciements sont attendus. Repris par un fonds d'investissement britannique en 2024, celui-ci avait promis d'injecter 90 millions d'euros dans l'aciériste mais n'en aurait apporté qu'1,5 million au final, selon les syndicats

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00:00Excusez-moi, mais je trouve qu'il y a beaucoup d'hypocrisie là-dedans.

00:06Encore une fois, on a cessé d'alerter, on a cessé de prévenir.

00:11Je veux dire, notre outil à Gondange, on fait des aciers longs spéciaux.

00:16Ce sont des aciers qui vont vers l'automobile, mais nous pouvons faire aussi de l'armement, de l'éolien, du nucléaire.

00:23Je veux dire, toutes sortes de choses dont la commande publique française ne devrait jamais se séparer.

00:31Qui va fournir les grandes entreprises de notre pays, Naval Group, Docsant, tous ces gens-là en acier maintenant ?

00:40Ils vont devoir se fournir ailleurs qu'en France parce que nous ne serons plus là pour les faire.

00:44C'est une catastrophe ce qui se passe ici.

00:46Et tous les regrets ne serviront à rien.

00:49Je vous sens désespéré, Nicolas Ettinger.

00:51C'est-à-dire qu'on va mettre un avenir pour le site.

00:54Vous voulez nous mettre sous un cocon comme vous avez fait à Florange ?

00:57On a vu ce que ça a donné à Florange.

01:00Ces promesses ne tiennent pas.

01:01Pardon, c'est le dépit qui parle, mais j'ai perdu mon emploi, j'ai perdu ma fierté.

01:06Et des creuses promesses ne suffisent pas.

01:08Merci.

01:09Merci.

01:10Merci.

01:11Merci.

01:12Merci.

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