La journaliste Charlotte d’Ornellas était invitée de Face à l’Info sur CNEWS ce lundi 17 novembre. Elle a réagi au plan d’immigration présentée par le Royaume-Uni : «Si vous demandez à des gens d’accueillir d’autres personnes contre leur gré, je ne vois pas comment ça peut bien se finir», a-t-elle noté.
00:00La question migratoire étant donc le fait que des personnes par milliers, par dizaines de milliers, par centaines de milliers et donc au fil des années par millions
00:08s'installent dans un pays avec un bagage culturel, avec un bagage socio-économique, avec un bagage évidemment qui est le cas pour n'importe quelle personne.
00:18C'est donc un sujet éminemment politique, il n'y a aucun doute là-dessus.
00:21Sauf que soit on considère que l'idée même de frontière et donc de décision de qui peut entrer ou sortir d'un pays est fasciste,
00:28et donc la question de l'immigration est absolument interdite si ce n'est pour expliquer à quel point c'est formidable et à quel point il faut continuer.
00:36Soit l'immigration est prise comme une donnée qu'il est nécessaire de prendre en compte et ce n'est pas juste des chiffres qui s'ajoutent aux chiffres pour une question de générosité
00:45mais des personnes qui arrivent et donc ça pèse sur le marché du travail, ça pèse sur le sujet économique, démographique évidemment, sécuritaire parfois, culturel évidemment
00:55et accessoirement une donnée qui doit être analysée à la lumière de ce que la population d'accueil peut supporter.
01:02Alors évidemment une majorité, je reprends notre ami Cohen, une majorité peut se tromper, on l'a vu 15 fois dans l'histoire, la majorité n'a pas forcément raison, c'est une évidence.
01:11En revanche, si vous demandez à des gens d'accueillir d'autres personnes contre leur gré, je ne vois pas comment ça peut bien se finir.
01:20Mettez de vos côtés toutes vos idées, considérez que cette donnée est évidemment nécessaire à prendre en compte.
01:28Or le Danemark avait voulu sauver, il l'avait expliqué quand ils avaient mis en place leurs restrictions, leur état-providence,
01:33en disant on a un état extrêmement généreux, simplement si nous ne mettons pas de frontières, si nous ne limitons pas cette générosité,
01:40nous devrons renoncer à notre état-providence, ils avaient voulu le sauver.
01:44Le Royaume-Uni a voulu répondre très clairement à une pression populaire et donc électorale évidemment, au moins partiellement.
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