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00:00Retour ici en France et le compteur qui tourne très vite pour les députés et les élus.
00:06Il leur reste une semaine à partir d'aujourd'hui pour débattre du projet de loi de finances
00:11avant que le texte ne soit envoyé.
00:13Délai constitutionnel oblige au Sénat.
00:16Bonjour Flore Simon.
00:17C'est la partie recette du projet de loi de finances qui revient aujourd'hui dans l'hémicycle
00:21après une pause ce week-end.
00:23Le RN et la France Insoumise accusent le gouvernement de faire traîner haïtiant les débats.
00:28Oui en effet. Alors déjà, les débats reprennent aujourd'hui.
00:32Il y a plus de 1500 amendements à examiner avant, vous le disiez Pauline, dimanche soir minuit.
00:37Et puis le budget, comme vous le disiez, est donc contraint.
00:41Si à minuit, dimanche prochain, les députés n'ont pas pu voter sur ce texte, adopter ce texte,
00:47il partira quoi qu'il arrive au Sénat.
00:49Sauf si bien sûr, il décide de retirer massivement les amendements qui ont été déposés.
00:54Alors certains élus, en effet Pauline, du côté particulièrement du RN et de la France Insoumise,
01:00accusent en fait le gouvernement de jouer la monde, de ne pas permettre que le Parlement aille au vote
01:04avec la « complicité » de la gauche, avec laquelle, vous savez, le gouvernement essaye de négocier
01:10pour un accord de nos censures.
01:12Pourquoi ? Pour finalement que le budget passe par ordonnance, c'est-à-dire qu'il n'y aurait pas de vote au Parlement.
01:17Ce serait le gouvernement qui déciderait du budget, avec finalement, il choisit ce qu'il mettra dedans.
01:22Ça, en tout cas, c'est la théorie de Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National de la Somme.
01:28Écoutez-le.
01:30On craint, nous avons alerté depuis le premier jour, en avance, puisque j'avais des informations venant de Bercy,
01:35disant que c'était évidemment l'option qui était retenue.
01:38Et moi, je n'aime pas qu'on mente aux Français.
01:39Donc, M. Lecornu, d'ailleurs, son air des bonheurs...
01:41Ce n'est pas un mensonge. Là, ça s'appelle la stratégie.
01:43Oui, si, c'est quand même mentir. Parce que vous savez, quand vous dites aux gens, c'est le Parlement qui va décider,
01:47on va prendre tout le temps qu'il faut, en sachant qu'en fait, en disant qu'on va prendre tout le temps qu'il faut,
01:51on arrive à la fin à ne pas demander l'avis du Parlement et à faire à la fin ce que M. Lecornu avait décidé dans un bureau au tout début,
01:59c'est prendre les Françaises et les Français pour des imbéciles.
02:01Voilà, selon Jean-Philippe Tanguy, une stratégie prévue d'advance et depuis longtemps par le gouvernement.
02:08Alors, le gouvernement, il réfute fermement sa volonté de faire passer le budget par ordonnance.
02:12Il dit qu'il a laissé la main au Parlement et aux parlementaires et que c'est aujourd'hui le Parlement qui décidera du budget.
02:19Sauf que ce qu'il faut voir, Pauline, c'est qu'aujourd'hui, le budget, chacun y a mis ses amendements venant de la droite et de la gauche
02:25et qu'infin, personne, pour l'heure, ne compte voter ce budget.
02:29D'autant plus que ce budget qui a été amendé va au Sénat la semaine prochaine
02:35et que là, le Sénat, à majorité de droite et du centre, risque bien de détricoter tous les amendements qui ont été votés et adoptés dans la semaine
02:44puisque, lui, compte bien le Sénat retirer toutes les hausses d'impôts qui ont été glissées dans ce budget.
02:50Donc, finalement, le budget qui arrivera en décembre ne sera certainement pas le même que celui sur lequel les députés débattent aujourd'hui.
02:59Je ne sais pas si c'est extrêmement compliqué comme chemin et comme vote à la fin, au final.
03:07On comprend que l'on est encore le chemin.
03:10Et pendant ce temps, ce week-end, Flore, la gauche, non-mélenchoniste,
03:14s'est réunissée en ordre dispersé et divisé sur la stratégie quant à la présidentielle de 2027.
03:19Oui, la gauche divisée. Il y avait deux réunions ce week-end.
03:23Donc, d'un côté, dans le Val-d'Oise, Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande,
03:28réunissait la gauche réformiste sous le slogan « Retrouvons-nous » avec, entre autres, d'ailleurs, Raphaël Glucksmann et François Hollande.
03:36Et puis, de l'autre côté, la veille, samedi, c'était le Front populaire 2027
03:40qui se réunissait à Trappes, dans les Yvelines, autour d'Olivier Faure, Marine Tondelier
03:44et les ex-insoumis Clémentine Autain et François Ruffin.
03:47Donc, ces deux réunions, elles avaient quand même un même but.
03:50C'était, bien sûr, de préparer la présidentielle de 2027, mais avec deux stratégies totalement différentes.
03:55C'est-à-dire que, du côté du Front populaire 2027 avec Olivier Faure et Marine Tondelier,
04:00on dit qu'il faut une primaire pour désigner un candidat unique à gauche.
04:04Ils ont d'ailleurs dit que, voilà, cette désignation aurait lieu à l'automne 2026.
04:10Et ils comptent bien s'y tenir, quel que soit, même s'ils tendent la main aux autres parties de gauche,
04:16ils comptent bien tenir et maintenir cette date de l'automne 2026 pour désigner un candidat.
04:21On va écouter Marine Tondelier à ce sujet.
04:24On est déterminés, et donc c'est le primaire.
04:26Non seulement on peut vous dire qu'elle aura lieu, mais on peut vous dire aussi qu'elle aura lieu
04:29parce qu'on se sera largement investis pour que ce soit le cas.
04:33Et voilà, on est confiants parce qu'on travaille sereinement.
04:36C'est vrai qu'il y a une activité politique très, très dense en ce moment au niveau national.
04:39Et donc vous pouvez avoir l'impression que la primaire n'est pas omniprésente dans le débat budgétaire,
04:44mais c'est normal en fait.
04:45Et ça nous permet, un truc très agréable en politique, c'est de travailler à l'abri un peu des radars
04:50et de pouvoir le faire sereinement et sainement.
04:52Et voilà, et donc dans cette réunion dans le Val-d'Oise autour de Bernard Cazeneuve,
04:56on estime qu'une primaire à gauche serait, je cite, mortifère.
05:00Eux, ils estiment qu'en fait, l'union se fera autour d'un candidat,
05:03qu'il n'y a pas besoin d'avoir une primaire qui finalement ne sert à rien
05:06et puis surtout finirait d'anéantir la gauche.
05:09Mais même si, de part et d'autre, ils affirment ne pas vouloir d'alliance avec les Insoumis,
05:14quand même, du côté notamment de Marine Tondelier,
05:18elle, elle veut élargir la primaire à gauche,
05:21elle tend la main à tout le monde, que ce soit à Raphaël Glucksmann ou à Jean-Luc Mélenchon.
05:24Et d'ailleurs, Raphaël Glucksmann, il accuse finalement le Front Populaire 2027
05:28d'être ambigu autour du leader de la France Insoumise.
05:33D'ailleurs, d'un mot Pauline, hier, Jean-Luc Mélenchon et lui aussi,
05:35il avait un meeting à Tours en candidat et loin de ses considérations,
05:39et déjà lancé en solitaire pour la campagne présidentielle.
05:46Merci beaucoup Flore, c'était le fait politique.
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