00:00Le Cité National Ivoirien Zoromak est notre invité de ce cas d'espoir.
00:06Il revient sur la première Coupe du Monde de la Côte d'Ivoire en 2006,
00:10sa candidature aux élections de la FIF en 2026 et sa vision, ses projets pour le football ivoirien.
00:19Il y a tellement de souvenirs que ça m'est là heureux.
00:23Dès qu'on aborde le sujet de la Coupe du Monde 2006 avec mes côtiers pieds,
00:27cette campagne, dès qu'on a eu à gagner au Soudan, c'est le plus beau des souvenirs,
00:32parce qu'on ne s'attendait pas à aller puisqu'on avait déjà perdu à Abidjan.
00:36Donc on se retrouve au Soudan, gagné, et puis le Cameroun, je crois, ils ont fait un nul chez eux.
00:41Donc voilà, le plus beau souvenir au niveau de cette campagne-là.
00:44Depuis 2007, j'ai mûri cette idée-là de rentrer dans mon pays juste après ma carrière footballistique
01:01pour accompagner, essayer de changer les choses.
01:04Parce que pendant des années, plus de décennies, c'est toujours le même refrain qu'on a,
01:09c'est toujours la même chose.
01:11Donc voilà, je me suis dit qu'à un certain moment, il faut que les choses changent.
01:14Chacun de nous s'amener de voir les choses.
01:16Il y a des gens qui se sont donné l'ambition, après le football, de faire certaines choses.
01:19Il y en a qui sont dans l'agroalimentaire, il y en a qui sont dans le business,
01:23il y en a qui sont dans cette histoire des coachs, d'autres sont présidents des clubs,
01:27d'autres sont managers.
01:29Donc chacun a diversifié sa vie après le foot.
01:34Donc voilà, on n'en vit à personne.
01:39Quand je suis rentré en Côte d'Ivoire, il y avait mon ex-coéquipier, mon frère et mon ami Didier
01:45qui s'est présenté à cette fêtière.
01:48Je lui ai dit que c'était le bon moment.
01:50Je l'ai accompagné pour qu'on puisse vraiment changer les choses.
01:54Malheureusement, on n'a pas perdu, on a appris.
01:57Donc quand on apprend, on peut toujours se remettre là-dedans.
02:00Et voilà, c'est pour ça que je suis revenu pour pouvoir me présenter encore une fois de plus.
02:04Si Didier vient, je lui fais la place.
02:05Mais pour l'instant, je me présenterai.
02:09Ce n'est pas quelqu'un que je vois régulièrement.
02:11Donc je ne peux pas dire que...
02:13Mais on a des bonnes relations, puisqu'en aucun moment, on a eu à ses chamaillots
02:17ou bien à faire quoi que ce soit.
02:19Seulement, il a simplement parlé de Didier que je n'avais pas apprécié.
02:23Puisque voilà, il faut qu'on nous laisse grandir.
02:27Il faut qu'on nous laisse avancer.
02:29Il faut qu'on nous laisse faire nos choix.
02:31Voilà, parce que je pense que chacun de nous a des enfants à la maison.
02:34Quand votre enfant fait son choix, je pense que vous l'accompagnez là-dedans.
02:37Vous ne vous dites pas que ce n'est pas bon.
02:38Puisque Didier était allé pour l'informer, il n'était pas allé demander son avis.
02:43Donc il fallait le laisser.
02:45Et puis après, venir sur les antennes et parler comme si c'était le faisait de roi,
02:53cela me dérange un peu.
02:57Oui, c'est ce que les gens ont dit.
02:59Quelle idée, ce n'est pas approcher le président du club ?
03:01On ne peut pas aller à une élection et ne pas voir les électeurs.
03:04C'est impossible.
03:05C'est ce que les gens disent, c'est ce que les gens racontent.
03:08Chacun essaie de créer une épopée autour de cette histoire.
03:11Je pense que je suis quand même dans une élection.
03:13Donc il y a certaines stratégies que je ne peux pas dévoiler dans les médias.
03:18De toutes les façons, on travaille.
03:20On travaille et en plus du travail, on meurt le Seigneur du don.
03:24Parce que la Bible dit que le cœur de l'homme est rempli de beaucoup de projets.
03:27Mais c'est la volonté de Dieu s'accomplit.
03:29Donc nous sommes avec le Seigneur qui nous accompagne.
03:32Il faut savoir que les présidents des clubs sont un peu pris comme des jouets par eux.
03:38Je m'excuse encore si je dois parler de lui.
03:41Le président Jacques Hanouma, il a dit, et je cite,
03:45Il faut avoir du relationnel.
03:47Ça veut dire quoi ?
03:48C'est-à-dire, je prends les présidents des clubs, je leur donne un peu d'argent.
03:53Donc ils s'attachent à mes services, ils s'attachent à ma personne.
03:58Donc ils me sont redevables.
04:00Le jour où il y a les élections, on me dit, tu connais Jeanne Lucie ?
04:06Oui, je le connais.
04:07Si je parle, il va accepter.
04:08Donc quand il parle, le président dit, ah oui, quand j'ai perdu ma mère, ou bien quand j'avais des difficultés, Jacques il m'a aidé.
04:16C'est de ça qu'il parle.
04:17Mais c'est ce que nous voulons changer.
04:19Parce qu'être en soit peu, il donne de l'argent au président.
04:22Mais après, durant ces quatre ans, quand ils sont au pouvoir, ces présidents des clubs souffrent.
04:27Donc on veut dire au président des clubs de ne pas regarder le relationnel, mais de regarder le projet et celui qui est capable de l'assurer, les conditions de qualité,
04:41et leur donner du respect, et pour la clarté et la lueur de ce championnat, ou les mettre à un certain niveau.
04:47Est-ce que vous savez qu'il y a des présidents des clubs, ou bien il y a des clubs qui ont leur calendrier ?
04:53Par exemple, ils peuvent jouer le week-end à Boaké.
04:56On leur envoie un message.
04:57Le jeudi pour lui, non, vous ne jouez plus à Boaké, vous jouez à San Pedro.
05:00Ça, c'est un manque de respect.
05:02Ça, c'est un manque d'organisation.
05:04Est-ce que c'est ce que nous voulons changer ?
05:05Et c'est l'éveil de conscience que nous voulons apporter au président des clubs.
05:10Laissez le relationnel aller dans le travail.
05:16Écoutez, d'abord, ce mot-là a été inventé par eux, par certaines personnes.
05:20Je ne sais pas ce que ça veut dire.
05:22Il faut savoir que quand on est président d'une fédération, on a un gouvernement qui a appelé le comité exécutif,
05:28dans lequel on a 18 membres.
05:30Je pense que ces 18 membres-là, c'est les différents compartiments de la fêtière.
05:35Donc, quand on a ces 18 personnes, chacun a un rôle à jouer.
05:39Je pense qu'il y a une expérience qui est là-dedans.
05:41Il y a une envie de démontrer.
05:42Et puis, on n'est pas obligé de faire ce que les autres ont fait.
05:45Il faut du renouveau.
05:47Il faut du sans-faire.
05:48Il faut de la qualité.
05:49Il faut développer et promouvoir le football ivarien,
05:52qui est vraiment, vraiment, vraiment en retard.
05:59Déjà, si je suis élu en 2006, c'est de donner le statut de président.
06:04Il faut leur donner une grande importance.
06:06Il faut leur donner de la valeur.
06:07Il faut leur donner ce qui leur revient.
06:10C'est la fêtière.
06:10C'est eux, les propriétaires de cette fêtière.
06:12C'est eux qui doivent être heureux.
06:14Voilà, parce qu'aujourd'hui, on sent que les présidents des clubs ne sont pas heureux.
06:17Les présidents des clubs souffrent.
06:19Il faut leur donner la possibilité de pouvoir jouer de ce football-là.
06:24Parce que c'est eux qui mettent assez d'argent.
06:26Il faut les accompagner.
06:28Il faut les orienter.
06:29Il faut leur donner de la valeur.
06:30Voilà, c'est ce qui est déjà primordial pour moi.
06:33On parle de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire qui a un certain niveau.
06:41Depuis toujours, l'équipe nationale a toujours été au top.
06:44On n'a même pas besoin de pouvoir chercher des méthodes.
06:48Elles montent parce qu'on a de la graine dans le grenier.
06:53Mais le championnat ivoirien est mort.
06:54Au-delà même que les gens ne vont pas au stade, parce qu'il n'y a pas de la qualité,
06:59on ne sait pas quand le championnat ivoirien commence, on ne sait pas quand ça se termine,
07:03on ne sait pas quand la Côte nationale existe.
07:06Donc c'est quelque chose même.
07:07Dont le pourvoyeur qui est le citoyen lambda, parce que c'est des impôts qu'ils sont reversés
07:13à la fêtière, n'est même pas au courant.
07:15Donc déjà, c'est de donner du goût à ce championnat-là, pour que les Ibarriens
07:19puissent venir au stade déjà.
07:20C'est de donner une certaine communication, une certaine valeur, pour que vraiment les
07:27joueurs qui sont la matière première puissent jouer de leur art.
07:30Parce qu'aujourd'hui, vous voyez, il y a un exode qui est incroyable.
07:34Les joueurs sont obligés d'aller au Bénin, sont obligés d'aller au Mali, sont obligés
07:37d'aller au Burkina, en Guinée.
07:39Or, à l'époque, c'est ceux-là même qui venaient jouer chez nous.
07:42Donc il faut aller à la base initiale, et puis apporter un certain changement.
07:52D'aucuns diront qu'il y a un bilan positif, puisque les jeunes vont jouer dans des championnats,
07:58des campagnes, des compétitions continentales, mais c'est zéro.
08:04Vous savez comment ils fonctionnent ? La majeure partie de ceux qui sont à la fédération
08:08ont des clubs, ont des centres de formation.
08:10Donc pour eux, c'est une obligation de faire partie de ces jeunes, de jouer dans ces compétitions,
08:16parce que ce sont leurs joueurs qui jouent.
08:17Les jeunes, ils ont commencé le championnat, ils ont fait première, deuxième journée,
08:21troisième, ils ont arrêté.
08:22La fêtière ne pense même pas à la formation des jeunes, parce qu'il n'y a aucun championnat
08:25des jeunes.
08:27La FIFA, la CAF, avaient demandé à ce que chaque club ait comme quoi on a commencé.
08:32Vous nous avez vu commencer.
08:33Mais ils ne sont pas allés au fond de leurs idées.
08:35Ce n'est pas les joueurs du stade, de l'Africa, mais c'est eux les petits qui jouent.
08:41Il y a une politique qui est basée sur le fait qu'eux, les petits, jouent.
08:45Et c'est ce que nous ne voulons plus.
08:46Il n'y a pas de partialité, parce que la majeure partie de ces personnes-là, on déclame.
08:51On ne sait pas quand est-ce qu'ils gagnent.
08:54On ne sait pas quand est-ce qu'ils ne gagnent pas.
08:56Donc il y a beaucoup de présidents qui se plaignent, parce qu'ils ne sont pas respectés.
08:59Ils ne sont pas respectés.
09:01Et je pense qu'il faut revenir à la base, où à l'époque, il y avait le championnat
09:06des jeunes.
09:06C'était vraiment bien vu.
09:09Beaucoup de joueurs sont partis à partir de la formation.
09:12Donc il faut que ça revienne.
09:14Il faut qu'il y ait le championnat, mais un championnat digne de la Côte d'Ivoire.
09:18Si vous regardez depuis Diengui Senou, le vice-président de Diengui Senou, c'était Jacques
09:24Anoua.
09:25Le vice-président de Jacques Anoua, c'est Idriss.
09:27Et le vice-président d'Idriss, ils sont là encore.
09:33Ça veut dire qu'un Idriss, il va finir, l'autre va prendre.
09:36Mais ça serait la même chose.
09:38C'est pour ça qu'ils sont en train d'acheter des clubs.
09:40C'est pour ça qu'ils sont en train de faire certaines choses.
09:41Donc les concurrents des présidents des clubs, c'est eux.
09:44Donc il faut que les présidents des clubs, qui sont les membres actifs, se réveillent
09:48et choisissent quelqu'un qui a envie, qui veut leur apporter quelque chose.
09:53Voilà, parce que c'est une bataille.
09:54C'est difficile, mais on y arrive toujours, je pense qu'avec la foi.
09:58Donc c'est pour ça que nous sommes là.
10:00Voilà, on n'a pas perdu, je l'ai dit, à la dernière élection.
10:02On a appris.
10:04On a appris.
10:05Et c'est ce que nous voulons transférer dans la fêtière.
10:09Je vous dis que c'est bien que ceux-là même soient là, parce que c'est ceux-là même
10:18qui ont été le moteur du développement du football à partir des années 2003 jusqu'à,
10:23je le dis maintenant, ils ont apporté.
10:25C'est à cause de que beaucoup de joueurs ont envie de jouer au foot.
10:27Mais chacun a sa vision.
10:30Il y a, par exemple, il veut être entraîneur.
10:32Actuellement, il est entraîneur.
10:34Didier, il a d'autres activités.
10:36Mais ceux-là même seront impliqués dans cette fêtière.
10:39On fera des présents d'honneur.
10:41On fera des gens, parce que c'est des gens qui peuvent apporter beaucoup à notre fêtière.
10:45Donc ils font partie intégrante dans cette nouvelle vision du football moderne
10:49et développer sans des relations, je peux dire, comme il a dit, des relations perso et autres.
10:58Normalement, je veux dire aux présents des clubs qu'il faut qu'ils prennent les responsabilités aujourd'hui.
11:02Il faut qu'ils laissent le relationnel.
11:04Parce qu'au début, ça se passe bien.
11:06Après, ils sont très déchis.
11:08Ils font des présents des clubs leur proie.
11:11Ils font des présents des clubs leurs choses.
11:14Il faut que cela cesse.
11:15Il faut que les présents des clubs aujourd'hui soient les responsables du développement du football.
11:19En Côte d'Ivoire.
11:20Je pense que le bulletin de vote est dans leurs mains.
11:23Les clubs sont dans leurs mains.
11:25Donc c'est à eux de donner un souffle à ce football-là.
11:28En choisissant quelqu'un qui est peut-être neutre,
11:31mais qui vient parce qu'il vient pour développer ce football-là
Écris le tout premier commentaire