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  • il y a 1 jour
Patrick Sébastien, animateur, producteur, chanteur et auteur du livre “Même pas peur”, était l’invité du Face-à-Face de ce lundi 17 novembre sur BFMTV et RMC. Il recueille depuis plusieurs semaines les propositions des Français en vue de l’élection présidentielle de 2027, même s’il n’est pas candidat pour l’instant. 

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Transcription
00:00Parallèlement, vous avez lancé un mouvement, ça s'appelle « Ça suffit »
00:03et vous voulez être le porte-parole des revendications des Français.
00:07Et je vais vous dire aussi pourquoi je vous ai invité, Patrick Sébastien.
00:09Je voudrais aussi l'expliquer à ceux qui nous écoutent et qui nous regardent.
00:11Parce que depuis des semaines, notre quotidien, notre vie politique
00:15est rythmée par des discussions sur un budget dont on ne sait même pas
00:19s'il va aboutir et s'il en restera quelque chose.
00:22Et les mots utilisés par les politiques eux-mêmes, y compris les plus sérieux,
00:26c'est cinéma, spectacle, sorcellerie, guignol.
00:30On n'est pas loin du grand cabaret.
00:33Mais au fond, vous prenez-vous la politique malgré tout au sérieux.
00:38Et je me suis dit que c'était intéressant d'avoir votre regard sur ça,
00:42sur ce que même appelle le cinéma.
00:43Ce n'est pas malgré tout.
00:45C'est que moi, je suis la caricature.
00:48Tu sais, je suis une caricature.
00:49D'ailleurs, quand j'ai commencé à parler de ce moment,
00:51« Retourne, faire tourner tes serviettes ».
00:53Cette sorte de mépris qu'il y a pour moi,
00:56c'est un mépris général pour toute une France
00:59qui n'a plus la parole, qui en a marre.
01:01Si je vous dis que ça suffit, c'est parce que c'est ce que j'entends
01:03le plus autour de moi.
01:05Et je suis très légitime pour ça,
01:06parce que tout mon parcours de vie,
01:09je n'ai jamais lâché ces gens-là.
01:11Ce n'est pas forcément la France la plus pauvre.
01:13C'est toute une classe moyenne.
01:16Ça va des pauvres, évidemment,
01:19jusqu'à une classe moyenne, même haute,
01:20qui n'y arrive plus, qui n'en peut plus.
01:22qui regarde ce spectacle
01:24plus que désolant de ces hommes politiques.
01:28J'ai fait le comparatif avec un couple.
01:33On a l'impression de voir...
01:34C'est quelqu'un qui m'a dit ça.
01:35J'aurais l'impression de voir des parents
01:36qui s'engueulent devant des enfants.
01:37Moi, quand j'ai eu des ruptures
01:40avec mes épouses différentes,
01:43on est passé sur notre orgueil,
01:44on est passé sur notre égo
01:45pour protéger nos enfants.
01:47Là, on a l'impression...
01:48Pour qu'ils sont irresponsables ?
01:49On a l'impression que c'est leur égo...
01:51De toute façon, c'est ça.
01:52C'est leur égo, c'est leur orgueil,
01:54c'est des petites bagarres.
01:55C'est un cinéma, effectivement,
01:57tellement déconnecté des réalités,
01:59parce que tous les matins,
01:59les mecs qui se lèvent,
02:01ils vont bosser,
02:02ils sont écrasés de charge.
02:04Écrasés de charge.
02:05Jamais on n'a payé autant de charges.
02:07Ça, c'est un des mots qui revient
02:08parce que vous avez commencé
02:09à recevoir des mails.
02:11Juste finir ça, ils ont...
02:13Et parmi ces mails,
02:14il y a cette question des charges.
02:15J'ai mis un truc en place
02:16qui est un...
02:17Il faut déjà que je précise.
02:19Je ne me présente à rien.
02:20C'est pour ça que je suis légitime là-dedans.
02:22Je ne veux pas être président de la République.
02:24Je n'ai pas les compétences.
02:25Je n'ai pas envie d'entrer dans ce cinéma, justement.
02:27Je vais continuer à faire mes spectacles
02:29parce que je vais rester au contact des gens.
02:31Mais j'ai mis une boîte mail à disposition
02:33pour que les gens m'envoient
02:34des propositions.
02:36Et donc l'idée, c'est de faire...
02:39C'est de peser.
02:40Non, c'est de prendre ces propositions,
02:41d'en garder une quarantaine d'ici les élections,
02:43de les faire étudier par des gens
02:45pour voir ce qui est réaliste et réalisable
02:46et de faire ce que j'appelle
02:47un chantage démocratique.
02:49C'est-à-dire d'aller voir les deux
02:50qui vont rester à l'élection
02:51et de dire, voilà,
02:52est-ce que vous engagez solennellement
02:54à appliquer ce que veulent les gens,
02:56ce que veut le peuple ?
02:57Et dans ces cas-là,
02:58vous aurez nos voix.
02:59Ce qui veut dire que
03:00si on est 50 000 derrière moi,
03:02ça n'a aucun poids.
03:02Si on est 800 000 ou plus,
03:05on aura vraiment du poids.
03:06C'est ce que je pense.
03:07Et pourquoi je voudrais faire ça ?
03:09Parce que, sur ce que je ressens,
03:11si démocratiquement on ne fait pas ça,
03:14ça va vraiment dégénérer.
03:15C'est ce que je veux dire.
03:17C'est ce que je veux dire.
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