00:00D'abord, je ne me présente à rien. Je ne veux pas me présenter à une élection. Je veux représenter, ce qui n'est pas du tout la même chose.
00:07Parce que je représente, justement, une France populaire, caricaturée sans arrêt. Je suis un beauf depuis 30 ans. Je suis un beauf.
00:15C'est la caricature qu'on fait d'une certaine France qui aboue, que je fréquente, moi, effectivement, au quotidien.
00:23Et je me suis dit qu'il y avait un petit artisan, une petite infirmière, un petit commerçant qui aura peut-être l'idée qu'il n'aura pas le ministre de tutelle.
00:34Des idées de bon sens, des idées de terror.
00:37Remettre le bon sens au pouvoir, ça ne va pas. Alors, je vais avoir droit à tout. Tu sais, c'est un clown.
00:43Il va faire tourner tes serviettes, etc. Mais je m'en fous de ça. Ce n'est pas grave.
00:47Là, j'ai mis une boîte mail à disposition des gens pour envoyer leur proposition.
00:52Attention, il va falloir faire un tri énorme.
00:55Mais je pense qu'à la sortie, on peut garder une vingtaine ou une trentaine de propositions réalistes et réalisables.
01:03Et mon truc, c'est tout simple. J'appelle ça un chantage démocratique.
01:07C'est-à-dire d'aller voir les deux concurrents qui seront au bout de la course et de leur dire, voilà, vous cochez lesquels.
01:12Alors, si on n'est que 10 000 derrière moi, ça n'a aucun poids.
01:16Si on est 500 000 ou 800 000, ce qui pourrait forcément vous surprendre, ça a du poids.
01:21On va échanger l'application de ces propositions contre nos voies.
01:27Tu sais à combien bascule un scrutin.
01:30Alors après, tu as toujours la possibilité que ces gens-là s'engagent à appliquer ces mesures et ne le fassent pas.
Écris le tout premier commentaire