Passer au playerPasser au contenu principal
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Il est 11h tout pile, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour votre midi news du dimanche.
00:00:07On a beaucoup de sujets évoqués ensemble, vous allez le voir.
00:00:10Je vous présente l'équipe du dimanche en quelques instants, mais tout de suite le sommaire, le menu de cette première partie.
00:00:15A la une, on va commencer en commentant un sondage CSA pour CNews.
00:00:20Face à la délinquance qui ne cesse de se développer dans notre pays, vous voulez des réponses fermes, vous voulez des réponses concrètes.
00:00:26Eh bien vous êtes 71% à être favorable à l'expulsion des logements sociaux, toutes les familles des délinquants, on va en parler.
00:00:34Et puis on ira également en Grande-Bretagne, tiens donc, pourquoi la Grande-Bretagne ?
00:00:38On retrouvera notre correspondante, Synonie Gaucher, le Royaume-Uni a décidé de durcir le ton en matière d'immigration.
00:00:45Elle va nous raconter, et oui, les choses évoluent chez nos voisins britanniques, ça veut peut-être dire quelque chose.
00:00:52Et puis nous sommes dimanche, on va parler évidemment politique, Elodie Huchard sera avec nous.
00:00:57Il est à la une du journal du dimanche, de nos confrères du journal du dimanche.
00:01:01C'est David Lissnard, le maire de Cannes, mais aussi le président de l'Association des maires de France,
00:01:06juste avant le congrès des maires qui va s'ouvrir cette semaine à Paris.
00:01:09David Lissnard sonne l'alarme, insécurité, narcotrafic, budget, etc., etc.
00:01:14N'enjoutez plus, la coupe est pleine, décliptage avec Elodie.
00:01:18Et puis on évoquera également le malaise, oui, le malaise des artistes juifs en France avec le climat actuel.
00:01:24Ils sont de plus en plus stigmatisés, interdits de pouvoir juste, juste exercer leur métier, témoignage dans Bini News.
00:01:30Voilà pour notre menu complet, vous le voyez, beaucoup de choses à évoquer ensemble.
00:01:34Et tout de suite, elle est là avec nous, Fidel Opos, toujours aussi élégante, Sandra Tumbo pour un tour de l'information.
00:01:40Bonjour Sandra.
00:01:40Bonjour Thierry, merci pour ces compliments.
00:01:42On démarre avec cette bonne nouvelle, la libération de Camilo Castro.
00:01:46Il est en route vers la France.
00:01:48Ce français a été détenu au Venezuela depuis fin juin dernier.
00:01:52Il y résidait, avait disparu au poste frontière.
00:01:54Ses parents, le pays de la Colombie, Emmanuel Macron, a salué cette nouvelle.
00:01:57Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont oeuvré à sa libération.
00:02:02Et le président a également assuré que la France avance, parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sans froid.
00:02:07Les viticulteurs sont descendus dans les rues de Béziers hier pour exprimer leur désarroi.
00:02:13Au moins 4000 manifestants selon la préfecture.
00:02:15Ils demandent au pouvoir public d'agir vite face à la concurrence étrangère et à la grande distribution.
00:02:21Ils souhaitent notamment un allègement des normes.
00:02:23Une délégation sera reçue le 24 novembre prochain au ministère de l'Agriculture.
00:02:27Et puis un mot de sport, de tennis, Carlos Alcaraz défi Yannick Siner ce dimanche en finale du Masters ATP à Turin.
00:02:34Le numéro 1 mondial a dominé le canadien Félix Auger-Aliassime.
00:02:376-2, 6-4 en demi-finale hier.
00:02:40Il affrontera son grand rival italien pour la sixième fois cette saison et à chaque fois en finale.
00:02:45Avantage pour l'Espagnol avec 4 victoires à une au bilan de leur confrontation en 2025.
00:02:51Merci beaucoup.
00:02:52Rendez-vous dans ?
00:02:5330 minutes.
00:02:53Allez, à tout à l'heure.
00:02:54Merci beaucoup.
00:02:55Présentation de l'équipe du dimanche, la M.M. Fadel, bonjour.
00:02:59Bonjour, Siri.
00:02:59Soyez là, bienvenue.
00:03:01Le général Bertrand Cavalier qui est déjà au travail.
00:03:03Je vous observais pendant le flash de Sandra, vous preniez déjà des notes.
00:03:08Je vais écouter.
00:03:09Expert en sécurité.
00:03:10Merci d'être avec nous.
00:03:11Karim Abouik, fidèle, ô combien.
00:03:12Ravi, ravi de vous retrouver comme tous les dimanches.
00:03:15Florian, j'ai remercié le directeur des études du Millénaire.
00:03:18Bonjour, mon cher Florian.
00:03:20On a beaucoup, beaucoup de sujets évoqués en ce dimanche.
00:03:23Et on va commencer par un sondage, oui.
00:03:24Il y a un sondage, un sondage CNews, Europe 1, le journal du dimanche.
00:03:29Vu le climat ambiant en France, avec cette délinquance qui se développe de manière exponentielle,
00:03:36c'est clair, c'est très clair.
00:03:38Vous voulez des réponses fermes, vous voulez des réponses concrètes.
00:03:42Et palpable surtout, palpable, évidemment.
00:03:46Ça, c'est un petit message pour nos politiques.
00:03:48On vous a posé une question.
00:03:50Et quelle est cette question ? Est-ce que vous êtes pour ou contre l'expulsion de toutes les familles de délinquants des logements sociaux ?
00:03:56Regardez la réponse.
00:03:57Là aussi, pas de surprise.
00:03:5971% pour, 28% contre.
00:04:04Avant de vous faire réagir, on va voir justement les réponses en fonction des couleurs politiques.
00:04:11C'est toujours très intéressant.
00:04:13Et que nous disent ces couleurs politiques ?
00:04:15Eh bien, à gauche, 47% pour, voilà, 53% contre, majorité présidentielle 70%, droite 89%, extrême droite 85%.
00:04:28Je voudrais qu'on écoute tout de suite, avant de vous faire réagir, Philippe Cour, qui est toujours préfet du Val d'Oise,
00:04:35qui était l'invité de notre ami Anthony Faveli ce matin, et qui réagissait sur ce sondage.
00:04:40Il réagit, et je vous fais réagir après.
00:04:41Ce que dit un peu ce sondage, et ce que nous disent tous les habitants quand on va faire des opérations de lutte contre les points d'île,
00:04:50ils nous disent un peu la même chose, c'est que vivre en société, c'est avoir des droits, et c'est avoir des devoirs.
00:04:56Et quand on est locataire, et a fortiori quand on est locataire dans un logement social,
00:04:59parce qu'un logement social, c'est un logement qui est aidé à la construction, qui est aussi aidé à la location, au travers des appels,
00:05:04on a aussi des droits et des devoirs.
00:05:05Et parmi ces deux devoirs, outre le fait de payer son loyer, il y a le devoir de vivre de manière paisible.
00:05:10Et quand son logement social sert de nourrice, quand il y a un point d'île au pied de l'immeuble,
00:05:17quand il y a des rodéos urbains qui peuvent blesser parfois des envants,
00:05:20on ne peut pas dire qu'on vit paisiblement.
00:05:23Et le contrat qui voulait à la société, le contrat qui lit les habitants avec le bailleur, il est rompu.
00:05:29Et c'est comme ça que nous pouvons, sur le fondement du code civil, procéder des expulsions de délinquants.
00:05:33Karima, c'est juste du bon sens, ce que nous dit ce préfet.
00:05:39Et c'est logique, on a le droit, dans un logement, quel qu'il soit, de vivre de manière paisible.
00:05:46Oui.
00:05:46Juste paisible.
00:05:47Absolument. Et on voit souvent que c'est une minorité, en fait, qui sème à ce point le trop pour déranger des habitants entiers,
00:05:56souvent dans des quartiers même difficiles.
00:05:59Et ce qu'il nous dit, finalement, le préfet, c'est quelque chose, j'allais dire, oui, de bon sens.
00:06:04Vous avez des droits, mais vous avez aussi des responsabilités.
00:06:08Ça va ensemble parce qu'on sait qu'il y a des listes d'attente.
00:06:11On sait qu'il y a des personnes dans le besoin, des familles dans le besoin qui attendent pour ces logements sociaux.
00:06:16Et à cause de certaines personnes qui causent du trouble, qui se retrouvent dans des situations de délinquance,
00:06:23de trafic de droits, de ce que vous voulez, privent des gens dans le besoin en plus de polluer la vie des gens.
00:06:29Mais une fois que c'est dit, c'est toujours dans l'applicabilité des choses.
00:06:33Il faut changer quand même certains dispositifs.
00:06:36Et puis, on regarde, il y a des lois qui protègent même les délinquants.
00:06:40Si on regarde, par exemple, la loi Dallot, qui va obliger éventuellement,
00:06:43si la personne n'a pas un endroit où se reloger, l'État se retrouve dans une responsabilité à reloger.
00:06:50Donc, il y a cette loi qui date de 2007 quand même, ce dispositif.
00:06:55Donc, il faut revoir de fond en comble.
00:06:57Mais oui, des responsabilités, ça va aussi avec le fait de se faire attribuer des logements sociaux.
00:07:03Il y a aussi le ministre du Logement qui veut mettre fin au logement social à vie aussi.
00:07:06Il y a ça aussi, tout à fait.
00:07:07Et c'est important.
00:07:08C'est M. Gasparian qui avait travaillé.
00:07:10Et c'est M. Gasparian qu'on a reçu ici d'ailleurs.
00:07:13Il n'est plus ministre, mais on l'a reçu.
00:07:15Neymar, quelle est votre réaction ?
00:07:16Ensuite, je fais circuler la parole générale et Florian.
00:07:21Écoutez, les logements sociaux bénéficient de la solidarité nationale.
00:07:26Donc, effectivement, vous avez parlé du bon sens.
00:07:29Mais c'est du bon sens.
00:07:30Il y a des années, des années, des décennies que certains pointent l'aberration de laisser dans ces logements sociaux ces familles délinquantes.
00:07:40Et malheureusement, on ne faisait rien parce qu'on avait encore toujours les mêmes cris d'orfraie.
00:07:45D'autant plus que cette minorité de familles, je dis bien de familles délinquantes, pose aussi des problèmes au quartier qui, finalement, deviennent des enclaves qui sont gangrénées par les différents trafics et notamment le trafic de drogue.
00:08:01Le ministre Jean Brun a parlé que ces logements sociaux ne seraient plus attribués et seront expulsés les familles qui sont dans le narcotrafic.
00:08:11Bon, ça, c'est une bonne chose. Mais je crois qu'il ne faut pas oublier les autres.
00:08:14Les autres qui sont dans les différents trafics, délinquances, nuisances au quotidien qui empêchent tout simplement les habitants de pouvoir vivre sereinement dans leur quartier.
00:08:25Ces quartiers-là, on a mis un pognon de dingue, justement, avec la politique de la ville.
00:08:29Mais on ne s'est pas attaqué au premier problème, c'est-à-dire toutes ces nuisances, toutes ces délinquances, toute cette concentration aussi de délinquances dans ces quartiers.
00:08:38Et puis, je dirais aussi autre chose, il ne faut plus que ce soit des logements sociaux.
00:08:42Il faut que ça redevienne aussi des logements, des parcs, des quartiers de mixité sociale et culturelle où tout le monde peut y accéder.
00:08:50Et concernant la loi d'Allo, Karima, la loi d'Allo, c'est très bien, c'est le droit au logement.
00:08:56Sauf qu'il n'y a pas de droit au logement pour des familles délinquantes, pour des familles qui posent problème.
00:09:01Et je cite encore, mon cher Thierry, le Danemark.
00:09:03Parce qu'eux, ils expulsent effectivement les familles délinquantes.
00:09:06Et vous en parlez souvent du Danemark.
00:09:07Oui, parce que c'est vraiment aujourd'hui l'exemple.
00:09:10Et quand ils les expulsent, il n'y a pas d'obligation à reloger.
00:09:14Alors que dans notre pays, il y a encore cette obligation de reloger.
00:09:17Donc tout ça, tout ça, c'est une question de reloger.
00:09:20Il va falloir qu'on renverse un petit peu les meubles en France.
00:09:22Parce qu'évidemment, la société a évolué.
00:09:25Et quand on voit, et vous avez raison de rappeler l'exemple du Danemark, c'est un exemple à suivre.
00:09:30Parce que nous, on dit oui à tout. C'est ça la problématique générale.
00:09:33– Bien, moi, j'observe que la parole des préfets se libère il y a quelques années.
00:09:38– Oui, les préfets parlent. Et ça, c'est important.
00:09:40– Vous avez parlé, je parle de Mme Bucio, qui avait constaté en Rhône-Alpes-Auvergne-Rhône-Alpes
00:09:45une augmentation considérable de la délinquance.
00:09:47Vous l'avez d'ailleurs noté.
00:09:48– On l'avait reçu ici.
00:09:50– 50% c'était des étrangers.
00:09:52– Oui.
00:09:52– Des étrangers.
00:09:52– Bon, c'est une mesure utile, intéressante, mais le problème est profond.
00:09:58Le problème est tellement important, il y a des effets de masse,
00:10:02que c'est une mise à plat complète de tout le dispositif qu'il faut imaginer.
00:10:05Vous avez évoqué le Danemark, le Danemark maintenant réduit considérablement les flux irrigatoires.
00:10:11Vous parlez, cher ami, de mixité culturelle, sociale.
00:10:14Lorsque vous avez 700 000 étrangers qui arrivent dans l'année,
00:10:16comment conserver une mixité ?
00:10:20Bon, s'agissant du Danemark, ils envisagent également la déchéance de nationalité,
00:10:24de binationaux, un coupable de trafic de drogue.
00:10:27Donc, que veut-on aujourd'hui dans une situation qui est plus que préoccupante ?
00:10:31On parlera peut-être tout à l'heure de Marseille.
00:10:33– Oui, on en parlera.
00:10:33– Là, c'est une mesure intéressante, mais parmi d'autres mesures qui devraient être prises bien avant.
00:10:42Je parlais notamment du contrôle des flux migratoires.
00:10:45Aujourd'hui, le système est totalement dépassé, la justice est saturée,
00:10:48la délinquance augmente, parce qu'il ne faut pas faire toujours le procès des magistrats.
00:10:52Ils travaillent, les forces de l'ordre travaillent,
00:10:54mais le système est aujourd'hui quasiment bloqué.
00:10:57– Florian ?
00:10:58– Je pense que ce serait une très bonne mesure sur deux axes, en fait.
00:11:02Premièrement, dans la lutte contre la délinquance,
00:11:03parce que quand on est délinquant, si aujourd'hui,
00:11:06et vu que notre justice est quand même fait preuve d'un certain laxisme,
00:11:10en tout cas 65% des Français le pensent,
00:11:12et donc il n'y a aucune conséquence quand on fait des actes de délinquance,
00:11:15s'il y avait le risque que votre famille soit expulsée,
00:11:18peut-être qu'on y réfléchirait à deux fois.
00:11:20Donc ce serait quand même utile dans la lutte contre la délinquance.
00:11:22Et le deuxième point, c'est qu'on est quand même aussi dans une crise du logement.
00:11:25Depuis 25 ans, le prix des logements a triplé dans toutes les villes de France.
00:11:32En fait, depuis le vote par les socialistes de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain,
00:11:36qui a mis les obligations de construction de logements sociaux dans nos villes
00:11:41et qui a instauré ses ghettos dans toutes les villes de France.
00:11:44Et donc c'est insupportable pour les Français qui n'arrivent pas à se loger aujourd'hui
00:11:48que des délinquants bénéficient de la solidarité nationale
00:11:52que représentent les HLM.
00:11:54C'est un coup pour la collectivité majeure.
00:11:56Donc c'est parfaitement insupportable
00:11:57que plein de familles qui n'arrivent pas à se loger
00:12:00et qui aimeraient bien pouvoir un HLM
00:12:02se retrouvent à payer aussi via leurs impôts
00:12:05que des délinquants profitent des HLM.
00:12:07Donc ce serait très bien sur ce point.
00:12:08Naïma ?
00:12:09Pour rejoindre ce qui vient d'être dit,
00:12:11c'est qu'aujourd'hui, les migrants, même illégaux,
00:12:14ont le droit au logement,
00:12:15ils sont même prioritaires par rapport au DALO.
00:12:18C'est le seul pays, c'est seulement la France
00:12:20qui décide qu'il y a un droit inconditionnel.
00:12:22On marche sur la tête.
00:12:23Et effectivement, les Français aujourd'hui ont du mal à se loger,
00:12:27notamment les jeunes.
00:12:28Les jeunes ont beaucoup, beaucoup de mal à se loger
00:12:30et à accéder à ces logements.
00:12:33D'autant plus qu'aujourd'hui, ces logements,
00:12:35et moi, je le regrette,
00:12:36ça a été pensé au début, il y a 50 ans,
00:12:39comme un habitat à loyer modéré
00:12:40où tout le monde pouvait y accéder
00:12:42dans le cadre d'un parcours résidentiel
00:12:44qui est dans la culture française.
00:12:46Petit à petit, on en a fait de logements pour les migrants.
00:12:49Et quand on parle aujourd'hui
00:12:51que l'arrivée fait qu'on ne peut pas parler
00:12:54de mixité sociale et culturelle, comme vous dites,
00:12:56ou même autour de ce trafic de drogue,
00:12:58de cette délinquance,
00:12:59moi, je voudrais juste rappeler
00:13:01que beaucoup, ce sont des personnes issues de l'immigration,
00:13:05mais qui sont françaises.
00:13:06Donc, qu'est-ce qu'on a raté ?
00:13:07On a raté, effectivement,
00:13:09des politiques fermes, d'autorité,
00:13:12qui conditionnent, encore une fois,
00:13:15j'allais dire l'État-providence.
00:13:17Et aujourd'hui, on se retrouve, effectivement,
00:13:20devant une difficulté
00:13:21où non seulement nous avons à gérer
00:13:22des populations qui sont hors du cadre républicain,
00:13:27mais aussi des arrivées de personnes
00:13:29qu'il faut aussi gérer, pouvoir loger, etc.
00:13:32Donc, ça devient extrêmement difficile.
00:13:34Donc, encore une fois, mon cher Thierry,
00:13:36le Danemark, qui, je le rappelle,
00:13:38est un pays sociodémocrate.
00:13:40C'est la gauche au Danemark
00:13:41qui a décidé toutes ces mesures
00:13:43très restrictives concernant l'immigration
00:13:47et concernant aussi ceux
00:13:48qui commettent quand même
00:13:51des choses très graves pour leur pays.
00:13:55Ils vont jusqu'à la déchéance de la nationalité.
00:13:58On n'en parle même pas ici
00:13:59parce que vous pouvez imaginer
00:14:01ce que dirait, notamment, M. Alain Souchon.
00:14:04Allez, on va prendre l'élection de Londres
00:14:05dans quelques instants,
00:14:05mais j'aimerais vous donner cette information.
00:14:08On y reviendra dans le courant de cette émission.
00:14:10C'est un ado qui serait âgé de 12 ans,
00:14:13qui a été glivement blessé par Bâle
00:14:15sur, encore, devinez quoi, un point de deal.
00:14:17Ben voilà.
00:14:18Voilà, voilà où on en est.
00:14:20Direction Londres,
00:14:21où les choses semblent bouger.
00:14:23Nous sommes avec Sidonie Gaucher,
00:14:25notre correspondante permanente à Londres.
00:14:27Bonjour, Sidonie.
00:14:29Le ministre de l'Intérieur,
00:14:31et c'est intéressant,
00:14:32suite au débat que nous voulons avoir,
00:14:33vient d'annoncer deux mesures phares
00:14:34de son plan détaillé sur l'immigration,
00:14:37la restriction de la protection aux réfugiés
00:14:40et des aides aux demandeurs d'asile.
00:14:41Sidonie.
00:14:43Eh oui,
00:14:45ce sont les mots de Shabana Mahmoud.
00:14:48Elle dit,
00:14:48notre générosité attire les migrants illégaux
00:14:51à travers la Manche.
00:14:52Donc, elle travaille en ce moment
00:14:53sur des mesures historiques
00:14:56pour dissuader les arrivées des migrants au Royaume-Uni
00:14:59et réduire les facteurs d'attractivité
00:15:03de mesures phares,
00:15:04vous l'avez dit,
00:15:05inspirés du modèle danois,
00:15:07réduire la protection aux réfugiés
00:15:09et qui seront forcés de rentrer dans leur pays
00:15:11dès qu'il sera jugé sûr.
00:15:15Et ensuite, la fin du golden ticket,
00:15:18selon l'expression employée par le gouvernement,
00:15:20puisque c'est la fin du regroupement familial
00:15:22et le droit de rester à long terme
00:15:24devra être mérité,
00:15:26par exemple en travaillant,
00:15:28en apprenant l'anglais
00:15:28ou en contribuant à la société
00:15:31ou en payant des cotisations.
00:15:34– Alors justement,
00:15:34en vous écoutant,
00:15:36Naïmam Fadel qui est à nos côtés,
00:15:37évidemment, vous avez fait référence
00:15:39au modèle danois,
00:15:39elle vient d'en parler,
00:15:40donc elle me dit,
00:15:41ben voilà, vous voyez, ça marche.
00:15:43Comment les choses sont ressenties,
00:15:45ici, Denis, chez vous ?
00:15:48– Eh bien, il y a un sentiment assez divisé,
00:15:51même au sein du parti travailliste
00:15:53de la ministre de l'Intérieur.
00:15:55On trouve que ces mesures
00:15:58sont un petit peu conservatrices,
00:16:01mais il y a aussi la nécessité
00:16:02de répondre aux problèmes des small boats,
00:16:04ainsi que de donner une réponse
00:16:07à la montée des partis anti-immigration
00:16:10comme Réformes UK de Nigel Farage.
00:16:12En 2024, il y a eu presque 20%
00:16:15d'augmentation des demandeurs d'asile
00:16:17au Royaume-Uni,
00:16:19alors qu'elle baissait dans 13%
00:16:21de l'ensemble de l'Union européenne
00:16:23au même moment.
00:16:23– Merci pour toutes ces informations,
00:16:26Sylvie Gaucher,
00:16:27notre correspondante en Grande-Bretagne.
00:16:29C'est incroyable, hein,
00:16:30comment les choses évoluent
00:16:31en Grande-Bretagne, hein ?
00:16:33Il se passe quelque chose, quand même, hein ?
00:16:34– Oui, oui, oui.
00:16:35Je pense que la situation, en fait,
00:16:37la pression est extrêmement forte.
00:16:39On a vu aussi la montée d'autres partis.
00:16:42On a vu, par exemple,
00:16:43de Nigel Farage.
00:16:44On sent aussi que les différents partis politiques
00:16:47sentent qu'ils doivent répondre aussi
00:16:49à la volonté des Anglais,
00:16:51parce qu'il y a dans la population,
00:16:52il y a du grond,
00:16:53on a vu des manifestations aussi
00:16:55contre l'immigration irrégulière
00:16:58pour mettre la pression,
00:16:59pour dire « faites quelque chose ».
00:17:01Donc, on le sent,
00:17:02la population met la pression.
00:17:03Et oui, le gouvernement,
00:17:04à un moment donné, se dit
00:17:05« OK, qu'est-ce qu'on peut faire ? »
00:17:07Et sur les dernières années,
00:17:09il faut quand même rappeler
00:17:10sur le droit d'asile
00:17:13que ça a été quelque chose
00:17:14qui a été quand même dévoyé.
00:17:16Il y a plusieurs années de ça.
00:17:17Quand ça a été instauré, tout ça,
00:17:19de dire le droit d'asile,
00:17:20c'était pour une minorité.
00:17:21On voulait préserver.
00:17:23Donc, s'il y avait des gens
00:17:24qui étaient persécutés dans leur pays,
00:17:26c'était pas fait pour, si vous voulez,
00:17:28une immigration de masse.
00:17:30Aujourd'hui, bon, peu importe,
00:17:32les gens ont leur motivation
00:17:33de vouloir déménager,
00:17:35de vouloir changer,
00:17:36de vouloir migrer.
00:17:37C'est une chose.
00:17:38Mais il y a la réalité des pays,
00:17:40les pays occidentaux,
00:17:41sur cette attractivité.
00:17:43Que ce soit, ces pays-là aussi
00:17:45ont le droit de pouvoir assurer
00:17:46une protection sociale à leurs citoyens,
00:17:49des services de santé, de l'éducation.
00:17:51Et on voit la pression
00:17:52que l'immigration irrégulière,
00:17:53les flux migratoires incontrôlés,
00:17:56on voit la pression que ça exerce
00:17:57sur les services publics.
00:17:59On a parlé du Danemark
00:18:00qui a durci ses politiques aussi.
00:18:04C'était au nom de l'État-providence
00:18:05quand vous dites
00:18:06« la générosité est la générosité »,
00:18:08à un moment donné,
00:18:09ce n'est plus de la générosité.
00:18:10Ça tue la générosité
00:18:11parce que vous ne pouvez plus
00:18:13offrir les services à tout le monde.
00:18:15Vous créez une espèce d'appel d'air
00:18:16et on voit qu'ils tentent
00:18:18de renverser, si vous voulez,
00:18:20un petit peu la vapeur,
00:18:21essayer de changer un peu
00:18:22le cours des choses.
00:18:23Florian ?
00:18:24Oui, je pense que ce qui se passe ici,
00:18:27c'est que beaucoup de partis de gauche
00:18:29au niveau européen,
00:18:30sociodémocrates,
00:18:31se sont rendus compte
00:18:32qu'il en va de leur survie politique
00:18:34de réussir à faire quelque chose
00:18:37sur l'immigration
00:18:39et de changer un peu de logiciel
00:18:41en effectivement se disant
00:18:43qu'il y a de facto
00:18:45le mur du réel,
00:18:46c'est rappelé à eux,
00:18:46il y a des limites
00:18:47à la générosité.
00:18:49Et c'est peut-être là
00:18:49où la France a la gauche
00:18:51la plus bête du monde
00:18:52parce que nous,
00:18:53notre gauche,
00:18:54n'a pas encore fait cette mûle-là,
00:18:56pas du tout.
00:18:56Et d'ailleurs,
00:18:57il y a un grand écart
00:18:58entre ce que pense
00:19:00l'électorat de gauche en France.
00:19:01On l'a vu dans le sondage
00:19:02à l'instant,
00:19:02c'était quand même 47%
00:19:03qui étaient pour l'expulsion
00:19:05des gens,
00:19:07des délinquants des HLM.
00:19:09Mais même sur l'immigration,
00:19:10c'est plus de la moitié
00:19:11des électeurs de gauche
00:19:13qui sont pour une restriction
00:19:14de l'immigration.
00:19:16Donc, il y a ici
00:19:17une prise de conscience.
00:19:18D'ailleurs, effectivement,
00:19:19le Danemark le démontre.
00:19:21Mais plus globalement,
00:19:23il y a quand même aussi...
00:19:24Moi, ce que je pense,
00:19:25nous, ce sur quoi on travaille,
00:19:27c'est le fait que ça devrait être
00:19:27au niveau européen.
00:19:29Il faut changer fondamentalement
00:19:30deux philosophies,
00:19:32c'est-à-dire que
00:19:33l'immigration illégale,
00:19:34en fait,
00:19:34l'arrivée de migrants illégaux
00:19:37sur un territoire,
00:19:38on devrait y mettre
00:19:39un terme total.
00:19:40Et ça, ce n'est pas
00:19:40le Danemark l'exemple là-dessus,
00:19:42c'est l'Australie.
00:19:43L'Australie est arrivée
00:19:44à zéro migrants illégaux
00:19:46qui traversent la mer
00:19:47pour arriver chez eux.
00:19:48La politique,
00:19:49elle est très claire
00:19:50et elle est devenue
00:19:50bipartisane là-bas.
00:19:52Donc, on devrait faire
00:19:52exactement la même chose
00:19:54pour, en fait,
00:19:55arrêter cet appel d'air,
00:19:56effectivement, ça dépend de nous,
00:19:58mais aussi protéger nos frontières.
00:20:00C'est bien de regarder
00:20:00ce qui se passe ailleurs aussi.
00:20:02Exactement.
00:20:03Et de ne pas rester
00:20:04avec des oeillères.
00:20:05Avec la somme d'air.
00:20:06Général, parce qu'il a demandé
00:20:07la parole
00:20:08et quand le général demande
00:20:09la parole,
00:20:09si vous voulez,
00:20:10je...
00:20:10Il n'y a pas faux oublier.
00:20:10Il n'y a pas faux oublier.
00:20:10Il n'y a pas faux oublier.
00:20:11Il n'y a pas faux oublier.
00:20:12Il n'y a pas faux oublier.
00:20:12Il n'y a pas faux oublier.
00:20:12Je veux bien, très cher.
00:20:13Non, non, mais je vous en prie.
00:20:14Non, moi, je discutais
00:20:16il y a plus de 20 ans
00:20:17avec des hauts responsables
00:20:18des forces de sécurité britanniques,
00:20:21mais ils me disaient
00:20:23qu'il y avait une pression
00:20:24qui ne pouvait pas évoquer
00:20:24ces sujets.
00:20:26On a assisté
00:20:27à la dislocation
00:20:28du corps social britannique,
00:20:29la dislocation
00:20:30de la société britannique,
00:20:31société qui nous est
00:20:32très tolérante,
00:20:33très ouverte,
00:20:34qui laissait d'ailleurs
00:20:35des prédicateurs
00:20:36en plein Londres
00:20:36donc déclamés
00:20:38pour proposer,
00:20:40pour imposer
00:20:40une république islamique,
00:20:42la charia.
00:20:43Donc, les Britanniques
00:20:44sont en train
00:20:45de découvrir
00:20:45la hauteur du désastre.
00:20:47Et aujourd'hui,
00:20:48ils n'ont pas d'autre choix
00:20:49que de prendre des mesures.
00:20:51Sinon, c'est la fin.
00:20:52C'est la fin
00:20:52de l'identité britannique,
00:20:55de leur valeur,
00:20:56de leur fonctionnement.
00:20:57Donc, c'est très intéressant.
00:20:59Vous l'avez tous noté,
00:21:01que ce soit
00:21:01des partis dits de gauche
00:21:03qui décident
00:21:04de prendre des mesures.
00:21:05Ça renvoie à un questionnement
00:21:06sur pourquoi
00:21:06les partis de droite
00:21:07ne l'ont pas fait.
00:21:08Donc, ça veut dire
00:21:09que l'inhibition
00:21:10est davantage peut-être
00:21:11à droite qu'à gauche.
00:21:12Mais, ce n'est que,
00:21:14je trouve,
00:21:15c'est logique
00:21:16que des partis
00:21:17qui sont tournés
00:21:18vers le peuple,
00:21:18les attentes des peuples
00:21:19d'Europe,
00:21:20eh bien,
00:21:21prennent ce type de mesures.
00:21:23Qui sont des mesures
00:21:23fondamentales
00:21:24pour la survie
00:21:25de nos pays.
00:21:27Je reviens à son lien européen,
00:21:28vous avez tout à fait raison.
00:21:29C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:21:30il faut mettre à plat
00:21:30toutes les normes juridiques
00:21:32qui sont pour l'instant
00:21:32des normes handicapantes
00:21:34qui entravent
00:21:35la capacité
00:21:36des États européens
00:21:37à se protéger.
00:21:38Et sur un plan opérationnel,
00:21:39on est loin
00:21:40de faire en sorte
00:21:41que nos frontières extérieures
00:21:42soient de véritables frontières.
00:21:44D'ailleurs,
00:21:44on ne parle pas de territoire,
00:21:45on parle d'espace européen.
00:21:46C'est très significatif.
00:21:48Allez,
00:21:48on marque une pause,
00:21:49une première pause
00:21:50dans ce Minnews Weekend.
00:21:51On se retrouve
00:21:51dans quelques instants.
00:21:53Eh oui,
00:21:53mais vous avez été
00:21:54trop long,
00:21:55en général.
00:21:55Je vais être plus synthétique.
00:21:57Voilà, sur quoi...
00:21:58Allez,
00:22:00on marque une pause,
00:22:00on se retrouve
00:22:01dans quelques instants
00:22:01et on va revenir
00:22:02avec Marie-Victoire Diodonné
00:22:03sur ce qui s'est passé
00:22:04à Grenoble
00:22:04et cette information
00:22:05que je vous donnais.
00:22:06Un adolescent de 12 ans
00:22:07riez bon blessé
00:22:07par balle
00:22:08sur un point de deal.
00:22:09A tout de suite
00:22:10sur Minnews.
00:22:16Il est presque 11h30.
00:22:17Merci de nos accueillis.
00:22:18Prenez place.
00:22:18C'est votre Minnews Weekend
00:22:20jusqu'à 13h,
00:22:21horaire du dimanche,
00:22:22évidemment.
00:22:23Je vous présente
00:22:23notre équipe du dimanche
00:22:24dans quelques instants.
00:22:24Mais tout de suite,
00:22:25nouveau tour de l'info
00:22:26avec vous,
00:22:27Sandra Chumbo.
00:22:27A la une,
00:22:28quatre départements
00:22:29du sud-est de la France
00:22:31sont placés
00:22:31en vigilance orange
00:22:33puis inondation.
00:22:34Et ce,
00:22:35jusqu'à 18h ce dimanche,
00:22:36sont concernés,
00:22:37vous le voyez,
00:22:38les Alpes-Maritimes,
00:22:39la Drôme,
00:22:39l'Ardèche et l'Isère.
00:22:41Météo France
00:22:41s'attend à des précipitations
00:22:42très intenses.
00:22:43Aujourd'hui,
00:22:44les Niçois
00:22:45sont même invités
00:22:45à limiter leurs déplacements.
00:22:47Les parcs, jardins,
00:22:47cimetières, plages
00:22:48et sentiers du littoral
00:22:50seront fermés.
00:22:51A l'international,
00:22:52la tempête Claudia
00:22:53a fait au moins un mort
00:22:54et une vingtaine
00:22:55de blessés au Portugal.
00:22:56Le phénomène venteux
00:22:57extréminaire à Albufera
00:22:58au sud du pays
00:22:59a touché un camping
00:23:00et a provoqué la mort
00:23:02d'une femme
00:23:02de nationalité britannique
00:23:03de 85 ans.
00:23:05Les vents ont dépassé
00:23:06les 100 km heure
00:23:07dans la zone.
00:23:08La région de l'Algarve
00:23:09est placée en alerte orange.
00:23:11Et puis,
00:23:12une manifestation
00:23:12contre la politique sécuritaire
00:23:14du gouvernement
00:23:15a dégénéré au Mexique.
00:23:17Des heurts ont éclaté
00:23:18ce samedi à Mexico
00:23:19près de la résidence présidentielle.
00:23:22Bilan,
00:23:22une centaine de blessés
00:23:23parmi les policiers,
00:23:24et une vingtaine
00:23:24du côté des protestataires.
00:23:26La présidente
00:23:27avait critiqué
00:23:27les appels
00:23:28à la mobilisation
00:23:29soulignant
00:23:30qu'elle était désorganisée
00:23:32et financée
00:23:32depuis l'étranger.
00:23:34Merci beaucoup Sandra.
00:23:36Et à tout à l'heure
00:23:36dans 30 minutes
00:23:37pour un nouveau tour de l'info.
00:23:38Merci beaucoup
00:23:39aux présentations à nouveau
00:23:40de l'équipe du dimanche.
00:23:42La M.M. Fadel
00:23:42est avec nous.
00:23:43Le général Bertrand Cavalier
00:23:44est toujours avec nous.
00:23:45Florian Gérard Mercier
00:23:46est toujours avec nous.
00:23:47Karima Wick
00:23:47est toujours avec nous.
00:23:48Et Marie-Victoire Dieudonné
00:23:49nous a rejoint
00:23:50notre spécialiste police-justice.
00:23:53Merci d'être avec nous.
00:23:54Je voulais absolument vous avoir.
00:23:55Que sait-on
00:23:56sur ce qui s'est passé
00:23:58précisément à Guanoble
00:23:59où je le donnais
00:24:00très rapidement
00:24:01à un adolescent de 12 ans
00:24:02grièvement blessé
00:24:03par balle
00:24:04et sur encore une fois
00:24:05un point de deal.
00:24:05Et on sera avec Axel Ronde
00:24:06qui nous écoute peut-être.
00:24:07Il est peut-être déjà connecté.
00:24:08Axel Ronde
00:24:09porte-parole
00:24:09du syndicat CFTC Police.
00:24:12On peut peut-être saluer.
00:24:13Oui, voilà, il est là.
00:24:13Bonjour Axel Ronde.
00:24:15Je vais vous faire réagir
00:24:16dans quelques instants.
00:24:17Mais tout d'abord,
00:24:18les faits
00:24:19et rien que les faits,
00:24:20Marie-Victoire.
00:24:20Pour l'instant,
00:24:21ce qu'on sait,
00:24:22c'est que les faits,
00:24:23ils se sont justement déroulés
00:24:24peu avant 3h du matin
00:24:26sur un point de deal.
00:24:27En effet,
00:24:27on est rue du Drac
00:24:29à Grenoble.
00:24:30Les policiers vont intervenir
00:24:32après l'alerte des riverains
00:24:34qui vont entendre
00:24:34à la fois des détonations
00:24:36mais également
00:24:37la fuite
00:24:39en tout cas
00:24:39d'un véhicule.
00:24:41Le véhicule,
00:24:41a priori,
00:24:42des agresseurs.
00:24:43C'est donc un adolescent,
00:24:44Thierry,
00:24:44comme vous l'avez dit,
00:24:45qui est blessé
00:24:46par des coups de feu.
00:24:47Son pronostic vital
00:24:48est engagé à ce stade.
00:24:49Il a été blessé
00:24:50par plusieurs balles
00:24:52au dos
00:24:52et aux membres inférieurs.
00:24:54Quand les secours arrivent,
00:24:55il est en arrêt cardio-respiratoire.
00:24:57Il va être réanimé
00:24:58par un massage cardiaque
00:25:00des secours
00:25:00puis transporté
00:25:01évidemment en urgence
00:25:02au CHU.
00:25:03Son pronostic vital
00:25:04est donc à ce stade
00:25:05engagé.
00:25:06Cela pourra évoluer.
00:25:07Toute la question,
00:25:08Thierry,
00:25:08c'est aussi celle
00:25:09de sa minorité.
00:25:10On sait que c'est
00:25:11un individu très jeune.
00:25:12Alors,
00:25:13il y a eu plusieurs versions
00:25:14sur son identité
00:25:15et plutôt sur son âge.
00:25:16Sur son âge.
00:25:17Lui a déclaré avoir 13 ans
00:25:19mais a priori,
00:25:19il en a plutôt 12.
00:25:21C'est le parquet
00:25:21qui pourra plus précisément
00:25:23se prononcer sur le sujet.
00:25:258 études balles
00:25:25ont été retrouvées
00:25:27sur la zone.
00:25:29C'est la police judiciaire
00:25:30évidemment
00:25:30qui s'est chargée
00:25:31de l'enquête
00:25:31qui ne fait que débuter.
00:25:34C'est la vidéoprotection
00:25:34qui sera évidemment utilisée.
00:25:36On sait que le secteur
00:25:37n'est pas couvert
00:25:39par la vidéoprotection
00:25:40et puis les policiers
00:25:41vont aussi essayer
00:25:42de comprendre
00:25:42le profil
00:25:43avant d'interpeller
00:25:46ces individus,
00:25:46le profil de ce jeune,
00:25:47comprendre son environnement.
00:25:49On sait qu'il a déclaré
00:25:49au policier
00:25:52être originaire
00:25:53du quartier de Saint-Bruno
00:25:53qui est lui aussi
00:25:54souvent touché
00:25:55par le phénomène
00:25:56de drogue.
00:25:57Merci pour ce point
00:25:58très précis
00:25:59et on y reviendra
00:26:00évidemment
00:26:01à midi.
00:26:03On est avec
00:26:04Axel Ronde,
00:26:05porte-parole
00:26:05du syndicat
00:26:06CFTC Police.
00:26:08Rebonjour
00:26:08Axel Ronde.
00:26:09Je serais tenté
00:26:09de dire
00:26:10Grenoble,
00:26:11suite,
00:26:11ça ne s'arrête
00:26:12en fait
00:26:12jamais à Grenoble.
00:26:13Et on peut
00:26:14s'interroger
00:26:15et c'est ce que nous disait
00:26:16Marie-Victoire.
00:26:18Que faisait
00:26:18ce gamin
00:26:19de 12 ans
00:26:20sur ce point de deal ?
00:26:22Est-ce qu'il avait
00:26:22un rôle ou pas ?
00:26:23Enfin voilà,
00:26:24on peut se poser
00:26:24beaucoup de questions.
00:26:26Axel.
00:26:27Oui,
00:26:28encore une fois,
00:26:28on voit un femme
00:26:29qui touche
00:26:31un jeune,
00:26:32un jeune de 12 à 13 ans.
00:26:33L'identité
00:26:34est un petit peu
00:26:35compliquée
00:26:35à vérifier.
00:26:36Dans tous les cas,
00:26:37les fonctionnaires
00:26:38de police
00:26:38se sont transportés
00:26:40immédiatement
00:26:40après les coups de feu
00:26:42qui ont été signalés
00:26:43par des ruins.
00:26:44Un collègue
00:26:45a tenté
00:26:45un massage cardiaque
00:26:47pour le réanimer.
00:26:49On voit
00:26:50toute la violence
00:26:51que le narcotrafic
00:26:52déploie.
00:26:54Des gamins
00:26:54sont touchés
00:26:57dans des potentiels
00:26:58règlements de compte.
00:26:59L'enquête
00:27:00déterminera
00:27:01exactement
00:27:01ce que faisait
00:27:02ce gamin
00:27:02à à peu près
00:27:033 heures du matin
00:27:04dans les rues
00:27:05de Grenoble
00:27:06sur un point de deal
00:27:07archi connu
00:27:08des services de police
00:27:09qui est souvent
00:27:10la cible
00:27:11d'opérations policières.
00:27:13Mais voilà,
00:27:13encore une fois,
00:27:14c'est des balles
00:27:16qui sont tirées.
00:27:17On est sur
00:27:17des armes de guerre.
00:27:19Huit étuis
00:27:19de cartouches
00:27:20ont été retrouvés
00:27:21au sol.
00:27:22Donc c'est des cartouches
00:27:22qui ont été percutées
00:27:23sur l'individu,
00:27:25sur ce jeune adolescent
00:27:27qui est entre la vie
00:27:28et la mort
00:27:29aujourd'hui.
00:27:30Jusqu'à quand
00:27:31on va continuer
00:27:32comme ça ?
00:27:33On est sur
00:27:34des phénomènes
00:27:35qui touchent
00:27:36tout le territoire
00:27:37national.
00:27:38c'est impensable
00:27:40actuellement
00:27:41en 2025.
00:27:42On ne sait plus
00:27:42quoi faire
00:27:43avec tous ces règlements
00:27:44de comptes,
00:27:45avec toute cette drogue
00:27:46qui circule
00:27:47sur le territoire
00:27:48national.
00:27:49Nous, policiers,
00:27:50on est un petit peu
00:27:50démunis maintenant
00:27:51sur le terrain
00:27:52malgré les réformes
00:27:54qu'il y a eu
00:27:54sur la police judiciaire,
00:27:55malgré des moyens
00:27:57qu'on essaye
00:27:58de nous donner,
00:27:59mais c'est toujours
00:27:59insuffisant.
00:28:01On voit
00:28:01toute cette criminalité
00:28:02qui touche partout,
00:28:03que ce soit à Marseille,
00:28:05que ce soit à Brest,
00:28:06mais là, à Grenoble,
00:28:08c'est absolument
00:28:08terrible.
00:28:10On a franchi
00:28:10encore un cap
00:28:11nouveau
00:28:12sur un enfant
00:28:14qui est touché
00:28:15gravement par balles.
00:28:17Merci,
00:28:17Axel Ron,
00:28:18porte-parole du syndicat
00:28:19CFTC Police.
00:28:20Merci d'avoir répondu
00:28:22présent.
00:28:22Florian,
00:28:23Gérard,
00:28:24Mercier,
00:28:24qu'est-ce qu'on peut dire ?
00:28:25Le maire écologiste
00:28:29de Grenoble
00:28:29porte quand même
00:28:30une grande responsabilité
00:28:31dans cette situation.
00:28:33Il faut rappeler
00:28:33qu'en février dernier,
00:28:34il avait fait une interview
00:28:35à Libération,
00:28:35il avait dit
00:28:36l'insécurité,
00:28:37je cite,
00:28:37je m'en fous.
00:28:38Il avait dit
00:28:39la vidéoprotection,
00:28:40ça ne sert à rien.
00:28:41Là,
00:28:41on voit que justement,
00:28:42c'était une zone
00:28:43non protégée
00:28:43par vidéoprotection.
00:28:45Et donc,
00:28:45honnêtement,
00:28:46tous ces maires écologistes
00:28:48et les maires de gauche
00:28:49dans les grandes agglomérations
00:28:51posent problème
00:28:52parce qu'ils n'ont pas
00:28:53pris ce problème
00:28:54à bras-le-corps.
00:28:55Et derrière,
00:28:56il y a la réponse judiciaire,
00:28:56bien sûr,
00:28:57qui ne fonctionne pas,
00:28:58mais sur le cas
00:28:59de Grenoble en particulier,
00:29:00il y a vraiment ça
00:29:01comme sujet.
00:29:03Et le dernier point,
00:29:04c'est par exemple,
00:29:04on pourrait mettre en place
00:29:05des couvre-feux
00:29:06pour les adolescents
00:29:08que quand on a
00:29:09moins de 16 ans,
00:29:10on n'a pas à être
00:29:11dehors dans la rue.
00:29:12Donc ça,
00:29:13c'est des choses
00:29:13que les maires
00:29:14et qu'on pourrait mettre
00:29:15en place
00:29:15pour lutter
00:29:16contre le narcotrafic.
00:29:17Naïma ?
00:29:18Moi,
00:29:19je n'incriminerai pas
00:29:21le maire de Grenoble
00:29:24parce que ce sujet-là
00:29:25de la délinquance
00:29:26des mineurs,
00:29:27c'est un sujet étatique,
00:29:29c'est un sujet de l'État.
00:29:30C'est un sujet
00:29:31dont le gouvernement
00:29:32successif
00:29:33n'a pas su se saisir,
00:29:35encore une fois,
00:29:36face à des tabous.
00:29:37Là,
00:29:37vous avez un gamin
00:29:38qui a 12 ans,
00:29:39qui est sur un point de deal
00:29:40à 3 heures du matin.
00:29:41Donc,
00:29:42pardonnez-moi,
00:29:43vous sont les parents,
00:29:44encore une fois.
00:29:45Et quand vous parlez,
00:29:46encore une fois,
00:29:47de la responsabilité
00:29:48des parents,
00:29:49vous avez les cris d'orfraie.
00:29:50Et je voudrais aussi rappeler
00:29:51que le Conseil des sages,
00:29:53justement,
00:29:53a censuré une loi
00:29:54visant à beaucoup plus
00:29:56de fermeté
00:29:57concernant la délinquance
00:29:59des mineurs.
00:29:59Donc,
00:29:59on marche sur la tête.
00:30:01On est un pays,
00:30:02aujourd'hui,
00:30:03où on n'a plus
00:30:03de pilote dans l'avion.
00:30:05Et quand on essaye
00:30:06d'avoir juste
00:30:06ex...
00:30:08ex...
00:30:09ex...
00:30:10ex...
00:30:10ex...
00:30:11ex...
00:30:11ex...
00:30:12ex...
00:30:13ex...
00:30:13ex...
00:30:14ex...
00:30:15Juste,
00:30:16une petite politique,
00:30:18eh bien,
00:30:19vous avez le fameux
00:30:20Conseil des sages.
00:30:20Parce que le Conseil des sages,
00:30:22on va se le dire,
00:30:22ils sont entre eux,
00:30:23ils sont dans l'entre-soir,
00:30:25dans leur résidence,
00:30:26leurs enfants,
00:30:26ils sont bien éloignés
00:30:28de tout ça,
00:30:29ils ne risquent pas
00:30:29des balles perdues.
00:30:31Donc,
00:30:31moi,
00:30:31j'en appelle encore une fois
00:30:32au gouvernement,
00:30:34il faut absolument
00:30:35que sur cette question
00:30:36de la parentalité,
00:30:37de la responsabilité
00:30:38des parents,
00:30:39eh bien,
00:30:39que ce soit un sujet
00:30:40majeur
00:30:41et d'urgence.
00:30:41Et Elodie Richard,
00:30:42que je salue,
00:30:43parce que nous sommes dimanche,
00:30:44vous le savez,
00:30:44Elodie Richard,
00:30:45c'est-à-dire qu'on va parler politique,
00:30:46mais Elodie Richard,
00:30:47vous souhaitez réagir ?
00:30:48Oui,
00:30:48parce que pour prolonger
00:30:49ce que disait Naïma,
00:30:50effectivement,
00:30:50le Conseil constitutionnel
00:30:52a été effectivement
00:30:53très très précautionné
00:30:54sur cette réforme
00:30:55de la justice des mineurs.
00:30:57Gabriel Attal proposait,
00:30:58par exemple,
00:30:58qu'il puisse y avoir
00:30:59des comparutions immédiates,
00:31:00qu'on ne revienne pas
00:31:01sur l'excuse de minorité,
00:31:02on ne la supprimait pas,
00:31:03mais ça devenait une exception.
00:31:04Et qu'est-ce qu'a répondu
00:31:05le Conseil constitutionnel ?
00:31:06C'est que ces mineurs,
00:31:07il faut les éduquer
00:31:09et non pas les sanctionner.
00:31:10Le problème,
00:31:11c'est qu'on voit bien
00:31:11à quel point
00:31:12ils sont déconnectés
00:31:13des mineurs d'aujourd'hui.
00:31:14Gérald Darmanin disait
00:31:15qu'on n'a pas aujourd'hui
00:31:16les mêmes mineurs
00:31:16qu'en 1945.
00:31:17Tout le monde s'en rend compte.
00:31:19Donc à un moment,
00:31:19il y a quand même eu
00:31:19une volonté politique,
00:31:21mais cette volonté politique,
00:31:22elle s'est heurtée
00:31:22une fois de plus
00:31:23au Conseil constitutionnel.
00:31:25Et le problème,
00:31:26quand on dit
00:31:26qu'il faut éduquer,
00:31:27très bien,
00:31:27quand on voit des ados,
00:31:28comme vous le disiez,
00:31:29de 12 ans, 13 ans, 14 ans,
00:31:30qui parfois
00:31:31sont les coupables de crimes,
00:31:32est-ce que vraiment
00:31:33on est encore dans l'éducation ?
00:31:34Et le problème,
00:31:35c'est qu'on leur offre
00:31:35une seule chose,
00:31:36c'est un parcours de récidive
00:31:37puisqu'ils ne trouvent jamais
00:31:39la sanction,
00:31:39donc forcément,
00:31:40ils réitèrent.
00:31:41Hier, dans mes lignes,
00:31:43j'ai interrogé
00:31:44Prisca Tévenot,
00:31:45députée en naissance
00:31:45qui est sur le terrain.
00:31:46Évidemment,
00:31:47quand je l'ai interrogé
00:31:48sur cette jeunesse
00:31:50et cette délinquance,
00:31:51elle a rappelé
00:31:52très rapidement
00:31:52que c'était la faute
00:31:54du Conseil constitutionnel.
00:31:55Mais pour le coup,
00:31:55elle a totalement raison.
00:31:56Et pour le coup,
00:31:57elle a totalement raison.
00:31:57Général.
00:31:58Alors d'abord,
00:31:59il faut que ce jeune
00:32:00a s'en sortir
00:32:00parce qu'en vous écoutant,
00:32:02il est quand même
00:32:02crié à vent blessé.
00:32:04On est dans la sud-américanisation
00:32:06de notre pays.
00:32:07Voilà, maintenant,
00:32:08on voit que la situation
00:32:09se dégrade.
00:32:11Alors il y a eu heureusement
00:32:12cette loi contre le narcotrafic
00:32:13de M. Rotaillot,
00:32:15mais c'est largement insuffisant.
00:32:17C'est-à-dire que je crois
00:32:18qu'il faut qu'on comprenne
00:32:19aujourd'hui
00:32:20que tout doit être mis à plat
00:32:22pour véritablement juguler,
00:32:24neutraliser cette menace
00:32:26qui est mortelle
00:32:28pour notre pays.
00:32:28Vous avez des quartiers entiers
00:32:29maintenant qui sont
00:32:30sous contrôle des narcotrafics.
00:32:32Le nombre de jeunes
00:32:33sans parler de la jeunesse
00:32:34qui est touchée
00:32:35par la consommation de drogue,
00:32:37ça, il faut quand même
00:32:37l'évoquer également.
00:32:39Donc là,
00:32:41il faut peut-être penser aussi
00:32:43à ce que fait le Danemark.
00:32:44Quand vous prenez par exemple
00:32:45les gangs,
00:32:46les gangs sont majoritairement
00:32:47composées d'étrangers
00:32:48et de binationaux.
00:32:51Eh bien,
00:32:51il faut déchoir
00:32:53de leur nationalité
00:32:54et il faut les expulser.
00:32:55il faut utiliser
00:32:56tous les leviers possibles.
00:32:57Je reviens également
00:32:58sur les contrôles des flux.
00:32:59Quand vous avez un pays
00:33:00où les flux ne sont pas contrôlés,
00:33:02une Européenne
00:33:02où les flux ne sont pas contrôlés,
00:33:04parce que quand on parle
00:33:05des jeunes,
00:33:06il y a un effet de saturation
00:33:07des services compétents
00:33:09pour têter de cette jeunesse
00:33:10en danger,
00:33:11quand vous avez des milliers
00:33:12et des milliers
00:33:12de millions d'années en compagnie
00:33:13qui arrivent sur notre territoire,
00:33:15dont beaucoup d'ailleurs
00:33:16ne sont,
00:33:16on ne sait s'ils sont adultes
00:33:18ou non.
00:33:18Donc là,
00:33:19on a l'impression
00:33:20qu'il y a du déclaratif,
00:33:22il y a quand même
00:33:23quelques opérations
00:33:23qui se font.
00:33:25Maintenant,
00:33:25pour revenir sur ce que disait
00:33:26ce syndicaliste policier,
00:33:28c'est également
00:33:28la mise en danger
00:33:31des gendarmes
00:33:32et des policiers
00:33:32qui interviennent maintenant
00:33:33dans des contextes de guerre,
00:33:34caractérisés par la présence
00:33:36d'armes longues,
00:33:37d'armes automatiques.
00:33:37Et non de guet-apens
00:33:38dont on a parlé cet été,
00:33:39qu'on leur a...
00:33:41Et c'est vrai,
00:33:42ce qui est assez sidéant,
00:33:44c'est que ce pays,
00:33:45bon,
00:33:46on veut aller...
00:33:47Je suis d'accord
00:33:48pour qu'on intervienne à l'étranger.
00:33:50Je reviens d'Ukraine,
00:33:51je comprends
00:33:52qu'on soutienne l'Ukraine,
00:33:53mais quand on voit
00:33:54ce qui se passe
00:33:55sur notre propre territoire,
00:33:56que de mois en mois
00:33:57la situation se dégrade,
00:33:59mais qu'on comprenne aujourd'hui
00:34:01qu'on est véritablement
00:34:02dans une situation de guerre
00:34:03s'agissant du narcotrafic.
00:34:04Allez,
00:34:05on parle politique
00:34:06avec Elodie Huchard,
00:34:07vous allez voir,
00:34:08il y a un lien
00:34:09puisqu'il est à la une
00:34:10de nos confrères
00:34:10de jour le dimanche
00:34:11et David Lysnard,
00:34:12le maire de Cannes,
00:34:13mais également le président
00:34:14de l'Association des maires de France
00:34:15dont on sait que le Congrès
00:34:17va s'ouvrir cette semaine.
00:34:18Et il évoque un peu
00:34:19tous les thèmes,
00:34:20justement,
00:34:20cette insécurité,
00:34:22cette lutte contre les narcotrafiquants
00:34:24où les élus sont souvent
00:34:26en première ligne.
00:34:27Et puis également,
00:34:27il évoque cette bureaucratie
00:34:29qui étouffe les maires
00:34:30et on le voit bien,
00:34:31être maire aujourd'hui,
00:34:32il faut être très courageux.
00:34:33Et aujourd'hui,
00:34:34c'est vraiment le porte-voix
00:34:35de cette inquiétude
00:34:37ou cette colère aussi
00:34:38des maires,
00:34:40Elodie.
00:34:41Oui, parce que
00:34:41si on résume en fait
00:34:42la vie des maires
00:34:43depuis quelques années,
00:34:44l'État leur demande
00:34:45d'en faire toujours plus
00:34:46avec toujours moins de moyens.
00:34:48C'est-à-dire que l'État
00:34:49se reporte complètement
00:34:50sur les communes
00:34:51ou d'autres collectivités
00:34:51territoriales par ailleurs,
00:34:53mais il y a moins
00:34:54d'entrées d'argent
00:34:55pour les maires.
00:34:56Et ce qu'explique David Lysnard,
00:34:57c'est notamment
00:34:57quand on demande
00:34:58aux collectivités territoriales
00:34:59de faire des efforts,
00:35:01les maires aujourd'hui
00:35:01ont du mal à comprendre.
00:35:02On rappelle qu'une commune,
00:35:03son budget,
00:35:04il doit être à l'équilibre.
00:35:04Ce n'est pas le budget
00:35:05qu'on vote à l'Assemblée nationale
00:35:06où chacun fait ce qu'il veut.
00:35:07Donc les communes,
00:35:08par essence,
00:35:09elles ont un budget
00:35:09qui est à l'équilibre.
00:35:10Par essence,
00:35:11elles font déjà
00:35:11beaucoup d'économies
00:35:12et on leur dit
00:35:13qu'il faudra peut-être
00:35:14aller encore plus loin.
00:35:15Donc David Lysnard,
00:35:15comme tous les maires de France,
00:35:16se disent
00:35:17qu'on veut bien faire des économies
00:35:18si tout le monde doit participer.
00:35:19Premièrement,
00:35:20il faut voir
00:35:20où il est encore possible
00:35:21d'en faire.
00:35:22Et deuxièmement,
00:35:23l'État doit d'abord
00:35:24être le premier
00:35:24à faire des économies.
00:35:26Ça, c'est pour le volet
00:35:26un petit peu plus économique
00:35:28et budget.
00:35:28Et David Lysnard,
00:35:29effectivement,
00:35:29qui parle comme tous les maires
00:35:31du fait qu'aujourd'hui,
00:35:32entre le temps,
00:35:33vous prenez une décision
00:35:34et le temps où sur une commune
00:35:36elle est effective,
00:35:36il peut se passer des mois,
00:35:37voire des années
00:35:38parce que c'est de l'administration,
00:35:39c'est des papiers,
00:35:40tout va.
00:35:41Et ce qu'il explique,
00:35:41c'est qu'à chaque fois
00:35:42qu'on a rajouté des strates,
00:35:43ce sont des strates
00:35:44qui empêchent d'avancer.
00:35:46David Lysnard ne demande pas
00:35:46qu'il n'y ait plus de règles.
00:35:47Évidemment,
00:35:48il explique juste
00:35:48qu'il voudrait que les maires
00:35:49puissent être un peu plus libres
00:35:51dans leur commune
00:35:51tout en respectant
00:35:52évidemment la loi.
00:35:54Et on voit effectivement
00:35:55avant le salon
00:35:55des maires de France
00:35:56que le chef
00:35:58de tous les maires
00:35:59veut essayer d'attirer
00:36:00l'attention
00:36:01sur ces problématiques.
00:36:03On a les élections
00:36:04qui vont arriver
00:36:04en mars 2026.
00:36:06On voit que s'il y a finalement
00:36:076 maires sur 10
00:36:08qui vont se représenter,
00:36:09c'est aussi signe
00:36:10que les maires
00:36:10sont vraiment des personnalités
00:36:12qui s'engagent
00:36:13parce qu'il y avait
00:36:13beaucoup plus de personnes
00:36:14il y a encore 2 ans
00:36:15qui disaient
00:36:16je ne me représenterais pas.
00:36:17Finalement,
00:36:17face à l'échéance,
00:36:18ils vont y aller
00:36:19et puis on se rappelle
00:36:19que c'est aussi pour les maires
00:36:20de plus en plus d'incivilité,
00:36:21de plus en plus de violence.
00:36:23Voilà tout ce à quoi
00:36:24ils sont confrontés
00:36:24et pour le coup
00:36:25les maires
00:36:25ils sont maires
00:36:2624h sur 24
00:36:27encore plus
00:36:27dans les petites communes.
00:36:28Et c'est vrai
00:36:29qu'on n'est pas très loin
00:36:30des échéances municipales.
00:36:32Et oui.
00:36:33Ça approche à grands pas.
00:36:34Merci beaucoup Elodie
00:36:35pour ce coup de projecteur
00:36:36et cette prise de parole
00:36:37de David Lysnard.
00:36:40Autre sujet
00:36:40sur lequel j'aimerais
00:36:41vous faire réagir
00:36:42c'est ces artistes
00:36:45de confession juive
00:36:46qui ont de plus en plus
00:36:48de mal à pouvoir s'exprimer,
00:36:50de plus en plus de mal
00:36:51à pouvoir exercer
00:36:52tout simplement
00:36:53leur métier.
00:36:54On en a beaucoup parlé
00:36:55cet été,
00:36:56le symbole,
00:36:57on a beaucoup parlé
00:36:58d'Amir.
00:36:59Évidemment,
00:36:59on va voir tout ça
00:37:00avec le sujet
00:37:01de Michael Dosantos
00:37:02et on va réagir
00:37:04juste après.
00:37:04Après les attentats
00:37:08du 7 octobre,
00:37:09Ardé co-signe
00:37:10avec une agence
00:37:11de booking.
00:37:12Théo Aboukrat,
00:37:13de son vrai nom,
00:37:14décroche alors
00:37:14une série de concerts
00:37:15dont une scène partagée.
00:37:17Cinq jours avant,
00:37:18l'autre artiste
00:37:19se ravise
00:37:20pour des motifs
00:37:21qualifiés de personnel.
00:37:22Ces personnes
00:37:23étaient incapables
00:37:25de fournir
00:37:26les propos
00:37:27qu'elles me reprochaient.
00:37:28Théo apprend par la suite
00:37:30qu'un hommage
00:37:30à son grand-père décédé
00:37:31rescapé de la Shoah
00:37:32lui est reproché.
00:37:34Une vidéo publiée
00:37:35sur ses réseaux sociaux,
00:37:36propriété d'un influenceur
00:37:38pro-israélien.
00:37:40Je suis juste tombé
00:37:41sur une vidéo
00:37:42qui récapitulait
00:37:44l'histoire
00:37:45des noms de familles
00:37:46Ashkenaz.
00:37:47L'artiste
00:37:47qui m'a boycotté
00:37:48et son manager
00:37:49ont présenté
00:37:51à mon équipe
00:37:51en disant
00:37:52voilà,
00:37:53il y a ce contenu-là
00:37:54qui pour nous,
00:37:55selon eux,
00:37:56n'est pas un appel
00:37:57à la paix
00:37:57ou peut être problématique.
00:37:59Après l'annulation
00:38:00de cette date,
00:38:00l'agence de Booking
00:38:02gronde également
00:38:02son contrat.
00:38:04Un boycott insidieux
00:38:05auquel a également
00:38:06été confronté
00:38:06David Konopniki.
00:38:08Ce guitariste
00:38:09a vu quatre salles parisiennes
00:38:10annuler ses concerts.
00:38:12Je joue entre autres
00:38:13dans un groupe
00:38:14qui mélange le rock
00:38:15et la musique klezmer.
00:38:16C'est de la musique
00:38:16d'origine juive.
00:38:18Dans une salle de concert
00:38:19d'ailleurs,
00:38:19dans laquelle on a déjà joué,
00:38:21on m'expliquait
00:38:22que tu comprends David,
00:38:23le klezmer
00:38:24c'est compliqué en ce moment,
00:38:25on ne fait plus de klezmer
00:38:26à Paris.
00:38:26On m'a dit aussi
00:38:27dans une autre salle,
00:38:28non les juifs
00:38:29en ce moment
00:38:29n'ont pas trop envie
00:38:30de faire de la musique
00:38:31avec ça.
00:38:33Et puis de toute façon,
00:38:33en plus,
00:38:34il faut que je mette
00:38:34quatre agents de sécurité
00:38:35pour ton concert
00:38:36donc je ne peux pas le faire.
00:38:38Ces derniers mois,
00:38:38d'autres artistes
00:38:39de confession juive
00:38:40ont été victimes
00:38:41d'appels au boycott
00:38:42plus direct.
00:38:43C'est le cas d'Amir
00:38:44ou encore des membres
00:38:45de l'Orchestre
00:38:46Philharmonique d'Israël
00:38:47dont le concert
00:38:48a été récemment perturbé
00:38:49à Paris.
00:38:52Voilà où on en est
00:38:53aujourd'hui en France
00:38:55et j'en profite
00:38:55pour vous dire
00:38:56qu'en deuxième partie
00:38:57d'émission,
00:38:58on recevra notre ami
00:38:59d'Amir Sadat,
00:39:00que vous connaissez,
00:39:01c'est un reproducteur
00:39:02de films,
00:39:02de chansons
00:39:03et qui produit
00:39:04des spectacles
00:39:04et il nous racontera
00:39:05sa mésaventure
00:39:06parce qu'il produit
00:39:07un spectacle consacré
00:39:09à l'oeuvre de Quentin Tarantino
00:39:11le 6 décembre prochain
00:39:12à Paris.
00:39:13Et vous savez quoi ?
00:39:15Il y a un appel
00:39:15à un boycott
00:39:17sur les réseaux sociaux.
00:39:18Tout ça pourquoi ?
00:39:19Parce qu'il y a des photos
00:39:20qui circulent
00:39:20de Tarantino
00:39:22avec des membres
00:39:24de l'armée israélienne
00:39:26et donc il y a
00:39:26un véritable boycott.
00:39:27Voilà où on en est
00:39:28aujourd'hui
00:39:28et quand j'ai invité
00:39:30Norbert Sadat,
00:39:31je ne savais pas
00:39:31qu'on allait évoquer
00:39:32aujourd'hui
00:39:33cette problématique
00:39:35de la sorte
00:39:36mais voilà où on en est
00:39:36en 2025.
00:39:38Carrément.
00:39:39C'est terrible, hein ?
00:39:39C'est terrible,
00:39:40c'est honteux.
00:39:41On se dit
00:39:42on est en France
00:39:43pays des droits de l'homme
00:39:44et finalement
00:39:46on regarde la situation
00:39:47on nous dit souvent
00:39:48pas d'amalgame
00:39:49et là on est
00:39:49dans le festival
00:39:50de l'amalgame.
00:39:51On est devant
00:39:52des cas où
00:39:53il y a de la discrimination
00:39:55littéralement,
00:39:56de l'appel au boycott,
00:39:58de la suspicion.
00:40:00Donc pour les Juifs
00:40:03de France en ce moment
00:40:03c'est une période
00:40:04extrêmement difficile.
00:40:05C'est comme si
00:40:06on leur disait
00:40:07faites profil bas.
00:40:09C'est compliqué.
00:40:09Taisez-vous.
00:40:10Taisez-vous.
00:40:11Faites profil bas.
00:40:13C'est complètement
00:40:14on a l'impression
00:40:14de revenir
00:40:15des décennies
00:40:16en arrière.
00:40:17C'est absolument
00:40:18abject.
00:40:19Et où sont
00:40:20donc ces fameuses
00:40:20associations antiracistes
00:40:22où sont ceux
00:40:23qui nous disent
00:40:23qu'il y a
00:40:24de la discrimination
00:40:25et du racisme
00:40:26systémique
00:40:26à longueur de journée
00:40:27on ne les entend pas
00:40:28beaucoup.
00:40:29Florian.
00:40:30La France
00:40:30c'est effectivement
00:40:32un pays des droits
00:40:32mais c'est aussi
00:40:33un pays de culture.
00:40:34Quand on voit
00:40:35donc la haine
00:40:38et le racialisme
00:40:40le sectarisme
00:40:41dont fait preuve
00:40:42le secteur culturel
00:40:43aujourd'hui
00:40:43c'est choquant
00:40:45je pense aussi
00:40:45au cas du metteur
00:40:46en scène
00:40:46Steve Fissa
00:40:47qui avait parlé
00:40:48de ça il y a
00:40:49quelques mois
00:40:50en fait
00:40:50alors même
00:40:51que ces artistes
00:40:52bien souvent
00:40:52sont
00:40:53oeuvres pour la paix
00:40:54on pense à Amir
00:40:55par exemple
00:40:55qui a fait une chanson
00:40:56il y en a un
00:40:56qui se sent la paix
00:40:57c'est bien Amir
00:40:57mais c'est ça
00:40:58et pourtant
00:40:59juste parce qu'ils sont juifs
00:41:01c'est-à-dire que même si
00:41:02mais on lui reproche
00:41:02à Amir d'avoir fait
00:41:03son service militaire
00:41:04c'est ça
00:41:04c'est une obligation
00:41:05c'est une obligation légale
00:41:07il y a un moment
00:41:08c'est-à-dire qu'on juge
00:41:10les gens
00:41:10enfin le secteur culturel
00:41:12là c'est les gens
00:41:13jugent les personnes
00:41:14non pas pour
00:41:15leurs idées
00:41:17mais pour leur appartenance
00:41:19en l'occurrence
00:41:19à l'appartenance
00:41:20à la communauté juive
00:41:21on en est là
00:41:21donc ça c'est de l'antisymétisme
00:41:23pur et simple
00:41:24caractérisé
00:41:25et c'est honteux
00:41:27d'en être là
00:41:28aujourd'hui dans notre pays
00:41:29tous ces gens
00:41:31devraient sérieusement
00:41:32se remettre en question
00:41:32et effectivement
00:41:33les associations
00:41:34ou autres antiracistes
00:41:35devraient se réveiller
00:41:35c'est honteux
00:41:36et vous verrez
00:41:37Néan Bersada
00:41:37qui a fait beaucoup de choses
00:41:39pour la culture en France
00:41:41mais il est totalement
00:41:42abasourdi
00:41:44pour ne pas dire davantage
00:41:45par rapport à cet appel
00:41:46au boycott
00:41:46qu'il ne comprend pas
00:41:47et c'est pour ça
00:41:48qu'on va lui donner
00:41:48la parole tout à l'heure
00:41:49général
00:41:50alors l'antisymitisme
00:41:51il est profond
00:41:53je me souviens
00:41:55de ce livre très marquant
00:41:57« L'électoire perte
00:41:58de la République »
00:41:58de Jean-Benzouzan
00:41:59en 2022
00:42:00qui évoquait notamment
00:42:01le départ
00:42:01des citoyens israéliques
00:42:04de Saint-Saint-Denis
00:42:04donc il y a aujourd'hui
00:42:06des exodes
00:42:07à l'intérieur de la France
00:42:08de citoyens israélites
00:42:10c'est comme un fait
00:42:10qu'il faut noter
00:42:11deuxième fait
00:42:12c'est que depuis
00:42:13cet octobre
00:42:14très paradoxalement
00:42:17et bien
00:42:17il y a une escalade
00:42:18il y a une dégradation
00:42:20vraiment
00:42:21de la situation
00:42:22de nos
00:42:23constituiens
00:42:24juifs
00:42:25et il y a un livre
00:42:26qui est très intéressant
00:42:27qui vient de sortir
00:42:27de Nora Buzini
00:42:28« Les nouveaux antisémites »
00:42:30et c'est là qu'on voit
00:42:31et c'est là qu'on voit
00:42:33qu'une partie de la gauche
00:42:34est à la manœuvre
00:42:36l'ultra-gauche
00:42:36est à la manœuvre
00:42:37en s'appuyant notamment
00:42:38sur les arsenaux idéologiques
00:42:39sur des centres de gravité
00:42:41que c'est en sciences
00:42:42pour Paris
00:42:42et ils s'aiment partout
00:42:43donc il y a vraiment
00:42:45un sujet
00:42:45et là
00:42:46et bien
00:42:47que fait-on ?
00:42:48il y a eu la marche
00:42:49je me rappelle
00:42:50cette marche
00:42:50avec laquelle j'ai participé
00:42:51il y a peut-être
00:42:52qu'il en faudrait d'autres
00:42:53avec peut-être
00:42:53d'autres participations
00:42:54d'ailleurs
00:42:55il faut que le président
00:42:56de la république
00:42:56prenne la parole
00:42:57tout simplement
00:42:58il faut que le président
00:43:01de la république
00:43:01prenne la parole
00:43:02parce que ça devient
00:43:03insupportable
00:43:04est-ce que nos compatriotes
00:43:05de confession juive
00:43:06doivent justement
00:43:07s'effacer
00:43:08tout ce qu'ils sont
00:43:10leur judaïté
00:43:11etc
00:43:11c'est extrêmement grave
00:43:14ce qui se passe
00:43:15et moi je regrette
00:43:16encore une fois
00:43:17que le président
00:43:18de la république
00:43:18n'ait pas marché
00:43:20mais n'ait pas non plus
00:43:21pris la parole
00:43:22par la suite
00:43:22pour dénoncer
00:43:23ce qui se passe
00:43:24voulez-vous qu'il apprenne
00:43:24aujourd'hui
00:43:25alors qu'il avait
00:43:25tant d'occasions
00:43:26de l'apprendre
00:43:27avant
00:43:27la raison
00:43:29est très grave
00:43:29aujourd'hui
00:43:30allez
00:43:30on marque une pause
00:43:31c'est l'invitant
00:43:32de ce BD News Week-end
00:43:32on se retrouve
00:43:33dans quelques instants
00:43:34et on reviendra
00:43:35avec ce qui s'est passé
00:43:36à Guadeloupe
00:43:36avec vous ma chère
00:43:37Marie-Victoire
00:43:37Dieu Donné
00:43:38à tout de suite
00:43:38bonne journée
00:43:40sur CNews
00:43:41il est presque midi
00:43:47rebonjour
00:43:47merci de nous accueillir
00:43:49prenez place
00:43:49c'est déjà la deuxième partie
00:43:51de votre Midi News
00:43:52du week-end
00:43:53du dimanche
00:43:54je vous présente
00:43:55l'équipe du dimanche
00:43:56qui m'accompagne
00:43:56dans quelques instants
00:43:57mais tout de suite
00:43:57le sommaire
00:43:58de cette deuxième partie
00:43:59on commencera
00:44:00par le sport
00:44:01une fois n'est pas coutume
00:44:02mais pas le sport
00:44:03que l'on aime
00:44:03non non non non
00:44:04le sport que l'on aime
00:44:05c'est le sport de l'émotion
00:44:06c'est le sport de l'échange
00:44:07c'est le sport du partage
00:44:09c'est le sport qui associe la communion
00:44:11mais là on va vous parler
00:44:13de l'autre facette du sport
00:44:14chez nous en France
00:44:15en 2025
00:44:16là encore
00:44:16les dirigeants de clubs
00:44:17de foot amateurs
00:44:18tirent la sonnette d'alarme
00:44:20ils n'en peuvent plus
00:44:21de ces violences
00:44:21qui gongrènent les stades
00:44:22on va vous raconter tout cela
00:44:24on va vous parler encore
00:44:25de Boilem Sansal
00:44:27enfin libre
00:44:28vous le savez
00:44:28il est toujours en Allemagne
00:44:29pour le moment
00:44:30et vous entendrez
00:44:31le témoignage exclusif
00:44:32entre autres de sa fille
00:44:33enfin invité exceptionnel
00:44:35je vous en ai parlé
00:44:36dans notre première heure
00:44:37de notre Midi News Week-end
00:44:38le célèbre producteur de cinéma
00:44:40mais également de chansons
00:44:41Norbert Sada
00:44:42un homme en colère
00:44:43un homme blessé
00:44:44un homme choqué
00:44:45son prochain spectacle
00:44:46qu'il produit à Paris
00:44:47le 6 décembre prochain
00:44:48au Palais des Congrès de Paris
00:44:49spectacle consacré
00:44:50au grandissime
00:44:52Quentin Tarantino
00:44:52subit une véritable campagne
00:44:54de dénigrement
00:44:55sur les réseaux sociaux
00:44:56carrément un appel
00:44:57au boycott
00:44:58il va nous en expliquer
00:44:59des raisons
00:44:59voilà pour notre menu
00:45:01restez avec nous
00:45:02il est midi tout pile
00:45:03et c'est le moment
00:45:03de faire un tour complet
00:45:04d'informations
00:45:05avec vous
00:45:05Sandra Tumbo
00:45:06que je re-salute
00:45:07Bonjour Thierry
00:45:08bonjour à tous
00:45:09Londres a annoncé
00:45:10une réforme historique
00:45:12pour dissuader
00:45:13les migrants
00:45:14parmi les mesures
00:45:15la réduction de la protection
00:45:16accordée aux réfugiés
00:45:17la suppression
00:45:19de l'accès automatique
00:45:20aux aides sociales
00:45:21pour les demandeurs d'asile
00:45:22la présentation
00:45:23de ce plan détaillé
00:45:24est prévu demain
00:45:25devant le Parlement britannique
00:45:26objectif du gouvernement
00:45:27contrer la montrée
00:45:28du parti anti-immigration
00:45:30en France
00:45:31la gauche unitaire
00:45:32a annoncé une primaire
00:45:33à l'automne 2026
00:45:34la date et les modalités
00:45:36du processus de désignation
00:45:37seront dévoilées
00:45:39durant la première quinzaine
00:45:40de décembre
00:45:40le patron du PS
00:45:41Olivier Faure
00:45:42la chef des écologistes
00:45:43Marine Tondelier
00:45:44les députés
00:45:45Clémentine Autain
00:45:46et François Ruffin
00:45:46entre autres
00:45:47étaient réunis ce samedi
00:45:48à Trappes dans les Yvelines
00:45:49ils espèrent que leur pari
00:45:50sera gagnant
00:45:51pour la présidentielle
00:45:522027
00:45:53et puis un mot de sport
00:45:54de rugby
00:45:55le 15 de France
00:45:56a retrouvé le chemin
00:45:57de la victoire
00:45:57les bleus
00:45:58se sont imposés
00:45:5934-21
00:46:00contre les Fidji
00:46:01hier soir à Bordeaux
00:46:02les hommes de Fabien Galtier
00:46:03ont peiné à faire la différence
00:46:04face aux Fidjiens
00:46:05qui ont su revenir à hauteur
00:46:07en début
00:46:07de deuxième mi-temps
00:46:08avant de céder à l'usure
00:46:10contre des Français
00:46:11portés par le doublé
00:46:12du centre Nicolas Deporter
00:46:13vous savez ce qu'on dit
00:46:15ma chère Sandra
00:46:15seule la victoire est belle
00:46:17seule la victoire est belle
00:46:19quelle que soit
00:46:20l'importance est de gagner
00:46:21merci beaucoup
00:46:22ma chère Sandra
00:46:22il y a tout à l'heure
00:46:23dans 30 minutes
00:46:24l'équipe du dimanche
00:46:25qui m'accompagne
00:46:26Naïma M. Fadel
00:46:27est toujours avec nous
00:46:27le général Bertrand Cavallier
00:46:28est toujours avec nous
00:46:29Florian Gérard
00:46:30Mercier est toujours avec nous
00:46:31Karim Abouik
00:46:31est toujours avec nous
00:46:32et Marie-Victoire
00:46:33notre spécialiste
00:46:34poli-justice est avec nous
00:46:36on va revenir sur ce qui s'est passé
00:46:37dans cette nuit
00:46:38à Grenoble
00:46:39Marie-Victoire
00:46:40avec les toutes dernières informations
00:46:41un ado de 12 ans
00:46:43donc a été grivement blessé
00:46:44sur un point de deal
00:46:45et on se posait la question
00:46:46de savoir ce que faisait
00:46:47un gamin de 12 ans
00:46:48en plein milieu de la nuit
00:46:49sur ce point de deal
00:46:50Tout à fait
00:46:50d'autant plus qu'en plein milieu
00:46:52de la nuit
00:46:52nous sommes plus précisément
00:46:53peu avant 3h du matin
00:46:55sur donc un point de deal
00:46:57les policiers vont intervenir
00:46:58après l'alerte des riverains
00:47:00cet adolescent est donc blessé
00:47:02par des coups de feu
00:47:03son pronostic vital est engagé
00:47:05précisément
00:47:06il va être blessé au dos
00:47:07par plusieurs impacts
00:47:09il l'est aussi aux membres inférieurs
00:47:10il va donc être réanimé
00:47:12par un massage cardiaque
00:47:14par les secours
00:47:15il était alors en arrêt cardio-respiratoire
00:47:17il est transporté au CHU
00:47:19tout ce qu'il faut comprendre
00:47:21c'est au niveau de son âge
00:47:22que celui-ci avait déclaré
00:47:24aux policiers avoir 13 ans
00:47:25a priori son identité révèle
00:47:27plutôt un âge de 12 ans
00:47:29le parquet pourra apporter
00:47:30des précisions sur cela
00:47:32en attendant son agresseur
00:47:34a pris la fuite
00:47:34c'est 8 étuis de balles
00:47:36qui ont été retrouvés
00:47:38à proximité sur place
00:47:39la police judiciaire
00:47:41s'est saisie de l'enquête
00:47:42évidemment
00:47:43l'enquête
00:47:44elle ne fait que débuter
00:47:45elle va évidemment
00:47:46essayer d'utiliser
00:47:48les vidéoprotections
00:47:49qui peuvent être
00:47:50à proximité dans ce quartier
00:47:51sur le lieu précis
00:47:52du point de deal
00:47:53on sait qu'il n'y a pas
00:47:53de caméra de vidéosurveillance
00:47:55et puis c'est aussi
00:47:56l'environnement de ce jeune
00:47:58qui sera aussi analysé
00:47:59pour comprendre
00:48:00bien sûr
00:48:00pourquoi est-ce qu'il était
00:48:01à 3h du matin sur ce point de deal
00:48:02et puis aussi
00:48:03quelle implication
00:48:04il pourrait avoir
00:48:05on sait qu'il a déclaré
00:48:06être originaire du quartier
00:48:07de Saint-Brunin
00:48:08et avant de vous faire réagir
00:48:09Florian
00:48:09je vous propose d'écouter
00:48:11Axel Ronde
00:48:12qui a réagi tout à l'heure
00:48:13dans la première partie
00:48:15de Billy News
00:48:15Axel Ronde porte-parole
00:48:16CFTC Police
00:48:17Encore une fois
00:48:19c'est des balles
00:48:20qui sont tirées
00:48:21en nez sur des armes
00:48:23de guerre
00:48:238 étuis de cartouches
00:48:25ont été retrouvés au sol
00:48:26donc c'est des cartouches
00:48:27qui ont été percutées
00:48:28sur l'individu
00:48:30sur ce jeune adolescent
00:48:31qui est entre la vie
00:48:33et la mort
00:48:34aujourd'hui
00:48:35jusqu'à quand
00:48:36on va continuer comme ça
00:48:37on est sur des phénomènes
00:48:40qui touchent
00:48:41tout le territoire national
00:48:42c'est impensable
00:48:45actuellement
00:48:45en 2025
00:48:46on ne sait plus
00:48:47quoi faire
00:48:48avec tous ces règlements
00:48:49de compte
00:48:49avec toute cette drogue
00:48:51qui circule
00:48:51sur le territoire national
00:48:53nous policiers
00:48:54on est un petit peu
00:48:55démunis maintenant
00:48:56sur le terrain
00:48:57malgré les réformes
00:48:58qu'il y a eu
00:48:59sur la police judiciaire
00:49:00malgré des moyens
00:49:02qu'on essaye
00:49:02de nous donner
00:49:03mais c'est toujours insuffisant
00:49:05on voit
00:49:06toute cette criminalité
00:49:07qui touche partout
00:49:08vous savez quand j'écoute
00:49:09Axel Ronde
00:49:10qui est sur le terrain
00:49:11qu'on a souvent
00:49:12ici
00:49:13quand j'entends
00:49:13ses propos
00:49:14on a de quoi
00:49:15être très très très
00:49:16très inquiet
00:49:17Florian
00:49:18on a de quoi
00:49:19être très inquiet
00:49:20au millénier
00:49:20on avait sorti
00:49:21une étude
00:49:22sur la mexicanisation
00:49:23de la société
00:49:24parce que vraiment
00:49:25en fait
00:49:26on voit
00:49:26l'entrisme
00:49:28et le pouvoir
00:49:29du narcotrafic
00:49:30le fait qu'il corrompe tout
00:49:32le fait que
00:49:32des enfants
00:49:34se retrouvent dans la rue
00:49:34à 3h du matin
00:49:36sur des points de deal
00:49:37et face à ça
00:49:38on est vraiment
00:49:39il faut mener
00:49:40une véritable guerre
00:49:41au narcotrafic
00:49:42en utilisant
00:49:43tous les leviers
00:49:44donc ça veut dire
00:49:45la réponse judiciaire
00:49:47bien sûr
00:49:48ça veut dire par exemple
00:49:49des couvre-feux
00:49:50pour les mineurs
00:49:51dans ces quartiers là
00:49:52ça veut dire aussi
00:49:54que des maires
00:49:56comme Eric Piolle
00:49:56un maire écologiste
00:49:57qui dit l'insécurité
00:49:58dans une interview
00:50:00je m'en fous
00:50:01et je cite
00:50:01alors que le soir même
00:50:02il y a une grenade
00:50:03qui est lancée par un homme
00:50:04avec un fusil d'assaut
00:50:05dans un bar
00:50:06et que la vidéosurveillance
00:50:09pour lui
00:50:09ça marche pas
00:50:10alors que justement
00:50:10ça permettrait
00:50:11de retrouver les auteurs
00:50:12des faits etc
00:50:12toutes ces choses là
00:50:14il faut les faire
00:50:15et le dernier point
00:50:16c'est d'aller frapper aussi
00:50:17le consommateur
00:50:18au portefeuille
00:50:19parce que pourquoi
00:50:19est-ce qu'il y a une narcotrafic
00:50:20parce qu'il y a
00:50:22plus d'un million de personnes
00:50:23qui prennent de la cocaïne
00:50:24dans le pays
00:50:25on le fait jamais ça
00:50:25on le dit tous
00:50:27à longueur de temps
00:50:28mais parce qu'on ne donne pas
00:50:30les moyens aux policiers
00:50:31les amendes forfaitaires
00:50:31les policiers pourraient
00:50:32les mettre
00:50:33mais sauf que derrière
00:50:34les policiers
00:50:35n'ont trop à faire
00:50:35comme ce syndicat
00:50:38il se l'a dit
00:50:38ils sont démunis
00:50:40il n'y a pas assez
00:50:41de moyens
00:50:42mais c'est surtout
00:50:42derrière la réponse
00:50:43judiciaire et globale
00:50:44des services publics
00:50:45qui doivent
00:50:46prendre tout ça
00:50:47Karima et Naïma
00:50:48Karima
00:50:48Karima a levé le doigt
00:50:50avant
00:50:50c'est bien
00:50:51c'est organisé
00:50:53cette émission
00:50:53oui on rit
00:50:56mais évidemment
00:50:57on ne rit pas
00:50:57pour ce sujet
00:50:58parce que c'est vraiment
00:50:59pas très drôle
00:51:00tout à fait
00:51:00il faut vraiment
00:51:02mettre de l'ordre
00:51:03comme on dit
00:51:03dans la maison
00:51:04c'est à dire
00:51:05qu'à un moment donné
00:51:06ça dépasse
00:51:08dans cette histoire
00:51:09déjà il n'y a rien qui va
00:51:10il n'y a rien qui va
00:51:11on parle d'un jeune
00:51:12de 12 ans
00:51:13qui est entre la vie
00:51:13et la mort
00:51:14on a une pensée
00:51:16évidemment pour sa famille
00:51:17pour ce jeune garçon
00:51:19c'est terrible
00:51:20c'est absolument terrible
00:51:21mais donc
00:51:23garçon de 12 ans
00:51:24qui est criblé
00:51:26comme ça de balles
00:51:27qu'est-ce qu'il faisait
00:51:28déjà en plus
00:51:29à 3h du matin
00:51:30dans l'angle
00:51:30donc il y a toutes
00:51:30ces questions
00:51:31en lien avec
00:51:32la responsabilité parentale
00:51:33sur l'extrême violence
00:51:35aussi de ces narcotrafiques
00:51:37on ne connait pas
00:51:38l'histoire
00:51:38qu'est-ce qu'il faisait
00:51:39
00:51:39est-ce que c'était
00:51:39une victime collatérale
00:51:40est-ce que
00:51:41bon à voir
00:51:42mais plus largement
00:51:43sur le problème
00:51:44du narcotrafique
00:51:45bien ça crée
00:51:46ces victimes collatérales
00:51:47ça pollue la vie
00:51:48des quartiers
00:51:50c'est une extrême violence
00:51:51et si on élargit
00:51:52bien on voit que
00:51:53quand je dis
00:51:53il faut mettre de l'ordre
00:51:54dans la maison
00:51:54à un moment donné
00:51:55si on veut limiter
00:51:57cette traînée de poudre
00:51:58qui s'étend
00:51:58dans tous les quartiers
00:51:59dans toutes les villes
00:52:00maintenant
00:52:00on ne pourra pas dire
00:52:02qu'on ne le sait pas
00:52:02on est en 2025
00:52:03la situation s'est aggravée
00:52:05ça se multiplie encore
00:52:06donc dans 10 ans
00:52:07ça va être quoi
00:52:07si on ne fait rien
00:52:08je pense que
00:52:09le problème est plus large
00:52:10on a parlé de la réponse judiciaire
00:52:12mais à un moment donné
00:52:13il y a aussi
00:52:13toute la question des frontières
00:52:14la régulation des funéraires
00:52:16c'est quoi
00:52:16c'est les armes qui rentrent
00:52:18c'est la drogue qui rentre
00:52:19c'est des petites mains
00:52:20qui sont disponibles
00:52:22parce qu'on sait
00:52:23que les réseaux de narcotrafic
00:52:24vont embaucher
00:52:25des petites mains
00:52:26des jeunes
00:52:26il y a des populations
00:52:28plus vulnérables
00:52:29qui vont se retrouver aussi
00:52:29à vouloir consommer
00:52:30de la drogue
00:52:31tout ça va ensemble
00:52:32donc à un moment donné
00:52:33c'est un gros sujet
00:52:34je pense que la question
00:52:35des frontières
00:52:35ça fait aussi partie
00:52:37d'un sujet majeur
00:52:38vous créez aussi
00:52:39des conditions
00:52:40où des gens
00:52:40vont vouloir consommer
00:52:41davantage de drogue
00:52:42où le trafic
00:52:43va pouvoir
00:52:45prospérer davantage
00:52:47donc ça fait quand même
00:52:48partie de ce gros enjeu
00:52:50et je ne sais pas
00:52:50qui a été invité
00:52:51je ne sais pas
00:52:51si vous étiez à mes côtés
00:52:52à ce moment là
00:52:52mais il me disait
00:52:53on espère qu'il y aura
00:52:54une paix prochaine
00:52:55entre l'Ukraine
00:52:56et la Russie
00:52:57mais s'il y a paix demain
00:52:58c'est qu'il y a
00:53:00un fort risque
00:53:01que les armes transitent
00:53:02également
00:53:03et débarquent
00:53:03sur notre territoire aussi
00:53:05et là c'est pas la même
00:53:05non plus
00:53:06comme avec l'ex-Yougoslavie
00:53:08on avait énormément
00:53:09d'armes qu'on avait
00:53:11justement
00:53:12nous-mêmes vendues
00:53:14et qui sont revenus
00:53:15aux mains
00:53:16des trafiquants
00:53:18multiples
00:53:18écoutez moi
00:53:20cette question
00:53:20des mineurs
00:53:21moi ça me
00:53:22vraiment
00:53:22enfin j'ai le sentiment
00:53:24qu'on le découvre
00:53:24mais ça fait
00:53:25plus de 30 ans
00:53:26que je travaille
00:53:27sur les quartiers
00:53:27et j'ai malheureusement
00:53:29même la politique
00:53:30de la ville
00:53:30quand elle a répondu
00:53:31aux problèmes de quartier
00:53:33c'est parce que déjà
00:53:34il y avait une délinquance
00:53:35alors on a répondu
00:53:36effectivement
00:53:36beaucoup par l'éducatif
00:53:37le loisir
00:53:38notamment aussi
00:53:41le tout gratuit
00:53:43en se disant
00:53:45comme ça
00:53:45on va aborder
00:53:46la question
00:53:47du désœuvrement
00:53:48on se rend compte
00:53:4940 ans après
00:53:49que Nenni
00:53:51et que ces gamins-là
00:53:52qui avaient commencé
00:53:53leur carrière
00:53:54de délinquant
00:53:54si je puis dire
00:53:55à 14-15 ans
00:53:56maintenant
00:53:56c'est à 10-11-12 ans
00:53:58donc c'est un drame
00:54:00pour un pays
00:54:00quand il ne prend pas
00:54:02en charge
00:54:03ses enfants
00:54:04c'est un drame
00:54:05et c'est pour ça
00:54:06que moi je dis
00:54:07le problème majeur
00:54:08aujourd'hui
00:54:09c'est la question
00:54:10de la parentalité
00:54:11c'est eux
00:54:11qui ont le devoir
00:54:12de s'occuper
00:54:14de leurs gamins
00:54:14de leurs élevés
00:54:15de les élever
00:54:16d'autant plus
00:54:16que nous sommes
00:54:17dans un pays
00:54:18qui est le plus généreux
00:54:19au monde
00:54:19le plus généreux
00:54:20d'Europe
00:54:20en termes
00:54:21d'allocations
00:54:22sociales
00:54:23etc
00:54:24donc aujourd'hui
00:54:25on aide
00:54:26sans demander
00:54:27en contrepartie
00:54:31que les parents
00:54:32jouent leur rôle
00:54:33le gamin de 12 ans
00:54:34je suis sûre
00:54:35que les parents
00:54:35ne vont pas être convoqués
00:54:36vous voyez
00:54:37parce que moi
00:54:38j'en ai vu
00:54:38des gamins
00:54:39qui étaient en garde à vue
00:54:40de 15-16 ans
00:54:40des mineurs
00:54:41et c'était le grand frère
00:54:42ou la grande sœur
00:54:43qui venait les chercher
00:54:43donc vous voyez
00:54:44c'est cet espèce
00:54:46d'état de droit
00:54:47qui aujourd'hui
00:54:48doit être fort
00:54:50doit être
00:54:50dans ses prérogatives
00:54:52et justement rappeler à l'ordre
00:54:54pour sauver des gamins
00:54:55qui ne le fait pas
00:54:56parce que tous ces gamins là
00:54:57nous les avons perdus aussi
00:54:59alors vous savez
00:55:00lorsqu'on a des enfants
00:55:01on parlait de l'éducation
00:55:02et je sais que
00:55:03vous en parlez souvent
00:55:04le rôle des parents
00:55:05et quoi de mieux
00:55:06que d'envoyer ses enfants
00:55:08faire du sport
00:55:08c'est vrai
00:55:09oui
00:55:10c'est pareil
00:55:11c'est la communion
00:55:12c'est l'union
00:55:13c'est plein de choses
00:55:15c'est la joie
00:55:15etc
00:55:16ben regardez
00:55:16même dans le domaine sportif
00:55:17ça devient compliqué
00:55:18même dans le domaine sportif
00:55:20ça devient compliqué
00:55:20certains clubs
00:55:22certains entraîneurs
00:55:23certains dirigeants
00:55:24tirent la salade d'alarme
00:55:25parce qu'ils sont parfois
00:55:26obligés d'organiser des matchs
00:55:27sous protection
00:55:28voilà où on en est
00:55:29et vous voyez quand
00:55:29tout est lié en fait
00:55:31tout est lié
00:55:32les incivilités
00:55:32voilà le rôle des parents
00:55:34ben oui c'est super
00:55:34de mettre ses enfants
00:55:35de mettre ses enfants au sport
00:55:37parce que ça fait partie
00:55:38de l'éducation
00:55:39mais quand on arrive
00:55:40et vous le mettez
00:55:40dans un club de foot
00:55:41et qu'il y a des risques
00:55:43de bagarre
00:55:43etc
00:55:43ça devient compliqué
00:55:45on va regarder ce sujet
00:55:46de Pauline Trezner
00:55:47et de Godric Bay
00:55:48en région Île-de-France
00:55:51la présence de public
00:55:52n'est plus garantie
00:55:53pour ce type de rencontre
00:55:55en Seine-et-Marne par exemple
00:55:56plusieurs matchs jeunes
00:55:58sont joués à huis clos
00:55:59et terrain neutre
00:56:00cette mesure concerne déjà
00:56:02une trentaine de rencontres
00:56:03depuis 2024
00:56:04et pour cause
00:56:05les agressions dans le football
00:56:07amateur se multiplient
00:56:08les premières victimes
00:56:10sont les arbitres
00:56:12on se rend compte
00:56:12que c'est de plus en plus
00:56:13en tout cas qu'ils ont peur
00:56:14en fonction des enjeux
00:56:17des lieux où ils vont arbitrer
00:56:18c'est vrai que des fois
00:56:19c'est un peu compliqué
00:56:20pour cet éducateur
00:56:22les réseaux sociaux
00:56:23alimentent ces agressions
00:56:24ils voient des vidéos
00:56:25des arbitres
00:56:26qui se font par exemple
00:56:28courser
00:56:29ou autres
00:56:29des arbitres
00:56:30qui se font insulter
00:56:31ils s'attentent
00:56:32à leur transcrire
00:56:32une autre problématique
00:56:34les parents
00:56:35de plus en plus
00:56:36difficiles à gérer
00:56:37une pression mise
00:56:38sur leurs enfants
00:56:39avec notamment
00:56:40des enjeux financiers
00:56:42il y a ce mot
00:56:43qui est sorti
00:56:43il n'y a pas longtemps
00:56:44c'est le projet Mbappé
00:56:45c'est normal qu'un parent
00:56:46veuille que son fils
00:56:47aille le plus loin
00:56:48son fils ou sa fille
00:56:49d'ailleurs
00:56:49aille le plus loin possible
00:56:50mais pas à n'importe quel prix
00:56:53dans les Yvelines
00:56:54a été recensée
00:56:55une hausse de 37%
00:56:56d'incidents
00:56:57sur le terrain
00:56:58entre 2021 et 2024
00:57:00dont 70%
00:57:01de violences physiques
00:57:03le 14 septembre dernier
00:57:04une rixe a éclaté
00:57:06après le coup
00:57:07de sifflet final
00:57:08et s'est terminée
00:57:09par des traumatismes crâniens
00:57:11et l'intervention
00:57:12des pompiers
00:57:13des caméras portées
00:57:14par les arbitres
00:57:15sur les rencontres
00:57:16jugées à risque
00:57:17vont être déployées
00:57:18dans certains districts
00:57:19franciliens
00:57:20pour renforcer
00:57:21la sécurité
00:57:22sur les terrains
00:57:2337%
00:57:25si vous imaginez
00:57:26je parle sous votre gouverne
00:57:27Marie-Victoire
00:57:28mais le jeune Elias
00:57:30personne n'a oublié
00:57:31mais si je m'abuse
00:57:31il sortait du terrain
00:57:33de foot
00:57:33tout à fait
00:57:34il était en train
00:57:34de rentrer chez lui
00:57:36après son entraînement
00:57:37voilà
00:57:38voilà où on en est
00:57:39aujourd'hui
00:57:40vous voyez un peu
00:57:41c'est même pas l'Himalaya
00:57:43qu'on a affronté
00:57:44parce que même là
00:57:45où on parle
00:57:46de cette délinquance
00:57:46des jeunes
00:57:47etc
00:57:47on parle de l'éducation
00:57:49mais on fait quoi
00:57:50général
00:57:50on fait quoi
00:57:51tout est imbriqué
00:57:52c'est à dire
00:57:53qu'il faut
00:57:53tout mettre à plat
00:57:54vous évoquez
00:57:55ces comportements
00:57:56mais quand
00:57:57un grand nombre
00:57:58de professeurs
00:57:59sont contestés
00:57:59dans leur enseignement
00:58:00que l'insécurité
00:58:01maintenant règne
00:58:02se développe
00:58:03y compris
00:58:03dans les établissements
00:58:04scolaires
00:58:05donc on est une société
00:58:06qui est profondément malade
00:58:07maintenant le grand sujet
00:58:08le grand défi
00:58:09on fait quoi
00:58:09on va utiliser
00:58:13tous les leviers
00:58:14il ne s'agit pas
00:58:15de dire
00:58:16de stigmatiser
00:58:17qui que ce soit
00:58:17mais je reviens
00:58:18sur le facteur migratoire
00:58:19qui est très déstabilisant
00:58:20pour notre société
00:58:21comment vous voulez voir
00:58:22les capacités juridiques
00:58:23d'accompagnement
00:58:24d'éducateurs
00:58:25lorsqu'arrivent
00:58:26des flux massifs
00:58:28il faut faire preuve
00:58:30aujourd'hui
00:58:30de sagesse
00:58:30et de bon sens
00:58:31bon
00:58:32deuxièmement
00:58:33comment se fait-il
00:58:33qu'on n'expulse pas
00:58:34des gens dangereux
00:58:36tout doit être utilisé
00:58:38pour aujourd'hui
00:58:39ramener le calme
00:58:40dans ce pays
00:58:41vous avez évoqué
00:58:41bien sûr
00:58:42la responsabilité
00:58:42des parents
00:58:43mais là on parlait
00:58:44très rapidement
00:58:45je vais revenir
00:58:46sur le rôle
00:58:47des forces de l'ordre
00:58:48des gendarmes
00:58:48et des policiers
00:58:49mais ce syndicaliste
00:58:52l'a bien dit
00:58:52ils sont dépassés
00:58:54quand vous avez
00:58:54maintenant le trafic
00:58:55de drogue
00:58:56qui était dans les villes
00:58:57qui touche maintenant
00:58:57les villes moyennes
00:58:58et qui se répandent
00:58:59dans les territoires ruraux
00:59:01et avec cela
00:59:02la violence
00:59:03l'état
00:59:05et Naïma l'a bien dit
00:59:06on est dans un état
00:59:07faible
00:59:07donc derrière ça
00:59:09il y a aussi
00:59:09un défi idéologique
00:59:10est-ce qu'on veut
00:59:11qu'on ait un état fort ?
00:59:13Naïma ?
00:59:13
00:59:13expliqué par l'immigration
00:59:17excusez-moi général
00:59:18mais là on est
00:59:19à la troisième
00:59:19quatrième génération
00:59:20dans les quartiers
00:59:21dans lesquels j'ai travaillé
00:59:22c'est des gamins
00:59:23souvent nés en France
00:59:24de parents nés en France
00:59:26donc là on a un problème
00:59:27franco-français
00:59:28qu'est-ce qu'on n'a pas fait
00:59:29justement en France
00:59:30pour permettre
00:59:31à ce que ces gamins-là
00:59:32soient dans les civilités
00:59:33le comportement
00:59:35le respect des règles
00:59:37justement
00:59:37parce qu'on a justement
00:59:38voulu tout effacer
00:59:40en termes d'autorité
00:59:41de fermeté
00:59:42etc
00:59:42à l'école
00:59:43on a dit
00:59:43aux professeurs
00:59:46vous n'êtes pas
00:59:47transmetteur de connaissances
00:59:48etc
00:59:48le gamin
00:59:49est pratiquement
00:59:50le même niveau
00:59:51que vous
00:59:51on leur a plus demandé
00:59:53d'être animateur
00:59:54et puis plus d'autorité
00:59:55plus de sanctions
00:59:56parce que vous comprenez
00:59:57ces petits choux
00:59:58il ne faut pas
00:59:59les traumatiser
01:00:01donc on a
01:00:02tout est
01:00:02comme ça
01:00:03et même les parents
01:00:04puisque moi j'avais travaillé
01:00:05aussi sur un centre
01:00:06socio-culturel
01:00:07quand j'étais sur Trapp
01:00:08où certains me disaient
01:00:09mais on veut bien
01:00:10imposer notre autorité
01:00:12mais on a sorti
01:00:13le fameux livret
01:00:14en disant
01:00:15appelle
01:00:15je crois que c'était
01:00:16le 119
01:00:17si jamais
01:00:18tes parents
01:00:19ne sont pas très gentils
01:00:20avec toi
01:00:20je caricature
01:00:21mais le problème
01:00:23c'est qu'il faut
01:00:24renverser la table
01:00:25et remettre des règles
01:00:26on a besoin de règles
01:00:27un enfant ne peut être éduqué
01:00:28que dans des règles
01:00:29et si les parents
01:00:30sont démissionnaires
01:00:32et bien encore une fois
01:00:33je le redis
01:00:34je radote sur cette question là
01:00:35il faut leur rappeler les règles
01:00:37encore une fois
01:00:38on est dans un pays
01:00:39qui donne des droits
01:00:40et bien en face
01:00:41il faut qu'il y ait des devoirs
01:00:43et vous voyez
01:00:43le Royaume-Uni
01:00:44c'est ce qu'ils font
01:00:45le Danemark
01:00:45c'est ce qu'ils font
01:00:46il y a des devoirs en face
01:00:48et si vous
01:00:48vous ne faites pas
01:00:49votre travail de parent
01:00:51et si votre enfant
01:00:52se conduit mal
01:00:53et bien sanction
01:00:54notamment des prestations sociales
01:00:56et parallèlement
01:00:57à ces enjeux
01:00:58intra-familieux
01:00:59on a aussi
01:00:59une problématique
01:01:00de structuration
01:01:01des réseaux
01:01:02de narcotrafiquants
01:01:03ou de trafiquants de drogue
01:01:04puisque précisément
01:01:06ils vont cibler
01:01:06des jeunes
01:01:07des jeunes du quartier
01:01:08qui discutent
01:01:10et cohabitent
01:01:10avec des grands frères
01:01:11comme on les appelle souvent
01:01:12et là
01:01:13l'âge 12 ans
01:01:14c'est particulièrement frappant
01:01:16parce que
01:01:16il y a des âges
01:01:16où évidemment
01:01:17la liberté de conscience
01:01:18est en train de se construire
01:01:20et en effet
01:01:21ces jeunes-là
01:01:21se retrouvent progressivement
01:01:23mêlés à leur délégance
01:01:24et donc
01:01:25en effet
01:01:25des casiers judiciaires
01:01:26qui se remplissent
01:01:27au fil des années
01:01:27mais il y a vraiment
01:01:29un enjeu important
01:01:30de structuration
01:01:31et de stratégie
01:01:32de méthode
01:01:32des personnes
01:01:33à la tête
01:01:34de ces réseaux
01:01:34et vous avez raison
01:01:35de rappeler
01:01:36il faudrait qu'on enchaîne
01:01:36général
01:01:37si c'est bon
01:01:37le principe d'autorité
01:01:40il est fondamental
01:01:42il a été mis à bas
01:01:43dans ce pays
01:01:44et ça a des conséquences
01:01:45considérables
01:01:46y compris dans l'éducation
01:01:48par les parents
01:01:48il y a la contestation
01:01:49qui est devenue générale
01:01:51on comprend
01:01:52liberté
01:01:52avec incivilité
01:01:53et le général
01:01:55a dit que
01:01:55Naïma avait raison
01:01:56je voudrais qu'on évoque
01:01:58après ce qui s'est passé
01:01:59donc à Marseille
01:02:01et cette exécution
01:02:02on attend
01:02:03le résultat de l'enquête
01:02:04du frère
01:02:05d'un militant politique
01:02:07et ça nous dit
01:02:08beaucoup de choses
01:02:09on en a beaucoup parlé
01:02:10hier
01:02:11et même
01:02:11avant-hier
01:02:12c'est
01:02:14visiblement
01:02:15un tournant
01:02:15puisqu'on assiste
01:02:17à un règlement
01:02:18de la mafia
01:02:19et on voit bien
01:02:20que les élections
01:02:21municipales
01:02:22pointent leur bout
01:02:23de leur nez
01:02:24et qu'on l'a évoqué
01:02:25avec Elodie Huchard
01:02:26c'est une des préoccupations
01:02:27majeures
01:02:28pour les élus locaux
01:02:30et quand le narcotrafiquant
01:02:32se mêle
01:02:33aux élections municipales
01:02:34c'est Julia Ferrand
01:02:36qui nous raconte tout cela
01:02:36des techniques
01:02:40d'intimidation
01:02:41qui ont pris
01:02:42une autre dimension
01:02:43à quatre mois
01:02:45du scrutin municipal
01:02:46l'assassinat
01:02:47du frère du militant
01:02:48marseillais
01:02:48Amine Kessassi
01:02:49relance l'inquiétude
01:02:51sur l'essor
01:02:51des narcotrafiquants
01:02:52dans la vie politique
01:02:53locale
01:02:54il n'y a pas
01:02:54de criminalité organisée
01:02:56qui peut prospérer
01:02:57si l'entrave
01:02:58administrative
01:02:59judiciaire
01:03:01policière
01:03:02produit ces résultats
01:03:03donc ils ont intérêt
01:03:04à empêcher
01:03:05la puissance publique
01:03:05d'agir
01:03:06ils essayent de faire ça
01:03:07par la corruption
01:03:08ou obtenir des informations
01:03:09qui leur permet
01:03:11de passer
01:03:11entre les mailles du filet
01:03:12les élus municipaux
01:03:14impuissants
01:03:15sont confrontés
01:03:16à cette violence
01:03:17qui s'immisce
01:03:17dans leur vie politique
01:03:18il y a aussi
01:03:19cette pression
01:03:20qui s'exerce
01:03:21à l'endroit des élus
01:03:22de gré ou de force
01:03:23si tu veux mes voix
01:03:24et si tu veux avoir
01:03:25la paix pendant tes élections
01:03:26municipales
01:03:27et bien tu vas composer
01:03:28avec nous
01:03:28voilà le message
01:03:29comme il est envoyé
01:03:31finalement
01:03:31à beaucoup
01:03:32de représentants
01:03:34en 2024
01:03:36en 2024
01:03:36l'affaire
01:03:36Mélanie Boulanger
01:03:37Mélanie Boulanger
01:03:37avait replacé
01:03:38cette inquiétude
01:03:39au centre des discussions
01:03:40l'adjoint
01:03:41l'adjoint au commerce
01:03:41de la mairie
01:03:42de Cantole
01:03:42en Seine-Maritime
01:03:43a été condamné
01:03:44à un an de prison
01:03:45avec sursis
01:03:46pour avoir prêté
01:03:47sa camionnette
01:03:48pour une transaction
01:03:49de cocaïne
01:03:49la mère
01:03:50elle
01:03:51avait été placée
01:03:52en garde à vue
01:03:52puis relaxée
01:03:53Marie-Victor
01:03:55vous avez de nouvelles informations
01:03:56concernant Marseille
01:03:57oui en tout cas
01:03:58on a appris
01:03:58que ce matin
01:03:59de nouveaux blessés
01:04:00ont été faits
01:04:03deux personnes
01:04:03qui ont été blessées
01:04:05à la jambe
01:04:05et au bras
01:04:07tout simplement
01:04:08par un individu
01:04:09qui va déboucher
01:04:10dans un véhicule
01:04:11assez long
01:04:12il débouche
01:04:12il tire plusieurs coups de feu
01:04:14et il va blesser
01:04:14ces deux individus
01:04:15alors heureusement
01:04:16leur pronostic vital
01:04:17n'est pas engagé
01:04:18l'enquête
01:04:18se chargera
01:04:19de déterminer
01:04:20les circonstances
01:04:21de cette agression
01:04:22mais manifestement
01:04:23le mode opératoire
01:04:24avec une voiture
01:04:25qui arrive soudainement
01:04:26tire et repart aussitôt
01:04:28laisse penser
01:04:29à un possible cas
01:04:30de règlement de compte
01:04:31ou en tout cas
01:04:32à des choses
01:04:34qui s'y ramènent
01:04:35en tout cas
01:04:35c'est révélateur
01:04:36de la situation
01:04:37c'est une guerre
01:04:38il faut le dire
01:04:38c'est une guerre
01:04:39il faut l'assumer
01:04:40comme tel
01:04:41et prendre les mesures
01:04:42qui s'imposent
01:04:42je ne pense pas
01:04:43que ce soit encore le cas
01:04:44malgré des évolutions
01:04:45sur le plan jodique
01:04:46avec la loi
01:04:46contre le narcotrafic
01:04:48mais on voit bien
01:04:49que la situation
01:04:49empire de jour en jour
01:04:51et je sais
01:04:52Serge Groir
01:04:53le maire d'Orléans
01:04:54qui regarde notre émission
01:04:55et qui dit que
01:04:57je vis son petit sms
01:04:58qui vient de m'envoyer
01:04:59Orléans
01:05:00qui était devenu
01:05:00une ville délinquante
01:05:01il y a 30 ans
01:05:02nous faisons moins
01:05:0390% de délinquance
01:05:04des mineurs
01:05:05oui apparemment
01:05:06il y a un excellent travail
01:05:08il y a Serge Groir
01:05:08qu'on a souvent reçu
01:05:08d'ailleurs dans cette émission
01:05:09il faut que je le rencontre
01:05:10qui est assez actif
01:05:12dans le domaine
01:05:13et je le salue
01:05:14et il a eu bien raison
01:05:14de m'envoyer
01:05:15ce petit message
01:05:16comme quoi
01:05:16il faut être également
01:05:18optimiste
01:05:19il y a des solutions
01:05:20il y a des élus
01:05:21dynamiques
01:05:21de refuser le fatalisme
01:05:22et de refuser le fatalisme
01:05:24et je salue
01:05:25Serge Groir
01:05:26Florian
01:05:27c'est juste quand même
01:05:28souligner
01:05:29qu'il y a eu
01:05:29un palier
01:05:30qui a été franchi
01:05:30à Marseille
01:05:31avec un assassinat
01:05:33d'intimidation
01:05:35c'est vraiment
01:05:36de ça dont il s'agit
01:05:37donc on voit
01:05:38la gangrène
01:05:39et les méthodes mafieuses
01:05:40du narcotrafic
01:05:42qui s'immiscent
01:05:42qui tentent
01:05:43de corrompre aussi
01:05:44les forces de l'ordre
01:05:46et aussi
01:05:48certains responsables politiques
01:05:49donc c'est là
01:05:50où aux élections municipales
01:05:51c'est sûr
01:05:52que ce sera
01:05:52un enjeu majeur
01:05:54ce sera un enjeu majeur
01:05:56et quand on regarde
01:05:56les sondages récents
01:05:58c'est quand même
01:06:00assez frappant
01:06:00de voir
01:06:01les intentions de vote
01:06:02au premier tour
01:06:02vous avez raison
01:06:04Florian
01:06:05mais moi je voudrais
01:06:05juste rappeler
01:06:06ce qu'ont dit
01:06:07les magistrats
01:06:08de Marseille
01:06:08justement
01:06:09parce qu'ils ont sonné
01:06:10l'alarme justement
01:06:12ils n'ont pas été entendus
01:06:13ils ont même été sanctionnés
01:06:14puisque le ministre
01:06:15Dupont-Moretti
01:06:16les avait sermonnés
01:06:17et je me souviens
01:06:18ils avaient dit
01:06:19on est en train
01:06:20de perdre la guerre
01:06:21contre le narcotrafic
01:06:23ils avaient souligné
01:06:24aussi tout ce qui était
01:06:25corruption
01:06:26notamment de greffiers
01:06:28d'agents pénitentiaires
01:06:29etc
01:06:30donc vous vous rendez compte
01:06:31c'est des magistrats
01:06:32qui nous a l'air
01:06:33au cœur de Paris
01:06:33également
01:06:34Madame de Cure
01:06:34dans le monde
01:06:35les amis vous entendez
01:06:37la musique
01:06:37on marque une pause
01:06:38on se retrouve dans
01:06:38quelques instants
01:06:39on parlera de
01:06:40Boalème sans salle
01:06:41et on accueillera
01:06:42avec beaucoup de plaisir
01:06:43Norbert Sada
01:06:44grand producteur
01:06:45de films
01:06:46de chansons
01:06:47un homme blessé
01:06:49en colère
01:06:50puisque je le disais
01:06:51son prochain spectacle
01:06:52qui aura lieu
01:06:52le 6 décembre
01:06:53on peut aller
01:06:54dès qu'on va de Paris
01:06:55et menacer de boycott
01:06:56tout ça pourquoi
01:06:57parce que
01:06:57Quentin Tarantino
01:06:58a été vu sur des photos
01:06:59avec des membres
01:07:01de l'armée israélienne
01:07:02voilà où on en est
01:07:03en 2025
01:07:04et Norbert Sada
01:07:05c'est toujours un bonheur
01:07:06de l'entendre
01:07:07et de l'écouter
01:07:07il sera avec nous
01:07:09à tout de suite
01:07:09Il est presque 12h30
01:07:17bon appétit
01:07:17si vous êtes à table
01:07:18et oui c'est la tradition
01:07:19le dimanche
01:07:19les repas familiaux
01:07:20etc etc
01:07:21et ça fait partie
01:07:23des traditions françaises
01:07:24je vous présente
01:07:24notre équipe du dimanche
01:07:25dans quelques instants
01:07:26mais tout de suite
01:07:26on fait un nouveau tour
01:07:27de l'information
01:07:28avec vous Sandra Tchumbo
01:07:29Vous le disiez
01:07:30un adolescent de 12 ans
01:07:31a été grièvement blessé
01:07:32par balle à Grenoble
01:07:34ça s'est passé la nuit dernière
01:07:35sur un point de deal
01:07:36de drogue
01:07:37atteint au dos
01:07:38et aux membres inférieurs
01:07:39son pronostic vital
01:07:40est engagé
01:07:419 étuis de balle
01:07:42de 9 mm
01:07:42ont été retrouvés sur place
01:07:44ses agresseurs
01:07:45sont activement recherchés
01:07:46des milliers de personnes
01:07:47ont défilé ce samedi
01:07:49à Belém au Brésil
01:07:50une marche pour la protection
01:07:51du climat
01:07:52la communauté indigène
01:07:53était fortement représentée
01:07:54dans le cortège
01:07:55objectif faire pression
01:07:57sur les négociateurs
01:07:58de la COP30
01:07:59réunis sur place
01:07:59alors que les négociations
01:08:01sont au point mort
01:08:02les manifestants
01:08:03réclament des actions
01:08:04urgentes
01:08:04contre le réchauffement climatique
01:08:06et puis le record mondial
01:08:07de la plus grosse
01:08:08tartiflette a été battu
01:08:09plus de 2 tonnes
01:08:10la performance a été réalisée
01:08:12par des agriculteurs
01:08:13de Savoie
01:08:14hier à Albertville
01:08:15ils ont utilisé
01:08:166 poils de 2 mètres de diamètre
01:08:181,5 ton de pommes de terre
01:08:20300 kilos de reblochon
01:08:21300 de lardons
01:08:22et 300 d'oignons
01:08:2360% des bénéfices
01:08:25des ventes
01:08:26seront reversés
01:08:27aux élevages
01:08:28bovins ravagés
01:08:28par l'épidémie
01:08:29de dermatose
01:08:30voilà qui peut vous donner
01:08:31une idée de repas Thierry
01:08:32pour le traditionnel repas dominical
01:08:35c'est vrai
01:08:35c'est pas idiot
01:08:36ça me donne faim
01:08:37et j'ai l'impression
01:08:38que Sébastien Cacchino
01:08:39doit être un peu
01:08:40derrière tout cela
01:08:41je confirme
01:08:42je le salue
01:08:43Sébastien Cacchino
01:08:44qui fait partie
01:08:44de l'équipe
01:08:45qui fait partie
01:08:47de l'équipe
01:08:48avec Patrick
01:08:48qui est avec moi
01:08:50et qui me parle à l'oreillette
01:08:51merci
01:08:52mais ça me donne faim
01:08:53en tous les cas
01:08:53ça me donne faim
01:08:54les présentations de l'équipe
01:08:55pour cette dernière
01:08:56l'île droite
01:08:56Damien Fadel
01:08:57est toujours avec nous
01:08:57Jérôme Bertrand Cavallier
01:08:58est avec nous
01:08:59Florian Angers
01:08:59est avec nous
01:09:00Karim Abouic
01:09:00est avec nous
01:09:02et j'accueille avec beaucoup de plaisir
01:09:03c'est toujours un bonheur
01:09:03de l'avoir à nos côtés
01:09:04c'est Norbert Saada
01:09:05célèbre producteur
01:09:06chanson, film
01:09:07le CV est très long
01:09:09mais c'est Norbert Saada
01:09:12j'allais dire
01:09:14révolté
01:09:15en colère
01:09:16écoeuré
01:09:18on va en parler
01:09:19dans quelques instants
01:09:19on va en parler
01:09:20de Bohème sans salle
01:09:21mais c'est vrai que
01:09:21vous allez produire
01:09:23très prochainement
01:09:23un magnifique spectacle
01:09:25comme vous en avez d'habitude
01:09:26avec Thierry Chabrault
01:09:28le 6 décembre prochain
01:09:30au palais des congrès
01:09:31et il y a une menace
01:09:32qui plane sur ce spectacle
01:09:33voilà
01:09:34on en parlera dans quelques instants
01:09:37si vous voulez bien
01:09:38mais on va parler de
01:09:40Bohème sans salle
01:09:41avec le témoignage
01:09:44exclusif
01:09:44de l'une de ses filles
01:09:47rencontrée par notre
01:09:48amie Elliot Deval
01:09:50vous le savez
01:09:51Bohème sans salle
01:09:52est encore en Allemagne
01:09:54je ne sais pas quand est-ce
01:09:55qu'il va rentrer
01:09:56on n'a pas encore
01:09:57la date précise
01:09:58je vous propose
01:10:00de voir
01:10:00les extraits
01:10:01de cet échange
01:10:02avec Charles Baget
01:10:03Audrey de Grèce
01:10:04Sacha Robin
01:10:04et Mathilde Libanaise
01:10:05c'est un regard enfin soulagé
01:10:09celui de Sabéa
01:10:10l'une des filles
01:10:11de Bohème sans salle
01:10:12je vais bien maintenant
01:10:14presque bien
01:10:16parce que
01:10:17mon père est libre
01:10:18déjà
01:10:18il n'est pas
01:10:19en prison
01:10:20j'avais peur
01:10:21que je ne
01:10:22jamais revoie
01:10:23une libération
01:10:24tant attendue
01:10:25après un an
01:10:26de détention
01:10:27en Algérie
01:10:27j'étais étonnée
01:10:28j'étais malheureuse
01:10:29pour l'un de ses amis
01:10:31l'auteur franco-algérien
01:10:32est plus qu'un modèle
01:10:34Boilem pour moi
01:10:35est un guide
01:10:35et une étoile
01:10:37dans le ciel
01:10:38moi qui suis totalement
01:10:39athée
01:10:39je crois en Boilem
01:10:41parce qu'il est à l'avant-garde
01:10:43d'une sorte de prophète
01:10:45il nous montre
01:10:45ce qu'il faut faire
01:10:46pendant un an
01:10:47sa famille
01:10:48ses amis épaulés
01:10:49du comité de soutien
01:10:50à Boilem sans salle
01:10:51n'ont pas arrêté
01:10:52de se battre
01:10:53sans l'aide
01:10:54du président français
01:10:55ah oui
01:10:55je lui ai envoyé
01:10:56une lettre ouverte
01:10:57que moi et ma soeur
01:10:59Nawel
01:11:01mais je n'ai jamais reçu
01:11:03le président Macron
01:11:05se déplace en Allemagne
01:11:06mardi je pense
01:11:08donc j'espère
01:11:10qu'il n'y aura pas
01:11:11de récupération
01:11:12si pour l'heure
01:11:13sa fille n'a pas encore
01:11:14de nouvelles
01:11:14de son père
01:11:15elle compte partir
01:11:16en Allemagne
01:11:17la semaine prochaine
01:11:18pour pouvoir enfin
01:11:19le serrer dans ses bras
01:11:20et avant de vous faire réagir
01:11:23sur ce témoignage
01:11:24et ce que dit
01:11:25la fille
01:11:25de Boilem sans salle
01:11:26je vous propose
01:11:27d'écouter la réaction
01:11:28d'Amélie de Montchana
01:11:29qui était l'invité
01:11:30du grand rendez-vous politique
01:11:31ce matin
01:11:32c'est une bonne chose
01:11:35qu'un écrivain
01:11:36qui a été injustement
01:11:37incarcéré
01:11:38soit aujourd'hui libéré
01:11:40et je souhaiterais
01:11:41que sur ce sujet
01:11:42on n'invente pas
01:11:43de fausses polémiques
01:11:44le président de la république
01:11:45depuis 2017
01:11:45dit
01:11:46sur les sujets
01:11:47importants
01:11:49stratégiques
01:11:49de souveraineté
01:11:50nous ne pouvons pas
01:11:51réussir souvent
01:11:52seuls
01:11:53c'est parce qu'on sera
01:11:54des européens
01:11:55c'est parce qu'on aura
01:11:55une voix forte
01:11:56sur la scène internationale
01:11:57c'est parce qu'on coopérera
01:11:58qu'on arrivera
01:11:59à avoir des résultats
01:12:00Boilem sans salle
01:12:01pourra s'exprimer
01:12:01en temps voulu
01:12:02on ne peut pas dire
01:12:03que le gouvernement français
01:12:03ne s'est pas engagé
01:12:05résolument
01:12:05avec plusieurs tentatives
01:12:07plusieurs stratégies
01:12:08plusieurs méthodes
01:12:09à un moment donné
01:12:10dans la diplomatie
01:12:11vous avez des alliés
01:12:13et puis vous avez des stratégies
01:12:14et puis vous ne faites pas
01:12:15des choses tout seul
01:12:15et puis à la fin
01:12:16ça fonctionne
01:12:17nous travaillons
01:12:18et pas nous
01:12:19tout seul
01:12:19on travaille avec
01:12:20l'ensemble de ceux
01:12:21qui considèrent
01:12:22dans le concert des nations
01:12:23que quand il y a des choses
01:12:24injustes
01:12:25illégitimes
01:12:26elles doivent être
01:12:26combattues ensemble
01:12:27bon
01:12:27Florent j'ai remercié
01:12:29sauf que
01:12:30ça n'a échappé à personne
01:12:31c'est quand même
01:12:32l'Allemagne
01:12:32qui a joué un rôle majeur
01:12:35et pour le moment
01:12:35si je m'abuse
01:12:36Boilem sans salle
01:12:37étant d'Allemagne
01:12:38parfois je pense que
01:12:39un peu de modestie
01:12:40c'est pas mal non plus
01:12:41oui mais c'est ça
01:12:42alors évidemment
01:12:43probablement que
01:12:44Boilem sans salle
01:12:45n'aurait pas été
01:12:46gracié
01:12:47si c'est la France
01:12:48qu'il avait demandé
01:12:49donc
01:12:50ce qui compte à la fin
01:12:52c'est les résultats
01:12:52je suis très heureux
01:12:53je rappelle qu'il y a quand même
01:12:54Christophe Gleès
01:12:55qui est encore au genu
01:12:55il faut pas l'oublier
01:12:56qui est retenu
01:12:57donc
01:12:58c'est bien dommage
01:12:59qu'il n'ait pas pu être
01:13:00gracieux en même temps
01:13:00bon quand même
01:13:01il faut se réjouir
01:13:02que Boilem sans salle
01:13:03puisse revenir en Europe
01:13:04et être traité
01:13:05et puis pouvoir
01:13:06commencer à voir sa famille
01:13:07mais moi ce qui me choque
01:13:08c'est que
01:13:09c'est justement
01:13:09c'est l'aveuglement
01:13:10du gouvernement
01:13:11c'est notre nouveau ministre
01:13:13de l'Intérieur
01:13:14Laurent Nunez
01:13:14qui dit
01:13:15la méthode forte
01:13:16contre l'Algérie
01:13:17n'a pas fonctionné
01:13:18regardez
01:13:19Bruno Rutaillot
01:13:19n'a pas eu de résultat
01:13:20mais Bruno Rutaillot
01:13:21n'a pas eu de résultat
01:13:22parce que derrière
01:13:23c'était Emmanuel Macron
01:13:24et Jean-André Barraud
01:13:25qui bloquaient les choses
01:13:26et donc maintenant
01:13:27il dit
01:13:27on va revenir à la méthode douce
01:13:28mais c'est complètement dingue
01:13:32c'est dingue
01:13:32parce que l'Algérie
01:13:33est un régime
01:13:34militaro-islamiste
01:13:35qui ne reconnaît
01:13:36que le rapport de force
01:13:37donc revenir avec la méthode douce
01:13:39ça veut dire
01:13:39que l'Algérie
01:13:40va continuer
01:13:40s'essuyer les pieds
01:13:43sur la France
01:13:43comme sur un paillasson
01:13:44de la même manière
01:13:45qu'elle le fait depuis 10 ans
01:13:46Deux mots
01:13:46Général Bertrand Cavalier
01:13:48Je crois que
01:13:49on peut se féliciter
01:13:50bien sûr
01:13:50de cette libération
01:13:51mais se pose quand même
01:13:52sur le fond
01:13:53notre relation
01:13:55avec l'Algérie
01:13:55on n'a rien résolu
01:13:57la volonté de l'Algérie
01:13:58et nous ne sommes pas
01:13:59sur une relation équilibrée
01:14:01fondée sur le respect mutuel
01:14:03contrairement à ce qui peut être dit
01:14:04donc enfin
01:14:05il y a un historique aussi
01:14:06d'une relation
01:14:07qui a toujours été
01:14:08très très problématique
01:14:09depuis 1962
01:14:10il ne faut jamais oublier
01:14:11que jamais
01:14:12le régime algérien
01:14:13n'a respecté
01:14:14ses accords
01:14:14avec la France
01:14:15Allez
01:14:16on va parler
01:14:17avec vous
01:14:19Néan Bersada
01:14:19de ce qui vous arrive
01:14:21je le disais
01:14:22avec votre ami
01:14:22et complice
01:14:23Thierry Chabrault
01:14:24vous avez organisé
01:14:26un magnifique spectacle
01:14:27consacré
01:14:28à
01:14:29à Quentin Tarantino
01:14:30c'est
01:14:30le 6 décembre prochain
01:14:33c'est bien cela
01:14:33au Palais des Congrès
01:14:34on voit l'affiche
01:14:35ce que je vous propose
01:14:36avant de voir
01:14:37et de vous entendre
01:14:39sur la colère
01:14:39qui vous anime
01:14:41je propose de voir
01:14:42la bande annonce
01:14:43de ce spectacle
01:14:43qui s'annonce grandiose
01:14:45évidemment personne n'a oublié
01:14:46Kill Bill
01:14:47et autres films
01:14:48et toujours
01:14:49les musiques
01:14:50de Tarantino
01:14:50c'est quand même quelque chose
01:14:51on regarde la bande annonce
01:14:53Rick Dalton
01:14:57rehearsal tape
01:14:58starting in
01:14:595
01:14:594
01:15:003
01:15:012
01:15:021
01:15:032
01:15:051
01:15:052
01:15:061
01:15:062
01:15:071
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations