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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.
00:04Il est midi, c'est votre Midi News week-end du samedi.
00:08Une heure à passer ensemble pour décliper et débattre, surtout sur les principaux thèmes qui font votre actualité.
00:13Je vous présente nos invités du jour dans quelques instants, mais Sandra Thumbo est avec nous.
00:18Et avec Sandra, on va faire un premier tour de l'information. Bonjour Sandra.
00:21Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:23À la une, Sébastien Lecornu écarte plusieurs demandes de la gauche.
00:27Le Premier ministre s'est exprimé hier dans un entretien aux Parisiens.
00:31Il promet un gouvernement début octobre.
00:33Il confie également le budget qui sera voté ne sera pas le budget initial du gouvernement.
00:38Il tend toutefois la main aux parlementaires et en particulier à ceux du Parti socialiste.
00:43Deux migrants sont décédés dans une tentative de traverser de la Manche.
00:46C'était la nuit dernière, au sud de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais.
00:50Une soixantaine d'individus ont été pris en charge par la protection civile.
00:53Au moins 25 personnes ont perdu la vie dans de telles conditions à la frontière franco-bétanique depuis le début de l'année.
01:00Et puis des drones non identifiés ont été observés hier soir au-dessus de la plus grande base militaire du Danemark, celle de Karou.
01:07Un ou deux engins ont été repérés.
01:09La police parle d'un incident de plusieurs heures.
01:11L'origine reste pour l'heure inconnue.
01:13Des survols d'aéroports ont également eu lieu cette semaine dans ce pays nordique.
01:17Et vous avez fini, je suppose.
01:19J'ai fini, à tout à l'heure.
01:20À tout à l'heure.
01:2112h30 ?
01:22Oui, sûre ?
01:23Certaine.
01:24On sera là, ça tombe bien.
01:25Merci Sandra.
01:26Je vous présente notre équipe du samedi.
01:28Karima Bouik, fidèle, ô combien fidèle de cette émission.
01:31Bonjour ma chère Karima.
01:32Bonjour Thierry.
01:33Anthony Bem, avocat.
01:35Soyez le bienvenu mon cher Anthony.
01:36Alors normalement, normalement, doit nous rejoindre Amine Elbaï.
01:39Donc, à moins qu'il ait été bloqué dans les embouteillages parisiens, à moins qu'il arrive ou qu'il ait raté l'ascenseur, mais il devrait nous rejoindre incessamment sous peu.
01:49Si vous voulez bien, on va commencer avec cette violence, oui, cette violence qui gangrène notre quotidien, cette violence qui n'épargne plus, hélas, les collèges, les écoles, les lycées.
02:00Et en fait, en gros, les établissements scolaires, les affaires, vous le savez, se multiplient.
02:06Dernière affaire en date, cette enseignante poignardée dans un collège du Bas-1.
02:10C'était cette semaine, poignardée par un élève âgé de 14 ans.
02:14Il était fasciné par les armes et le nazisme.
02:18Retour sur les récentes affaires avec Ladislas Giscard d'Estaing et Félix Pérolas.
02:24Et ensuite, on ouvre le débat.
02:25Des armes blanches dans les sacs des élèves, un fléau dans le viseur du gouvernement.
02:31Avant même la rentrée, Elisabeth Borne se félicitait des opérations de fouilles à l'école.
02:36Depuis le mois de mars et la diffusion d'un télégramme conjoint avec Bruno Retailleau,
02:41près de 400 armes ont été saisies lors de plus de 6200 fouilles menées partout en France.
02:48Désormais, tout élève qui introduit une arme dans un établissement sera traduit systématiquement devant un conseil de discipline.
02:54Malgré les résultats annoncés depuis mars, les violences qui impliquent un couteau ont continué.
03:00Le 24 avril dernier à Nantes, Lorraine, 15 ans, avait été tuée de 57 coups de couteau par un adolescent de son lycée.
03:07Deux mois après ce drame, c'est une surveillante à nos gens qui était mortellement agressée à l'arme blanche par un collégien de 14 ans.
03:14Des tragédies qui font écho à celles survenues cette semaine.
03:17Ce mercredi à Benfeld, dans le Barin, une professeure de musique, sexagénaire, a été agressée au couteau par un de ses élèves.
03:23Elle est depuis mercredi, hors de danger.
03:27Karima, je commence avec vous.
03:29C'est vrai que ces affaires se multiplient et on le voit bien.
03:34On parle de cette violence qui convainc notre quotidien.
03:36Mais même les établissements scolaires, que ce soit une école, un collège, un lycée,
03:41un établissement scolaire, ce n'est plus du tout un sanctuaire.
03:44C'est le moins que l'on puisse dire.
03:45Non, il n'existe plus de sanctuaire.
03:48On a vu aussi que la question de la justice des mineurs, plus largement, c'est un véritable problème.
03:54Aujourd'hui, les élèves, les étudiants sont en première ligne de cette violence.
03:59Les professeurs, les enseignants sont aussi en première ligne.
04:03Il y a cette multiplication, ce fléau du couteau, comme si maintenant, on devait s'armer pour montrer finalement que oui, on a du pouvoir.
04:13Oui, on peut non pas seulement se défendre, mais c'est le pouvoir de l'intimidation.
04:17Et ce qui est très inquiétant aussi chez certains jeunes, et on l'a vu notamment, par exemple, dans des lynchages de policiers
04:23ou dans des cas encore qui sont extrêmement violents, où on va même filmer cette violence.
04:28Donc, il y a quelque chose vraiment qui s'est rompu.
04:30Il y a en termes de transmission, d'éducation et de réponse aussi, en termes d'autorité, mais aussi la suite des choses.
04:37Parce qu'Elisabeth Bond avait dit, bon, maintenant, le conseil de discipline.
04:41Oui.
04:42Non, mais attendez, c'est une blague.
04:44On a l'impression qu'on essaie de se défendre avec un bouclier en plastique.
04:47C'est un peu cette idée.
04:49Je comprends qu'on veut essayer de trouver quelque chose, mais à la suite de ça,
04:52quand il y a des actes extrêmement graves, si on se retrouve après, par exemple, dans des centres fermés pour les jeunes
04:58et il n'y a pas véritablement de redressement possible dans ces endroits, il y a un vrai problème.
05:05Donc, à l'arrivée, c'est bien beau de dire, oui, il y aura des conséquences,
05:08mais si les conséquences ne sont pas ajustées à tout ça, s'il n'y a pas une vraie sévérité,
05:12s'il n'y a pas la possibilité de réformer un peu, justement, ces jeunes qui sont dans une espèce de roue libre vers la violence,
05:19on se retrouve avec une multiplication.
05:20Donc, je pense qu'il faut vraiment revoir la base et aussi ce qu'on donne comme réponse à ces personnes qui usent de cette violence.
05:27Et j'en profite pour saluer Amine Elbey, qui nous a rejoint.
05:31Bonjour, mon cher Amine.
05:32Bonjour, très cher Thierry.
05:33Et comme vous venez juste d'arriver, je vais vous laisser le temps de vous installer.
05:37Et nous évoquions, pour commencer notre émission, cette violence au quotidien qui n'épargne pas nos établissements scolaires.
05:45Et je faisais référence à ce qui s'est passé dans le barin avec cet enseignant poignardé par un jeune de 14 ans.
05:51Anthony Bem, quel est votre regard sur cette violence, effectivement, qui n'épargne pas nos établissements scolaires aujourd'hui ?
05:57En fait, pas une semaine ne se passe en France sans qu'il y ait des phénomènes de violence dans les établissements scolaires,
06:04aux abords des établissements scolaires, dans les établissements scolaires.
06:06Cela concerne de plus en plus nos jeunes de moins de 15 ans.
06:11Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
06:13Il y a plus de 6% de violence pour cette année.
06:17Il y a plus de 7% de vols avec violence.
06:2068% des Français estiment que nous baignons dans un climat d'insécurité.
06:26Alors, ce n'est pas à cause du brainwashing, c'est ironique bien sûr, de la part de CNews,
06:31qui relaie, et c'est une des rares chaînes, qui relaie systématiquement tous ces phénomènes de violence,
06:37pour parler de l'actualité, tout simplement.
06:39Et cette actualité parle d'elle-même, car en réalité, nous baignons réellement dans un climat d'insécurité.
06:45Et ce climat d'insécurité, il faut aussi le souligner, ne concerne plus nos grandes métropoles.
06:50Aujourd'hui, cette insécurité, on le voit par exemple dans cette affaire,
06:54touche dorénavant les banlieues bien sûr, mais surtout la province,
06:58les dom-doms qui sont particulièrement concernés, notamment s'agissant des homicides.
07:05Et symbole, c'est Samuel Paty qui a été victime, vous le savez, on en a beaucoup parlé,
07:10et on a un peu le sentiment, quand on évoque tous ces faits,
07:15qu'en fait, la mort de Samuel Paty, on n'a pas tiré les enseignements de tout cela.
07:21C'est-à-dire qu'en fait, je le disais, les établissements ne sont plus des sanctuaires,
07:23et les enseignants sont en première ligne, Amine, et peut-être que vous voulez réagir également,
07:29mon cher Anthony.
07:32Vous savez, l'école, comme l'ensemble des services publics aujourd'hui dans notre pays,
07:38c'est le cas notamment de la deuxième dépense que représente notre pays, c'est la santé,
07:42la première étant notamment l'éducation.
07:45C'est la conséquence directe, aussi, il faut le dire, d'une immigration incontrôlée.
07:56Vous savez, la première chose que font les clandestins, quand ils arrivent en France,
08:01avec, et je le dis en présence d'un avocat, sous les conseils avisés d'avocats expérimentés
08:08en droit des étrangers et d'associations pro-migrants, c'est d'abord de souscrire
08:14à l'aide médicale d'État, et deux, d'inscrire les enfants, avec des associations
08:18comme Réseau d'Éducation Sans Frontières, les enfants à l'école.
08:23Et lorsque les enfants n'ont pas de logement, on a des professeurs, y compris d'extrême-gauche,
08:27qui font dormir ces familles dans des salles de classe la nuit, à l'insu des directeurs d'école.
08:32Quel est l'objectif dans tout cela ?
08:33L'objectif étant de créer une voie de régularisation exceptionnelle pour des clandestins
08:37qui sont venus illégalement en France.
08:39S'agissant des attaques au couteau, il est vrai que dans certaines cultures tribales,
08:46ou en tout cas dans certains pays, effectivement, les règlements de comptes se règlent au couteau.
08:52Et que certains apportent aussi dans leur valise une partie de leurs coutumes,
08:57une partie de leurs traditions, et quand ils viennent s'installer en France,
09:01on leur propose avec la générosité des associations subventionnées
09:06tout le panel de droits sans jamais leur expliquer quels sont leurs premiers devoirs en France.
09:12Il y a dix ans, nos parents vérifiaient notre cartable d'école,
09:15parce qu'on avait peur, quand il manquait un cahier, de prendre une sanction, une heure de colle.
09:18On n'en est plus là.
09:19Aujourd'hui, le monde doit bien changer la mine, ça ne vous a pas échappé.
09:22Et le caillou, voilà.
09:23Alors, en mai dernier, un rapport avait été remis à l'ancien Premier ministre François Bérou.
09:29À l'intérieur, 50 mesures pour essayer, je vais tenter de dire, d'endiguer ce phénomène.
09:35Je ne sais même pas si le terme est adapté à la situation que nous vivons actuellement en France.
09:40Je vous propose de voir les détails de tout cela avec Vincent Farrandez.
09:43Voici l'un des principaux problèmes auxquels s'est attaqué le gouvernement début septembre.
09:50Les couteaux zombies, dont la lame dépasse souvent les 40 centimètres,
09:54ont été interdits et reclassés en catégorie A avec les armes de guerre.
09:59Cette mesure figurait dans le rapport publié en mai dernier
10:03sur la violence des jeunes avec armes blanches.
10:06Elles étaient en 2024 utilisées dans 57% des homicides commis par des mineurs.
10:12Pour tenter d'endiguer le phénomène, 5 ans de recommandations ont été dressées.
10:17Parmi elles, certaines concernent les collèges et lycées.
10:21Il est proposé d'imposer l'installation de caméras à l'entrée des établissements scolaires
10:26ou d'y étendre l'interdiction des téléphones portables.
10:30Concernant la réponse pénale, plusieurs mesures ont également été formulées,
10:34comme la création d'une circonstance aggravante pour port d'armes sans motif légitime,
10:39notamment à proximité des écoles, ou la prise en charge judiciaire immédiate
10:43des mineurs équipés de couteaux avec un profil dangereux.
10:46Chaque année, près de 3 000 jeunes sont mis en cause pour port d'armes blanches.
10:51Anthony, vous êtes avocat.
10:53Que pensez-vous de ces différentes mesures, une cinquantaine de mesures,
10:59pour endiguer le phénomène ?
11:02Est-ce que c'est suffisamment probant ?
11:06Est-ce que ça peut être efficace ?
11:08En effet, Thierry, il faut savoir que déjà le code pénal et le code de la sécurité intérieure
11:12contiennent de nombreux articles qui prévoient déjà ce type de disposition.
11:18Il faut rappeler à nos téléspectateurs que le fait de porter un objet susceptible
11:24de porter atteinte à l'intégrité ou de tuer, peu importe la taille du couteau,
11:28car il y a une prétendue croyance erronée que le fait de porter un petit couteau
11:34nous ferait échapper à quelques sanctions pénales.
11:38C'est totalement faux.
11:39Le simple fait de porter un objet susceptible de porter atteinte à l'intégrité
11:43est une infraction pénale.
11:45Il y a déjà, dans le code de la sécurité intérieure,
11:48le fait aussi de porter une âme dans des manifestations.
11:52C'est puni par un an de prison.
11:54Le problème n'est pas tant l'existence de tous ces textes qui existent déjà.
11:58On n'a pas besoin d'en rajouter.
12:00Vous pensez bien que notre législateur, qui depuis très longtemps réfléchit
12:05à ces problèmes de violence et de répression de ces violences,
12:08a déjà composé tout un arsenal législatif en la matière.
12:13Le problème n'est pas l'existence des textes,
12:15mais l'application des textes et l'exécution des décisions de justice.
12:19On le rappelle malheureusement trop souvent sur vos plateaux,
12:21sauf dans certains cas exceptionnels, notamment pour M. Sarkozy,
12:25notamment, la justice est parfois laxiste.
12:30C'est vrai dans certains cas, mais ce n'est pas vrai forcément dans l'autre.
12:33Mais c'est ce sentiment de laxisme de la part de la justice
12:36qui crée un sentiment d'impunité,
12:38qui fait que de toutes les façons, les mineurs ou les adolescents
12:41portent des armes de manière quasi systématique aujourd'hui,
12:45pas pour se défendre, non, pour attaquer.
12:47Et dans toute situation, pour aller au collège, pour aller dans une manifestation,
12:52ce sont des infractions pénales qui doivent être sanctionnées lorsqu'on les constate.
12:56Nos juges, malheureusement, donnent trop souvent, je pense, du sursis.
13:01Le juge d'application des peines propose trop souvent des aménagements
13:05qui ne font pas comprendre, qui ne donnent pas conscience
13:07aux prévenus de la gravité de la faute qu'ils commettent.
13:10Et évidemment, on le sait malheureusement en France,
13:12on a un drame, c'est la surpopulation carcérale
13:14qui fait que de toutes les façons, on choisira dans la hiérarchie de la barbarie
13:18les infractions les plus graves
13:20pour envoyer les délinquants en prison
13:23et tous les autres.
13:25Les petits délinquants qui portent des armes
13:27n'iront jamais en prison.
13:28Et comme ça, le système demeure, perdure
13:31et c'est comme ça qu'on arrive aussi
13:32avec des chiffres en constante augmentation
13:34sur des phénomènes de violence,
13:37d'agression et d'homicide.
13:39Amine ?
13:40Moi, je m'adresse au bon père de famille que vous êtes, cher Thierry.
13:43Mes enfants sont grands-mêmes.
13:44Alors, le terme bon père de famille n'existe plus
13:46au nom de l'égalité.
13:47Au nom de...
13:47On parle de personne.
13:49J'espère être un bon père.
13:51C'est vrai.
13:52J'espère être un bon père.
13:54Thierry espère encore être un bon père.
13:55J'espère être encore un bon père.
13:56Bon vieux temps.
13:57Mes enfants sont plus scolarisés
13:58dans les établissements scolaires.
14:00Vous savez, tous nos voisins,
14:01nos grands-parents
14:02nous l'ont juré,
14:04nous l'ont dit,
14:04nous l'ont transmis.
14:05Il n'y a pas d'enfants déviants,
14:09il n'y a pas de mineurs délinquants,
14:11sans adultes,
14:13sans parents,
14:14absents,
14:15irresponsables
14:16ou défaillants.
14:18Et il y a un article dans le code pénal
14:19qui permet de sanctionner tout cela
14:20et qui n'est jamais mis en œuvre.
14:22C'est l'article 227-17
14:25qui punit de deux ans d'emprisonnement
14:26et de 30 000 euros d'amende
14:28le fait par un père ou une mère
14:30de se soustraire
14:32sans motif légitime
14:34à ses obligations parentales
14:37au point de compromettre
14:38la sécurité,
14:39la moralité,
14:40l'éducation de l'enfant.
14:42C'est important
14:43parce qu'il faut quand même aussi
14:44commencer par là.
14:45Encore une fois,
14:46on est toujours dans la logique
14:47du rapport inversé
14:48où les droits priment
14:50et les devoirs sont relégués.
14:53Lorsqu'on a aujourd'hui
14:54des enfants assez âgés
14:55pour aller agresser d'autres enfants
14:57avec des couteaux
14:58pour aller à l'école
14:59sans prendre aux professeurs,
15:00pour aller défier
15:01l'autorité publique,
15:03eh bien,
15:04on doit aussi,
15:05face à cela,
15:06être capable
15:07de remettre en cause
15:08les droits,
15:09la générosité de notre pays,
15:11les bourses scolaires
15:12qui sont versées
15:13avec l'argent des Français
15:14qui bossent,
15:16les allocations familiales
15:17qui doivent pouvoir
15:18être suspendues
15:19avec aussi une interaction
15:21entre l'autorité judiciaire,
15:24les juges,
15:25les procureurs
15:26et l'autorité administrative
15:27le rectorat,
15:29la préfecture,
15:30la mairie.
15:31Ces antennes-là,
15:32elles ont des pouvoirs
15:34coercitifs extrêmement importants,
15:36mais elles ne communiquent pas ensemble.
15:38Et le rôle de nos gouvernants
15:40est l'un des plus grands chantiers
15:41sans doute du futur quinquennat à venir.
15:45c'est rebâtir une société
15:47où la confiance,
15:49où l'éducation règnent.
15:50Et pour cela,
15:51il faut aussi faire travailler
15:52les éducateurs,
15:54faire travailler les acteurs
15:55de l'enfance ensemble.
15:57Tout le monde travaille
15:58au service de l'enfance,
16:00mais de manière
16:01totalement dispersée.
16:03On a des superbes initiatives locales
16:05qui ne sont d'ailleurs
16:06jamais mises en avant
16:07et des acteurs nationaux
16:09dont l'action
16:11n'est absolument pas coordonnée.
16:13Alors que si on mettait
16:14tous les moyens
16:15au service
16:16d'une même action
16:18bien coordonnée,
16:19le travail pourrait être
16:20mieux ciblé,
16:22et la réponse pourrait être
16:24totalement adaptée,
16:25adaptée aussi
16:26face à l'attente des Français
16:28qui en ont assez
16:29de devoir payer toujours plus
16:31pour peu de résultats.
16:32Et il ne vous a pas échappé
16:33qu'on ait encore
16:34son gouvernement
16:34et donc son ministre
16:35de l'Éducation nationale.
16:38Et on en parlera tout à l'heure
16:39avec notre amie Elodie Huchard.
16:42Tu peux juste permettre
16:43un petit mot
16:44parce qu'il y a beaucoup
16:45de choses qui ont été dites
16:45qui étaient très intéressantes
16:47là-dessus.
16:48Mais donc oui,
16:49il y a cette culture
16:49de l'excuse,
16:50il y a le fait que les ressources
16:51ne sont pas illimitées
16:52pour la justice.
16:53Vous avez parlé
16:54de l'application des peines
16:55également,
16:56l'exécution des peines
16:57c'est une chose.
16:57Mais je pense aussi
16:58depuis plusieurs décennies
17:00quand on dit
17:01que le problème
17:01il est profond
17:02c'est aussi toute cette idée
17:03que notre culture
17:05beaucoup dans plusieurs
17:07pays occidentaux
17:08il y a aussi
17:08cette haine de soi
17:10comme si on a autorisé
17:11aussi au fil des années
17:12à se détester
17:13à un point tel
17:14que même
17:14chez une partie de la jeunesse
17:15quand on reprend
17:17des symboles d'autorité
17:18que ce soit la police
17:19les enseignants
17:20et bien il y a aussi
17:21je dirais que ça infuse
17:22aussi cette volonté
17:23de dire
17:24je détruis ça
17:25je peux faire violence
17:26à cette société
17:27parce qu'au fond
17:28elle a de bonnes raisons
17:29pour qu'on puisse la détester
17:30et la violenter
17:32quelque part
17:32donc il y a quelque chose
17:33de symbolique
17:33qui est très fort aussi
17:34Thierry
17:35on n'en a pas parlé
17:36à Alfortville
17:37il y a eu
17:37à l'entrée d'un collège
17:39des contrôles de ça
17:41qui avaient été effectués
17:42par des policiers
17:43un enfant s'en est pris
17:44à un surveillant
17:45de ce collège
17:46avec un couteau
17:47on voit bien que
17:48c'est d'une part
17:49vous l'avez souligné
17:50le temple
17:51de l'éducation
17:52c'était
17:53qui ne représente plus
17:55ce qu'il était
17:55quand nous avions été
17:57à l'école
17:58aujourd'hui
17:59il y a
17:59un irrespect
18:01finalement
18:01du corps
18:02professoral
18:03mais aussi
18:04il y a une absence
18:05de peur
18:05de peur du policier
18:07puisqu'on voit bien
18:07que durant un contrôle
18:08de sac
18:09cette enfance
18:10en est pris
18:10au policier
18:11au policier non
18:12mais au surveillant
18:13en présence de policier
18:14donc on voit bien
18:15qu'il y a un malaise
18:16un réel problème
18:17et quand cela revient
18:18toutes les semaines
18:19ce problème est profond
18:20alors vous parliez
18:21d'immigration
18:22mon cher Amine
18:24le sondage du jour
18:25le sondage CNews
18:26Europe 1
18:27journal du dimanche
18:29vous me permettez
18:29de faire la transition
18:31Amine
18:31on vous a posé
18:32la question
18:33la France doit-elle
18:34durcir sa politique
18:34d'immigration
18:35regardez la réponse
18:37la réponse
18:38est à 79%
18:40oui
18:40et à 20%
18:42non
18:42rappel du 15-16 octobre
18:442024
18:45c'était 75%
18:46oui
18:4725% non
18:48vous voyez une
18:49augmentation
18:49de 4%
18:51et vous allez voir
18:52également l'aspect politique
18:53c'est ça qui est intéressant
18:54également
18:54d'observer
18:56à gauche
18:5853%
19:00ça frémit
19:02aurait-il
19:02un petit changement
19:04sur la prise
19:05de position
19:06à gauche
19:0676%
19:07majorité présidentielle
19:0991%
19:10à droite
19:10et ce qu'on appelle
19:12l'extrême droite
19:12à 96%
19:14petite réaction
19:15et j'en profite
19:15pour saluer
19:16Elodie Huchard
19:16bonjour Thierry
19:17ça me fait plaisir
19:17de vous retrouver
19:18mais moi aussi
19:19vous m'avez manqué
19:19vous étiez en vacances
19:20des vacances bien méritées
19:21après un été bien chargé
19:22et merci
19:23et je suis très heureux
19:24de vous retrouver
19:25à mes côtés
19:26durant ces week-ends
19:28donc peu de réaction
19:29sur son sondage
19:30Amine
19:31les français
19:33sont pour un durcissement
19:34de la politique migratoire
19:35pas seulement
19:37parce que nos frontières
19:38sont des passoires
19:39pas seulement
19:40parce qu'ils s'aperçoivent
19:41que
19:41la loi du nombre
19:43commence
19:44à être
19:46plus visible
19:47pas seulement
19:48parce qu'il y a
19:49évidemment
19:50un déclin
19:50démographique
19:51dans notre pays
19:52avec un recul
19:53marqué
19:54des natalités
19:54pas seulement
19:56parce que
19:56nos frontières
19:57sont ouvertes
19:58et que les accords
19:58Schengen
19:59ne nous permettent pas
19:59de réguler
20:00les flux migratoires
20:02et qu'un visa
20:02délivré
20:03à un pays tiers
20:04hors Union Européenne
20:05par l'Espagne
20:07le Portugal
20:08ou l'Italie
20:08permet inévitablement
20:09à un clandestin
20:10de rentrer irrégulièrement
20:12en France
20:12sans se déclarer
20:13aux autorités
20:13mais aussi
20:15parce que
20:16nos politiques
20:17internes
20:18en France
20:18ont fabriqué
20:19tout cela
20:20on a des politiques
20:21sociales
20:22qui consacrent
20:23par exemple
20:23le droit
20:23à l'hébergement
20:24d'urgence
20:25opposable
20:25à l'Etat
20:26si l'Etat
20:26n'héberge pas
20:27un étranger
20:28sous OQTF
20:31l'Etat
20:32est non seulement
20:32condamné
20:33au tribunal administratif
20:34de l'héberger
20:34mais en plus
20:35l'Etat
20:35lui donne des dommages
20:36intérêts
20:36pour avoir manqué
20:37à son obligation
20:38d'hébergement
20:39donc on a construit
20:40toute une politique
20:41de solidarité
20:43sociale
20:44et familiale
20:45qui n'est absolument
20:46plus justifiée
20:47aujourd'hui
20:48puisqu'on n'a plus besoin
20:49de la main d'oeuvre
20:50à laquelle la France
20:51avait besoin
20:52dans les années
20:5270
20:54et donc en fait
20:56notre droit
20:56social
20:57est désuet
20:58et nos politiques
20:59de droite
21:00comme de gauche
21:00pendant 30 ans
21:01quand ils ont voulu
21:02s'attaquer aux morceaux
21:03au chantier entier
21:05de l'immigration
21:06n'ont jamais intégré
21:07les politiques sociales
21:09les politiques sanitaires
21:10sociales
21:11médico-sociales
21:13les politiques
21:14d'allocations
21:14familiales
21:15et d'assistance
21:15dans la lutte
21:16contre l'immigration
21:17donc forcément
21:19nos politiques sociales
21:20sont attractives
21:21donc quand le ministère
21:22de l'intérieur
21:22veut expulser
21:24le ministère
21:25des affaires sociales
21:25lui
21:26attire plus
21:27de clandestins
21:27à raison
21:28de l'attractivité
21:29et du rayonnement
21:30de ces politiques sociales
21:31qui offrent
21:32toute la générosité
21:33qu'aucun autre pays
21:34au monde
21:34est capable
21:35de proposer
21:36à des clandestins
21:37alors on voit
21:37ce sondage
21:38et la transition
21:41est toute trouvée
21:41avec la pétition
21:42de notre ami
21:43Philippe De Villiers
21:44ma chère Élodie
21:45puisqu'en 15 jours
21:46cette pétition
21:48qui donc exige
21:48un référendum
21:49sur l'immigration
21:50approche
21:51quasiment
21:52quasiment
21:52les 2 millions
21:53de signatures
21:55ce que ça veut dire
21:56c'est qu'il y a
21:56une véritable attente
21:58et demande
21:59des français
22:00c'est du concret
22:02ça Élodie
22:02oui c'est du concret
22:03en réalité
22:04ça n'est pas étonnant
22:05que cette pétition
22:05remporte ce succès
22:07parce que quand vous
22:07interrogez les français
22:08et le sondage
22:09vient de le montrer
22:10il y a une quasi-unanimité
22:12sans doute pas
22:13pour les mêmes raisons
22:13ce qui peut interroger
22:14sur la pétition
22:15de Philippe De Villiers
22:16ce qui est assez drôle
22:17peut-être à regarder
22:18c'est que la pétition
22:19contre la loi Duplon
22:20quand il y avait
22:20beaucoup de signatures
22:20qui montaient très vite
22:21on expliquait
22:22qu'il y avait
22:22une volonté populaire
22:24que les pouvoirs publics
22:25devaient évidemment
22:26s'emparer de ce sujet
22:27et quand c'est Philippe De Villiers
22:28on a l'impression
22:28que là
22:29c'est forcément
22:30un sujet
22:31qui est très anecdotique
22:31alors qu'en réalité
22:32les chiffres montent
22:33aussi vite
22:34que pour la loi Duplon
22:35c'était pour la petite parenthèse
22:37pour revenir sur le sondage
22:38et ce qui concerne la gauche
22:39en réalité
22:39ça n'est pas étonnant
22:40si aujourd'hui
22:41quelqu'un de gauche
22:42se dit humaniste
22:43ces personnes ne peuvent pas
22:44se réjouir
22:44que notre politique d'immigration
22:46fasse que certains
22:47viennent au péril de leur vie
22:48en payant beaucoup d'argent
22:49en France
22:50sans avoir aucun espoir
22:52pour l'avenir
22:53à vivre dans la rue
22:54sans travail
22:54sans intégration
22:55c'est-à-dire qu'évidemment
22:55on imagine que les personnes
22:57de droite et de gauche
22:58n'ont pas répondu
22:58pour la même raison
22:59mais on voit que même
23:00la gauche aujourd'hui
23:01se rend compte
23:02que la loi du nombre
23:02fait qu'on ne sait plus
23:03ni assimiler
23:05ni intégrer
23:05et que donc
23:06on ne peut pas s'en réjouir
23:07c'est relativement logique
23:08quand on voit les élus
23:09par exemple
23:09la France Insoumise
23:10dire à longueur de journée
23:11qu'ils sont humanistes
23:12qu'ils respectent les droits de l'homme
23:13est-ce que l'accueil
23:14de ces migrants
23:15ils s'en réjouissent
23:16mais à eux de répondre
23:17à cette question
23:17vous avez raison
23:18évidemment
23:19Anthony
23:19la politique migratoire
23:21aujourd'hui
23:22c'est un consensus
23:2479%
23:26des sondés
23:28on voit bien
23:29qu'il n'y a plus
23:30de clivage
23:31droite-gauche
23:32ce n'est plus
23:34un sujet
23:35partisan
23:36cela fait consensus
23:37on est à 59%
23:37oui mais
23:38en tout
23:39c'est 79%
23:40avec
23:40évidemment
23:4259%
23:43pour des gens
23:43de gauche
23:44donc on voit bien
23:45que ce n'est plus
23:46un sujet qui est clivant
23:47qui est partisan
23:48ce n'est plus une question
23:48d'extrême droite
23:50d'extrême gauche
23:51non aujourd'hui
23:51tout le monde est concerné
23:52parce qu'on sent bien
23:54qu'il y a un problème
23:55le problème n'est pas tant
23:56l'immigration légale
23:58car plus de la moitié
24:00correspond à du regroupement familial
24:0220%
24:03pour des raisons
24:04pour des raisons économiques
24:07et 15%
24:07pour des étudiants
24:09qui veulent étudier
24:10en effet
24:11on a le droit
24:11au titre du regroupement familial
24:13pour ces études
24:14ou pour des raisons économiques
24:15de venir en France
24:15le problème n'est pas
24:16pour ces gens-là
24:17ils ont le droit
24:18et ils s'intègrent
24:20on fait des efforts
24:21d'intégration
24:21il n'y a pas de problème
24:22le problème
24:23c'est que quand on arrive
24:24en France
24:25avec un visa
24:25touriste
24:26et que l'on reste
24:27rien n'est fait
24:29rien n'est fait
24:30pour expulser
24:32les gens
24:32qui sont en situation
24:33irrégulière
24:35rien n'est fait
24:35parce que rien ne peut être fait
24:36les états
24:38desquels ils viennent
24:39ne laissent pas
24:40de laisser passer consulaires
24:42qui permet de les récupérer
24:43et là le problème
24:44c'est un problème
24:44de droit international
24:45allez vous avez entendu
24:46les petites musiques
24:47ça veut dire que c'est
24:49la pause
24:49de ce MeNews Weekend
24:50on se retrouve dans
24:51quelques instants
24:52on reviendra
24:53sur le procès
24:54des agresseurs
24:56de Claire Giraud-Nimi
24:57on en a beaucoup parlé
24:59Claire était l'invité
25:00hier soir
25:00de l'heure des pro
25:01chez Elliot Deval
25:02on parlera de
25:03monsieur Lecornu
25:04qui dit beaucoup de choses
25:06dans les colonnes
25:08du Parisien
25:09peut-être qu'on aura
25:09quelques petites indiscrétions
25:11parce que quand
25:12la fumée de banque
25:13du futur gouvernement
25:14bientôt
25:14bientôt
25:15des noms peut-être
25:16oui bientôt
25:17merci
25:18je suis content
25:19de votre venue
25:20évidemment
25:20et on parlera
25:21de quotidien
25:22le quotidien
25:22qui nous fait des leçons
25:23dans le procès jubilard
25:25ils ont capté
25:26une conversation
25:26et l'accréditation
25:28de notre autre
25:29confrère de quotidien
25:30a été suspendue
25:31on aura
25:31Célia Barotte
25:32qui va nous raconter
25:34tout cela
25:34et qui nous expliquera
25:35quelles sont les règles
25:36lorsqu'on suit
25:37un procès
25:38très médiatique
25:38mais les règles
25:39vous les connaissez
25:39évidemment
25:40je ne vais pas vous faire l'injure
25:41de vous poser la question
25:42mon cher Anthony
25:43évidemment
25:43je vous les rappellerai
25:44mais vous les rappellerez
25:45et vous les rappellerez
25:46aux téléspectateurs
25:46on va vous raconter tout cela
25:47merci en tout le cas
25:48de votre très grande fidélité
25:49à tout de suite
25:50sur CNews
25:5212h30
25:55merci de nous accueillir
25:56c'est la deuxième partie
25:57de votre mini-news
25:58week-end du samedi
25:59je vous représente
26:00notre équipe du samedi
26:01dans quelques instants
26:01mais fidèle au poste
26:03on fait un tour
26:04de l'information
26:05nouveau tour de l'information
26:06avec vous Sandra Chumbo
26:07à la une
26:08l'ouverture
26:09de deux enquêtes
26:09distinctes
26:10après des messages
26:11menaçants
26:12contre la présidente
26:13du tribunal
26:14ayant condamné
26:14Nicolas Sarkozy
26:15à 5 ans de prison
26:16l'union syndicale
26:17des magistrats
26:18évoque des menaces
26:18de mort
26:19ou de violences graves
26:20cet acte
26:21contre une personne
26:22dépositaire
26:22de l'autorité publique
26:23est réprimée
26:24de 5 ans
26:24d'emprisonnement
26:25l'état de catastrophe
26:26naturelle
26:27a été reconnu
26:28pour 127 communes
26:29du sud-est
26:30et de l'ouest
26:30de la France
26:31après les intempéries
26:32dimanche et lundi dernier
26:33les départements
26:34des Bouches-du-Rhône
26:35des Côtes-d'Armor
26:36du Vaucluse
26:36et du Var
26:37ont été sévèrement touchés
26:38cette reconnaissance
26:39permet d'initier rapidement
26:40les démarches
26:41d'indemnisation
26:42et puis on se quitte
26:43avec ces images plus douces
26:44une girafe de cordophant
26:46est née le 12 septembre dernier
26:48au parc zoologique
26:49de Paris
26:49c'est une première
26:50de 2019
26:51cette naissance
26:52marque une étape importante
26:53pour la conservation
26:54de cette espèce
26:55en danger critique
26:56d'extinction
26:57sa population a chuté
26:58de près de 40%
26:59en 30 ans
27:00en raison notamment
27:01du braconnage
27:02si c'est pas mignon
27:04merci
27:04vous savez que j'adore
27:05ce type d'image
27:06c'est loupé du bien
27:07elle est mignonne comme tout
27:08on lui donne un nom ?
27:11Gigi
27:12Sophie la girafe
27:13Thierry
27:15comme la petite
27:16oui pourquoi pas
27:17c'est mignon
27:17c'est vrai
27:19c'est vrai
27:20allez l'équipe
27:21est avec nous
27:22Elie Dubichard
27:23et c'est un plaisir
27:23et un bonheur
27:24pour moi de la retrouver
27:25Karim Aboué
27:26qui est toujours avec nous
27:27Anthony Ben
27:27toujours avec nous
27:28Amine Elbaï
27:29toujours avec nous
27:31on va évoquer
27:33si vous le voyez bien
27:34cette affaire
27:34qu'on a suivie
27:35dès le départ
27:35sur l'antenne de CNews
27:37c'est l'affaire
27:38de Claire Géronimi
27:38et de Mathilde
27:40le verdict est tombé
27:41hier
27:41vous l'avez vécu
27:43avec nous en direct
27:4418 ans de réclusion criminelle
27:46à l'encontre
27:46d'un homme de 27 ans
27:48de nationalité centrafricaine
27:50sous le coup
27:50d'une obligation
27:51de quitter le territoire
27:52le verdict a suscité
27:54de très nombreuses réactions
27:55on va en parler ensemble
27:56Ali, Inès Salikan
27:58et Charlotte Diry
27:59il cumulait déjà
28:0112 condamnations
28:03et plusieurs obligations
28:04de quitter le territoire français
28:06désormais
28:07l'agresseur
28:08de Claire Géronimi
28:09dormira derrière les barreaux
28:11il a été condamné
28:12ce vendredi
28:13à 18 ans de prison
28:15pour viol en récidive
28:16un verdict
28:17qui est tombé
28:18après 3 jours
28:19d'un procès éprouvant
28:20mais nécessaire
28:21le message vraiment
28:22d'espérance
28:23que je veux faire passer
28:24à travers ce procès
28:25c'est que la justice
28:26est capable d'être
28:27à la hauteur
28:27il faut continuer
28:28à porter plainte
28:29justement pour condamner
28:31tous ces agresseurs
28:32parce que
28:33justement
28:34tout simplement
28:34si mon agresseur
28:36n'avait pas eu
28:36d'autres plaintes
28:37de violences sexuelles
28:38juste avant nous
28:39je ne pense pas
28:40qu'il aurait eu 18 ans
28:41ce vendredi
28:42des membres
28:43du collectif féministe
28:44Némésis
28:45étaient présentes
28:45devant le tribunal
28:46pour soutenir
28:47les victimes
28:48elles aussi
28:49accueillent
28:50cette condamnation
28:51avec soulagement
28:52enfin
28:53il a une vraie peine
28:54il a aussi été
28:54interdit
28:56définitivement
28:56du territoire français
28:57à voir comment
28:58est-ce que ça va
28:59se traduire
28:59réellement
29:00est-ce qu'on va
29:00réussir
29:01à le renvoyer
29:02en république
29:02centrafricaine
29:03mais évidemment
29:04c'est une victoire
29:05et c'est un soulagement
29:06c'est bien pour Claire
29:07pour Mathilde
29:08mais aussi pour
29:09je pense
29:09beaucoup de victimes
29:10qui en ont marre
29:11de voir une justice
29:13parfois trop laxiste
29:14si pour Claire et Mathilde
29:15la page du procès
29:16s'est close hier
29:17une autre
29:18reste à écrire
29:19longue et complexe
29:21celle aussi
29:21celle de la reconstruction
29:23alors je voudrais
29:25qu'on s'attarde
29:27un petit peu
29:27sur le
29:28je disais
29:28je pense que
29:29Sinous a été
29:29une de la première
29:30chaîne à évoquer
29:31cette affaire
29:32et Claire
29:33Jéranimi
29:34a été très peu reçu
29:36en fait
29:36on en a très peu parlé
29:38et il a fallu
29:40attendre ce matin
29:4010h20
29:42une dépêche
29:42de l'AFP
29:43qui évoque
29:45et je voulais juste
29:46vous soumettre
29:47quelques phrases
29:49le titre de l'AFP
29:50c'est
29:5118 mois de prison
29:52pour deux viols
29:52dans celui d'une femme
29:53devenue une figure
29:54médiatique
29:54et quand on lit
29:55la dépêche
29:55à la suite de ce viol
29:57Claire Jéranimi
29:58à l'époque consultante
29:59en finance
29:59est devenue une figure
30:00médiatique
30:01en pourfondant
30:02sur les plateaux
30:02de télévision
30:03les dysfonctionnements
30:04des OQTF
30:04en France
30:05c'est une forme
30:06de lecture
30:07une approche
30:08un peu différente
30:10c'est le moins
30:10que l'on puisse dire
30:11et je voudrais
30:12qu'on revienne également
30:13sur la réaction
30:14d'Anne-Cécile Melfer
30:15qui est présidente
30:16de la fondation
30:17des femmes
30:18qui n'a pas été
30:19très proche
30:20c'est le moins
30:20que l'on puisse dire
30:21de cette affaire
30:23et que déclare
30:24la présidente
30:25de la fondation
30:26des femmes
30:26on va le découvrir
30:27à l'écran
30:28alors tout à coup
30:29on les voit
30:31s'engager
30:32en faveur des victimes
30:33dans un procès
30:33pour viol
30:34incroyable
30:35déclare
30:35Anne-Cécile Melfer
30:36et regardez
30:37la suite
30:38qui va arriver
30:40elle qui n'édonce
30:41jamais les violences
30:42sexuelles
30:43contre les enfants
30:44par exemple
30:44dans les établissements
30:45catholiques
30:46ou par les curés
30:47tout d'un coup
30:48les voilà
30:48qui s'affairent
30:49autour de cette histoire
30:50de viol
30:51et regardez
30:51la fin
30:52c'est sans doute
30:53la fin
30:54qui va vous faire réagir
30:54ça leur permet
30:55de nous mettre
30:55en petit taquet
30:56de se dire
30:57mais où sont
30:58les féministes
30:58les féministes
30:59elles sont en train
31:00d'aider
31:00toutes les femmes
31:01toutes les victimes
31:02quelle que soit
31:02leur religion
31:03et quelle que soit
31:04leur opinion
31:04politique
31:06c'est donc la présidence
31:07de la fondation
31:07des femmes
31:08vous souhaitiez réagir
31:09Elodie Huchard
31:10un peu étonnant
31:12sur le positionnement
31:13des féministes
31:14cette déclaration
31:15qu'on vient de lire
31:15elle est hallucinante
31:16c'est-à-dire qu'en fait
31:16elle est totalement hallucinante
31:17à côté de la boîte
31:18parce que malheureusement
31:19cette victime
31:20est la mauvaise victime
31:21et le coupable
31:21est le mauvais coupable
31:22pour ces féministes
31:23un coupable
31:23c'est simple
31:24c'est un homme
31:24elle le dit souvent
31:25un homme blanc
31:26de 40-50 ans
31:27qui a un bon poste
31:28et qui viole des femmes
31:29je ne dis pas
31:29que ça n'arrive pas
31:30je dis qu'il y a aussi
31:31d'autres coupables
31:32et donc cette victime
31:34effectivement
31:35elle s'est engagée
31:35aussi en politique
31:36et donc c'est une mauvaise victime
31:37et donc ça les gêne
31:38ces féministes
31:39elles défendent
31:40toutes les femmes
31:40donc pas Claire
31:41pas le collectif Némésis
31:43pas non plus
31:44les femmes d'ailleurs
31:45qui ont été victimes
31:45du 7 octobre
31:46et en réalité
31:47on se dit
31:47il y a vraiment
31:49les bonnes
31:49et les mauvaises victimes
31:50et renvoyer à une femme
31:51qui a été victime d'un viol
31:52soit son appartenance
31:53à un parti politique
31:54soit son passé militant
31:57ou que sais-je
31:57c'est vraiment à vomir
31:58c'est une victime de viol
31:59comme les autres
32:00et on peut saluer
32:00par exemple la réaction
32:01qui avait eu Marlène Schiappa
32:02l'ancienne ministre
32:03chargée d'égalité
32:04femmes-hommes
32:04qui avait fait
32:05un très beau texte
32:06sur les réseaux sociaux
32:06pour dire justement
32:08quelle que soit la victime
32:10et je pense que
32:11Claire et Géronimie
32:12a priori
32:12et Marlène Schiappa
32:13ne sont pas forcément
32:13alignées politiquement
32:14mais elle disait
32:14quelle que soit la victime
32:15il faut condamner
32:16on attend peut-être
32:17plus de réactions
32:18comme ça
32:18de la part des féministes
32:19mais c'est vrai
32:20mais c'est vrai
32:20que là
32:21je ne sais pas ce que vous en pensez
32:22je vous ai lu
32:22voilà
32:23c'est la dépêche AFP
32:23il y a quand même
32:25il y a quand même
32:26un parti pris
32:26dans la restitution
32:27des faits
32:29déjà la dépêche
32:30le verdict est tombé hier
32:31la dépêche intervient ce matin
32:32donc c'est bien d'en parler
32:33mais là
32:34le titre
32:35et la petite phrase
32:36que je vous ai lue
32:38veut tout dire quoi
32:39très clairement Amine
32:40en fait
32:41l'agence France Presse
32:43reproche
32:43précisément
32:44à Claire Géronimie
32:46son engagement politique
32:48à la suite de ses viols
32:50mais ce n'est pas le débat
32:51elle a dénoncé
32:52effectivement
32:53et elle dénonce
32:53encore aujourd'hui
32:54et je crois
32:54à juste titre
32:55l'inexécution
32:56des OQTF
32:57mais quand même
32:58comment ne pas lui donner raison
33:00sur ce point
33:01moi j'affirme que
33:04si les trois décisions
33:06portant obligation
33:07de quitter le territoire français
33:08avaient été appliquées
33:10à l'encontre
33:11de cet individu
33:13probablement
33:14que les viols
33:14n'auraient pas eu lieu
33:15il y a d'ailleurs
33:17un véritable problème
33:19dans notre pays
33:19c'est que notre droit
33:20joue contre nous
33:21joue en notre défaveur
33:23il y a peut-être
33:24un nouveau texte
33:25à envisager
33:26c'est notamment
33:27l'allongement
33:28de la durée légale
33:29de la rétention administrative
33:30pour les OQTF
33:31prises
33:32à l'égard de ceux
33:33qui représentent
33:34une menace grave
33:35pour l'ordre public
33:36le texte avait été censuré
33:38par le conseil constitutionnel
33:39parce qu'il visait
33:40toutes les OQTF
33:41indistinctement
33:42je crois
33:43qu'un nouveau texte
33:44peut être déposé
33:45sur la table
33:46du Sénat
33:47et de l'Assemblée nationale
33:48pour réfléchir
33:50à la situation
33:50de ces étrangers-là
33:52en situation irrégulière
33:53et qui peuvent représenter
33:55une menace grave
33:56pour l'ordre public
33:57par leur comportement
33:58en tout cas
33:58je crois que cette femme
33:59et Mathilde
34:00l'autre victime
34:01ont été
34:02parfaitement courageuses
34:04elles ont réussi
34:05à affronter
34:06leur bourreau
34:07les yeux dans les yeux
34:07devant cette cour d'assises
34:09et la cour d'assises
34:10la cour criminelle
34:11composée de 5 magistrats
34:12professionnels
34:13ne s'est pas laissée
34:14démanteler
34:14elle a bien constaté
34:15le profit
34:16de cet individu
34:17et aujourd'hui
34:18je suis très fier
34:19de cette justice française
34:20qui interdit définitivement
34:21à l'issue de sa peine
34:23tout retour
34:23sur le territoire français
34:24alors je propose
34:25écouter Claire Géronimi
34:26qui était l'invité
34:27de l'heure des pros
34:28avec Elliot Deval
34:29qui s'est exprimé justement
34:30qui a réagi
34:31sur la difficulté
34:33de traiter son affaire
34:35et puis la position
34:37de celles
34:38qui s'appellent
34:39les féministes
34:39je trouve ça dommage
34:42parce que
34:42comment dire
34:43peut-être qu'il y a
34:44certains médias
34:45qui commencent
34:45à nous soutenir
34:47mais encore une fois
34:47comme je dis
34:48vous avez été
34:49parmi les premiers
34:50à écouter mon histoire
34:51à commencer
34:52à vraiment parler
34:53de cette agression
34:54parce que
34:54forcément
34:55mon agresseur
34:56était sous OQTF
34:57et ça dérange
34:58je pense que
34:59encore une fois
34:59pour l'agence France Presse
35:00ça dérange
35:00et j'ai envie aussi
35:02de faire remarquer
35:04quelque chose
35:04justement
35:05à tout le monde ici
35:06c'est que
35:07la présidente
35:09de la fondation
35:09des femmes
35:09nous a critiqués
35:11énormément critiqués
35:12pendant le procès
35:13parce que
35:14l'extrême droite
35:15récupérait justement
35:16ce procès
35:17en attendant
35:18je trouve que
35:19c'est tellement dommage
35:20de devoir faire
35:21de la politique
35:21de mettre de l'agenda
35:22politique là-dedans
35:23c'est censé être
35:24une association
35:25qui soutient
35:25toutes les victimes
35:26mais en attendant
35:27moi j'ai une réelle question
35:28pour cette présidente
35:29elle était où
35:30il y a deux ans
35:30parce que moi
35:30j'ai demandé de l'aide
35:31à la fondation des femmes
35:32c'est juste
35:33elle était où
35:34elle n'était pas là
35:34et comme de par hasard
35:36elle vient taper
35:36pendant le procès
35:37c'est très très déplacé
35:38pour Mathilde
35:39et pour moi-même
35:40l'action de Claire Jéromie
35:42mais oui
35:42elle était où la fondation ?
35:44elle n'était pas là
35:44et en plus
35:45non seulement
35:46elle n'était pas là
35:46au moment où
35:47elle avait besoin d'aide
35:48elle a tenté
35:50Claire donc
35:51d'aller chercher de l'aide
35:52mais en plus
35:52aujourd'hui
35:53on est dans ce qu'on appelle
35:54une revictimisation
35:55c'est-à-dire que
35:56Claire Jéromie
35:56a vécu un enfer
35:58et on la blâme
36:00une deuxième fois
36:01on lui dit
36:02ben finalement
36:02on la fait payer
36:05parce quoi
36:05elle se tient debout
36:06parce qu'elle a essayé
36:07d'alerter finalement
36:08je dirais
36:10elle en a parlé
36:11dans les médias
36:11et le fait de parler
36:12de sa situation
36:13c'est aussi
36:14de se dire
36:15ben peut-être
36:15qu'on peut prévenir
36:16pour qu'il n'y ait pas
36:17d'autres victimes
36:18pour qu'il n'y ait pas
36:19d'autres viols
36:20d'autres meurtres
36:21dans des situations
36:21similaires
36:23ou apparentées
36:23donc non
36:24je trouve qu'elle a
36:25un courage incroyable
36:26elle s'est tenue debout
36:27et je trouve honteux
36:29cette réaction
36:30de la Fondation des femmes
36:31parce qu'effectivement
36:32c'est du deux poids
36:32de deux mesures
36:33mais c'est même encore pire
36:34il ne devrait même pas
36:35y avoir de débat
36:35c'est vraiment
36:36de blâmer la victime
36:38parce qu'elle n'aurait
36:39donc pas le bon discours
36:41c'est absolument
36:42c'est pas la bonne étiquette
36:44surtout
36:44c'est ça qui pose problème
36:45on le voit bien
36:46mais on l'a vu
36:47dans plusieurs situations
36:48ça s'est passé
36:49quand il y a eu aussi
36:51les violences sexuelles
36:52à Cologne
36:53on a vu au Royaume-Uni
36:54quand il y a eu
36:55plusieurs femmes
36:56des jeunes femmes
36:58majoritairement blanches
36:59de quartier populaire
37:00pendant des années
37:01on a voulu étouffer l'affaire
37:02parce qu'il y avait
37:03des gangs à majorité
37:04pas que
37:05mais à majorité pakistanaises
37:06qui violaient
37:07des jeunes femmes
37:08et on a voulu taire
37:09parce qu'on se disait
37:10si on en parle
37:10on va encourager
37:12le racisme
37:12mais pendant ce temps-là
37:13qu'est-ce qu'on fait
37:13on laisse des femmes
37:15à leur drame
37:16et on n'empêche pas
37:17la situation
37:18de se reproduire
37:19allez très rapidement
37:20on enchaîne
37:20avec Sébastien Lecornu
37:21qui accorde
37:22ma chère Élodie
37:22une longue interview
37:24à nos confrères
37:25du Parisien
37:26alors le nouveau premier ministre
37:27dit beaucoup de choses
37:28dans cette interview
37:29vous allez nous raconter
37:30tout ça
37:30en gros en substance
37:31il dit je repars
37:32d'une feuille blanche
37:33sur le budget
37:33et puis surtout
37:34également fait marquant
37:35c'est qu'il écarte
37:36beaucoup de demandes
37:38qu'il manait
37:38du parti socialiste
37:39de la gauche
37:40oui exactement
37:41il faut comprendre
37:42en fait cette interview
37:43comme une première copie
37:45issue
37:46nous dit son entourage
37:46de toutes les consultations
37:47qu'il a pu mener
37:49d'abord c'est intéressant
37:50parce qu'il dit
37:50que le gouvernement
37:51est sous tutelle
37:52du parlement
37:52ce qui par ailleurs
37:53est vrai selon la constitution
37:55et donc il dit
37:56je pars d'une page blanche
37:58je donne quelques pistes
37:59ensuite ce sera
38:00à l'Assemblée
38:01évidemment
38:01de faire un travail
38:03dessus
38:03parmi les pistes
38:05notamment évoquées
38:06par le premier ministre
38:07la baisse des dépenses publiques
38:08à hauteur de 6 milliards
38:09c'était évidemment
38:09beaucoup demandé
38:10que si on demande
38:11des efforts aux français
38:12c'est bien que l'état
38:13en fasse aussi
38:14il rappelle aussi
38:15sa grande volonté
38:16d'une réforme
38:17de la décentralisation
38:18il veut lutter contre
38:19la fraude
38:19la fin des rentes
38:20aussi comme il l'a déjà fait
38:22pour les anciens ministres
38:23en ce qui concerne
38:24les impôts
38:24il est très clair
38:25il veut mieux répartir l'impôt
38:26il le dit déjà
38:27certains impôts
38:28vont augmenter
38:29d'autres vont diminuer
38:30il balaye effectivement
38:32d'un revers de main
38:32la taxe Zuckman
38:33les bons connaisseurs
38:34de la constitution
38:35vous disent que
38:36de toute façon
38:36ça n'était pas constitutionnel
38:37donc c'était une idée
38:38brandie notamment
38:39par le parti socialiste
38:40mais qui ne serait pas
38:41allé très loin
38:42pas de retour non plus
38:43de l'ISF
38:44pas d'abrogation
38:45de la réforme des retraites
38:46pas de nouveau conclave
38:47et puis il dit
38:48le peuple a toujours raison
38:49à partir du moment
38:49où l'Assemblée nationale
38:50a été élue
38:51et qu'elle ressemble
38:52aux français
38:52et bien il faut faire avec
38:54pour justifier
38:55qu'il mette un peu de temps
38:56à nommer son gouvernement
38:57il explique qu'il a d'abord
38:58voulu parler du fond
39:00et il veut aussi lancer
39:01des réformes
39:02à long terme
39:03et puis il le dit
39:04il ne veut pas forcément
39:05passer en force
39:06il veut essayer de trouver
39:07des compromis
39:08en rappelant
39:09que dans un monde idéal
39:10il n'aimerait ne pas
39:11se servir du 49-3
39:12sur le budget
39:13on rappelle que
39:14seuls les parlementaires
39:15qui soutiennent
39:15le Premier ministre
39:16votent le budget
39:17donc ça va être une tâche
39:18très compliquée
39:19pour le Premier ministre
39:19vous savez que je vous attends
39:20sur quelque chose
39:21oui je crois
39:22pour le savoir
39:23et les tés spectateurs
39:24vous attendent également
39:26là-dessus
39:27gouvernement
39:27quand début octobre
39:29et puis
39:29en vertu
39:30de ce que vous venez
39:31de nous dire
39:32ça peut donner
39:33une certaine couleur
39:34également
39:34aux futurs membres
39:35du gouvernement
39:36oui alors d'abord
39:37pour le camp
39:38il le dit lui-même
39:39il veut que ce soit
39:40avant la reprise
39:40des travaux parlementaires
39:41donc normalement
39:42avant mercredi
39:43il y a une double obligation
39:44entre guillemets
39:45pour le Premier ministre
39:45autant on n'est pas obligé
39:46d'avoir un gouvernement
39:47quand l'Assemblée reprend
39:48autant s'il veut se tenir
39:49au calendrier parlementaire
39:50du budget
39:51il faut que son gouvernement
39:52soit nommé cette semaine
39:53on peut prendre du retard
39:54lui-même dit que
39:55ce n'est pas
39:55ce qu'il souhaite
39:56donc voilà à peu près
39:57pour le calendrier
39:58plutôt début de semaine
39:59s'il s'y tient
40:00en revanche pour le qui
40:01ce qu'on sait déjà
40:02c'est qu'un certain nombre
40:03de ministres
40:04devraient rester
40:05Bruno Rotaillot
40:06par exemple
40:06à l'intérieur
40:06qu'il devrait rester
40:07avec certains
40:07confrères de LR
40:09peut-être qu'il changerait
40:10de poste pour les autres
40:12Gérald Darmanin
40:13à la justice
40:14c'est un très proche
40:14de Sébastien Lecornu
40:16on sait aussi
40:17qu'il ne veut pas
40:18de débauchage
40:19il l'a dit tout de suite
40:19il ne va pas aller chercher
40:20un membre du parti socialiste
40:22juste pour faire plaisir
40:23selon lui
40:24ça ne sert à rien
40:25on sait aussi
40:26qu'il veut une équipe
40:27resserrée
40:27alors je sais que
40:28tous les premiers ministres
40:29le disent
40:29mais son entourage assure
40:30que lui
40:31il y tient vraiment
40:32l'idée ce n'est pas forcément
40:33de faire un remaniement
40:34où tout change
40:35il y a des postes
40:36où il considère
40:36que ça fonctionne bien
40:37et donc il faut
40:38que ça continue à fonctionner
40:39des postes
40:40où il estime aussi
40:40qu'il y a eu
40:41beaucoup de changements
40:43de ministres
40:43à voir si sur ces postes-là
40:45comme l'éducation
40:45ou la santé
40:46il se dit
40:47on change encore
40:48une nouvelle fois
40:49on voit déjà
40:50que le parti socialiste
40:51a dit dès hier
40:52que de toute façon
40:53ils allaient censurer
40:54le gouvernement
40:55on peut constater
40:56que Sébastien Lecornu
40:57ne fait pas
40:58comme Michel Barnier
40:59ou François Bayrou
40:59des promesses à tout le monde
41:01en disant
41:01je vais vous écouter
41:02ces deux prédécesseurs
41:03ça n'a fonctionné
41:04absolument
41:05ça n'a absolument pas fonctionné
41:06de tendre des mains
41:07puisqu'ils sont tombés
41:08donc il reste droit
41:08dans ses bottes
41:09certes il est ouvert
41:10à la discussion
41:11mais il ne fera pas
41:11des fausses promesses
41:12pour rester quelques semaines
41:13de plus
41:13bon pas de petits noms
41:14comme ça là
41:15vous savez très bien
41:15que je vais insister
41:16lourdement
41:17il n'y a pas de petits noms
41:18je reviendrai vous voir
41:19je ne suis pas encore
41:21Emmanuel Macron
41:21je n'ai pas la liste
41:22bon d'accord
41:23mais je me devais
41:24de vous poser la question
41:24vous le saviez
41:26Célia Barotte est avec nous
41:28bonjour Thierry
41:29bonjour Célia
41:30je voulais absolument
41:31vous avoir
41:31parce que
41:32que s'est-il passé
41:33du côté du très
41:34médiatique procès
41:35jubilard
41:36suivi par
41:37un moult
41:38journaliste
41:39près de 300
41:41évidemment
41:41et là
41:42il y a une petite affaire
41:43Anthony même
41:44va vous écouter
41:45avec une grande attention
41:47ce sont nos confrères
41:48de quotidien
41:49qui ont
41:49laissé
41:51traîner
41:52un micro
41:54un micro
41:55et ils n'auraient pas dû
41:56et ils se sont fait taper
41:57sur les doigts
41:58et du coup
41:59ça rejaillit
41:59sur l'ensemble
42:00de la profession
42:01racontez-nous précisément
42:02ce qui s'est passé
42:03oui alors pour vous remettre
42:04dans le contexte
42:05mardi soir
42:06à l'issue
42:06de la deuxième journée
42:07de procès
42:08nos confrères de quotidien
42:09ont diffusé
42:10une séquence
42:11au cours de laquelle
42:11leurs téléspectateurs
42:13découvraient un échange
42:14privé
42:15sous-titré
42:15entre Cédric Jubilard
42:17et ses avocats
42:18alors comme lors du premier jour
42:19du procès
42:20la prise d'image
42:21avait bel et bien
42:22été autorisée
42:23le temps d'une courte
42:24suspension de séance
42:25elle avait même été
42:26longuement négociée
42:27par les journalistes
42:29mais le problème
42:29c'est que la captation
42:30et la diffusion
42:31de cet échange
42:32entre l'accusé
42:33et ses avocats
42:34sont en revanche
42:35formellement interdites
42:36par la loi
42:36conséquence
42:37les avocats
42:38de Cédric Jubilard
42:39ont donc aussitôt
42:40dénoncé
42:40une atteinte grave
42:41aux droits
42:42de leurs clients
42:42ils ont également
42:43annoncé
42:44qu'ils porteront
42:45plainte
42:45contre l'émission
42:46et ce n'est pas tout
42:47la présidente
42:48de la cour d'assises
42:49d'Albi
42:49a décidé
42:50en retour
42:51de retirer
42:53l'accréditation
42:54de quotidien
42:55des journalistes
42:55de quotidien
42:56et d'interdire
42:56à l'ensemble
42:57des médias
42:58toute nouvelle
42:59captation visuelle
43:00de Cédric Jubilard
43:01dans l'ensemble
43:01de la salle d'audience
43:02nous ne verrons
43:03donc plus
43:03de photos
43:04ou de vidéos
43:05de Cédric Jubilard
43:06dans le box des accusés
43:07pour cette importante affaire
43:08nos amis de quotidien
43:09qui nous font la leçon
43:10visiblement pénalisent
43:11l'ensemble de la profession
43:12dans la couverture
43:13de ce procès
43:14alors concrètement
43:15que dit la loi ?
43:16Faites attention
43:17on a un invocat
43:18sur ce plateau
43:18et bien tout d'abord
43:20on va parler aussi
43:21de la charte
43:22d'éthique professionnelle
43:23des journalistes
43:24de 1918
43:25qui proscrit
43:26quant à elle
43:27tout moyen déloyal
43:28pour obtenir
43:29dit-on une information
43:30la loi interdit
43:31toute captation sonore
43:33audiovisuelle
43:34ou photo
43:35lors d'une audience
43:35sauf exception accordée
43:37lors d'un tour image
43:39comme on dit
43:39dans le jargon journalistique
43:41que l'accusé
43:41peut accepter
43:42ou refuser
43:43Cédric Jubilard
43:44l'avait accepté
43:45lors de la première journée
43:46du procès
43:46et même de cette seconde journée
43:48ce qui a été le cas
43:49pour ces deux jours de procès
43:50à savoir également
43:51que pour contribuer
43:52à une meilleure information
43:53du citoyen
43:55sur le fonctionnement
43:56de la justice
43:56dans un souci
43:57de transparence
43:58et de pédagogie
43:59il est désormais possible
44:00que les audiences
44:01de justice civile
44:02pénale
44:03ou économique
44:04et administrative
44:04soient enregistrées
44:06ou filmées
44:06pour un motif d'intérêt
44:07public d'ordre pédagogique
44:09informatif
44:10culturel
44:10ou scientifique
44:11un décret
44:12entré en vigueur
44:13en 2022
44:14autorise l'enregistrement
44:15sonore audiovisuel
44:17des audiences judiciaires
44:18et administratives
44:19les captations
44:20des audiences
44:21doivent être diffusées
44:22uniquement lorsque l'affaire
44:24est terminée
44:25et définitivement jugée
44:26avec toujours
44:27l'accord
44:28et dans le respect
44:28des droits des partis
44:29droits à l'image
44:30respect de la vie privée
44:31donc dans tous les cas
44:32il faut respecter les règles
44:34il y a des règles
44:35concernant la captation
44:36de l'image
44:36mais aussi du son
44:38si tous les journalistes
44:40ont respecté
44:41la prise d'image
44:42la photo aussi
44:44de Cédric Jubilard
44:44il n'en était pas
44:45de même
44:46pour les journalistes
44:48de quotidien
44:48qui eux
44:49ont enregistré
44:50un échange
44:50pas important
44:52sur le fond
44:53du dossier
44:53mais un échange
44:54tout de même
44:55privé
44:55entre un client
44:56et ses avocats
44:57c'est dommage
44:58quand on veut faire
44:59des leçons de journalisme
45:00à la France entière
45:01voilà ce qui arrive
45:03confirmé
45:04il y a deux textes
45:06en effet
45:07il y a d'une part
45:08la charte
45:08notamment du syndicat
45:09national des journalistes
45:10qui n'a pas de valeur
45:11réglementaire légale
45:12mais qui prévoit en effet
45:13que les journalistes
45:14ne doivent pas user
45:15de moyens déloyaux
45:15il y a surtout
45:16l'article 226
45:17si rien du code pénal
45:18qui prévoit
45:18qu'il est interdit
45:19d'enregistrer
45:20capté
45:20diffusé
45:21toute vidéo
45:22ou propos
45:23sans autorisation
45:24des personnes enregistrées
45:26et obtenu
45:27à titre confidentiel
45:28les propos
45:30les entretiens
45:31entre les avocats
45:32et leurs clients
45:32sont revêtus
45:34d'une protection particulière
45:36de la confidentialité
45:37de sorte que même
45:38un avocat
45:38avec l'autorisation
45:39de son client
45:40ne pourrait pas
45:41se dévêtir
45:42de se priver
45:43de cette confidentialité
45:44cette confidentialité
45:45est absolue
45:46donc en effet
45:47il y a une sanction pénale
45:48qui est encourue
45:49par ce journaliste
45:50c'est un an de prison
45:5145 000 euros
45:52d'amende maximum
45:53pour atteinte
45:54à l'intimité
45:55de la vie privée
45:56c'est pas la vie privée
45:57de l'article 9
45:58du code civil
45:59qui dispose que chacun
46:00a droit au respect
46:01de sa vie privée
46:01c'est les fondements
46:03pénaux
46:04qui risquent en effet
46:05de conduire ce journaliste
46:07devant une juridiction pénale
46:08d'avoir à répondre pénalement
46:09de cet enregistrement
46:10et puis c'est d'une déloyauté
46:12extrême
46:13d'enregistrer
46:14les propos d'un avocat
46:16avec son client
46:17à une audience
46:18on sait très bien
46:18que l'avocat
46:20qui parle à son client
46:21parle de stratégie
46:22parle de ce qu'il faut dire
46:24de ce qu'il ne faut pas dire
46:25de ce qu'il ne faut pas révéler
46:26du comportement
46:26qu'il faut adopter
46:27donc il y a une confidentialité
46:30particulière
46:31durant une audience
46:32et donc c'est d'une déloyauté
46:33la plus absolue
46:35de la part de ce journaliste
46:37et je comprends
46:37que son accréditation
46:38lui ait été refusée
46:40retirée
46:41allez
46:41ça sera le mot de la fin
46:42merci en tous les cas
46:44c'est bien
46:44merci à vous
46:45de m'avoir accompagné
46:46durant cette heure
46:46c'est un bonheur
46:47de vous avoir
46:48merci à l'équipe
46:49qui m'entoure également
46:49pour préparer cette heure
46:50d'information
46:51David Gouenet
46:52Oili Loucano
46:53Quentin Perrault
46:53Sandra Thiumbo
46:54pour l'information
46:55Raphaël de Montferrand
46:55pour l'information
46:56merci aux équipes
46:57en régie
46:57tout de suite
46:57c'est Michel Onfray
46:59et Laurence Ferrari
46:59et moi j'aurai le plaisir
47:00de vous retrouver
47:01à 17h
47:02comme d'habitude
47:02pour votre Punchline Weekend
47:04à tout à l'heure
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