- il y a 3 jours
Toute la rédaction de BFMTV a été évacuée samedi 15 novembre après la réception par la police parisienne d’un message menaçant, dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs et menace de faire sauter le bâtiment à 15h20.
Reçu à 14h27 par un commissariat parisien, ce message inquiétant qui accuse notamment la chaîne de "propagande" a été jugé suffisamment crédible pour que la préfecture de police de Paris ordonne de boucler le quartier, compte-tenu du plan Vigipirate urgence attentat et de la date. La décision a été prise par le responsable sécurité de BFMTV d'évacuer le bâtiment. Alors que l'alerte incendie a retenti autour de 15h20 dans les locaux de la chaîne à Paris (15e arrondissement), les agents de sécurité ont sommé tous les salariés e quitter leurs postes à la hâte : « Ce n’est pas un exercice ! » Ceux de SFR, qui partagent les mêmes locaux, ont aussi été évacués. Un périmètre de sécurité a vite été établi. Les routes ont été coupées. Des démineurs ont été dépêchés sur place. Cinq équipes cynophiles, avec des chiens renifleurs d’explosifs, ont sillonné les locaux, étage par étage.
Le direct de la chaîne a été interrompu. L'alerte a été levée à 17h35. Les salariés ont pu réintégrer le bâtiment.
Reçu à 14h27 par un commissariat parisien, ce message inquiétant qui accuse notamment la chaîne de "propagande" a été jugé suffisamment crédible pour que la préfecture de police de Paris ordonne de boucler le quartier, compte-tenu du plan Vigipirate urgence attentat et de la date. La décision a été prise par le responsable sécurité de BFMTV d'évacuer le bâtiment. Alors que l'alerte incendie a retenti autour de 15h20 dans les locaux de la chaîne à Paris (15e arrondissement), les agents de sécurité ont sommé tous les salariés e quitter leurs postes à la hâte : « Ce n’est pas un exercice ! » Ceux de SFR, qui partagent les mêmes locaux, ont aussi été évacués. Un périmètre de sécurité a vite été établi. Les routes ont été coupées. Des démineurs ont été dépêchés sur place. Cinq équipes cynophiles, avec des chiens renifleurs d’explosifs, ont sillonné les locaux, étage par étage.
Le direct de la chaîne a été interrompu. L'alerte a été levée à 17h35. Les salariés ont pu réintégrer le bâtiment.
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00:00Il est 17h52 si vous nous rejoignez, bienvenue à vous. Si vous nous retrouvez, nous tenons tout d'abord à nous excuser pour cette interruption de nos programmes qui a duré un peu plus de deux heures.
00:10Une interruption qui fait suite à une alerte à la bombe qui a touché nos locaux en milieu de journée.
00:14Une alerte prise très au sérieux lors de cette semaine très sensible de commémoration des attentats du 13 novembre.
00:20La préfecture de police qui a reçu cette alerte a décidé immédiatement de boucler le quartier du 15e arrondissement où se trouve notre média.
00:26Oui, effectivement. La direction du groupe a pris la décision d'évacuer toutes les équipes présentes dans nos locaux, les équipes de BFMTV, bien sûr, mais aussi de RMC ou encore de la tribune.
00:36Pendant plus de deux heures, des vérifications ont été menées et l'alerte a été levée il y a un quart d'heure à présent.
00:42On va revenir sur les faits avec vous, Paul Conge. On a vécu ensemble cette situation. Vous êtes du service police-justice de BFMTV. Que s'est-il réellement passé aujourd'hui, cet après-midi ?
00:52Ce qui s'est passé, c'est que toute la rédaction de BFMTV a été évacuée autour de 15h20 après la réception par la police parisienne d'un message menaçant
00:59dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs dans les locaux et menace de faire sauter le bâtiment.
01:08Alors, ce message a été reçu par les policiers parisiens et jugé suffisamment inquiétant pour que la préfecture de police décide donc de boucler le quartier,
01:18compte tenu notamment du plan Vigipirate, urgence attentat qui s'applique en ce moment et aussi de la date des faits, deux jours après les commémorations du 13 novembre.
01:28Et donc, le responsable sécurité de BFMTV, la direction de BFMTV a décidé d'évacuer totalement le bâtiment.
01:33Un périmètre de sécurité a été établi, les routes ont été coupées et des démineurs et des équipes cynophiles ont été dépêchées sur place
01:40et les chiens renifleurs ont donc sillonné le bâtiment étage par étage pour essayer de trouver des traces d'un éventuel produit explosif.
01:47L'alerte a finalement été levée vers 17h35.
01:51Fabien Namias nous a rejoint en plateau, directeur général de BFMTV.
01:55Vous teniez à être sur ce plateau pour dire un mot aux téléspectateurs.
01:57Oui, bonjour Karine, bonjour Jérémy, c'est vous qui étiez à l'antenne quand l'alerte a été donnée.
02:03C'est un événement rarissime, peut-être même inédit, en tout cas dans l'histoire de BFMTV.
02:10Et naturellement, nous tenions d'abord à présenter nos excuses aux téléspectateurs
02:14qui comprendront bien la décision qui a été prise et que Paul vient très clairement d'expliquer.
02:21Il n'était pas question, à partir du moment où il y avait une alerte de cette nature,
02:24de faire courir le moindre risque aux équipes de BFMTV.
02:27On ne pouvait donc pas assurer la continuité de l'antenne.
02:29Et encore une fois, nous prions aux téléspectateurs de nous excuser de cette interruption
02:34qui a duré près de deux heures.
02:37Je profite également de l'occasion que vous me donnez pour remercier les forces de police
02:41de la préfecture de police de Paris qui sont intervenues immédiatement
02:45avec les équipes cynophiles et qui ont permis de faire ce qu'on appelle une levée de doute
02:49et qui vous ont permis de reprendre l'antenne et de retrouver le fil normal de l'actualité
02:53à partir de maintenant et dans quelques instants.
02:56Et puis, évidemment, un message pour toutes les équipes de BFMTV.
03:00Mobiliser cet après-midi qui ont dû également interrompre leur travail.
03:03Ce n'est pas la nature de notre métier de nous interrompre quand il y a un événement grave.
03:07C'est même plutôt notre nature de le couvrir.
03:09Mais là, il s'agissait d'un cas de force majeure.
03:12Il ne pouvait en être autrement.
03:13Mais maintenant, l'actualité reprend son cours sur BFMTV.
03:15Et on va retrouver en direct, Igor Saheri, pour savoir si la vie reprend peu à peu dans le quartier
03:21après deux heures d'interruption cet après-midi dans le 15e arrondissement de Paris.
03:28Absolument, Jérémy.
03:30C'est ici que je me trouvais avec vous, d'ailleurs, pendant plus de deux heures maintenant,
03:34juste devant le bâtiment de BFMTV.
03:37Vous l'avez dit, qui a été évacué totalement ici.
03:41Le quartier, écoutez, a retrouvé de la vie.
03:43Autrement dit, la circulation a repris.
03:45Alors qu'un périmètre, un très large périmètre de sécurité avait été installé par les forces de police.
03:51Le tram avait également été interrompu.
03:54Aucun passant non plus n'est passé dans le secteur.
03:57Tout simplement parce que cette alerte à la bombe a été prise suffisamment au sérieux par la police
04:02qu'elle a relayée à BFMTV.
04:04BFMTV, si bien que tous les journalistes de BFMTV, mais également de la Tribune et de RMC,
04:09ont été évacués, plusieurs dizaines de personnes, pendant près de deux heures, on l'a dit.
04:16Et cela avec un contexte très particulier.
04:19Nous sommes 48 heures à peine après les commémorations du 13 novembre,
04:24mais aussi dans un plan urgence-attentat qui nécessite de prendre des précautions.
04:29Le direct a été coupé pendant près de deux heures, effectivement.
04:33Mais nous avons retrouvé un quotidien normal.
04:35Mais c'est vrai que ça donne le vertige,
04:37puisque habituellement, c'est nous qui commentons ce genre de fait à l'extérieur.
04:41Et là, c'est à BFMTV que ça arrive,
04:44avec plus de 10 ans d'ancienneté dans cette maison.
04:46C'est la première fois que je vis cet événement de cette nature.
04:50Igor Saïry, avec Bastien Dufour.
04:53Paul Conge, je vais revenir vers vous.
04:55Ce n'est pas anodin, une telle menace.
04:57Ça peut s'assortir de peines très lourdes.
04:59Oui, absolument.
05:00D'ailleurs, les enquêteurs qui seront chargés d'enquêter sur cette fausse alerte à la bombe
05:04vont remonter la trace de là ou des personnes qui sont derrière cet acte malveillant.
05:08Il faut savoir que les alertes à la bombe, les fausses alertes à la bombe,
05:11se multiplient depuis deux et trois ans.
05:13Et d'ailleurs, les internautes qui souvent se livrent à ce type d'acte,
05:16en général, ils sont quand même assez rapidement retrouvés.
05:19Peu importe qu'ils se cachent derrière un numéro masqué,
05:22une fausse adresse mail ou un VPN.
05:24Vous savez, ces systèmes qui vous permettent d'être anonymes sur Internet
05:27ou du moins le croit-on.
05:28Tout ça ne protège pas.
05:30De fait, 670 personnes ont été condamnées en France pour le tel fait.
05:33En 2022, la peine encourue pour une fausse alerte à la bombe
05:36est de deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende.
05:39Alors, en plateau également avec nous, Général Pélistrandi.
05:42Bonjour, merci d'être là.
05:43On a vécu effectivement cet après-midi ensemble.
05:45On a été tenus à toutes les équipes, BFM TV, RMC, La Tribune,
05:49tenus à l'écart évidemment des locaux.
05:51Et des forces de l'ordre qui sont intervenues avec des chiens renifleurs.
05:55Un travail immense évidemment pour ce qu'on appelle une levée de doute, c'est ça ?
05:58Oui, tout à fait. Alors d'abord, il faut souligner l'efficacité.
06:02Dès que la menace a été prise au sérieux et a été connue, les dispositifs de sécurité ont fonctionné.
06:10L'évacuation du bâtiment a été extrêmement rapide.
06:12Nous y étions avec, il faut le souligner, le professionnalisme de l'ensemble des personnels.
06:16Et comme le disait Igor, d'habitude, c'est plutôt, enfin, c'est nous qui suivons ces événements.
06:23Et là, nous avons subi cette alerte.
06:27Donc, une fois que nous étions tous à l'extérieur, le bâtiment entièrement vide.
06:32Il faut bien comprendre qu'il n'y avait plus personne dans ce bâtiment.
06:35Et cette évacuation s'est faite en quelques minutes, en moins de cinq minutes.
06:40Tout le monde était dehors.
06:41Ça a été extrêmement efficace.
06:42Et alors après, le processus de levée de doute.
06:45Donc, la priorité, c'est, comme il s'agit d'une menace, une alerte à la bombe,
06:50il faut donc des chiens spécialistes.
06:52Et donc, il y avait cinq équipes cynophiles qui sont rentrées dans le bâtiment.
06:57Point particulier, eh bien, par exemple, les policiers avaient leur téléphone coupé.
07:02Pourquoi ? Parce que dire un dispositif de mise à feu d'une bombe
07:07peut fonctionner éventuellement avec des interférences téléphoniques.
07:11Donc, ils sont rentrés dans le bâtiment accompagnés par un binôme,
07:16enfin, par un personnel de la sécurité, parce que, pour connaître la géographie,
07:21et ils ont fait tous les locaux, donc, y compris les sous-sols.
07:25Donc, ça veut dire que là où il y a les voitures qui sont garées, les bureaux,
07:28les locaux techniques dans lesquels les gens ne vont pas habituellement.
07:33Donc, ça prend un temps certain.
07:35Et puis après, il faut bien sûr, à chaque fois, rendre compte de l'information,
07:38dire tel étage, c'est bon, tel étage suivant.
07:42Et ce n'était qu'à l'issue où tout le bâtiment a été inspecté
07:46que l'autorité présente a pu, en quelque sorte, lever l'alerte
07:51et nous autoriser à rentrer dans le bâtiment.
07:53Si vous nous rejoignez, il est 18h, nous vous expliquons ce qui s'est passé sur la chaîne,
07:58puisque nous avons été dans l'incapacité de poursuivre normalement nos programmes.
08:02Après 15h25, il y a eu une alerte à la bombe qui a touché les locaux de BFM TV,
08:07qui nous a empêchés de vous informer comme à notre habitude.
08:11Nous tenons à nous en excuser et à vous expliquer exactement ce qui s'est passé.
08:14Paul Conge, journaliste police-justice de BFM TV, est avec nous.
08:18Paul, on va reprendre les faits.
08:19Il y a donc eu une alerte qui a été prise au sérieux par la préfecture de police.
08:22Oui, la rédaction de BFM TV a été entièrement évacuée ce samedi après-midi.
08:27La police parisienne avait reçu un message très menaçant,
08:31dans lequel un individu anonyme affirmait avoir déposé des engins explosifs dans les locaux
08:36et menacé de faire sauter le bâtiment à 15h20.
08:39C'est l'heure qu'il donnait.
08:41Alors, ce message qui avait été reçu par la police,
08:44avait été jugé suffisamment crédible par la préfecture de police de Paris
08:48pour qu'elle ordonne de boucler le quartier compte tenu du plan Vigipirate,
08:52urgence attentat et de la date de la défait,
08:55puisque nous sommes deux jours après les commémorations des attentats du 13 novembre.
08:59La décision ensuite a été prise par la direction de la chaîne d'évacuer totalement le bâtiment
09:04et un périmètre de sécurité a été établi autour des lieux.
09:08Les routes ont été bloquées, les dix mineurs ont été dépêchés sur place
09:11et aussi cinq équipes cynophiles.
09:14Des chiens ont sillonné les étages de BFM TV, étage par étage,
09:18à la recherche de substances explosives.
09:20Ils n'ont rien trouvé.
09:22L'alerte a pu être levée à 17h35
09:25et donc les salariés, nous-mêmes, avons pu regagner le bâtiment.
09:28Et on va remercier évidemment les forces de l'ordre qui sont intervenues cet après-midi,
09:31et également les équipes de sécurité ici dans les locaux
09:34qui ont évacué tout le personnel en quelques minutes.
09:37On va retrouver Igor Saïry dans le 15e arrondissement,
09:40donc devant nos locaux,
09:42où la vie reprend un cours, on va dire, normal après deux heures de suspension aujourd'hui.
09:49Oui, après deux heures de pause, Jérémy, deux heures sans direct.
09:52C'est quand même assez rare pour le souligner.
09:55La chaîne va fêter bientôt ses 20 ans
09:57et je n'ai pas en mémoire un souvenir pareil
10:00depuis que je travaille pour cette rédaction.
10:03Effectivement, la vie a repris.
10:05C'est-à-dire que le tram, vous le voyez, est en train d'arriver,
10:08a repris la circulation ainsi que les véhicules dans les deux sens.
10:12Après, la pose d'un périmètre de sécurité extrêmement large,
10:17même les passants étaient interdits de circuler à cet endroit-là,
10:22avec la présence de la police ainsi que des équipes cinéphiles,
10:27cinq chiens, Paul l'a dit, sont rentrés dans les locaux de l'établissement
10:31pour sillonner tous les étages à la recherche d'un éventuel objet explosif
10:35du dernier étage jusqu'au souterrain.
10:38Tout cela a pris environ deux heures avec environ une centaine de salariés
10:43de BFM TV, de la Tribune et de RMC.
10:45Ils se sont donc postés à l'extérieur à environ 100 mètres du bâtiment
10:49en attendant que le travail de la police puisse s'effectuer en toute sécurité,
10:55à la fois pour les journalistes, mais aussi pour la police présente sur place.
11:00Un dispositif de sécurité qui a été pris immédiatement au sérieux
11:04par la direction, par BFM TV, après l'alerte de la police pour cette alerte à la bombe.
11:09Nous sommes dans un contexte de risque d'attentats extrêmement élevé.
11:13Le préfet de police de Paris l'a rappelé, ainsi que le ministre de l'Intérieur.
11:18Nous sommes 48 heures à peine après les commémorations du 13 novembre, jeudi à peine.
11:23Donc tout cela a fait que la décision a été prise immédiatement
11:27d'évacuer tout le personnel dans ce bâtiment.
11:30Rappelons par ailleurs que l'auteur, qu'il soit mineur ou majeur,
11:34risque jusqu'à deux ans de prise en ferme et 30 000 euros d'amende.
11:38– Igor Saheri avec Bastien du Fonds général Pellistrandi, Igor le disait.
11:42Le contexte a énormément joué.
11:44Nous sommes une semaine très particulière,
11:46celle de la commémoration des 10 ans des attentats du 13 novembre.
11:50Et on le sait, la menace est très élevée.
11:51– Oui, la menace est très élevée.
11:53Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nouniez, l'avait rappelé.
11:56D'ailleurs, il avait donné des instructions très précises à l'ensemble des préfets
12:00sur le territoire français d'augmenter la sécurité.
12:06Et parce qu'on est vraiment confronté à cette menace, menace permanente,
12:11et c'est là où il faut souligner l'efficacité des différentes chaînes.
12:15Alors chaînes veut dire de sécurité, comme on l'a vu.
12:18Entre le moment où cette menace est arrivée et a été connue,
12:24et bien très rapidement, on prend les mesures.
12:27Et ce qui est important, c'est qu'il faut anticiper.
12:29Et ça, c'est un élément fondamental.
12:31C'est-à-dire que, je crois que c'est une des leçons d'ailleurs des attentats de 2015,
12:36c'est-à-dire qu'il faut que tous les organismes sensibles,
12:39et BFM est un organisme sensible puisqu'il parle d'information,
12:44et bien quand l'alarme a sonné il y a plus de deux heures,
12:49personne ne s'est posé de questions.
12:51On est tous sortis pour impliquer justement ces mesures de sécurité et anticiper.
12:56Et ça, c'est extrêmement important.
12:58Et puis, bien entendu, la coordination entre les différents services.
13:01Donc les services de sécurité de BFM, la police parisienne,
13:08la police municipale aussi qui a été présente.
13:10Donc tous les organismes en charge ont fait leur travail de façon coordonnée
13:16pour arriver à cette levée de doute.
13:19Et donc, pour ça, il faut du temps, il faut des équipes.
13:22Il faut souligner aussi le rôle fondamental des équipes synophiles.
13:26C'est-à-dire qu'il n'y a que les chiens et leurs maîtres
13:29qui sont capables de pouvoir détecter des menaces explosives.
13:33Donc c'est un travail qui nécessite beaucoup de patience
13:35et beaucoup d'endurance de la part des équipes synophiles et notamment des chiens.
13:39Alors, à l'origine de cette évacuation, des messages menaçants visant BFM TV,
13:43Paul Sconce, ce qu'on doit préciser, c'est que d'abord, une enquête est ouverte
13:46et puis que ça peut coûter très cher à ceux ou celles qui sont à l'origine de ces messages.
13:52Oui, en tout cas, pour ce genre de fait, les fausses alertes à la bombe des enquêtes
13:54sont systématiquement ouvertes.
13:56D'ailleurs, la préfecture de police de Paris nous indique à l'instant
13:58que ces enquêtes sont ouvertes systématiquement pour identifier les auteurs.
14:04Et en fait, remonter la trace des auteurs,
14:05généralement, les enquêteurs y parviennent assez bien
14:08parce que les internautes qui se livrent à ce genre d'actes malveillants,
14:11eh bien, en général, ils utilisent soit un numéro masqué,
14:13soit une fausse adresse e-mail, soit un VPN.
14:16Vous savez, ce système qui permet de dissimuler votre adresse Internet,
14:19eh bien, ces systèmes-là ne protègent pas, n'anonymisent pas.
14:21Et les auteurs sont très souvent retrouvés.
14:24Regardez, en 2022, par exemple,
14:26670 personnes ont été condamnées pour de fausses alertes à la bombe.
14:30Et il faut rappeler que les personnes qui se livrent à de tels actes
14:33encourtent des peines assez lourdes,
14:352 ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende.
14:37Général Pellistrandi, pour revenir sur ce qu'on a vécu ensemble cet après-midi,
14:41ces équipes qui sont arrivées,
14:43équipes synophiles, ces chiens,
14:45ça a pris 2 heures et c'est un travail extrêmement minutieux.
14:48Oui, pourquoi ? Parce qu'il faut tout inspecter.
14:51Alors, ça, c'est un élément qui est important.
14:53Il n'est pas question de passer comme ça, on va dire, dans les couloirs vite fait.
14:57C'est une inspection minutieuse, pièce par pièce.
15:01Aussi bien les pièces, je dirais, les salles de rédaction qui sont ouvertes
15:06que tous les locaux techniques.
15:08Et il peut y avoir beaucoup de locaux techniques
15:10qui ne sont pas forcément accessibles comme cela.
15:14Cela veut dire aussi que les équipes synophiles,
15:16donc le maître chien et son chien,
15:20étaient accompagnés d'un agent de sécurité
15:22qui connaît, en fait, l'intérieur du bâtiment.
15:26Et ça aussi, c'est un élément qui est extrêmement important.
15:28Et puis, il faut tout vérifier,
15:30on va dire, du sol au plafond, du sous-sol,
15:33où il y a le parking automobile,
15:35jusqu'au dernier étage.
15:37Et ce qui veut dire aussi qu'il est très important
15:40de dire que les mesures de sécurité soient anticipées.
15:44Par exemple, on ne peut pas rentrer dans ce parking,
15:46normalement, si on n'a pas un badge
15:48et si la voiture n'est pas autorisée.
15:49Et on voit bien que ces mesures, au final,
15:51elles payent, puisque justement,
15:53elles permettent d'éviter, donc,
15:55de limiter la prise de risque.
15:57Mais là, compte tenu de la nature de la menace,
15:59les consignes ont été appliquées
16:01avec un dispositif extrêmement important
16:03et qui a été extrêmement réactif.
16:06Si vous nous rejoignez à 18h08,
16:08sachez que BFM n'a pas été en mesure
16:10d'assurer ses programmes en direct
16:12pendant deux heures cet après-midi.
16:13C'est une première dans l'histoire de la chaîne
16:14en cause des messages menaçants reçus.
16:18Paul Conch, c'est la préfecture de police
16:20qui a très vite, donc peu après 15h,
16:23bouclé entièrement le quartier.
16:25Exactement.
16:25Après la réception d'un message menaçant,
16:28vous l'avez dit,
16:29par la police parisienne,
16:31la préfecture a donc décidé
16:33de boucler entièrement le quartier,
16:35de bloquer notamment les routes
16:37et d'établir un périmètre de sécurité.
16:38La direction de la chaîne a donc décidé
16:41d'évacuer totalement les bâtiments.
16:44Tous les salariés ont donc dû sortir.
16:47C'est beaucoup le contexte évidemment
16:48qui a joué dans cette prise de décision
16:50puisque le plan Vigipirate
16:51est au niveau urgence attentat.
16:54La date des faits aujourd'hui,
16:55c'est deux jours après la comméoration
16:57des attentats du 13 novembre.
16:59Tout cela a joué évidemment
17:00dans cette prise de décision.
17:02Donc la préfecture de police
17:03a envoyé des équipes cynophiles
17:05dans les bâtiments
17:06pour détecter d'éventuelles traces
17:08d'engins explosifs.
17:10Alors après plusieurs heures
17:11d'enquête sur place,
17:14ils n'ont rien trouvé.
17:16Heureusement, l'alerte a donc été levée
17:17à 17h35 et puis tous les salariés
17:19ont pu réintégrer le bâtiment.
17:20Général Pellis-Trandis,
17:22ce type d'alerte qui s'avère
17:23dans une majorité des cas fausse
17:25sont prises très au sérieux,
17:26en particulier quand ça vise
17:27des établissements culturels,
17:29scolaires, d'accueil du public
17:31ou des médias comme nous.
17:33Oui, tout à fait.
17:35Sachant que là,
17:36il y avait effectivement
17:37une menace.
17:39Il y a par exemple,
17:40ça arrive hélas fréquemment,
17:41par exemple dans les gardes,
17:43les grandes gardes de la SNCF,
17:45un bagage oublié.
17:46Et là, on va faire
17:46un périmètre de sécurité.
17:47Mais là, à partir du moment
17:48où vous avez une menace avérée,
17:51donc qui a été envoyée,
17:53eh bien là, il faut absolument
17:55prendre cela en compte.
17:58Après, viendra le temps
18:00de l'enquête judiciaire.
18:02Mais il est vrai que,
18:04vous l'avez souligné,
18:05un certain nombre
18:05d'organismes,
18:07d'administrations,
18:08d'entreprises,
18:08et en particulier les médias,
18:10sont des cibles potentielles
18:13pour soit des gens
18:14qui sont déséquilibrés,
18:16soit pour des gens
18:16qui ont réellement
18:17des intentions
18:18à caractère terroriste.
18:20Et donc,
18:20c'est extrêmement important
18:21d'être vigilant
18:23et bien entendu,
18:24de poursuivre.
18:25Et là,
18:25comme on l'a dit,
18:26je pense qu'un certain nombre
18:28de moyens
18:28sont mis en place
18:30pour aller sur Internet
18:33fouiller
18:34et arriver
18:35donc à arrêter
18:36l'auteur de cette menace.
18:38Et on va retrouver en direct
18:39Igor Saïry
18:40dans le 15e arrondissement
18:41de Paris.
18:42Igor,
18:43vous êtes à quelques mètres
18:44de nous,
18:44mais en tout cas,
18:45la vie reprend bien son cours
18:46dans le quartier.
18:50Oui, absolument.
18:51Jérémy,
18:51vous le voyez,
18:51le tram a repris
18:53sa marche ici
18:55devant le bâtiment
18:56de BFM TV.
18:56ainsi que la circulation
18:58dans les deux sens.
18:58Mais pendant un peu plus
19:00de deux heures,
19:01un périmètre de sécurité
19:02a été installé
19:04par les forces de l'ordre.
19:05Périmètre extrêmement large
19:07qui allait sur
19:08plusieurs centaines de mertres
19:09empêchant les véhicules,
19:11empêchant également
19:12les passants.
19:13Pourquoi ?
19:13Parce qu'en milieu
19:14d'après-midi,
19:15une alerte à la bombe
19:17a été signalée
19:18à BFM TV
19:19par la police
19:21exigeant
19:22une décision rapide
19:24de la direction
19:25d'évacuer
19:26l'ensemble
19:26du personnel
19:27de BFM TV
19:28mais aussi
19:29de RMC
19:29et de la tribune.
19:31Depuis ce bâtiment,
19:32chaque étage
19:33a été évacué
19:34pour être
19:35mis en sécurité
19:36le temps
19:37que la police
19:38effectue
19:39un travail
19:40d'enquête
19:40à l'aide
19:41d'équipes
19:42synophiles.
19:44Il y avait
19:44cinq chiens
19:45au total,
19:46il y avait également
19:47des démineurs
19:47et pendant deux heures,
19:48ces chiens
19:49ont sillonné
19:50les différents étages
19:51de BFM TV
19:52ainsi que le sous-sol
19:54pour ne rien trouver
19:55bien heureusement.
19:56C'est une fausse alerte
19:58mais nous sommes
19:58dans un contexte
19:59très particulier.
20:00D'abord,
20:01un contexte
20:0248 heures
20:03après les commémorations
20:04du 13 novembre,
20:05un contexte également
20:06de plan urgence
20:07attentat.
20:08On se souvient très bien
20:09des mots
20:09en milieu de semaine
20:11de Laurent Nunez,
20:11le ministre de l'Intérieur,
20:12le risque d'attentat
20:13reste très élevé
20:15donc par sécurité,
20:16le personnel
20:16a été évacué,
20:18le direct
20:19a été arrêté
20:20pendant deux heures,
20:21chose extrêmement rare
20:23depuis la naissance
20:24de BFM TV
20:24il y a maintenant
20:25bientôt 20 ans.
20:27L'antenne a donc
20:27été coupée,
20:28elle est maintenant
20:29de retour
20:30effectivement
20:30après s'être assurée
20:31qu'il n'y a pas
20:32d'objet explosif.
20:34Rappelons aussi
20:34tout de même
20:35que l'auteur
20:36de cette alerte
20:37à la bombe,
20:39qu'il soit majeur
20:39ou qu'il soit mineur,
20:40risque jusqu'à
20:41deux ans de prison ferme
20:42et 30 000 euros
20:43d'amende.
20:44Igor Saïry
20:45avec Bastien Dufour,
20:47merci à vous.
20:48Effectivement,
20:48une première depuis 20 ans,
20:4920 ans de BFM TV,
20:50ce sera le 27 novembre prochain
20:52que les programmes
20:52ont dû être ainsi
20:53interrompus.
20:55Paul Conge,
20:55une enquête va très probablement
20:57être bientôt ouverte
20:58et on rappelle
20:59que ce genre d'acte
21:00est puni extrêmement
21:01sévèrement par la loi.
21:02Oui, d'ailleurs,
21:03les auteurs sont systématiquement
21:04poursuivis
21:05par les autorités
21:06de poursuite.
21:07Donc les enquêteurs,
21:07ce qu'ils vont faire,
21:08c'est qu'ils vont tenter
21:09de remonter la trace
21:10de là ou des personnes
21:11à l'origine
21:11de cette fausse alerte
21:13à la bombe.
21:13Il faut savoir
21:14que ces alertes
21:14se multiplient
21:15depuis deux ou trois ans
21:17et que les internautes
21:18qui se livrent
21:19à ce type d'acte malveillant,
21:21eh bien, en général,
21:21on les retrouve
21:22et on les retrouve
21:22assez facilement,
21:24souvent cachés
21:25derrière des numéros masqués,
21:26derrière des fausses
21:27adresses mail,
21:28derrière des VPN
21:29qui permettent
21:30de dissimiler
21:30l'adresse Internet.
21:32Eh bien, tout cela,
21:32ça ne les protège pas.
21:34Et là, dans le cas
21:35d'espèces
21:36où un individu anonyme
21:38a envoyé un mail
21:38particulièrement menaçant
21:40aux forces de police,
21:41eh bien, on peut tout à fait
21:42imaginer que les enquêteurs
21:43déploieront la même énergie
21:45pour essayer
21:46de le débusquer.
21:48Et si cette personne
21:49se retrouve donc traduite
21:50devant la justice,
21:52elle encourt deux ans
21:53de prison ferme
21:54et 30 000 euros d'amende.
21:55Général, on a assisté
21:56à tout ça avec vous,
21:58vous étiez présent,
21:58on a vu à distance,
21:59parce qu'on était évidemment
22:00tenu à distance
22:01pendant plus de deux heures,
22:03les chiens renifleurs
22:04arrivés avec les maîtres chiens,
22:07ils sont formés à ça,
22:09à détecter tout ce qui est explosif,
22:11comment ça fonctionne ?
22:12Exactement, donc les chiens
22:13de sécurité,
22:15vous allez avoir des chiens
22:17qui vont être spécialisés
22:18dans les explosifs,
22:19c'est-à-dire qu'ils ne recherchent
22:20que des explosifs.
22:22Alors, ça veut dire qu'en fait,
22:23ils ont eu tout un entraînement,
22:26d'abord en formation,
22:27avec le maître chien,
22:29on va former donc le chien
22:31à détecter des explosifs,
22:33en jouant avec des odeurs
22:36qui sont celles d'explosifs,
22:38et puis lorsqu'il va intervenir,
22:40eh bien, il est,
22:41en quelque sorte,
22:42on va le mettre,
22:43soit en laisse,
22:45soit on va le laisser rentrer
22:46dans une pièce,
22:47et puis le chien va renifler
22:49et il va changer de comportement
22:52quand il va détecter une odeur
22:54qui correspond à celle d'un explosif.
22:57Et là, à ce moment-là,
22:58on fige le dispositif,
22:59on va faire appel à des démineurs.
23:01Et puis sinon,
23:02eh bien, il va continuer.
23:03Et ce qui est important,
23:04c'est qu'à l'issue,
23:05donc, du périple
23:06que le binôme,
23:08parce que c'est un véritable binôme,
23:09le chien et son maître chien,
23:12qui peut être aussi,
23:12qui est une femme,
23:13il y avait deux femmes
23:14qui étaient présentes
23:14comme maître chien
23:15cet après-midi,
23:17il faut récompenser le chien
23:18parce qu'en fait,
23:19c'est sous un aspect ludique,
23:20en quelque sorte,
23:21il faut qu'il aille chercher.
23:22Et ce qui est très important,
23:23c'est que leur spécialité,
23:25c'est vraiment la détection
23:26d'explosifs.
23:27Vous avez d'autres chiens policiers
23:28qui vont servir,
23:29par exemple,
23:29pour la détection
23:30de traces humaines
23:31ou par exemple,
23:33pour la sécurité.
23:34Mais là,
23:34ces chiens-là,
23:35ils sont dressés,
23:36formés,
23:37entraînés pour la recherche
23:38d'explosifs.
23:39Paul Con,
23:39je le rappelle,
23:40une menace qui a été très prise
23:41au sérieux d'ailleurs,
23:41comme tout ce type de menaces
23:43qui vivent,
23:43on le disait,
23:44tous les lieux d'accueil,
23:45d'accueil du public,
23:46les médias,
23:47mais aussi parce qu'on est
23:48dans une semaine extrêmement
23:49particulière,
23:50celle de la commémoration
23:51des attentats du 13 novembre
23:52et le procureur antiterroriste
23:55l'a rappelé il y a quelques jours
23:56avec un niveau de menace
23:57qui reste très élevé.
23:58Oui,
23:58le niveau de la menace terroriste
23:59reste effectivement très élevé
24:01et d'ailleurs,
24:02c'est ce qui fait qu'aujourd'hui,
24:04il y a eu une réaction,
24:05une telle réactivité
24:06à la fois de la part
24:07des forces de police
24:08que de la part
24:09des responsables de sécurité
24:10de BFM TV.
24:11Effectivement,
24:12cette fausse alerte
24:14à la bombe
24:14ne tombe pas n'importe quand,
24:16elle tombe en plein,
24:16donc plan Vigipirate,
24:17urgence attentat,
24:18elle tombe aussi
24:19deux jours après
24:20la fin de la commémoration
24:21des attentats
24:22du 13 novembre.
24:24Donc évidemment,
24:25ça a incité
24:26les autorités
24:26et les responsables
24:27de sécurité de la chaîne
24:28à une très très grande prudence
24:30et donc à évacuer totalement
24:31le bâtiment
24:32dès que l'alerte
24:32a été donnée.
24:36Général,
24:36on a vécu ça ensemble,
24:38alors on était tenus à distance
24:39mais vous,
24:39vous faisiez un petit peu
24:40les allers-retours
24:41pour nous informer
24:42même de ce qui était
24:42en train de se passer.
24:43Vous étiez en lien direct
24:44avec les forces de l'ordre
24:45qui étaient en intervention.
24:47Comment vous les avez sentis ?
24:49Quels échanges
24:50vous avez eus avec eux ?
24:51Expliquez-nous un peu,
24:52vous qui étiez
24:53aux premières loges
24:54d'une certaine manière.
24:54Alors en fait,
24:55des équipes très professionnelles,
24:57alors il y a plusieurs,
24:57les primo intervenants
25:00en fait,
25:00c'est le commissariat
25:01du 5e et 6e arrondissements
25:03qui sont arrivés sur place,
25:05donc on définit
25:06un périmètre de sécurité,
25:08ça c'est une fois
25:09l'évacuation faite,
25:10il faut assurer
25:12ce périmètre de sécurité,
25:13contacter tous les organismes
25:15dont la RATP
25:16puisque on a une ligne
25:17de tramway
25:17qui passe devant BFM
25:20et en attendant
25:22l'arrivée
25:23des équipes synophiles,
25:24ce ne sont pas
25:24les mêmes subordinations.
25:27Il faut savoir aussi
25:27que, bien sûr,
25:30le chef du détachement
25:32rendait compte régulièrement
25:35à ses autorités,
25:36notamment à la préfecture
25:37de police de Paris
25:38parce que, voilà,
25:39BFM c'est quelque chose
25:41d'extrêmement important,
25:42d'extrêmement sensible.
25:43Et donc,
25:44ce qui est important
25:45pour les policiers,
25:48c'est de garantir,
25:49alors chacun a son rôle,
25:50les équipes synophiles,
25:52une fois qu'elles sont en place,
25:53elles sont dans le bâtiment,
25:54dehors,
25:55vous avez des policiers
25:56qui vont garantir
25:57ce périmètre de sécurité
25:59qui allait pour ceux
26:00qui connaissent
26:00du pont du Gard-Rigliano
26:01jusqu'à la station
26:03de métro Ballard,
26:04où vous avez des gens
26:05qui vont passer
26:06parce qu'eux,
26:07ils ne se rendent pas compte
26:08et il faut rappeler
26:09que la météo
26:10a été quand même
26:11extrêmement mauvaise
26:12et donc que les policiers
26:14en faction,
26:15nous-mêmes,
26:15on était sous la pluie dehors.
26:17Ça, c'est aussi un élément
26:18qui est important
26:19et donc beaucoup
26:19de professionnalisme
26:20jusqu'à la fin,
26:22c'est-à-dire que,
26:23pour être sûr
26:24qu'il n'y avait
26:25aucune menace
26:26et donc la levée de doute
26:27par le chef du détachement.
26:29On tient à les remercier
26:30d'ailleurs
26:30pour leur intervention,
26:32leur travail,
26:33leur prise de risque aussi,
26:34général,
26:34il faut le dire
26:35parce que quand ils entrent
26:36dans BFM TV Suite
26:37à cette alerte,
26:38ils prennent un risque.
26:39Oui, exactement
26:40et les équipes synophiles
26:41qui sont rentrées,
26:42donc un maître chien
26:43avec son chien,
26:44un agent de sécurité interne
26:46à BFM
26:47parce qu'il connaît les locaux,
26:49eh bien,
26:50j'ai vu des gens
26:51souriants,
26:52professionnels
26:52avec le chien
26:53parce qu'il faut aussi
26:54ne pas transmettre
26:55du stress au chien
26:56parce que ça,
26:57c'est aussi un élément important
26:58mais professionnel
26:59et des policiers
27:01jeunes
27:01et passionnés
27:02par leur métier,
27:03ça, c'est un élément
27:04qui est extrêmement important
27:05à souligner.
27:06On retrouve Igor Saheri
27:07en direct du 15e arrondissement.
27:09Igor,
27:10levé de l'alerte
27:11donc
27:11et l'avis qui reprend
27:12son cours
27:13dans les rues
27:14du 15e arrondissement.
27:17Oui,
27:17après un peu plus
27:18de deux heures
27:19d'une alerte
27:20à la bombe
27:21qui a contraint
27:22les équipes
27:23de BFM TV
27:24d'être évacuées
27:25à l'extérieur
27:26obligeant aussi
27:28les forces de police
27:29à installer
27:30un périmètre
27:30de sécurité
27:31autour de ce bâtiment
27:32de BFM TV.
27:34D'ailleurs,
27:35un véhicule de police
27:36est toujours stationné devant
27:37j'imagine
27:38au cas où
27:39mais le tram
27:40a été coupé
27:41de sa circulation
27:42ainsi que tous les véhicules
27:43dans les deux sens
27:44de cette avenue
27:45du 15e arrondissement.
27:46Les passants
27:47ne pouvaient plus passer
27:48non plus
27:49pendant deux heures
27:50et le personnel
27:50s'est réfugié
27:52à environ 150 mètres
27:53de l'entrée
27:54du bâtiment.
27:56C'était plusieurs dizaines
27:57de personnes
27:57puisque cela concernait
27:59évidemment
27:59les journalistes de BFM TV
28:00mais aussi ceux
28:01du journal La Tribune
28:02et aussi ceux
28:03de la radio RMC
28:04puisqu'il s'agit
28:05du même groupe
28:06et donc pendant deux heures
28:07la police
28:09a fait son travail
28:10de recherche
28:11d'un éventuel objet explosif
28:13à l'aide des mineurs
28:15et d'équipes synophiles
28:16il y avait cinq chiens
28:17qui ont parcouru
28:18les couloirs
28:20et les différents étages
28:21du bâtiment
28:21de BFM TV
28:23jusque dans le souterrain
28:25tout cela a donc pris
28:26deux heures
28:26mais tout cela
28:27était évidemment nécessaire
28:29car nous sommes
28:29dans un contexte particulier
28:31contexte 48 heures
28:33après les commémorations
28:34du 13 novembre
28:35et aussi parce qu'il s'agit
28:37actuellement
28:37de l'enclenchement
28:38du plan urgence
28:40attentat
28:41le ministre de l'Intérieur
28:43Laurent Nunez
28:43l'avait averti
28:44il y a maintenant
28:45quelques jours
28:46la menace
28:47d'un attentat
28:48est toujours extrêmement élevée
28:50et précisons
28:50c'est important
28:51que l'auteur
28:52de ces faits
28:54qu'il soit mineur
28:54ou majeur
28:55risque jusqu'à deux ans
28:56de prison ferme
28:57et jusqu'à
28:5730 000 euros d'amende
28:59fait relativement inédit
29:01pour BFM TV
29:02qui va bientôt fêter
29:02ses 20 ans
29:03en tout cas d'être évacué
29:04et d'arrêter le direct
29:05pendant deux heures
29:06c'est quelque chose
29:07que je n'avais jamais vu
29:08depuis que je travaille
29:09dans cette rédaction
29:09c'est quelque chose
Recommandations
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