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Meurtre du frère d'Amine Kessaci, militant contre le narcotrafic : des «méthodes dignes de la mafia qui s'en prend aux familles», selon Georges Fenech
Europe 1
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il y a 5 jours
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00:00
L'Europe 1 soir week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04
Toujours en compagnie de Georges Fenech et d'Antonin André,
00:07
qui n'était pas d'accord sur ce qui se passait à l'Assemblée.
00:10
Antonin qui, bon, n'a pas loué les exploits de Sébastien Leclerc, mais quand même...
00:16
C'est quand même un Premier ministre malin,
00:19
qui je trouve a pris au dépourvu l'Assemblée et qui a réussi à la faire travailler.
00:23
Oui, à quelle fin ?
00:24
Très bien Antonin, mais regardez, même le ministre du Travail, Farandou,
00:27
où on a entendu Mickaël Dorian le dire, le déficit de la sécurité sociale,
00:31
si le budget est voté comme ça, ça va être 24 milliards, tout ça pour ça ?
00:34
Oui, oui.
00:35
Parce que non, mais je veux bien qu'on vote et qu'on y arrive, enfin, si c'est pour...
00:38
Vous parliez des chefs d'entreprise.
00:40
Oui.
00:41
Il se trouve que j'ai déjeuné cette semaine avec le président de la CPME
00:44
et j'ai interviewé pour le JDD à lire dimanche ce que je vous recommande,
00:49
le PDG de Valourac, qui est un des géants français de l'acier.
00:53
Ces gens-là nous disent, en fait, on en est réduit aujourd'hui
00:55
à ne souhaiter qu'une forme de stabilité gouvernementale.
00:59
Bien sûr, mais vous vous rendez compte ?
01:00
Mais bien sûr que tout ça a un prix.
01:02
Je ne vous dis pas qu'on est dans un monde idéal.
01:04
Je vous dis qu'après ce que l'on a traversé,
01:06
quatre premiers ministres en une année,
01:08
des montagnes russes, des négociations d'arrière-couloirs
01:11
auxquelles les Français ne comprennent rien,
01:13
moi, je me raccroche à l'espoir, à une vision positive,
01:17
qui est de me dire, peut-être que Sébastien Lecornu,
01:20
in fine, arrivera à contenir les déficits à 5% alors qu'il voulait 4,7% de déficit public,
01:26
que nous aurons une stabilité politique,
01:28
que nous aurons des députés qui assumeront le fait de ne pas avoir censuré
01:33
et d'avoir contribué d'une certaine façon à une forme de stabilité,
01:36
et que ça nous permettra de tenir jusqu'à la prochaine élection présidentielle.
01:39
Je ne vous vois pas un chemin de rose,
01:43
mais après le début d'un quinquennat catastrophique que nous venons de vivre,
01:49
eh bien je me raccroche au moindre espoir possible.
01:51
Il y avait un autre espoir peut-être aussi,
01:53
c'était de remettre les compteurs à zéro,
01:54
de ne pas perdre de temps,
01:55
de ne pas laisser encore ces 18 mois pénaliser notre pays
01:59
avec des solutions de sparadrap et des solutions bancales,
02:02
et avoir une nouvelle majorité présidentielle
02:06
où tout se remet d'aplomb avec un vrai budget,
02:09
avec une vraie croissance, avec un vrai objectif,
02:11
et une nouvelle réforme des retraites.
02:13
Et une vraie réforme des retraites.
02:14
Alors M. Fedeck, une dissolution ou une démission ?
02:18
À mon avis, la solution de sagesse,
02:22
ce serait que M. Macron remette son mandat,
02:26
c'est tout, comme l'avait fait le général de Gaulle.
02:28
Oui, ben là, mon cher Jean, je ne veux pas toucher vos espoirs,
02:31
mais je pense que ce n'est pas bien parti.
02:32
J'ai conscience d'intérêt supérieur du pays
02:35
qui veut qu'aujourd'hui, il y ait une nouvelle majorité
02:37
qui ne passe que par une nouvelle élection présidentielle.
02:39
Voilà l'espoir, il était là.
02:42
Je comprends totalement votre thèse,
02:46
et je la considère recevable.
02:49
Il se trouve que ce n'est pas ce qui s'est produit,
02:50
et que malheureusement, nous sommes soumis
02:52
à la décision d'Emmanuel Macron.
02:54
Donc dans ce contexte-là,
02:56
je prends acte du fait qu'il refuse de démissionner.
02:58
L'Indie s'ouvre le sommet de Fous France
03:01
pour mettre en avant l'attractivité de la France.
03:04
Il y a aussi le salon Méni en France.
03:05
Mais vous avez vu le bilan d'Emmanuel Macron,
03:09
on a perdu en attractivité.
03:11
Vous avez vu le bilan sur la désindustrialisation,
03:14
les fermetures d'usines,
03:15
les très mauvais chiffres de ce semestre.
03:18
Il y a également cette suspension de la réforme des retraites.
03:20
C'était l'une des mesures les plus emblématiques.
03:22
Qu'est-ce qu'il reste de ce bilan ?
03:24
Je pense que là où Georges a raison...
03:26
Il faut savoir quitter la table quand l'amour est desservi,
03:28
le disait l'autre.
03:29
La dissolution a été une espèce de non-sens absolu
03:34
et de faute originelle,
03:35
de laquelle tout ce que nous vivons aujourd'hui découle.
03:38
Et c'est la décision d'Emmanuel Macron.
03:40
Donc Emmanuel Macron a failli.
03:41
Il n'y a pas d'autre mot.
03:42
Il a failli.
03:43
Il n'en a pas tiré les conséquences.
03:44
Il a failli.
03:45
Il n'en a pas tiré les conséquences,
03:46
sauf que le fait qu'il n'en ait pas tiré les conséquences
03:51
devrait...
03:53
En fait, je reconnais à Sébastien Lecornu
03:55
d'essayer d'avoir en tête
03:57
l'intérêt général dans un contexte absolument délétère.
04:01
L'intérêt général ou son intérêt de rester au gouvernement ?
04:04
Non, là où d'autres que lui,
04:06
je pense à François Bayrou,
04:08
n'ont eu dans leur tête
04:10
que le souci de leur marque dans l'histoire,
04:12
de leur sortie maîtrisée,
04:14
et non pas de l'intérêt général.
04:15
Sébastien Lecornu a au moins le mérite
04:17
d'essayer de trouver dans cette espèce de champ de mine
04:21
un chemin pour faire tenir le pays
04:24
jusqu'à l'élection présidentielle.
04:26
C'est sa mission.
04:27
Pour le moment, il n'y parvient qu'à un, qu'à un.
04:30
Bien, je préfère soutenir des soldats
04:33
qui vont au combat
04:34
et qui se barrent pour essayer de maintenir le pays
04:36
que de ceux qui préfèrent se barrer en race campagne
04:40
pour sauver leur propre peau.
04:41
Alors, il y a eu des...
04:43
Je le disais tout à l'heure,
04:44
des nouvelles taxes,
04:45
des idées de nouvelles taxes.
04:47
Alors, il y a la taxe fast-food.
04:48
C'est en gros pour les franchisés,
04:50
pour l'ouverture des exploitations de franchises de fast-food.
04:53
Alors ça, c'est une proposition, je crois,
04:55
d'une députée écologiste.
04:56
Vous en pensez quoi, Georges Fenech,
04:58
de ce genre de proposition ?
05:00
C'est tout, en fait, les restaurants
05:02
qui ne sont pas forcément toujours bons pour la santé,
05:04
c'est vrai,
05:04
mais qui rendent service parfois
05:06
des Français pressés,
05:08
des jeunes notamment,
05:08
qui ont envie de manger,
05:11
de déjeuner pas très cher.
05:13
Alors, bon, c'est pas toujours très équilibré,
05:15
mais est-ce qu'il faut encore taxer ?
05:18
Vous connaissez ma réponse, hein ?
05:19
J'ai l'impression que la réponse est dans votre question,
05:22
la manière dont vous me la posez,
05:23
à juste titre d'ailleurs.
05:24
Non, non, pas du tout.
05:25
Si, si, à juste titre.
05:26
Non, je pense que là,
05:28
on est dans une espèce de mauvais concours l'épine,
05:30
des taxes à tous azimuts,
05:32
même sur des petits produits,
05:33
des petites gens, voilà.
05:34
Donc, on ne sait plus vraiment de quoi inventer, quoi.
05:39
Alors, il y a les colis aussi, ça,
05:40
vous êtes pour l'Union européenne
05:42
qui vient au secours des députés français.
05:45
Antoine André, expliquez-nous tout ça.
05:47
Oui, l'Union européenne vient de...
05:48
Enfin, la Commission européenne vient d'alider
05:50
l'idée que l'on puisse supprimer
05:52
l'exonération fiscale sur les colis
05:54
de moins de 150 euros,
05:55
notamment pour taxer les colis
05:57
en provenance de Chine,
05:58
des plateformes Chine et Temu.
06:02
On est toujours un peu partagé
06:03
parce qu'il y a dans l'Union européenne
06:06
une forme de temporalité
06:07
qui est toujours en décalage.
06:08
C'est-à-dire que l'Union européenne
06:10
est d'abord une union économique
06:11
qui devrait préserver la prospérité
06:14
du continent européen.
06:15
Or, elle agit avec des armes
06:17
qui sont décalées par rapport à ses adversaires.
06:21
C'est-à-dire que tout prend énormément de temps
06:22
que l'on réagit toujours,
06:24
on est toujours en réaction
06:25
et non pas en offensive
06:26
et en conquête de marché
06:27
et qu'on subit la concurrence des autres
06:31
et on s'adapte avec un temps de retard.
06:33
Donc, est-ce qu'il sera suffisamment tôt
06:35
pour préserver ce qu'il reste
06:37
de notre production française
06:39
d'industrie textile ?
06:41
Et ça n'est pas sûr du tout.
06:42
C'est salutaire comme décision.
06:44
Mais c'est un peu tardif.
06:45
Et donc, ça nous renvoie à notre modèle collectif.
06:48
L'Union européenne, aujourd'hui, est le malade économique
06:52
du commerce mondial.
06:55
Et donc, nous ne faisons que poser des pansements
06:58
sur des mots qui sont beaucoup plus profonds
07:00
et beaucoup plus anciens.
07:01
C'est ça qui est désolant.
07:03
Georges Fenech, c'est vrai que ces colis,
07:05
il y a aussi la préservation du pouvoir d'achat.
07:08
Parce que j'ai vu les chiffres ce matin,
07:10
c'est incroyable, il y avait plus de 4 milliards
07:11
de colis dans l'Union européenne
07:13
et 800 millions en France.
07:15
La 4 filière, aujourd'hui, de colis déversés
07:17
en l'Union européenne, c'est 5 fois plus depuis 2020.
07:21
Et c'est vrai que ça interroge aussi,
07:22
parce que les gens qui consomment sur ces plateformes
07:25
sont des gens qui ont peu de pouvoir d'achat.
07:27
Donc, en fait, il faut résoudre cette équation.
07:28
Vous avez vu l'épisode de Chine.
07:29
Oui, absolument.
07:30
Et on s'énerve sur Chine est émue, à juste titre.
07:34
Mais H&M, Zara, ces marques qui sont des géants mondiaux
07:39
du textile, qui fabriquent en Chine comme Chine est émue,
07:42
étaient là déjà, sont là depuis 10 ou 15 ans
07:45
et parfaitement acceptés par notre écosystème économique.
07:48
Donc, en réalité...
07:49
Elles respectent peut-être un tout petit peu plus les normes,
07:51
parce que ces collines, 80% des collines,
07:53
ne les respectent pas.
07:53
Néanmoins, ça repose la question de la stratégie
07:56
de l'État français sur le maintien de l'industrie,
07:59
le maintien de savoir-faire.
08:00
Et ça, c'est des stratégies de long terme, si vous voulez.
08:02
Et nous, nous ne sommes que dans une espèce de réaction
08:04
toujours à retard.
08:07
Et il est souvent trop tard.
08:09
Et on ne sera jamais concurrentiel avec ce qui vient de l'Asie.
08:12
C'est certain.
08:13
C'est pas possible.
08:13
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