Jules Torres : «Pointer du doigt le RN, c’est un peu osé»

Alors qu’Alain Souchon juge improbable une victoire du RN à la présidentielle 2027, Jules Torres tacle : «Pointer du doigt le RN, c’est un peu osé».

Transcript

00:00La moraline, dans ces cas-là, est la chose la plus insupportable.

00:03Moi, ce que je regrette toujours, c'est qu'il n'y ait jamais un seul argument opposable.

00:06Il n'y a jamais un seul argument.

00:08On a le droit d'être contre le Rassemblement National.

00:10On a le droit, par exemple, de craindre une sorte de ligne un petit peu socialisante sur la vision de l'économie.

00:15On ne sait pas ce qu'il craint, je crois.

00:16Certains électeurs à droite craignent cela.

00:19Mais le problème, c'est que là, il n'y a zéro argument.

00:21C'est de la moraline en permanence.

00:23Et surtout, ça intervient dans un contexte où, objectivement,

00:26pointer du doigt le Rassemblement National, c'est quand même un peu osé.

00:28On vient de sortir, on va sortir de 10 ans de macronisme,

00:31où ils auront mis la France plus bas que terre,

00:34avec une augmentation de 1000 milliards de dettes,

00:36un hôpital public complètement délabré,

00:38une éducation nationale où on n'apprend plus rien, ni à lire, ni à compter,

00:42avec des chiffres de l'insécurité et du narcotrafic qui sont cataclysmiques.

00:46Est-ce que le vrai sujet, c'est le Rassemblement National ?

00:48Je ne le crois pas.

00:48Et moi, je commencerai à croire dans ces artistes politiques quand ils feront l'inverse.

00:53C'est-à-dire quand un gardien de foot, par exemple,

00:54pourra liker un poste pro-Rassemblement National et qu'il ne sera pas embêté.

00:57Et ça, j'y croirais à ce moment-là.

00:59Alexandre Jardin qui répond, il a tout dit, Alexandre Jardin,

01:02c'est l'auteur de cette grande mobilisation.