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  • il y a 5 jours
Les débats sur le budget 2026 se poursuivent après les discussions sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'examen n'a pas pu aller à son terme. Pour le budget de l'État, la tâche s'annonce tout aussi difficile, puisque plus de 2.100 amendements restent à examiner sur la seule première partie consacrée aux recettes.

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Transcription
00:00Le budget, Raphaël, on commence avec vous, parce qu'on voit l'empilement des taxes et vous nous dites ce matin,
00:06ces taxes, alors voilà, sur le papier c'est magnifique, sauf qu'en fait elles risquent de nous coûter plus cher qu'elles ne vont nous rapporter.
00:12Expliquez-nous ça.
00:13Oui, c'est ce qui se passe quand vous avez les sous-loués qui votent un budget à l'Assemblée Nationale, on fait absolument n'importe quoi.
00:18C'est un peu comme quand on laisse une colosse en surveillant, vous savez, forcément c'est le bazar.
00:22C'est une bonne image.
00:23On va passer sur ces quelques taxes qui probablement ne seront pas appliquées effectivement, comme la taxe sur les multinationales.
00:30Ça c'est la version LFI qui est en conflit frontal avec 125 conventions fiscales internationales.
00:36Là vous avez déjà 26 milliards de recettes qui ne seront probablement jamais appliquées.
00:41Vous avez la taxe sur les super dividendes, là c'est 5 à 6 milliards supplémentaires qui elle est non conforme aux droits européens.
00:48La France risque donc un contentieux qui lui coûterait une petite fortune, tout comme l'extension de la taxe sur les rachats d'actions.
00:56Là c'est 8 milliards et demi supplémentaires.
00:59Cette fois une taxe signée Rassemblement National, là encore vous avez un risque d'annulation, de contentieux et donc de remboursement avec des intérêts moratoires
01:08qui sont au final payés par tout le monde.
01:11C'est vous, c'est moi, c'est le contribuable qui doit payer en plus ses intérêts.
01:15Au milieu de ce grand concours, l'épine fiscale, personne à l'Assemblée ne semble vouloir rappeler que la loi, c'est pourtant là-bas qu'on la fabrique, ça compte encore.
01:25Mais alors pourquoi les députés ils votent ces textes et ils savent que de toute façon ça ne pourra pas être appliqué ?
01:29Parce que ça permet d'envoyer un signal politique, de dire regardez on taxe les géants du numérique, on taxe les profils, les multinationales, les rachats d'actions.
01:37C'est simple, c'est populaire, c'est parfois même un peu populiste mais ça n'a aucune valeur juridique et le pire c'est que ça fait fuir les investisseurs, c'est l'économie qui risque de payer le prix de tout cela.
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