Charles Rodwell : «La libération de B. Sansal est le signe de l’amitié franco-allemande»

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Charles Rodwell, député (Ensemble pour la République des Yvelines) : «La libération de Boualem Sansal, c’est le signe de l’amitié entre la France et l’Allemagne», dans #LaGrandeInterview

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00:00La libération de Boalem Sansal est une excellente nouvelle.

00:03C'est le signe aussi de l'amitié entre la France et l'Allemagne, entre nos deux pays,

00:09puisque dès le 6 août dernier, notre président avait appelé à deux choses.

00:14Un, à dénoncer les accords de 2013, notamment pour les visas diplomatiques pour les dignitaires algériens,

00:19et deux, à renforcer la coopération entre pays européens vis-à-vis d'Alger,

00:24notamment pour libérer Boalem Sansal. C'est une bonne nouvelle.

00:26C'est le signe aussi de la faiblesse de notre diplomatie. On a eu besoin des Allemands pour libérer Boalem Sansal.

00:31En fait, j'ai envie de dire justement au contraire. C'est plutôt une bonne nouvelle que les autres pays européens,

00:36notamment l'Allemagne, s'alignent avec nous et que nous nous alignons avec eux,

00:39qu'on se coordonne pour libérer l'un de nos ressortissants. Moi, je considère que c'est plutôt une bonne nouvelle.

00:44Sur votre question avec Alger, la libération de Boalem Sansal n'est pas une fin.

00:49Ça doit être la première étape de la refonte totale de nos relations avec l'Algérie.

00:53Vous connaissez ma conviction. Je suis né en 1996. L'histoire lourde entre la France et l'Algérie est une histoire douloureuse.

01:02C'est une histoire passée. Il faut normaliser notre relation entre nos deux grands peuples.

01:07C'est la raison pour laquelle je confiens plus que jamais qu'il est temps de dénoncer les accords de 1968

01:12et de prévoir un nouveau cadre, un nouveau cadre alternatif juridique spécifique

01:18pour refonder la relation entre la France et l'Algérie.

01:21Sous-titrage Société Radio-Canada

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