Gilles-William Goldnadel : «Il manque quelque chose au discours présidentiel, le mot de l'ennemi.»

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Gilles-William Goldnadel : «Il manque quelque chose au discours présidentiel. Il manquait le mot de l'ennemi. Il a survolé le problème, qui est majeur. Le plus grand respect qu'on doit à ses victimes, c'est que ça ne recommence plus.»

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00:00Nul plus que moi n'a le culte des martyrs.

00:06Je ne veux pas profaner ce jour-là.

00:11Mais comme j'ai toujours l'habitude de dire ce que je pense,

00:16il manque quand même quelque chose.

00:18Il manque quelque chose, notamment au discours présidentiel,

00:21qui avait d'ailleurs, il y avait des moments que je trouvais émouvants.

00:25Mais il manquait le mot de l'ennemi.

00:27C'était très bien ce qu'a dit tout à l'heure Bocoté, redécouvrir l'ennemi.

00:33Et il a parlé du terrorisme islamiste ?

00:35Non, je pense qu'il fallait davantage encore insister.

00:41On va l'écouter là, ce qu'il dit, ce passage plus politique, moins émouvant, plus politique.

00:47Il m'a semblé que dans le discours d'Emmanuel Macron,

00:51on peut parfois lui reprocher de ne pas dire les choses,

00:53il m'a semblé qu'il les disait.

00:55Alors écoutez ce passage sur les terrorismes, sur le terrorisme islamisme.

01:00À tout moment, le terrorisme islamiste projeté peut renaître,

01:05au Moyen-Orient, en Asie centrale, dans la corne de l'Afrique ou ailleurs,

01:09et la vigilance est permanente en chacun de ces lieux.

01:14Et d'autres formes de terrorisme émergent,

01:17auxquelles nous ne céderons rien non plus.

01:19Face à cela, notre nation est garante du combat perpétuel,

01:29menée sans jamais renier nos valeurs de justice et de liberté.

01:35Elle se porte garante que tout sera fait pour empêcher toute nouvelle attaque

01:39et pour punir de manière implacable ceux qui s'y risqueraient.

01:42Et dans cette décennie écoulée, la nation s'est fortifiée.

01:48Que voulez-vous qu'il dise de plus ?

01:50Il a survolé, pardon, il a survolé le problème,

01:53alors que le problème il est majeur.

01:55Je n'ai pas entendu Al-Qaïda, je n'ai pas entendu l'État islamique,

01:59je n'ai pas entendu évidemment le Hamas.

02:01Je suis désolé de vous dire que le plus grand respect qu'on doit à ses victimes,

02:05c'est que ça ne recommence plus.

02:06Je n'ai pas ce sentiment-là.

02:08De toute manière, je n'ai pas...

02:09Je ressens...

02:11Il les graine sur le terrorisme.

02:14Vous trouvez qu'il les graine, vous ?

02:16Oui, puisqu'il cite les différents points du globe ou les présents.

02:21Je trouve qu'il le survole.

02:23Je trouve qu'il le survole.

02:24C'est tout.

02:26De toute façon, nous sommes dans une impuissance totale

02:29où on a besoin de l'Allemagne pour ramener nos otages.

02:32Donc, pardon.

02:34Pardon de ne pas être en confiance.

02:36Ça, je partage votre avis.

02:38Et pardon de ne pas avoir considéré

02:40que les victimes et le peuple français

02:47n'ont pas été suffisamment, de mon point de vue,

02:50avertis encore contre l'immense danger,

02:53y compris le danger endogène qui nous menace.

02:57Sous-titrage Société Radio-Canada

03:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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