«Pendant six mois, Reporters sans frontières a demandé à ce qu'on se taise. Ils avaient épousé la politique de la carpette», regrette Gilles-William Goldnadel
00:00Pendant de longs mois, ils avaient, eux, épousé la politique de la carpette telle qu'elle est épousée actuellement par le gouvernement avec les résultats merveilleux que l'on a.
00:11C'est-à-dire que pendant presque six mois, ils ont demandé à ce qu'on se taise.
00:17Ensuite, jusqu'à l'issue du procès, c'était toujours une politique d'accommodement.
00:24On voit là très clairement que quelle que soit la manière dont on prend la dictature algérienne, soit en disant un peu les choses avec des discours un peu creux, soit en faisant la politique de la carpette, c'est de toute manière la même chose, tant qu'on n'aura pas pris.
00:40Mais là où vous avez totalement raison, où je vous rejoins, c'est que la clémence, l'indulgence avec laquelle la presse française traite l'Algérie,
00:56comme elle traite d'ailleurs une partie des Palestiniens, c'est la même chose.
01:02Il y a une autre dimension qu'il faut que vous voyez, c'est la dimension cabile.
01:08Le malheur, le malheureux a eu le malheur d'interviewer un sportif cabile qui était en même temps membre d'un mouvement qui s'appelle le MAC que je défends.
01:20Pardon de vous le dire, monsieur Purault, mais personne ne défend le peuple cabile en France, personne.
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