00:00Je me sens bien. C'est vrai que la deuxième partie de saison a été chargée. Je ne suis pas
00:07beaucoup rentré chez moi, j'ai enchaîné beaucoup de tournois. Donc là, ça fait plus ou moins une
00:10semaine et demie que je suis rentré chez moi à la maison. J'ai pu prendre un peu plus de temps
00:15pour moi, voir un petit peu mes amis, voir un peu ma famille, souffler un petit peu. Cette semaine,
00:19on a recommencé les entraînements ici à Wheelreik pour bien préparer la semaine prochaine. J'ai
00:26un peu profité pour un peu garder du jus, faire un peu autre chose et pour vraiment essayer de mettre
00:30ce final push pour mardi prochain et pour essayer de finir la saison en beauté. On est tous très
00:36excités. On est tous très contents de se retrouver ici à Wheelreik, toute l'équipe et on va tout
00:39donner pour le pays. Justement, le fait que ce soit le final 8, on arrive à l'étape ultime de la
00:48Coupe Davis. Est-ce que l'ambiance est différente ? Est-ce qu'il y a encore plus d'excitation
00:53peut-être par rapport aux autres rendez-vous ? Non, je pense qu'on est toujours super, super
00:57excités, peu importe la rencontre. Avant tout, on joue pour la Belgique, mais on a un groupe de
01:03potes. Et donc, peu importe la rencontre, peu importe le pays, peu importe l'enjeu, on est
01:08toujours super contents de se retrouver. Il y a toujours la même ambiance. Après, évidemment,
01:12la pression sera peut-être un peu plus grande parce qu'il y a quand même quelque chose de beau à
01:16aller chercher. On n'est plus très loin. Si on regarde actuellement, on a trois matchs d'être champion du
01:21monde. Donc, évidemment, chaque match va nous rapprocher de cet objectif qui est un de nos
01:25objectifs dans les années à venir. Donc, évidemment, il y a plus d'enjeux. Mais pour le moment,
01:30on ne ressent pas trop cette pression-là. On est juste contents de représenter le pays
01:34une nouvelle fois et de se retrouver. Donc, on a vu, la pression montera petit à petit.
01:38Alors, vous l'avez dit, il y aura trois matchs, potentiellement trois matchs pour aller jusqu'au
01:43bout. Le premier, c'est contre la France. Est-ce que ça apporte un petit peu de sel, entre guillemets,
01:47de le fait de jouer la France plutôt que notre équipe ? Oui, évidemment. Et on a un passif
01:52qui est un peu plus fourni qu'on des autres nations, que ce soit en général au foot, au tennis. On a tous
02:00en tête la finale de 2017 où on a perdu contre eux à Lille. J'étais dans le stade, d'ailleurs. Donc,
02:06ce n'est pas un super bon souvenir. Surtout que mon capitaine Steve a perdu le match décisif. Donc,
02:11je pense que pour lui aussi, c'est douloureux. Donc, évidemment, ça rajoute un peu de passif,
02:14un peu de sel. Mais justement, ça va nous pousser à essayer de donner encore plus pour essayer de
02:19rapporter cette victoire de notre côté cette fois-ci. Est-ce que, parce que j'ai vu Giovanni,
02:24un petit Péricard à Bruxelles. Il m'a expliqué que vous aviez discuté un peu du match dans les
02:29vestiaires. Est-ce que ça s'est charrié, en fait, entre Français et Belges ? Les Français
02:33aiment bien charrier. Après, je dois dire que c'est rarement au niveau du tennis. C'est souvent avec le
02:39foot qui nous charrie. Mais c'est sûr que 2017, ils l'évoquent de temps en temps parce que c'était
02:45la finale contre nous. Mais voilà, on va essayer de changer cette dynamique et essayer d'obtenir le
02:50droit de les charriens d'autour.