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Premier art martial martiniquais, le danmyé ou ladja est né du choc de la rencontre de deux mondes. Les esclaves venus du Sénégal, transitant par l'île de Gorée, ont crée un art de combat inspiré de la cérémonie initiatique le "n'golo", qui symbolisait le passage du monde de l'adolescence au monde adulte sous la forme d'une lutte. La principale source d'inspiration est sans conteste le làmb (lutte sénégalaise). Les combats avaient lieu au cours des fêtes patronales ou au cours de combats "arrêtés".
Cependant, après la départementalisation en 1947, des décrets municipaux interdirent la pratique du danmyé. Les combats étaient bien réels, les coups portés et ces rencontres servaient de prétextes à des règlements de comptes. La montée en puissance des groupes folkloriques durant les années 60, avec notamment le ballet martiniquais, a remis au goût du jour ce sport de combat au cours de joutes chorégraphiées. Avec les années 70 et l'émergence des mouvements indépendantistes, le phénomène a pris de l'ampleur, au point de devenir de plus en plus concret.
De nos jours, des associations culturelles travaillent pour réactualiser les connaissances autour de cette activité. Le danmyé ou danse martiale ne s'est développé qu'à la Martinique. Il se pratique au rythme du tambour et des ti-bwa à l'intérieur d'un cercle formé par les spectateurs. Un chanteur excite les combattants par des paroles en faveur de la lutte. Il existe divers lieux de pratique en Martinique pour des soirées "bèlè". Traditionnellement, la soirée commence par des combats de danmyé, puis le bèlè prend la relève et une véritable communion se poursuit toute la nuit. Enfin, la soirée se termine au lever du jour par le "ting-bang.
Cependant, après la départementalisation en 1947, des décrets municipaux interdirent la pratique du danmyé. Les combats étaient bien réels, les coups portés et ces rencontres servaient de prétextes à des règlements de comptes. La montée en puissance des groupes folkloriques durant les années 60, avec notamment le ballet martiniquais, a remis au goût du jour ce sport de combat au cours de joutes chorégraphiées. Avec les années 70 et l'émergence des mouvements indépendantistes, le phénomène a pris de l'ampleur, au point de devenir de plus en plus concret.
De nos jours, des associations culturelles travaillent pour réactualiser les connaissances autour de cette activité. Le danmyé ou danse martiale ne s'est développé qu'à la Martinique. Il se pratique au rythme du tambour et des ti-bwa à l'intérieur d'un cercle formé par les spectateurs. Un chanteur excite les combattants par des paroles en faveur de la lutte. Il existe divers lieux de pratique en Martinique pour des soirées "bèlè". Traditionnellement, la soirée commence par des combats de danmyé, puis le bèlè prend la relève et une véritable communion se poursuit toute la nuit. Enfin, la soirée se termine au lever du jour par le "ting-bang.
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04:54Sainte Marie a grandi à partir du fond Saint-Jacques, une habitation monastique.
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05:29Le Belé, appelé aussi Belair, suivant la francisation du mot créole, est un genre musical dans lequel un chanteur mène la musique avec une voix qui porte, alors que se développe le dialogue entre les danseurs et le tambouillé, le joueur de tambour.
05:42Nous nous retrouvons à la maison du Belé qui a vu le jour à Sainte-Marie en février 2003.
06:02Aujourd'hui, on y retrouve une forte présence d'anciens ayant grandi dans le Belé, c'est pour les sortir de l'ombre et leur donner la place qu'ils méritent que la maison du Belé a été créée.
06:13La maison du Belé accueille ce soir les associations Belé de la Martinique pour un moment Belé.
06:27Ce moment Belé est réservé aux débutants.
06:30Ce sont des personnes qui pratiquent à une ou deux années.
06:34Pas plus, ce soir c'est uniquement pour eux, en tambour, en danse ou encore en tiboua.
06:40Le Belé est une danse en Martinique qui nous vient de notre période esclavagiste.
06:46C'est un héritage qui vient de l'Afrique avec des apports différents de l'Europe.
06:52On retrouve des chanteurs, le tambour, le tiboua, des danseurs et la voix d'aïe qui est ce qu'on appelle les chœurs.
07:00Ce sont des chansons qui sont très très anciennes, puisque les maîtres du Belé ont entre 80 et 90 ans.
07:21Donc ce sont les dépositaires de cette tradition, ce sont les plus anciens en Martinique et ils sont tous originaires de Sainte-Marie.
07:27Dans le Belé, le chant c'est du crayon, uniquement du crayon.
07:32Donc vous avez plusieurs rythmes dans le Belé.
07:35Vous avez sept rythmes.
07:37Vous avez le Belia, vous avez le Grand Belé, le Belé Piché, le Begin Belé, Belé Chaux.
07:46Vous avez les danses de la ligne Claire.
07:48Ce sont des danses qui se dansent après, si l'on soit en ligne.
07:51Donc le Nabello, le Canigüe, le Venezuela, le Ting Bang, le Marine Belé.
08:00Et vous avez aussi ce qu'on appelle le Dormier chez nous, qui est une danse de combat.
08:05Généralement, le Dormier se danse en première partie de soirée.
08:10Après vous avez les danses Belé et après les danses de la ligne Claire.
08:14Donc selon où vous habitez, où vous résidez sur le moment, vous choisissez une association.
08:20On a les mêmes pratiques.
08:21Pour les femmes, vous mettez un tee-shirt, une jupe, un jupon, le foulard.
08:26On danse bien nu.
08:27Pour les hommes, des vêtements amples pour les mouvements.
08:30Et surtout, on danse fléchi.
08:32On ne danse pas debout, on danse fléchi.
08:34Pour se protéger du genou.
08:37Et en fait, ça nous vient aussi des danses de chant.
08:41Donc en fait, c'est surtout pour cette position.
08:56Les chants, outre leur fonction de rythmer le travail,
09:00permettaient de raconter l'histoire de l'île, de la communauté, du voisinage,
09:03de relater avec ironie les différends entre colons,
09:07les déboires d'un camarade ou d'un contre-maître et bien d'autres choses.
09:15La question de l'origine du Belé répond à une vraie problématique
09:18liée au passé tumultueux de la Martinique.
09:33La maison du Belé se fixe pour objectif
10:01est d'honorer les anciens dépositaires d'une tradition ancestrale,
10:05de mettre en relation ces anciens
10:06et le reste de la population martiniquaise et étrangère
10:09et d'immortaliser cette tradition
10:11pour que les générations à venir la partagent.
10:13Sous-titrage Société Radio-Canada
10:20Sous-titrage Société Radio-Canada
10:22Sous-titrage ST' 501
10:52Sous-titrage ST' 501
11:22La Martinique produit essentiellement du rhum agricole.
11:26Cette production bénéficie depuis 1996 d'une AOC,
11:31Appellation d'origine contrôlée Martinique.
11:34Ce label atteste de la grande qualité et de la spécialité
11:37du mode d'élaboration et de vieillissement du rhum agricole martinique.
11:42La production de rhum agricole AOC représente 21% de la valeur ajoutée agricole
11:51du département de la Martinique.
11:53Il est principalement exporté vers la métropole.
11:57Il est depuis toujours apprécié pour sa grande richesse aromatique,
12:00sa rondeur et son onctuosité en bouche.
12:03Nous voici à la plantation de Paz,
12:18un domaine qui existe depuis 1645,
12:21acquis par le premier gouverneur de la Martinique,
12:23Jacques Diel du Parquet.
12:24L'exploitation, appelée à l'époque la montagne,
12:30s'étend du bord de mer jusqu'au pied de la montagne pelée.
12:34Un quart de siècle plus tard,
12:36la propriété compte deux sucreries,
12:38un moulin à eau,
12:39un à bœuf
12:40et 125 hectares de cannes.
12:43Durant le siècle des Lumières,
12:45la montagne change plusieurs fois de propriétaire
12:47avant d'être acquis par les pairs
12:49des colons établis à basse pointe d'origine bordelaise.
12:52L'une des filles épouse Joseph Pécoule,
12:56avocat alors modeste originaire d'Aix-en-Provence.
13:00Les Pécoules resteront maîtres des lieux plus de 100 ans,
13:03de 1810 à 1917,
13:06donnant leur nom à la propriété
13:08que l'on nomme alors Pécoule-la-Montagne.
13:13En 1922, Victor Depaz se met à construire
13:16l'immense château sur le modèle et sur les ruines
13:19de celui dans lequel il avait passé son enfance.
13:21Le château Périnel.
13:24Cette propriété immense accueillera ses 11 enfants,
13:27dont les trois fils aînés,
13:29Raoul, Henri, puis André,
13:31qui prendront tour à tour les reines de l'industrie paternelle
13:34jusqu'en 1989.
13:37A cette date,
13:38la distillerie et 5 hectares de terre
13:40sont achetés par le groupe métropolitain Bardinet,
13:43devenu aujourd'hui la Martiniquaise.
13:45Médaillé d'or du concours général de Paris en 2008,
14:01puis médaillé d'argent en 2009,
14:03le rhum vieux de Paz Plantation
14:05a vieilli 3 ans dans des petits fûts de chênes,
14:08lui conférant une belle richesse aromatique.
14:10Le nez de ce rhum est pourvu d'une richesse aromatique complexe,
14:15mélange de fines notes de vanille,
14:16noix de coco,
14:17chocolat,
14:18pruneau,
14:19fruits confits,
14:20cacao,
14:21cannelle,
14:22muscade,
14:22café,
14:23le tout relevé par la finesse et la profondeur du boisé.
14:26Le rhum vieux de Paz Plantation
14:32est un rhum de caractère
14:33dont on dit qu'il donne l'envie d'y revenir.
14:35Sous-titrage Société Radio-Canada
15:05La Martinique est d'origine volcanique.
15:08Elle appartient à l'archipel des Petites Antilles.
15:10Elle présente un relief montagneux dans le nord et l'ouest,
15:13marqué par les deux massifs de la montagne Pelée,
15:16un volcan toujours actif qui culmine à 1397 m d'altitude
15:20et des pitons du Carbet qui s'élèvent à 1120 m.
15:24Sous-titrage Société Radio-Canada
15:36Le sud de l'île est en revanche constitué de collines calcaires ou volcaniques
15:58atteignant 300 à 500 m d'altitude.
16:00En raison de ces différences d'altitude,
16:04le nord est beaucoup plus humide que le sud de l'île
16:06qui, lui, est très boisé.
16:08Sous-titrage Société Radio-Canada
16:20Sous-titrage Société Radio-Canada
16:33Sous-titrage Société Radio-Canada
17:03La Martinique possède la particularité de marier tout et son contraire.
17:24Le sucre et le rhum, la pluie et le soleil,
17:26les alizés et les cyclones, les volcans et les rivières
17:29et bien d'autres choses encore.
17:31A l'instar de cette végétation paradisiaque
17:34qui fait penser à une jungle
17:35et à quelques kilomètres de là,
17:37cette superbe plage au sable fin.
17:41Il suffit presque de tourner la tête d'un côté ou de l'autre
17:43pour voir l'un ou l'autre.
17:45Sous-titrage Société Radio-Canada
17:56I don't know.
18:26I don't know.
18:56I don't know.
19:26I don't know.
19:56I don't know.
20:26I don't know.
20:57Premier art martial martiniquais, le damier ou l'adja est né au temps de l'esclavage.
21:03Les esclaves, venus du Sénégal et d'ailleurs, transitant par l'île de Gorée, ont créé un art de combat inspiré de la cérémonie initiatique N'Golo,
21:12qui symbolisait le passage du monde de l'adolescence au monde adulte et qui consistait en un affrontement sous forme de lutte.
21:19Merci d'avoir regardé cette vidéo !
21:27Merci d'avoir regardé cette vidéo !
21:57La principale source d'inspiration serait le lambe, lutte sénégalaise.
22:23Il faut cependant noter que d'autres danses de lutte prennent leurs racines en Afrique, telles qu'à la Réunion, le croche ou moringue, ou au Brésil, la capoeira.
22:32Alors le damier, c'est un art de combat martiniquais qui se fait, comme vous l'avez vu, au rythme du tambour avec le tiboua.
22:49Il y a un chanteur et des répondeurs, donc c'est des réponses qui reviennent toujours et il y a en général des combattants.
23:02Le damier est un art de combat total, c'est-à-dire qu'il y a aussi bien des coups de pied, des coups de poing, de la lutte, mais aussi tout ce qui est esquive, blocage, des clés.
23:16Donc tout ça a existé dans le damier, mais tout ne se fait pas de nos jours en tant que sport.
23:24Bon, jusqu'en... aux environs des années 40-60, il y avait du damier et c'est déjà... bon, il pouvait même y avoir des morts dans le damier parce que tous les coups étaient permis.
23:41Donc c'est vrai que le damier avait aussi ses règles, mais ça a été interdit à partir d'un moment.
23:47C'est vrai que ça devient de plus en plus populaire dans le sens où c'est de plus en plus accepté.
23:52Bon, à l'entraînement, il y a de plus en plus de monde, mais c'est vrai que pour l'instant, nous n'avons peut-être pas assez de pratiquants.
24:06Il faut avoir de bonnes capacités pour pratiquer le damier, mais on peut le pratiquer à différents niveaux.
24:15C'est-à-dire que, bon, on fait aussi en fonction des capacités de chacun.
24:22Ce qui est bien dans le damier, c'est que c'est une relation entre... la relation entre la musique et l'art de combat, c'est quelque chose de très fort.
24:33C'est-à-dire que lorsqu'on fait du damier et qu'on a la musique derrière, c'est autre chose.
24:40Et c'est vraiment quelque chose d'important.
24:43Dans les temps anciens, la danse était l'art du déplacement.
25:12Il y avait des danses de combat.
25:14Et quand vous danciez, vous étiez un maître dans l'art de l'esquive, de l'attaque ou du déplacement.
25:21Donc la danse n'est pas quelque chose... une floriture.
25:25C'est une gestuelle qui est dans le combat et qui sert le combat.
25:32Monsieur, c'est un travail énorme.
25:35Parce que les anciens ici ne vous donnent pas ça comme ça.
25:37Parce qu'ils donnent. Ils donnent avec leur cœur.
25:42Dans ce sens, ce sont des gens respectables et honorables.
25:47Parce que les anciens qui nous ont donné cette technique-là ne nous ont jamais demandé un centime.
25:55Par contre, ils nous l'ont donné pour que nous puissions faire le bâton avancer.
26:00Parce qu'il y avait des duels de bâtons énormes ici.
26:04Comme ça existait en France.
26:05Les duels, ça existait.
26:07Les gens passaient, ils vous rencontraient, ils avaient un problème avec vous.
26:11Bon, les bâtons étaient dehors.
26:12Le bâton est une histoire dans la lutte des esclaves.
26:17Les esclaves montaient au combat avec des bâtons, des coutelas, des tridents, des fauches, enfin tout ce que vous voulez.
26:24Et ils se battaient avec ce qu'ils avaient.
26:27Un maître qui avait appris à son élève à jouer au bâton.
26:32L'élève était devenu carrément aussi fort que le maître.
26:36Il lui avait appris les techniques, le jeu, la danse.
26:40Et puis, à un moment donné, il voit l'élève devant lui qui vient lui dire,
26:46Maître, je veux un combat avec toi.
26:48Il dit, mais c'est moi qui t'ai appris ça.
26:49Comment tu veux me demander ?
26:51Tu sais quoi ça ?
26:53C'est pas correct.
26:55Il lui dit, Maître, je ne serai satisfait de moi que si j'arrive à te battre un jour.
27:02Le maître l'a regardé.
27:03Le maître lui a dit, ok.
27:05Je t'attends demain matin à 6 heures à tel endroit.
27:10Viens seul.
27:13Le gars dit, ok, il va venir.
27:15Le maître est arrivé depuis au moins 5 heures du matin.
27:18Si c'est pas 4 heures et demie.
27:20Histoire d'arriver avant le gars.
27:23Et quand le type est arrivé, il était debout avec son bâton en main.
27:26Il l'attendait.
27:27Le type s'est présenté.
27:30Il lui a dit, mais...
27:31Maître, je suis là.
27:33Le maître lui a dit, oui, mais il y a un problème.
27:37Alors il dit, quel problème, Maître, je ne vois pas.
27:39Il dit, je t'avais dit de venir seul.
27:42Il le maître fait comme si il regarde derrière lui.
27:45Donc le gars se retourne.
27:47Puisqu'il sait qu'il est venu seul.
27:49Et à ce moment-là, il prend les coups de bâton qu'il faut.
27:53Il est désarmé.
27:54Et le maître lui dit, je t'avais appris beaucoup de choses.
27:57Mais je t'avais pas encore appris celle-là.
27:59C'est la malice dans le jeu.
28:02Voilà.
28:03Je crois que nous tous, nous aimons la vie.
28:06À un niveau ou à un autre, même si elle devient très difficile sur cette planète.
28:10Mais nous tous, nous aimons la vie.
28:12Les anciens avaient quand même ce respect de la vie.
28:16Pratiquer le bâton, c'est déjà pratiquer quelque chose qui rend un homme ou une femme un petit peu plus sûr de lui.
28:23Un bâton peut désarmer un couteau, il peut désarmer un couteau, il peut désarmer un couteau, il peut désarmer un sable quand c'est bien fait.
28:32C'est un art parce que ça nous apprend tellement de choses sur la vie, sur la danse, sur le déplacement, sur l'art du combat, sur tout.
28:41C'est un art.
28:42Il est à noter que le damier ne s'est développé qu'à la Martinique parce qu'il a été un des derniers actes de marronnage permettant à l'homme antillais d'affirmer son identité en luttant contre la domination culturelle européenne.
29:05Après chaque entraînement, les applaudissements et étirements sont très importants pour permettre aux muscles et aux pratiquants de cet art de se remettre de leurs émotions sportives.
29:19Une fois terminé, tout le monde s'applaudit pour se féliciter d'avoir réussi l'entraînement.
29:23Si la Martinique s'appelle l'île aux fleurs ou Maginina, c'est parce que vous y découvrirez une impressionnante variété florale.
29:53Plusieurs centaines exactement.
29:55L'île aux fleurs jouit en effet d'un climat tropical propice au développement de la flore antillaise.
30:01Pour n'en citer que quelques-unes, anthurium, rose de porcelaine, balisier, oiseau de paradis, reine de Malaisie et il en existe encore bien d'autres.
30:10Plus belles les unes que les autres, chaque nom de fleur de Martinique est un poème.
30:23La banane est une production jeune aux Antilles.
30:37Née vers 1928, elle est une des nourritures de base de la population depuis toujours.
30:43A l'image positive qu'elle véhicule à l'opposé de celle de la canne à sucre associée à l'esclavage,
30:48favorise donc le développement de petites plantations.
30:51Rapidement, la banane prend le relais de la canne à sucre sur les meilleures terres agricoles.
30:57Les films bleus sur les régimes de banane sont destinés à protéger les fruits du sulfate lâché par les avions.
31:03Ils devraient être prochainement remplacés par des films blancs favorisant le mûrissement des fruits.
31:09La culture de la banane couvre 8300 hectares à la Martinique, soit 84% des terres agricoles utiles,
31:22réparties sur 1275 exploitations.
31:27Si le bananier a fait de tout temps partie du paysage martiniquais,
31:31ce n'est qu'à partir du XXe siècle qu'il y a pris une importance économique.
31:34La canne à sucre représente pour la société martiniquaise les malheurs de l'esclavage dans le passé,
31:52une contribution importante à la valeur produite dans l'île et désormais une incarnation de l'âme martiniquaise.
31:58La canne à sucre a été introduite en Martinique, comme dans le reste des Antilles,
32:01des 1640, afin de constituer une culture rentable,
32:06permettant de fournir à l'Europe un approvisionnement en sucre.
32:18La canne à sucre représente la deuxième culture de la Martinique, derrière la banane,
32:22avec 4150 hectares, soit 13,7% de la surface agricole utile.
32:26En 2009, la canne a produit en Martinique plus de 220 000 tonnes,
32:37dont 40% ont été destinées à la production de sucre dans l'usine du Galion.
32:42Le reste étant consacré à la production de rhum agricole.
32:45Les marchés font partie intégrante de la vie martiniquaise.
32:59Lieu de vie et d'échange pour tous,
33:01il est le lieu idéal pour observer et côtoyer la population locale,
33:05se familiariser avec les fruits et légumes du pays,
33:08s'enivrer d'odeurs, de saveurs et de couleurs exotiques.
33:12Sous-titrage Société Radio-Canada
33:42The pit is a small circular area in which are going on the combat of coques,
33:47but also a structure surrounded by gradins
33:50and the social activity that gravitates around this strange and singular world.
33:55Introduced by the Spanish, they became a real passion martiniquais.
34:03Fragilised economically, they still make a lot of people live in Martinique.
34:07The season begins in April and ends in December,
34:12when the coques refont their plumage
34:14and the heat will not allow the champions to fight.
34:18The coques are wild, domesticated and croisés with the coques originaires of Inde.
34:23Before the season of combat, they will be prepared,
34:37trained like athletes of high level
34:39and nourished with recettes that remain very secretes.
34:42The end of the season, the two first galinacées are taken to the reine
34:57to be prepared.
34:59The plumes have been cut.
35:02Over 10 or 12 months, the coques are cut,
35:05the ears and the barbillons are cut.
35:08The coques are cut.
35:14The coques are cut.
35:16The coques are cut.
35:17While the fights are cut.
35:18They acrescent in long elizabeth.
35:20They're cut,
35:22They sanded at the back of the coque
35:24and lead to a quite impressive length.
35:27So, it is possible to set up,
35:29adjust their position and rectify.
35:32To put them, there is a whole procedure.
35:36You have to have the know-fair.
36:02All right, let's go!
36:04The last one can go from a few seconds to a few minutes.
36:33Each match has two opponents, most often with the same weight.
36:46On the table, in front of the numbers corresponding to the box,
36:51we can sometimes read a B.
36:53That means that the animals are born,
36:55that they have lost their eyes during a fight or training.
37:01The day of the combat, the paris are crying in the midst of the tumultuousness of the pariers.
37:07Of grosses sums of money are sometimes mises.
37:10The base price of a coque, which is not a very big renom,
37:13could be around 150-200 euros.
37:17You must know that the participation in the combat costs between 2,000 and 6,000 euros.
37:24The base price of a coque, which is not a big deal.
37:34The base price of a coque.
37:36The base price of a coque.
37:38The base price of a coque.
37:39The base price of a coque.
37:47All right, let's go.
39:17Le match est fini lorsque l'un des deux adversaires se retrouve à terre et qu'il ne parvient pas à se relever au bout d'une quarantaine de secondes.
39:27Le match peut aussi se terminer si un des coques refuse de combattre ou si l'un des propriétaires, estimant que sa bête est trop mal en point, décide d'arrêter la partie.
39:54Les petits éleveurs ont en moyenne une cinquantaine de coques, dont cinq ou six auront les qualités combatives qui les permettront de se battre.
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51:19L'île aux fleurs ou Martinique invite au rêve.
51:28Il existe des douleurs secrètes qui, depuis un peu plus de trois siècles, agitent sa terre.
51:33Pourtant, elle sait y faire face sans se plaindre, même si elle ne l'oublie pas.
51:38Un voyage en cette île peut être qu'un aller simple, car une fois arrivé, il n'est pas sûr que vous soyez décidés à repartir.
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