- il y a 7 heures
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00Bonsoir à tous, bienvenue dans l'édition de la nuit.
00:04A la une de l'actualité, après des mois de tensions entre Paris et Alger,
00:08Boalem Sansal a finalement été libéré.
00:10Un an après son incarcération, l'écrivain a été gracié par l'Algérie.
00:14Emmanuel Macron a salué un geste d'humanité du président Tebboune.
00:19C'était l'une des conditions du Parti Socialiste pour la non-censure du gouvernement.
00:23La réforme des retraites a été suspendue à l'Assemblée.
00:25255 députés ont voté pour, 146 contre.
00:30Le texte portait progressivement l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
00:35Et puis dans l'actualité également, Emmanuel Macron a fait face à la colère des agriculteurs en déplacement à Toulouse.
00:42Le président de la République a dû préciser ses récents propos sur l'accord du Mercosur.
00:47Il y a une semaine, le chef de l'État s'était dit positif quant à l'issue des négociations.
00:51Enfin, il y a 10 ans, les terroristes islamistes attaquaient la France.
00:56Le 13 novembre 2015, des attentats étaient perpétrés à Paris et à Saint-Denis.
01:01Des commémorations auront lieu tout au long de la journée pour rendre hommage aux victimes.
01:05Au total, 132 personnes ont perdu la vie.
01:08Il était emprisonné depuis un an en Algérie pour atteinte à la sûreté de l'État.
01:14Boalem Sansal a finalement été libéré.
01:17L'écrivain franco-algérien est arrivé ce mercredi soir en Allemagne pour recevoir des soins médicaux.
01:23Tous les détails avec Vincent Fahendès.
01:24A bord de cet avion, Boalem Sansal, sur le point de retrouver sa liberté en Europe après un an de détention en Algérie.
01:34Il est aux alentours de 21 heures.
01:36L'écrivain, âgé et extrêmement malade, atterrit à Berlin avant d'être transféré dans un hôpital de la ville où il doit être soigné.
01:45Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron réagissait à la remise en liberté de Boalem Sansal.
01:50Conscient du rôle décisif joué par l'Allemagne, il félicite également les efforts diplomatiques français.
01:57Nous avons travaillé en transparence avec nos amis allemands comme tiers de confiance et je remercie sincèrement le président Steinmeier.
02:03Notre souci a toujours été d'être efficace pour permettre la libération de M. Sansal et la médiation allemande y a contribué de manière décisive.
02:11Lundi, le président allemand formulait une demande de grâce à son homologue algérien.
02:16Requête acceptée par Abdelmajid Tebboune.
02:19Le président de la République a décidé de répondre favorablement à la demande de son excellence, le président de la République fédérale d'Allemagne,
02:26ami en vertu de laquelle l'état allemand prendra en charge le transfert et le traitement de la personne concernée.
02:33Un geste du président Tebboune vu comme une opportunité pour Emmanuel Macron.
02:38Le chef de l'état souhaite désormais une reprise du dialogue et de la coopération entre Alger et Paris.
02:43Et ces derniers mois, le dossier Boilem Sansal avait provoqué de nombreuses tensions diplomatiques entre Paris et Alger.
02:50La détention de l'écrivain avait alors pris une tournure politique à l'Assemblée nationale.
02:55Sa libération a donc logiquement suscité de nombreuses réactions.
02:59On voit ça avec Augustin Denadiou.
03:01Après 361 jours passés dans les geôles algériennes, l'écrivain franco-algérien Boilem Sansal va retrouver la liberté, soulagement à l'Assemblée nationale.
03:11Je tiens à remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d'une méthode faite de respect et de calme.
03:24Âgé de 76 ans et gravement malade, il sera conduit en Allemagne où il sera soigné.
03:29Une nouvelle tant attendue et souhaitée par la présidente de l'Assemblée nationale.
03:33Notre République est une et indivisible.
03:38Elle ne laisse jamais un de ses ressortissants à l'abandon, où qu'il soit et quelle que soit sa situation.
03:44Donc réjouissons-nous et on pourra bientôt accueillir Boilem Sansal sur le sol national.
03:51Nous espérons qu'il est en forme puisque, comme vous le savez, il est assez gravement malade.
03:57Cette grâce est accordée quelques jours seulement après l'adoption par les parlementaires
04:01d'une proposition de résolution du Rassemblement national demandant la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968.
04:08Pour Marine Le Pen, cela n'est pas un hasard.
04:11Peut-être que les récents durcissements ont permis cette libération.
04:17Je veux le croire en tout cas.
04:19Quoi qu'il en soit, il n'est pas le temps, je crois, peut-être d'analyser ou de polémiquer sur ce sujet.
04:24Il est temps juste aujourd'hui de se réjouir.
04:26Boilem Sansal laisse derrière lui le journaliste Christophe Glez, toujours retenu par l'Algérie.
04:31Il doit être rejugé début décembre.
04:34Reporters sans frontières espèrent qu'il sera lui aussi libéré.
04:39Et dans l'actualité politique, le budget de l'État n'a pas pu être voté à temps à l'Assemblée nationale.
04:45La copie doit désormais partir au Sénat pour être discutée.
04:50Certains élus de la gauche, notamment Mathilde Panot, réclamaient un report.
04:54Et puis à l'Assemblée nationale, toujours, les députés ont voté ce mercredi.
04:59La suspension de la réforme des retraites, elle portait progressivement l'âge légal de départ à 64 ans.
05:06La mesure était une condition du Parti Socialiste pour la non-censure du gouvernement.
05:11Les détails des votes et les réactions politiques avec Dunia Tengour.
05:14La suspension de la réforme des retraites a finalement été approuvée à 255 voix pour.
05:20Il y avait 146 voix contre et 104 abstentions.
05:23Pour certains, il s'agit là de la victoire du Parti Socialiste.
05:26En tout cas, ce que l'on retient de cette journée, c'est la division qui règne au sein de la classe politique sur ce sujet,
05:32notamment à gauche, avec le Parti Socialiste qui a voté cette suspension aux côtés du Rassemblement national.
05:38Pour la France insoumise, il s'agit seulement d'un décalage dans le temps.
05:42Les Républicains, par la voix de leur président de groupe, Laurent Wauquiez, se sont placés du côté de la France qui travaille.
05:49Gabrietta, lui, a prôné un changement de système radical.
05:53Vous le voyez, les débats sur la réforme des retraites sont loin d'être terminés
05:56et semblent bien partis pour s'inviter lors des élections présidentielles de 2027.
06:02La retraite par capitalisation sera-t-elle mise en place en France ?
06:06C'est en tout cas le souhait de Gabriel Attal et des députés du Parti Ensemble pour la République.
06:10Alors, qu'en pensez-vous ? Seriez-vous prêts à épargner au lieu de cotiser ?
06:16On vous a posé la question. Regardez vos réponses.
06:18C'est avec Vincent Fahendez, Olivier Madinier, Anne-Charlène Lutin et Noémie Hardy.
06:23Mettre de l'argent de côté pendant sa vie active pour financer sa propre retraite.
06:28C'est ce qu'on appelle une retraite par capitalisation.
06:31A l'inverse d'un système par répartition qui, lui, est géré par l'État.
06:35Ici, l'idée est d'investir son argent dans des produits financiers,
06:39comme des actions, des fonds, des assurances.
06:42Il fructifie pendant des années.
06:43Puis, sans départ d'âge minimum à la retraite,
06:46chaque individu peut récupérer les gains générés par ses investissements.
06:50Gabriel Attal aimerait créer progressivement ce nouveau système en France.
06:54Il va déposer une proposition de loi, une initiative qui fait débat.
06:57Je dirais que je suis mitigé, mais pourquoi pas ?
07:01Comment ce sera ? Est-ce que ce sera encore un gouffre dans lequel on ira ?
07:04Ou un système qui s'avérera à un moment plus ou moins légitime, plus ou moins bien construit ?
07:11Ça favorise les plus riches.
07:13On a aujourd'hui beaucoup d'inégalités en France, déjà beaucoup trop.
07:16Le fait que ça m'impacte directement, je pense que je pourrais avoir un avis plus clair
07:19que si c'est pour les autres, donc je suis plutôt pour.
07:22Autre mesure proposée par le groupe Renaissance, créer un fonds de capitalisation à la naissance.
07:28Chaque enfant recevrait 1000 euros versés par l'Etat, placés sur un compte.
07:33L'objectif, permettre à tous de commencer à cotiser pour sa retraite.
07:37On prend les 1000 euros et on les met de côté pour le futur.
07:42Je trouve ça bien, c'est une bonne idée.
07:45Les députés du parti souhaitent créer ce dispositif en complément du modèle par répartition actuelle.
07:50Un système hybride qui existe déjà en Suède ou au Royaume-Uni.
07:56Emmanuel Macron veut sonner le toxin sur le risque des réseaux sociaux.
08:00Lors de débats avec la presse régionale à Toulouse, le président de la République a annoncé vouloir obtenir
08:05des éléments de régulation et de visibilité.
08:08Parmi eux, la fin de l'anonymat ou encore une majorité numérique à 15 ans.
08:12Dans la même journée, le chef de l'Etat a également été quasiment contraint de se réunir avec 250 agriculteurs en colère venus à bord de leur tracteur.
08:21Ils ont reproché au chef de l'Etat son double discours sur la signature probable de l'accord du Mercosur.
08:28Maxime Leguay.
08:30Emmanuel Macron rattrapé par la gronde du monde agricole.
08:33Lui qui était venu aborder la thématique des réseaux sociaux devant la presse régionale
08:37avant de dévoiler la stratégie spatiale de la France à la base aérienne de Toulouse.
08:42Deux engagements qu'il a tenus.
08:43Mais entre temps, il a été quasiment contraint de s'entretenir avec une délégation syndicale agricole
08:50très remontée contre la probable adoption du traité de Mercosur par la France.
08:55Pendant près d'une heure, Emmanuel Macron a tenté d'apaiser la situation,
08:59rassurer les agriculteurs en leur apportant des garanties et en affirmant
09:03notamment quand l'Etat actuel, la France, ne pourrait pas voter le traité de libre-change.
09:08Des propos partagés par la ministre de l'Agriculture Annie Gennevard
09:12qui a été dépêchée à la dernière minute sur place pour s'entretenir elle aussi avec des agriculteurs.
09:17Preuve que du côté de l'Elysée et du gouvernement,
09:20on souhaite contenir le plus possible cette nouvelle vague de mécontentement.
09:24Pas certain néanmoins que cela soit suffisant pour calmer la colère des agriculteurs.
09:29Et suite à cette rencontre avec Emmanuel Macron, Jérôme Bey, il a pris la parole.
09:34L'agriculteur, figure locale du mouvement de contestation de 2024,
09:39n'a pas semblé convaincu par les paroles du président.
09:42Écoutez.
09:43Une entrevue qui a défendu sa position avec ses arguments.
09:49Il a dit qu'il comprenait la détresse du monde agricole.
09:52Il a dit qu'il comprenait le plan territorial occitanique.
09:58On voudrait faire le territoire occitanique.
10:00Il le comprend tout ça, mais il ne nous a pas amené une seule garantie.
10:03À part de dire oui, je suis opposé au Mercosur, mais ça ne dépend pas que de moi.
10:07Aujourd'hui, le minimum, c'était de donner un minimum.
10:11Moi, il avait une ligne rouge à ne pas dépasser.
10:14Il l'a dépassé.
10:15Donc à partir de là, moi, je lui ai dit à la fin, en lui serrant la main,
10:18« Moi, j'ai été de parole. Moi, j'ai été de parole. Vous ne l'avez pas été. »
10:24Après la mort mardi d'un adolescent de 16 ans, suite à un refus d'obtempérer,
10:28la maire de Tourcoing a appelé à la retenue.
10:31La victime avait pris la fuite à bord de son scooter à la vue des policiers municipaux.
10:36Il avait par la suite multiplié les infractions routières avant de perdre le contrôle de son deux roues.
10:41Les explications de Noémie Hardy.
10:44Peu après 19h, en plein centre-ville de Tourcoing,
10:47deux jeunes ascouteurs refusent de s'arrêter à la demande de la police municipale
10:52pour un contrôle routier.
10:54Un refus d'obtempérer qui ne laissera pas en thème le conducteur.
10:58Alors qu'il s'engage dans une voie en sens interdit,
11:01il monte sur le trottoir et percute un poteau.
11:05Le coup est fatal.
11:06Le jeune homme de 16 ans décède.
11:08Le passager de 14 ans s'en sort avec des blessures.
11:12Donc à Tourcoing, un drame de plus, un refus d'obtempérer de plus.
11:16La police municipale a voulu procéder au contrôle du jeune homme
11:22qui a refusé de s'arrêter.
11:25Il a emprunté un sens interdit et il a pris tous les risques.
11:29Il est monté sur un trottoir et a percuté un poteau.
11:32Selon les premiers éléments de l'enquête,
11:35les policiers municipaux étaient à environ 150 mètres du scooter
11:38au moment de l'accident.
11:40Pour éviter tout embrasement,
11:42le secteur a été sécurisé par les forces de l'ordre.
11:44Mes collègues de la vague Lille
11:47qui se sont rapprochés de Tourcoing
11:49afin de sécuriser les lieux
11:54et éventuellement d'éviter des débordements.
12:00Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte
12:03pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.
12:06Le 13 novembre 2015,
12:09la France était plongée dans l'horreur.
12:12En l'espace de quelques minutes,
12:13des terrasses parisiennes, le Bataclan
12:15ou encore le Stade de France étaient visés
12:17par des terroristes islamistes.
12:19Au total, 132 personnes étaient tuées,
12:21des centaines de personnes blessées.
12:23Dans le dixième arrondissement de la capitale,
12:26cette nuit tragique est encore dans toutes les têtes.
12:28Écoutez ces témoignages recueillis par Olivier Gangloff
12:31et Valentin Rouillon.
12:33Au premier abord, c'est un quartier parisien comme les autres.
12:37Sauf qu'ici, lorsqu'on questionne les habitants,
12:40dix ans après, la mémoire reste vive.
12:44Ce n'est pas revenu comme avant.
12:45Il y a avant et après.
12:46Donc du coup, on continue.
12:49La vie continue et la vie de quartier continue.
12:51Mais ça a marqué l'histoire du quartier.
12:54Forcément, quand on passe à ce carrefour en particulier,
12:59on ne peut pas ne pas y penser.
13:01Au-delà du quartier, je pense que de toutes les façons,
13:04ça nous met dans un climat de tension.
13:07Jean-Luc, lui, habite toujours au-dessus de la belle équipe.
13:10Ce soir-là, il voit par sa fenêtre trois terroristes.
13:14Professionnel de santé, Jean-Luc descend pour porter secours
13:17à plusieurs blessés.
13:18Il sauve la vie d'une femme.
13:21Depuis, comme ailleurs sur les sites frappés,
13:24une plaque commémorative a été posée en mémoire des victimes.
13:27L'endroit où il n'y a pas de nom ici,
13:30ça, c'est ce que nous, on a pu faire ce soir-là.
13:33On a pu empêcher quelques personnes de mourir.
13:36Et cette plaque, la plupart du temps, quand je passe devant,
13:39je vais m'arrêter, je vais toucher le mur, la plaque,
13:42lire un ou deux noms et puis continuer mon chemin.
13:45Cette soirée, Jean-Luc ne l'oubliera jamais.
13:48Pour nous qui avons été vraiment impactés, touchés,
13:51réellement en le vivant,
13:54ce n'est pas possible de l'oublier.
13:56Le quartier, il est resté vivant.
13:59C'est un endroit où on bouge, où on vit.
14:02Et ça, ils ne l'auront pas.
14:04Les attaques contre les terrasses ont fait 39 morts,
14:0713 au Carillon et au Petit Cambodge,
14:095 à la Bonne Bière et à la Casa Nostra,
14:11et 21 à la belle équipe.
14:14On vient de le voir dix ans après Paris
14:16et n'oublie pas, différentes cérémonies
14:18vont d'ailleurs se tenir dans la journée.
14:21Ce mercredi soir, la tour Eiffel s'est déjà illuminée
14:23en bleu, blanc, rouge pour rendre hommage aux victimes.
14:26La maire de la capitale, Anne Hidalgo,
14:29a également déposé des fleurs,
14:31place de la République à Paris.
14:3513 novembre, une date qui a bouleversé les Français,
14:38qui a marqué aussi un avant et un après.
14:40Suite à ces attaques terroristes,
14:42nombreux sont ceux qui ont adopté de nouveaux réflexes
14:45lors de leur sortie.
14:46Une vigilance renforcée,
14:48tant chez les clients de restaurants
14:50que chez les professionnels du monde du spectacle.
14:53Reportage de Goderic Bay.
14:55Le récit est signé Pauline Trevzer.
14:58Le 13 novembre 2015,
15:00la France s'est plongée dans le chaos.
15:02Des attaques coordonnées,
15:04frappe le Stade de France,
15:06des terrasses en plein cœur de Paris
15:07et le Bataclan,
15:09avec des centaines de personnes tuées.
15:12Dix ans après,
15:12en quoi ces attentats terroristes
15:15ont-ils changé nos habitudes du quotidien ?
15:17Quand je vais dans des salles de spectacle,
15:19quand je vais en concert,
15:20j'ai vraiment une pensée pour tout ce qui s'est passé
15:22et de me dire qu'à tout moment,
15:23ça peut se reproduire.
15:24Toujours, à un moment donné,
15:25quand il y a du monde,
15:26une espèce de flashback,
15:28ça a imprimé quelque chose de possible dans mon cerveau.
15:33Dans ce théâtre situé dans le dixième arrondissement de Paris,
15:37à quelques centaines de mètres du Bataclan,
15:39la sécurité a été repensée.
15:42Et ça, c'est une autre sortie de secours
15:44pour les spectateurs,
15:47personnes administratives et artistes.
15:50Et on en a également dans les loges.
15:51Le directeur souhaite permettre à ses spectateurs
15:53d'assister sereinement aux représentations.
15:56Et nous, on renforce nos dispositifs
15:58et eux arrivent avec les leurs.
15:59Ce traumatisme collectif,
16:02qui a modifié les réflexes de sécurité
16:04de nombreux Français,
16:05s'explique d'abord par le choc
16:07et l'effet de surprise de ces attaques coordonnées.
16:10Ça a pénétré profondément les psychismes
16:13en créant des réactions anxieuses importantes,
16:17des réactions d'hypervigilance
16:18où les gens regardaient
16:20s'ils n'étaient pas en danger pour certains.
16:23Et donc, tout ça s'est poursuivi
16:25plus ou moins longtemps
16:26dans toutes les catégories de la population.
16:28Malgré cette peur,
16:30quelques jours seulement après les attaques,
16:32de nombreux Parisiens étaient déjà assis en terrasse
16:35comme un symbole de résilience face à la barbarie.
16:39Dans l'actualité internationale désormais,
16:41le Cambodge et la Thaïlande s'accusent mutuellement
16:44des heurts à la frontière.
16:46Le Premier ministre cambodgien reproche
16:47aux soldats thaïlandais d'avoir fait un mort
16:50lors d'échanges de tirs.
16:51En face, les autorités thaïlandaises
16:53affirment que leurs troupes n'ont fait que riposter.
16:56Ce regain de tension est lié
16:57à un différent historique sur des territoires.
17:01Et puis, au Proche-Orient,
17:03Israël annonce l'ouverture permanente
17:04du point de passage de Zikkim.
17:06L'aide humanitaire, acheminée par l'ONU,
17:09pourra transiter via le nord de la bande de Gaza
17:11après des inspections de sécurité approfondies.
17:14Un autre point de passage,
17:16celui de Kerem Shalom,
17:17était déjà accessible au sud de l'enclave.
17:19Allez, on passe tout de suite au JT Sport.
17:26Et on commence ce journal des sports
17:27avec du football.
17:29Dernier préparatif pour l'équipe de France
17:30avant d'affronter l'Ukraine.
17:33Ce jeudi, pour l'avant-dernier match
17:34des éliminatoires de la Coupe du Monde,
17:36en cas de victoire,
17:37les Bleus pourraient valider leur qualification
17:39à la veille de la rencontre.
17:41Didier Deschamps s'est montré plutôt confiant.
17:42On l'écoute.
17:43Si je ne me trompe pas,
17:45je ne pense pas qu'il y a aujourd'hui
17:46une équipe dans un groupe à quatre
17:48qui est déjà qualifiée après quatre matchs.
17:50Donc on a pris dix points.
17:52On aurait pu au maximum en prendre douze.
17:54Donc évidemment, nous avons conscience,
17:56les joueurs,
17:57de l'importance du match de demain
18:00parce qu'il peut nous assurer la qualification.
18:05Mais c'est les quatre d'avant
18:08qui permettent d'arriver là.
18:10Celui-là, il a une importance.
18:11Il ne faut pas pour autant perdre
18:13la sérénité et la tranquillité.
18:17Il y aura des éléments, oui,
18:18qui nous serviront.
18:20Et la séance d'entraînement
18:21a donné quelques pistes
18:22sur le 11 de départ.
18:24Très peu de surprises sont attendues
18:26de la part de Didier Deschamps.
18:28Les dernières informations avec Louis Vix.
18:31Voici ce à quoi devrait ressembler
18:33l'équipe de France
18:34pour ce match important.
18:35face à l'Ukraine
18:36pour valider ce billet
18:38pour la Coupe du Monde 2026
18:39à travers la dernière séance d'entraînement
18:41et la mise en place
18:42effectuée comme à son habitude
18:44par Didier Deschamps.
18:45La meilleure équipe possible
18:46si l'on prend les forces en présence.
18:49On rappelle des absences,
18:50notamment au milieu,
18:51celles d'Aurélien Chomény,
18:52d'Adrien Rabiot,
18:53Ousmane Dembele,
18:53Désiré Doué.
18:54Le retour d'Angolo Kanté,
18:56donc, ça, c'est l'une des infos majeures
18:57de cette composition.
18:58Côté de Manu Conné
19:00puisqu'Edouardo Camavinga
19:01ne s'est pas entraîné collectivement.
19:03Il ressent une petite gêne à l'ischiot-jambier.
19:06Pour le reste,
19:07c'est du classique,
19:08c'est du lourd derrière
19:09et l'animation offensive
19:10devrait avoir de l'allure.
19:12Ryan Cherki en numéro 10,
19:13Michael Olizé à droite,
19:15Bradley Barcola à gauche
19:16et bien entendu,
19:17le capitaine Kylian Mbappé devant.
19:18Et cette rencontre est également l'occasion
19:21de rendre hommage aux victimes
19:23des attentats du 13 novembre.
19:24Il y a 10 ans,
19:25les premières explosions
19:26avaient lieu sur le parvis
19:28du Stade de France
19:28lors de la rencontre France-Allemagne.
19:31Pour le capitaine des Bleus,
19:32Kylian Mbappé,
19:33l'enjeu sportif passe presque
19:34au second plan.
19:35Écoutez.
19:37Tout le monde sait
19:38à quel point demain
19:38est une journée spéciale,
19:40pas dans le bon sens du terme.
19:41Donc, on voulait avoir
19:42une pensée pour toutes les personnes
19:44qui ont perdu leurs proches,
19:46qui ont pu être touchées, blessées,
19:48que ce soit mentalement
19:49ou physiquement.
19:51On va essayer demain
19:53de rendre hommage
19:54à toutes ces personnes,
19:54que ce soit durant la journée,
19:56pendant le match,
19:57en essayant de mettre
19:58des sourires sur le visage
20:00des personnes qui vont venir au Stade,
20:01même si on sait
20:01que ce n'est pas une journée joyeuse.
20:03Mais on veut faire comprendre
20:04aux Français que,
20:06malgré le fait
20:06qu'il y a une qualification
20:07à la Coupe du Monde
20:07qui se joue,
20:08il y a des choses
20:08bien plus importantes.
20:10Et la commémoration
20:11de cette journée,
20:12qui est malheureusement historique,
20:13en fait partie
20:14et on n'est pas déconnectés de ça.
20:16Donc on voulait avoir
20:16une pensée pour tous
20:17les Français et Françaises.
20:19Et on termine ce journal
20:20des sports avec du tennis.
20:22C'est un mot du Masters.
20:23Yannick Sinner,
20:24impérial,
20:25face à Alexander Zvere.
20:27Vous allez le voir,
20:27l'Italien a dominé
20:28son adversaire du jour
20:29en 2-7,
20:306-4,
20:316-3.
20:32Avec ce succès,
20:33le numéro 2 mondial
20:34décroche une place
20:35pour les demi-finales
20:36du tournoi,
20:37avant même de disputer
20:39son dernier match.
20:40C'est vendredi,
20:41face à Ben Shelton.
20:46C'est la fin de cette édition,
20:51mais surtout,
20:52restez avec nous.
20:53On revient dans quelques minutes.
20:55On évoquera notamment
20:56la libération de Boilem sans salle.
20:59L'écrivain a été gracié
21:00par l'Algérie.
21:02Il est arrivé ce mercredi soir
21:03en Allemagne
21:04pour recevoir des soins médicaux.
21:07Restez avec nous.
21:08A tout de suite.
21:08Retrouvez tous nos programmes
21:12et plus sur CNews.fr
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