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  • il y a 2 jours
Stéphane Hache est quasiment la dernière victime reconnue de l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris. Tué tandis qu'il se trouvait chez lui près de la salle de concert. Dix ans plus tard, le chagrin reste vif chez son père qu'ICI Loire Océan a rencontré aux Sables d'Olonne.

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Transcription
00:00Ce 13 novembre 2015, Stéphane Hache, maître d'hôtel dans des établissements prestigieux,
00:04regarde le match de foot chez lui, passage à Amelot, près du Bataclan.
00:08C'est des relations à lui, qu'il y avait un petit studio.
00:12J'ignorais totalement qu'il habitait là-bas.
00:14Jacques Hache, son père, est alors en vacances au Baléar.
00:17C'est une dame et ma soeur qui m'a téléphoné pour m'en prévenir.
00:20Une balle aurait ricoché et elle est venue se planter dans son dos.
00:24Voilà ce qui m'a été donné comme information.
00:25Une autopsie et une expertise balistique prouvant que la balle était issue d'une kalachnikov des terroristes.
00:31Stéphane était fils unique.
00:33La pilule était très difficile à digérer dans le sens où on ne pouvait pas remporter sur un autre ou une autre.
00:39Pendant trois mois, Jacques Hache s'enferme chez lui, ne veut voir personne.
00:44Je me suis isolé dans le sens où je craquais systématiquement.
00:49J'ai préféré m'isoler avec mon ami qui m'a beaucoup soutenu.
00:53Ça fait dix ans maintenant le...
00:55C'est dur.
00:57Aïe, aïe, aïe.
00:58Or de bon, puis vous voyez, il est là.
01:00Il est là, le portrait de Stéphane, encadré sur une étagère, large sourire, un verre à la main.
01:06Or de bon champ de vision, mais je sais qu'il est là.
01:08Les cendres de Stéphane Hache ont été dispersées tout près dans la mer qu'il aimait.
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