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  • il y a 2 jours
L'armistice du 11 novembre 1918 met fin à la Première Guerre mondiale, qui a fait plus de 18 millions de morts. Depuis 2012, cette date commémore également tous les morts pour la France, Afin de célébrer ce moment important du calendrier, diverses cérémonies sont organisées à travers le territoire. A partir de 10h, la cérémonie de commémoration du 107e anniversaire de l'Armistice de 1918, aura lieu à Paris, en présence du président de la République Emmanuel Macron. En plateau, les journalistes s'entretiennent avec Audrey Chaix, directrice du musée de la Grande Guerre de Meaux, et Jean-Yves Le Naour, historien de la Première Guerre mondiale. Ensemble, ils commenteront les grands moments des cérémonies de commémorations.

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Transcription
00:00En 1930, Jean-Baptiste, soit un an après la mort de Georges Clémenceau.
00:08Effectivement, en 1930 pour la place Clémenceau, et la statue a été inaugurée en 1932.
00:15Beaucoup de présidents de la République s'y sont donc recueillis, on le disait tout à l'heure, avec cette tradition depuis la 4ème République.
00:21Mais le premier vraiment grand homme de notre histoire à venir se recueillir devant la statue de Georges Clémenceau
00:27et le général de Gaulle. Le 11 novembre 1944, il vient ici, figurez-vous, avec Winston Churchill.
00:37Parce que cette statue de Georges Clémenceau est à l'angle de l'avenue des Champs-Elysées et de l'avenue d'ailleurs Churchill.
00:43Encore un point important, une anecdote de l'histoire et une anecdote également géographique à souligner.
00:48Maintenant que vous voyez certainement le chef de l'État qui prend la pause, qui prend le temps d'échanger avec encore une fois les descendants de Georges Clémenceau.
00:55Alors cette place, nous vous invitons, chers téléspectateurs et téléspectatrices, à venir la découvrir.
01:00Elle est en fait au cœur de Paris, non loin du Petit Palais et du Grand Palais qui sont juste à côté, et du Point Alexandre III.
01:07C'est une statue emblématique et d'ailleurs quand on la regarde, on retrouve cette silhouette vraiment un ou l'autre pareil de Georges Clémenceau
01:13qui évoque Clémenceau qui se rendait donc dans les tranchées.
01:16Eh bien, il se serait rendu à 90 reprises dans les tranchées, Georges Clémenceau, pour redonner espoir aux poilus qui le sont nommés le vieux,
01:25puisqu'il avait 76 ans, Georges Clémenceau, quand il était président du Conseil durant cette première guerre mondiale.
01:31Alors bien sûr, vous voyez également cette fois-ci des membres de la Société des Habits de Georges Clémenceau
01:36entouré de membres de la garde républicaine pour un moment d'échange.
01:41Quelques mots ici donc donnés par le chef de l'État en ce jour de commémoration du 11 novembre.
01:48Merci Jean-Baptiste. Secret d'histoire, Clémenceau, vous êtes prêts, vous êtes incollable sur Georges Clémenceau.
01:53Merci pour toutes ces informations. Franchement, on apprend plein plein de choses.
01:56C'est aussi ça l'objet de ces éditions spéciales que vous avez l'habitude de suivre, toujours plus nombreux sur France 2.
02:02Il évoquait, Jean-Baptiste, l'inauguration en 1932 de la statue de Georges Clémenceau.
02:09C'est le président Édouard Hériot qui est président à l'époque.
02:14Et cette place Georges Clémenceau et cette œuvre de Clémenceau, c'est le sculpteur François Cogné.
02:21Voilà, j'apporte ma petite touche supplémentaire. Je vous vois tiquer.
02:24Oui, j'essayais de me rappeler effectivement la liste des présidents du Conseil.
02:29Je crois qu'il y a eu un petit problème au moment de l'inauguration parce que le président Paul Doumer venait d'être assassiné quelques temps plus tôt.
02:37Et au moment de l'inauguration, c'était une période encore de deuil.
02:43Je crois qu'il y a eu quelques petits problèmes protocolaires.
02:47L'avantage, c'est que Frémenceau n'a pas vu sa statue puisqu'il était mort.
02:50Parce que quand on l'a sculpté de son vivant, il a toujours considéré que Rodin avait fait une aurore absolue.
02:56Et que c'est qu'il avait une tête de vieux schnock, je cite.
02:59D'autres peintures, il y a une peinture de Manet, ce qui ne lui a pas plu du tout.
03:03Et en général, il était très mécontent.
03:05Et quand on lui a fait don d'un des bustes de Rodin, il l'a mis dans son buffet.
03:09Il a fermé à clé chez lui, à rue Franklin, en considérant qu'il ne voulait plus jamais voir ça.
03:13Parce qu'il était quand même un peu coqué et soucieux de son image.
03:16Mais c'est ce que vous racontez très bien dans votre ouvrage.
03:19La correspondance entre Georges Clémenceau qu'on découvre sous une autre facette d'une certaine manière.
03:24Avec son grand amour de fin de vie, si j'ose dire.
03:28C'est pour ça qu'il était intéressant.
03:31Écrire 700 lettres à une femme quand on a 82 ans, c'est pas mal.
03:34700 lettres ?
03:34Oui, et puis les recevoir aussi, remarquez, c'est bien.
03:38Et avec 40 ans d'écart entre les deux.
03:39C'est en cela qu'il était à la fois touchant.
03:44Et je précise juste dans ma folie clémenceiste,
03:46qu'en 1929, donc l'année de sa mort, ou quelques mois avant sa mort,
03:50il fait venir son ami et directeur de cabinet, Martel.
03:54Et il dit, avant 10 ans, nous aurons la guerre.
03:56Martel, on est en 1929, la guerre 39,
03:58parce qu'il était obsédé à la fin de ses jours par le réarmement allemand.
04:02C'est-à-dire, il voyait le budget militaire des Allemands,
04:04alors que les Allemands n'étaient pas autorisés à l'augmenter.
04:07Il le voyait monter, il voyait la construction d'avions qui étaient censées être des avions de transport
04:11et qui pouvaient être convertis en avions de guerre.
04:14Et il avait le pressentiment que tout cet effort de réarmement n'était pas fait juste comme ça pour se distraire.
04:20Et il tirait la sonnette d'alarme sans interruption sur ce qui risquait de se passer en 1939.
04:25C'est le parallèle qu'évoquait Jean-Baptiste avec ces deux statuts qui se font face, le général de Gaulle.
04:30Il y a un parallèle historique dans la manière de participer, de soutenir les troupes.
04:36C'est ce que disait Jean-Baptiste, c'est sa présence dans les tranchées.
04:39Il y allait des dizaines de fois, c'était sa manière de soutenir les troupes.
04:42Tout à fait. Et il était aussi très amoureux des arts. Il était ami avec Claude Monet.
04:48On peut dire amoureux.
04:49Peut-être, oui.
04:50Et au lendemain de l'armistice, il se rend à Giverny, chez Claude Monet.
04:54Et il le convainc de faire don des nymphéas à la France, qui sont aujourd'hui exposés à l'orangerie.
05:01Après ses quatre ans de boucherie, la paix arrive et l'art peut revenir.
05:05Et sur les prisonniers, il y a effectivement le fait d'être allé sur les tranchées,
05:09mais il est, en tant que médecin, il a amélioré les conditions d'évacuation des blessés
05:15ou des personnes qui étaient sur le front et qui devaient être évacués à l'arrière,
05:19quand il s'est rendu compte, notamment, que beaucoup ont contracté des très grosses infections
05:24parce qu'on les mettait sur de la paille et que la paille était infectée
05:27et que c'était l'occasion d'attraper toutes les septicémies de la terre.
05:31Et il a exigé, en tant que médecin, que ce rapatriement soit fait plus correctement.
05:36– Il a été censuré pour ça ? – Exactement.
05:38– Parce que son article paraît dans « L'homme libre ».
05:40– Mais qu'il devient l'homme enchaîné, mais ce qu'il faisait,
05:43c'est-à-dire que quand on lui caviardait ses articles,
05:46alors d'abord, il envoyait les articles, il envoyait les Blancs,
05:50les gens pouvaient acheter le journal avec les Blancs,
05:52et il envoyait les articles qui avaient été virés par la Poste.
05:54Pour comme ça, continuer à faire suer, si j'ose dire, le gouvernement.
05:58– Et au sujet des Naféas, effectivement, Monet s'est engagé à peindre les Naféas
06:04et les donner à la France, mais à un moment donné, vous savez,
06:07à la fin de sa vie, il était quasiment aveugle, il avait aussi beaucoup d'arthrose,
06:11donc il s'attachait le pinceau au doigt, c'était devenu très difficile.
06:14À un moment donné, il écrit à Clémenceau en disant,
06:17« Est-ce que je pourrais ne pas les faire ? »
06:19Et là, Clémenceau lui dit, « Si vous me les aviez promis à moi,
06:22bien sûr, je vous délirais de votre promesse,
06:26mais vous les avez promis à la France. »
06:28– Elle menace de se brouiller pour toujours, alors que c'était les meilleurs amis du monde.
06:31– Voilà, et on voit la grande escorte du président de la République,
06:35colonel, qui est en train de se mettre en ordre de marche
06:38pour accompagner le cortège présidentiel jusqu'à l'arc de triomphe.
06:42– C'est la grande escorte mixte, que l'on voit habituellement,
06:45lors du défi du 14 juillet, mais qui a une valeur protocolaire
06:48à chaque événement majeur pour le président de la République
06:52ou pour des chefs d'État étrangers.
06:53On voit à sa tête la fanfare de la garde républicaine, la fanfare montée.
06:58Ensuite, le groupe de motocyclistes, on a 28 motards
07:01qui encerclent la voiture du président de la République.
07:06Ça a à la fois vocation d'escorte, d'apparat et de protocole,
07:10mais également de protection du président,
07:14avec l'avant, les flancs et l'arrière qui est protégée par celle-ci,
07:18la garde républicaine montée.
07:21Et donc, cette escorte mixte va l'accompagner jusqu'en haut des Champs-Élysées
07:28où il pourra débuter la cérémonie d'hommage.
07:32– Avec le traditionnel uniforme de la garde républicaine monté,
07:36le casque à crinière porté par les cavaliers, on le rappelle à chaque fois,
07:39ce casque crinière noir écarlate pour les musiciens de la fanfare
07:43et qui comporte un plumet différent, si je ne m'abuse,
07:47selon le grade et la fonction avec cette petite houppette de crin écarlate.
07:50Voilà pour ces détails d'uniforme.
07:53On va retrouver Jean-Baptiste Patier qui est avec Tristan Clemenceau.
08:00– Tristan Clemenceau, bonjour.
08:02Comment avez-vous vécu cette cérémonie, cette tradition républicaine ?
08:06– Écoutez, vous savez, quand on est descendant du tigre,
08:08on a les traditions républicaines et les valeurs républicaines dans le sang.
08:12Donc quand le président vient rendre hommage au tigre,
08:16c'est avec beaucoup d'émotion évidemment, qui est partagé.
08:18– Est-ce une année particulière pour vous ?
08:21C'est également le 80e anniversaire de la libération de l'Europe,
08:24de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
08:26Est-ce que pour vous cette année, vous me l'avez confié,
08:28est très importante justement pour transmettre les valeurs et les combats de Georges Clemenceau ?
08:33– Les combats et les valeurs républicaines, bien sûr.
08:35Ces combats pour faire une unité nationale,
08:38pour aider le pays à s'en sortir actuellement.
08:40Et puis vraiment, ce sont des valeurs qui sont très importantes, tout à fait.
08:45Et cette année en plus, d'abord je rends hommage aux soldats français
08:48qui sont morts pour la France.
08:50Et puis cette année, c'est une année particulière aussi,
08:52c'est les disons du Bataclan.
08:54Je crois que les valeurs républicaines sont présentes de plus en plus.
08:57Et ça a été avec émotion que j'en parle,
09:00car elles sont attaquées tout le temps et on est là pour faire rempart.
09:03– Un sujet également que vous tient à cœur, et c'est vraiment au cœur de l'actualité,
09:06il y a quelques jours, Dreyfus a été réparé, si je puis dire,
09:11promu à un général de brigade, ce qui est très important,
09:14puisque Georges Clemenceau s'est battu pour Dreyfus dès la fin du 19e siècle,
09:18en faisant publier le jaccus de Zola dans L'Aurore.
09:21Comment avez-vous vécu cette réparation après la réhabilitation ?
09:25– Je ne dis que c'est que justice.
09:28Clemenceau a défendu Dreyfus, c'était un combat légitime.
09:31Mais malheureusement, on le voit actuellement,
09:34on n'a pas retenu les leçons de l'antisémitisme.
09:37Je crois qu'il faut se battre.
09:40Et mon frère, moi-même et ma famille, on se bat contre l'antisémitisme.
09:44Je crois que c'est un combat de tous les jours.
09:46Et malheureusement, l'humanité n'a pas retenu la leçon.
09:50Il faut se battre toujours.
09:51Mais pour Alfred Dreyfus, ce n'est que justice.
09:54– Merci beaucoup à tous les deux.
09:56Merci beaucoup Tristan Clemenceau pour votre réaction.
10:00Et donc ce 11 novembre se poursuit en direct.
10:03– Merci, merci Jean-Baptiste pour ces témoignages.
10:10Et ces commentaires, oui, la résurgence de l'antisémitisme,
10:13on en parle évidemment beaucoup, c'est ce que tenait à nous dire
10:15et à nous transmettre Tristan Clemenceau,
10:18descendant donc de Georges Clemenceau.
10:20On voit le convoi présidentiel qui continue d'avancer
10:23avec la grande escorte mixte, direction l'Arc de Triomphe.
10:26Où vous êtes, Christelle Méral ?
10:27Ça y est, tout le monde est en place.
10:30– Oui, tout à fait.
10:32Tout le monde est en place et tout le monde attend l'arrivée
10:35du président de la République.
10:37Et puis pour cette dernière partie de la commémoration du 11 novembre,
10:42il y a un rituel chaque année qui se reproduit.
10:46Quand le chef de l'État va arriver, il y aura l'honneur au drapeau,
10:50puis la marseillaise, puis la revue des troupes.
10:54Tout le monde est en place.
10:56Et puis il y aura le président de la République
10:59qui va venir déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu.
11:05Et puis c'est à ce moment-là également que, vous le savez,
11:08nous en parlions au début de l'émission, des jeunes accompagnés
11:12d'un représentant de leur territoire.
11:14Quinze jeunes vont venir, eux, déposer des gerbes
11:17de chaque côté de la tombe du soldat inconnu.
11:21Ils vont déposer des urnes, avec des urnes qui contiennent de la terre
11:25venant de sites emblématiques de la Première Guerre mondiale.
11:28Des sites que chacun connaît comme Verdun, le chemin des dames.
11:34Et c'est une autre façon de faire vivre la mémoire
11:37de la Grande Guerre, la mémoire de la Première Guerre mondiale.
11:42Les jeunes, là, se tiennent en place.
11:45Et ils suivent très attentivement le déroulé de cette cérémonie.
11:49Ils attendent impatiemment l'arrivée du chef de l'État.
11:53Merci et à tout à l'heure, Christelle.
11:55Oui, c'est vrai qu'il y a le chemin des dames.
11:57Douaumont, Verdun, Vimy, Richebourg, Notre-Dame-de-Lorette,
12:00Villers-Bretonneux, Thiepval, qui se trouve dans la Somme,
12:04Dormand, Le Quénois, voilà, tous les sites importants
12:07seront représentés à travers ces urnes.
12:10C'est un geste symbolique, mais important, Audrey Schex ?
12:12Absolument, c'est un très beau geste.
12:15La terre, dans certaines de ces urnes,
12:17vient par exemple de l'ossueur de Douaumont.
12:20C'est la terre qui a connu les combats.
12:22Il y a aussi de la terre qui a été prise à Vimy,
12:24la terre sacrée de Vimy.
12:25Pour les Canadiens, laisser partir un peu de terre de Vimy,
12:28ça a été difficile.
12:30Elle a été prélevée dans un cratère où personne ne va.
12:32Donc il y a vraiment une charge émotionnelle très forte
12:35qui souligne la création, en février dernier, au Musée de la Grande Guerre,
12:40de cette mission patrimoine qui va valoriser l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO
12:46de ces 139 sites en France et en Belgique.
12:49Alors, il y a un site particulier, c'est Vringmeuse, dans les Ardennes.
12:53Pourquoi Vringmeuse ?
12:55Parce que c'est là, dit-on, qu'est mort le dernier soldat français
12:58qui est tombé sur le champ de bataille alors que l'armistice était déjà signé.
13:04Il y a quelque chose de terrible quand même à imaginer,
13:07qu'on a pu lancer, continuer des offensives dans la matinée du 11 novembre,
13:11alors que l'armistice était signé depuis les 5 heures du matin
13:14et on a pourtant continué à lancer des soldats.
13:17Donc, Vringmeuse, quelques...
13:19– Augustin Trébuchon, il a 40 ans.
13:21– Voilà, quelques minutes avant le 11 heures du matin,
13:24avant la sonnerie de l'armistice, Augustin Trébuchon est tombé.
13:28Alors, il est considéré comme le dernier mort,
13:30mais paraît-il qu'il y aurait un certain Renaud qui serait mort
13:35quelques secondes après lui.
13:37– Vous savez, dans l'histoire, vous le savez mieux que moi,
13:38mais les détails ont leur importance.
13:3910h50, 10h50, 10 minutes avant la fin des hostilités.
13:44– Oui, et pour certains de ceux qui sont tombés,
13:47le 11 novembre, c'était tellement inacceptable
13:49d'envoyer des certificats de décès tombés le 11 novembre,
13:52le jour où les armes se taisent,
13:54que certains morts ont été transcrits.
13:56– Mais voici le sien d'âge, Augustin Trébuchon,
13:58c'est un berger de Lozère, orphelin, sans femme, ni enfant,
14:01et il n'a laissé aucune trace écrite, aucune lettre,
14:06en tout cas connue par les historiens, de l'horreur de ces quatre ans.
14:09– On a pu retracer un peu son parcours avec le journal de marche,
14:12l'opération avec des carnets de guerre de ses camarades dans son régiment.
14:15Donc finalement, on connaît assez bien sa vie sans qu'il ait laissé de traces.
14:22Et comme je vous le disais, certains qui sont tombés le 11 novembre,
14:25leur décès a été transcrit le 10,
14:27parce que c'était inacceptable de dire aux familles
14:29que le jour où les armes se taisaient,
14:33eh bien, on continuait à tuer des hommes.
14:35– Alors, on a, simplement pour terminer là-dessus,
14:38quand même, c'est supérieur, on a eu quelques mots pour lui,
14:40ça permet de se remettre dans la rhétorique aussi de l'époque.
14:42Un bon soldat ayant toujours accompli son devoir, un calme remarquable,
14:46donnant à ses jeunes camarades le plus bel exemple
14:48avec une brillante attitude au cours des combats du 15 au 18 juillet 1918.
14:52Un bel exemple et un joueur d'accordéon.
14:55– Et on ne le sait peu, mais c'était donc un berger lausérien
14:59et la Lausère est le département qui a eu le plus de morts
15:02par rapport aux mobilisés.
15:05– Colonel.
15:06– Alors, on voit le président qui arrive sur la place de l'Étoile
15:09et cette cérémonie, cette journée s'articule autour d'une cérémonie militaire.
15:14Donc, nous avons pu décrire ce qui allait se passer.
15:18En tant que chef de l'État et le chef des armées,
15:21le président va passer premièrement les revues,
15:24passer les troupes en revue.
15:26Et c'est à cette occasion le seul moment où les drapeaux sont abaissés
15:30à 90 degrés pour saluer le rôle de chef des armées
15:33du président de la République.
15:35Et on parlait du lien avec la jeunesse.
15:39Il est à la fois par les jeunes qui vont pouvoir poser ses urnes
15:42autour de la flamme, mais également par les troupes mises à l'honneur
15:46pendant cette cérémonie.
15:47Autour de la place de l'Étoile, vous retrouverez l'ensemble des écoles
15:50de formation des armées, que ce soit de la gendarmerie nationale,
15:55de l'armée de terre, de la marine nationale,
15:57ainsi que de l'armée de l'air et de l'espace.
15:59Premièrement, les écoles d'officiers, puis de sous-officiers,
16:02ainsi que les écoles militaires techniques,
16:04qui préparent les techniciens de chacune des armées.
16:06Voilà, le président de la République qui salue les autorités militaires,
16:09le général Loïc Mison, qu'on a vu de dos,
16:11gouverneur militaire de Paris,
16:14qui a pris ses fonctions il y a un an maintenant,
16:17en octobre 2024.
16:18Vous voyez, la personne qui l'oriente avec ses gestes du bras
16:29et des gants blancs, c'est l'aide de camp
16:30qui permet au président de la République de suivre le protocole.
16:33Au revoir.
16:34Au revoir.
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