Jules Torres : «Le ministère de la Justice n'est pas un ministère comme les autres.»

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Jules Torres : «Le ministère de la Justice n'est pas un ministère comme les autres. Le jour où il y a un ambassadeur qui s'en prend à son ministre de tutelle, ciao, au placard. Pas dans ce cas-là.»

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00:00Il va répondre, tout ce qui est excessif est insignifiant, le problème c'est que voulez-vous qu'il réponde ?

00:04Contrairement à un élu, un ministre n'est pas élu, il est nommé, c'est un mandat, c'est un homme politique,

00:12mais on voit bien que le ministère de la Justice est un ministère qui n'est pas comme les autres.

00:16Le jour où vous avez un ambassadeur, un grand diplomate, qui s'en prend directement à son ministre de tutelle,

00:21ciao, bye bye, au placard, le jour où vous avez le secrétaire général du ministère de l'Intérieur,

00:26qui critique son ministre de tutelle, ciao, bye bye, c'est fini.

00:30En revanche, quand vous avez le procureur général près la cour de cassation, Rémi Hetz,

00:35qui s'en prend à son ministre de tutelle et qui lui dit qu'il n'aurait pas dû faire ça,

00:39en l'occurrence visiter Nicolas Sarkozy en prison, Gérald Denarmanin ne peut rien faire

00:43parce que vous avez quelque chose qui est inscrit dans la Constitution, ça s'appelle l'inamovibilité des juges.

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