- il y a 3 semaines
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.
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00:00Bonsoir à toutes et à tous, je suis ravi de vous retrouver dans Bonsoir d'ici.
00:13J'espère que vous avez passé une très belle journée fériée, que vous en avez profité peut-être pour aller vous promener en famille ou entre amis.
00:20Vous vous êtes peut-être aussi rendu à une cérémonie du 11 novembre près de chez vous.
00:24Nous y étions évidemment à Horizon et aussi à Saint-Apollinaire, ce sera bien sûr dans Bonsoir d'ici.
00:30Et ce soir encore c'est un beau programme qui nous attend sur BFM d'ici, qui vous attend le JT.
00:35Bien sûr toutes les informations des Alpes du Sud, de la politique, les élections municipales qui se rapprochent et de nouveaux candidats qui se déclarent du hockey avec la reprise de la Ligue Magnus.
00:46La défaite de Briançon hier soir face à Nice, le match de Gap ce soir face à Bordeaux et plein d'autres choses.
00:52Et à 18h15 on retrouve Valérie Dumont, notre invitée, c'est la directrice de l'Office national des combattants et victimes de guerre dans les Hautes-Alpes.
01:00Elle sera accompagnée d'Élisa, une jeune porte-drapeau qui a fait sa première cérémonie cette année à 18h45.
01:07On va plonger dans notre passé, dans le passé avec notre focus histoire.
01:12Tous les mardis on explore les événements marquants des Alpes du Sud, de notre territoire, qui ont façonné notre territoire.
01:18On part à la rencontre des personnalités majeures de nos départements.
01:22C'est Florane Bisson qui sera sur ce plateau.
01:25Elle nous parlera du crash du Zeppelin à Mison.
01:28C'était le 20 octobre 1917.
01:31Un dirigeable allemand chargé de bombarder Londres qui s'est écrasé sur les rives du Buèche.
01:36Gaël Lanou, notre férue d'histoire, sera également sur le plateau.
01:40Et à 20h c'est votre rendez-vous.
01:41Football, Virage Marseille qui vous attend pour parler de l'actualité de l'Olympique de Marseille.
01:46En régie, c'est Thibaut Guironi.
01:48Alors Thibaut, est-ce que tout va bien ? Est-ce qu'on peut y aller ?
01:51Oui, c'est bon, on peut y aller.
01:52Très bien, vous avez le programme.
01:53Voici les titres de l'actualité.
01:56Un dramatique accident de la route s'est produit la nuit dernière à Saint-Martin-de-Querrière.
02:01Un jeune homme de 23 ans est décédé alors qu'il circulait sur une route forestière.
02:06Les deux autres occupants ont été légèrement blessés.
02:09Une enquête est ouverte.
02:10Elsa Caballero nous expliquera tout ce que l'on sait à l'heure actuelle.
02:13Le 11 novembre, jour férié, jour 2, cérémonie aussi.
02:17Des hommages rendus aux poilus depuis les plus grandes villes jusque dans les plus petits villages.
02:22On continue de se rassembler pour commémorer ces soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale.
02:27Nous étions à Horaison et Saint-Apollinaire.
02:30Ce 11 novembre, c'est aussi le dernier jour d'ouverture de la citadelle de Cisteron au public.
02:35Elle rouvrera au printemps après quelques travaux.
02:38Amélie Deschers s'est mêlée aux derniers visiteurs qui profitaient de la météo automnale.
02:43Particulièrement agréable pour se balader dans les remparts.
02:47Et ce beau temps qui va se prolonger demain matin.
02:49Le soleil va briller partout, presque à l'exception du pays manosquin.
02:54Mais il fera frais au lever du jour.
02:55Attendez 2 degrés à Cisteron.
02:57Justement, moins 5 à Barcelonette, moins 2 à Guillestre et 0 à Briançon.
03:01Et on le disait donc, un jeune homme de 23 ans est décédé hier soir à Saint-Martin-de-Carrière dans un accident de voiture.
03:12Deux autres jeunes étaient également à bord.
03:14Ils sont, eux, légèrement blessés.
03:16Elzaca Balero, bonsoir.
03:17Que sait-on des circonstances de cet accident ?
03:20Ce que l'on sait, Hugo, c'est que 3 jeunes de 22, 23 et 24 ans se trouvaient à bord d'un 4x4 sur une piste forestière au moment de l'accident hier soir.
03:28Selon les premiers éléments, on comprend que le véhicule a fait une sortie de route avant de basculer dans un ravin.
03:34Le véhicule a fait plusieurs tonneaux pour une raison qui reste encore à déterminer.
03:38À l'arrivée des secours, deux des occupants n'étaient pas d'un plus dans le 4x4.
03:42Ils étaient sortis par leurs propres moyens.
03:45Le troisième, âgé de 23 ans, a été désincarcéré par les sapeurs-pompiers.
03:49Il était bloqué dans l'habitacle à l'arrivée des secours.
03:53Avec une équipe du SAMU, les pompiers ont tenté de réanimer la victime.
03:57Il a été déclaré décédé par un médecin sur place peu de temps après.
04:01Les deux autres occupants ont été transportés légèrement blessés à l'hôpital de Briançon.
04:07Le parquet de Gap a ouvert une enquête pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé hier soir à Saint-Martin-de-Querrière dans les Hautes-Alpes.
04:13Une autopsie sera diligentée dans les prochains jours.
04:16Merci Elsa pour toutes ces précisions.
04:20Les élections municipales qui se rapprochent et on est à un peu plus de 100 jours du scrutin.
04:24Et les candidats se déclarent les uns après les autres.
04:27Jean-Pierre Pic, le maire sortant de la grave, annonce sa candidature à sa propre succession dans les colonnes de nos confrères du Dauphiné libéré.
04:35Il annonce également un renouvellement parmi ses colistiers.
04:38Je cite, c'est une liste que l'on doit féminiser et que l'on doit rajeunir.
04:42A digne, c'est Jean-Luc Brochier qui affrontera notamment.
04:45Francis Cune, Brochier qui revendique, qui souhaite incarner la droite dans une lettre ouverte.
04:51Il revendique de placer la prospérité économique de la ville au centre de son projet municipal.
04:58Le 11 novembre, ces cérémonies d'hommage aux anciens combattants des rassemblements qui peinaient à concerner les plus jeunes.
05:05Mais depuis quelques années, ceux-ci reviennent plus nombreux.
05:09C'était le cas notamment à Horaison ce matin où parmi les habitants se sont glissés plusieurs collégiens et écoliers.
05:14Le reportage de Laurie Charrier.
05:16Mené par les portes-drapeaux, le cortège s'était lancé dans les rues d'Horaison en ce 11 novembre.
05:22Au Monument aux Morts, ils se sont réunis sans hésitation et en nombre pour ce moment commémoratif.
05:27C'est pour la mémoire des poilus.
05:30Dans ma famille, j'ai perdu mon arrière-grand-père en 15.
05:34C'est pour les jeunes qui gardent l'habitude d'entendre parler des gens qui ont souffert pour eux.
05:41La jeune génération a justement répondu à l'appel et a été très impliquée pour cette cérémonie.
05:46La première guerre mondiale qualifiée de grande alors que rien de ce qui est porteur de haine et des divisions ne peut être grand.
05:54Ça a été dur pour eux et du coup c'est très important de le fêter.
06:00Des soldats quand même qui ont perdu leur vie, qui ont perdu leur vie justement pour la paix.
06:04Si les cérémonies commémoratives continuent de rassembler à Horaison, c'est peut-être d'une part grâce aux rues qui portent le nom des Horaisonnés tués pendant les guerres.
06:12Mais c'est aussi une volonté de la commune de sensibiliser à l'histoire toutes les générations.
06:17On a plusieurs jeunes gens qui ont des talents.
06:20C'est une occasion de les mettre en avant et de les faire participer parce que c'est eux qui seront porteurs de cette mémoire.
06:26Un passage de relais qui aujourd'hui semble être sur la bonne voie.
06:29Et dans les plus petits villages aussi, on célèbre la date de l'armistice de la première guerre mondiale.
06:36Alors loin des cérémonies en grande pompe des grandes villes.
06:39Les hommages sont modestes, touchants à Saint-Apollinaire.
06:42Au-dessus de Serponçon, plus d'une cinquantaine de personnes se sont réunies autour du monument aux morts ce matin.
06:47Le reportage de Laure González.
06:49Il y a foule dans la petite commune de Saint-Apollinaire ce matin.
06:53Pour ces éplemiens très patriotes, impossible de manquer la cérémonie.
06:57Tous les ans. Alors plus ou moins avec des personnes nombreuses.
07:04Mais en général cette année, voilà, on est assez nombreux.
07:08On vient, mais moi je viens avec le cœur.
07:14Pardon, avec le cœur serré.
07:17Nous, libre, on peut voyager, on peut aller n'importe où.
07:21C'est un devoir, je l'enseigne à mes petits-enfants de continuer à faire ces cérémonies.
07:28C'est-à-dire que si on n'avait pas eu nos aînés qui avaient défendu les valeurs de la République, de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, nous ne serions pas là aujourd'hui à pouvoir vous parler.
07:41Depuis 2020, le maire officie le 11 novembre dans le village, très important pour ses habitants.
07:47Il y a une majorité d'anciens, ce que j'appellerais les personnages historiques et emblématiques de notre commune,
07:52et qui est beaucoup plus sensible en fait à ce message qui est produit par le 11 novembre.
07:58Des valeurs et une histoire qu'ils se font une joie de transmettre aux prochaines générations.
08:02Si vous vous promenez le week-end dans les rues de Maisel, n'espérez pas acheter une baguette bien fraîche pour le pique-nique.
08:12Régis Renier Vigouroux, le boulanger du village, a décidé de tirer le rideau les samedis et dimanches,
08:18car dans sa vitrine, pain et pâtisserie sont tous faits maison.
08:21Un travail exigeant, épuisant, faute de main-d'oeuvre pour l'accompagner, il a décidé de lever le pied pour préserver la qualité de son travail.
08:28Une décision qui divise dans le village le reportage d'Amélie Deschers.
08:33Fermés, certains week-ends, c'est la décision qu'ont dû annoncer les gérants de cette boulangerie à leurs clients,
08:39souvent surpris, mais pour beaucoup compréhensifs.
08:41Pour nous personnellement, il n'y a aucun souci. On s'habitue, on s'habitue.
08:48Vous disiez tout à l'heure, du moment qu'il y a une boulangerie dans le village.
08:50Exactement.
08:51Voilà, il ne faut pas qu'elle le ferme.
08:53Nous, ce qu'on veut, c'est qu'elle continue il n'y a pas très longtemps qu'elle est là quand même.
08:57Alors donc, on l'a attendue, cette boulangerie, pendant quelques années.
09:03Ouverte depuis un an et demi, la boulangerie s'est fait connaître pour une chose.
09:06Ici, tout est fait maison.
09:08Mais cette exigence a un prix et tout le monde ne la comprend pas forcément.
09:13Je trouve ça pas très sympa pour les gens qui habitent mes ailes.
09:19En cause, un rythme de travail soutenu.
09:21Plusieurs solutions ont alors été envisagées.
09:23La première, recrutée.
09:25Mais malgré les annonces, impossible de trouver la perle rare.
09:29Il y avait après la possibilité d'alléger la production.
09:32Mais heureusement pour nous, les clients sont au rendez-vous et ils nous attendent.
09:36Donc on ne peut pas ni baisser la quantité, ni baisser la qualité en proposant des produits congelés, par exemple.
09:42Ce qui nous permettrait certes de gagner du temps, de l'argent aussi très certainement.
09:46Mais voilà, le but et l'identité de la boulangerie, c'est de vraiment tout faire maison.
09:50Seule option restante, réduire les horaires d'ouverture, notamment certains week-ends.
09:54Un choix assumé.
09:56Ici, on préfère la qualité à la quantité.
09:58On le croise en toute occasion, dans toutes les manifestations sportives ou culturelles.
10:04Impossible de passer à côté du drapeau breton, c'est normal.
10:08Les bretons sont les français les plus attachés à leur région.
10:10Et juste derrière, c'est nous, les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
10:1591% exactement qui déclarent être attachés à leur région.
10:18Et ça se sent aussi dans les Alpes du Sud.
10:21Le reportage de Guillaume Canjano et Amélie Deschères.
10:23Des lacs de montagne à plus de 1900 mètres d'altitude,
10:30à des plages de Méditerranée, en quelques heures de route.
10:33Des glaciers au Calanque en passant par les Lavandes,
10:36les paysages de la région Sud sont variés.
10:38Dans Gap, les habitants observent cette diversité.
10:41Les belles montagnes fortes.
10:44Et puis on a aussi la Provence.
10:46Donc il y a tout.
10:47Puis on a des coins très tranquilles où il n'y a pas grand monde qui se promène.
10:51Et puis des coins plus touristiques.
10:53J'aime beaucoup ma région.
10:54Bon, ici, il fait beau.
10:56On dit qu'il y a 300 jours de soleil par an.
11:00Je le crois.
11:01On aime tout.
11:02Le soleil, la montagne, les lacs.
11:07L'opportunité de faire du sport quand on a envie, à 10 minutes de gap.
11:14En Ubaï aussi, la variété des paysages est appréciée par les locaux.
11:19Moi, le délire, le matin on va à la mer, le soir on va au ski.
11:24Incroyable.
11:24Ce qui est bien, c'est que c'est une région où on peut avoir tout.
11:28C'est une région où on fait deux heures de route.
11:30On est à la mer, on fait deux heures de route, on est à la montagne.
11:33Pour préserver ces paysages, la région a annoncé dans un communiqué
11:36que 2 millions d'arbres seront plantés à partir de 2026
11:40dans le cadre du dispositif Escale Zéro Fumée.
11:45La citadelle de Cisteron va fermer ses portes ce soir pour l'hiver.
11:48Le temps de quelques travaux de restauration.
11:51L'édifice, achevé au XVIe siècle, rouvrira au printemps.
11:55Et en ce 11 novembre, la météo était idéale pour se balader
11:58dans le dédale des remparts et des couloirs.
12:00Amélie Deschers s'est mêlée aux derniers visiteurs.
12:02Le reportage.
12:04Un centre-ville bien calme ce mardi matin.
12:07Mais en montant un peu, c'est une autre ambiance.
12:10Au cœur de la citadelle, les visiteurs profitent du soleil et du panorama.
12:14Une découverte pour Margaret, originaire de l'île d'Oléron
12:17et fraîchement mariée depuis 15 jours.
12:19Une carte, une fléchette, une destination faite de hasard.
12:22Et la voici à Cisteron pour sa lune de miel, sans regret.
12:26C'est la masse, d'en bas mais même d'en haut.
12:30Et quand on est en haut, quand on voit en bas, c'est tout petit.
12:34Et puis l'entourage des montagnes, c'est un véritable écran.
12:38On déambule au milieu d'une citadelle absolument incroyable.
12:43Absolument incroyable.
12:45Une citadelle qui fermera ses portes ce mardi soir.
12:48Alors pour l'occasion, ce papa venu tout droit de Fort Calquier
12:50voulait faire découvrir ce patrimoine à ses enfants.
12:53D'habitude, on ne fait que passer.
12:54Là, on s'est dit qu'on allait s'arrêter et qu'on allait venir voir.
12:57C'est un peu frais mais c'est un bon plan.
13:00Il y a du sport du coup ?
13:01Oui, on va se réchauffer.
13:02On va aller compter le nombre de marches qu'il y a.
13:04Un site qui aura connu une belle saison.
13:06Plus 11% de visiteurs cet été par rapport à l'an dernier.
13:10De quoi boucler l'année sur une note positive.
13:14Et on fait un petit point sur vos conditions de circulation.
13:21Dans les Hautes-Alpes, sur la route nationale,
13:2485 des travaux sont en cours depuis le 6 novembre
13:26entre la Guinguette et Chauffaillet.
13:28Prévoyez quelques minutes d'attente.
13:30Quand un alternat est en place,
13:32les travaux doivent s'étirer jusqu'au 25 novembre
13:34et dans le 04 du côté du Col d'Elec
13:37sur la route départementale 4085.
13:40C'est entre Castellane et Barème.
13:42La route qui est interdite au poids lourd de plus de 19 tonnes.
13:45Des travaux sont en cours
13:46et des coupures de circulation sont possibles
13:48allant jusqu'à une vingtaine de minutes.
13:56La météo, c'est avec Colabedois.
14:00Bonsoir.
14:02Bonsoir.
14:04Bonsoir d'ici.
14:05Bonsoir ou re-bonsoir sur BFM d'ici.
14:10Merci d'être avec nous en ce début de soirée.
14:12J'espère que vous avez passé une très belle journée.
14:15Bonsoir d'ici.
14:16Ce poursuit dans un instant,
14:17on reçoit les invités de la rédaction,
14:19mais d'abord l'essentiel de l'actualité de ce mardi 11 novembre.
14:22C'est un terrible accident de la route
14:25qui s'est produit cette nuit sur une piste forestière
14:27à Saint-Martin-de-Querrière.
14:29Un jeune homme de 23 ans est mort.
14:32Les deux autres occupants du véhicule ont été légèrement blessés.
14:35Le 11 novembre,
14:36c'est jour de cérémonie partout en France
14:38et dans les Alpes du Sud,
14:39des villes au village.
14:41Les habitants ont été nombreux à se réunir
14:43pour commémorer les Poilus.
14:45Nous serons à Horaison et Saint-Apollinaire.
14:47C'est le dernier jour pour visiter la citadelle de Cisteron
14:51avant sa fermeture hibernale.
14:52Avec la douceur de cette mi-novembre,
14:55les visiteurs étaient au rendez-vous
14:56pour profiter d'un des monuments les plus emblématiques
14:58des Alpes du Sud.
15:00On développera toutes ces informations
15:02dans le journal.
15:03Tout de suite, les invités de la rédaction.
15:10Valérie Dumont, bonsoir.
15:12Vous êtes la directrice départementale
15:14de l'Office national des combattants
15:16et victime de guerre.
15:17En face de vous, Elisa Sauvage, bonsoir.
15:20Vous êtes porte-drapeau
15:22pour l'Union nationale des associations
15:23de déportés et internés
15:25de la résistance et familles.
15:27C'est l'UNADIF.
15:29Elisa Sauvage, vous avez vécu
15:30votre première cérémonie
15:31en tant que porte-drapeau ce matin.
15:33Qu'est-ce que vous avez ressenti ?
15:35La première cérémonie que j'ai faite,
15:37c'est au village où j'habite actuellement,
15:40au village de Crocs.
15:42Petite cérémonie de 15 minutes.
15:43Et puis après, on est allé à Gap,
15:47plus grosse cérémonie.
15:49Et la troisième que j'ai faite,
15:50c'était à Samy-le-Lac.
15:51Vous n'avez pas chômé ce matin.
15:52Trois cérémonies ?
15:53Trois cérémonies d'une journée.
15:54Et vous arrivez à vous reconcentrer
15:56à chaque fois, vous remettre dans le truc.
15:57Ce n'est pas trop compliqué
15:58de jongler comme ça ?
16:00C'est très protocolaire.
16:02Donc ça va.
16:04Vous savez où vous allez.
16:05C'est ça, exactement.
16:06On a quand même un chef
16:08des porte-drapeaux qui nous guide
16:09et qui nous dit quoi faire, etc.
16:12Parce que vous avez été formée
16:13à l'école des porte-drapeaux.
16:15C'était à la maison du Poilu.
16:16C'était en octobre.
16:17Vous faites partie
16:17de la toute première promotion.
16:19Comment est-ce que vous avez vécu
16:20cette formation ?
16:21Cette formation,
16:22je trouvais très importante
16:23et très éducative.
16:25Parce qu'en première partie,
16:26c'était l'histoire de France
16:28et l'histoire du drapeau.
16:30Et en seconde partie,
16:31c'était vraiment,
16:32on va dire,
16:33la technique pour porter le drapeau,
16:35comment faire,
16:35comment se placer
16:36au niveau des monuments.
16:37Et je pense que c'est
16:38même obligatoire
16:40pour ceux qui veulent faire
16:41porte-drapeaux
16:42pour savoir
16:43pourquoi ils veulent faire ça
16:44et l'apprendre
16:46n'est pas arrivé aux cérémonies
16:47et faire n'importe quoi.
16:49Parce qu'il y a vraiment
16:50une technique,
16:51une méthode,
16:52une angulation
16:53à mettre au drapeau.
16:54Je ne sais pas comment ça se passe.
16:55En fait,
16:55le drapeau se porte
16:56de la main gauche,
16:57côté gauche.
16:58D'accord.
16:59Quand c'est drapeau,
17:00c'est à environ 25 degrés.
17:02Donc on le tient.
17:03Et après,
17:05au mort,
17:05on le fait plus descendre
17:06vers les 45 degrés.
17:08Parce que là,
17:08je l'ai porté,
17:09ils sont lourds en plus,
17:10c'est le drapeau.
17:11Non, du coup,
17:11on a quand même
17:12un baudrier
17:12pour le tenir.
17:14On le cale au niveau
17:15de la hanche.
17:16Et c'est les épaules
17:17et le baudrier
17:19avec la hanche
17:19qui porte le plus.
17:22Mais le bras aussi
17:23prend un petit peu.
17:24J'imagine que ça a été
17:25une bonne journée
17:26bien chargée.
17:26Aujourd'hui, oui.
17:28Valérie Dumont,
17:28vous êtes justement,
17:29vous,
17:29à l'initiative
17:30de cette école.
17:31Aujourd'hui,
17:32il y a 9 jeunes
17:32que vous avez formés
17:33cet automne
17:34qui ont pris part
17:34aux cérémonies
17:35du 11 novembre.
17:36Ça vous inspire quoi ?
17:37Alors déjà,
17:38beaucoup de fierté
17:39parce que c'est un projet
17:40que nous souhaitions
17:42déjà mettre en œuvre
17:42en 2024.
17:44Avec les commémorations
17:45du 80e anniversaire
17:46de la Libération,
17:46on a préféré
17:47se concentrer
17:47à ces commémorations.
17:49Et il faut savoir
17:50que c'est un projet
17:51qui a été mené
17:52avec 6 autres partenaires
17:54dont l'éducation nationale,
17:56la délégation militaire
17:56départementale
17:57des Hautes-Alpes,
17:59l'UDAC,
17:59la MAC
18:00et l'association
18:01des maires
18:01des Hautes-Alpes
18:03et donc
18:04l'Office national
18:05des combattants
18:05et victimes de guerre.
18:07Et là,
18:07ça y est,
18:07ça se concrétise ?
18:08Tout à fait.
18:09La convention est signée,
18:11les sessions ont démarré
18:12et comme vous le disiez,
18:13on a pu former
18:149 jeunes
18:15âgés de 13 à 20 ans
18:16pour le moment.
18:18Et il y a,
18:18j'allais dire,
18:19une prochaine session
18:19qui sera sans doute organisée
18:21durant les vacances
18:21de Noël.
18:22Les inscriptions sont ouvertes.
18:24Comment on fait
18:24pour s'inscrire d'ailleurs ?
18:25Alors c'est tout simple.
18:26On peut appeler directement
18:27à l'Office national
18:27des combattants
18:28et victimes de guerre
18:29de GAPE
18:29ou s'inscrire en ligne
18:31sur l'adresse
18:31sd05
18:33arrobas
18:33onacvg.fr.
18:35Ça s'adresse à qui ?
18:36Alors,
18:36comme je l'ai dit,
18:37des jeunes de 13 à 25 ans
18:38pour l'école de jeunes
18:40portes-drapeaux.
18:41Et bien évidemment,
18:42si vous avez plus de 25 ans,
18:44vous pouvez toujours
18:45rejoindre également
18:45les portes-drapeaux
18:46mais du coup,
18:47hors cadre de l'école,
18:49cadre de la formation,
18:50on va dire.
18:51Ce matin,
18:52il y a un journaliste
18:53qui était présent
18:54sur une cérémonie d'hommage
18:55et il y a un porte-drapeaux
18:56qui a dit au micro
18:57« Engagez-vous comme porte-drapeaux.
18:59Nous, dans 3 ans,
18:59on ne sera plus là. »
19:00Alors,
19:00c'est dit sur le ton
19:01de la blague évidemment
19:02mais est-ce que c'est une réalité ?
19:04Est-ce qu'ils vieillissent
19:04nos portes-drapeaux ?
19:05Malheureusement,
19:06oui,
19:06on fait ce constat
19:07et ils ont vraiment à cœur
19:08de toujours vouloir bien faire
19:10mais un porte-drapeau
19:11est présent
19:12quel que soit le temps.
19:13Qu'ils vendent,
19:14qu'ils pleuvent,
19:14qu'ils neigent,
19:15ils sont extrêmement fidèles
19:16mais malheureusement,
19:17ils vieillissent
19:17et on a ce devoir aujourd'hui
19:19de réaliser cette transmission.
19:21Et ce matin,
19:22c'est ce qu'on a souhaité faire
19:23aussi avec nos jeunes
19:24porte-drapeaux,
19:25c'est-à-dire positionner
19:26un jeune à côté d'un ancien
19:27pour avoir ce visuel
19:29aussi de transmission
19:29qui pour moi
19:30est vraiment nécessaire,
19:32indispensable aujourd'hui.
19:33Elisa Sauvage,
19:33du coup,
19:34vous avez eu l'occasion
19:34d'échanger avec des porte-drapeaux
19:36plus expérimentés.
19:37Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
19:38Moi,
19:38avec celui avec qui
19:39j'ai le plus discuté
19:41et qui est mon voisin,
19:41c'est M. Guy Chauvet
19:42dont je remercie aussi
19:44parce qu'il m'a aussi
19:45donné son drapeau
19:46en plus de celui de l'UNADIF
19:48et porte pour du coup
19:50l'Algérie,
19:51le Maroc et la Tunisie.
19:53Et voilà,
19:54on va discuter,
19:56ils prennent de l'âge,
19:57ils font des malaises
19:58pendant les cérémonies,
19:59ils ne se sentent pas très bien
20:00et je pense que ça arrive
20:02de plus en plus
20:03et c'est pour ça
20:03que je pense que c'est essentiel
20:05qu'il y ait des jeunes
20:05qui reprennent,
20:07qui sont plus vigoureux
20:09que les anciens.
20:10Je ne dis pas que les anciens
20:11ne doivent plus être
20:12sur les cérémonies,
20:13au contraire.
20:14C'est important quand même
20:15qu'ils y soient
20:15mais voilà,
20:16il faut un peu l'éménager aussi.
20:17Voilà,
20:18c'est ça exactement.
20:19Pourquoi est-ce que vous,
20:20vous avez choisi
20:20d'être porte-drapeau ?
20:21Alors moi,
20:22je choisis d'être porte-drapeau
20:22surtout pour l'UNADIF
20:24parce que j'ai de la famille
20:25qui a été du coup
20:26déportée en Allemagne.
20:28Je suis arrière petite nièce
20:30du chef du maquis de Boscodon
20:32et du coup,
20:33c'est pour ça
20:33que je les représente
20:34à travers
20:35ce engagement.
20:38Vous y avez pensé
20:39à cette histoire familiale
20:40ce matin ?
20:40Oui.
20:42Pendant la cérémonie,
20:43vous avez le temps d'y penser
20:43ou dans la cérémonie
20:44on est trop concentré ?
20:46Il y a des moments
20:47vu que des fois
20:48c'est un peu long
20:48donc oui,
20:49on y pense.
20:50Oui,
20:50il y a une émotion particulière
20:51j'imagine.
20:52Oui,
20:52je pense que c'est important
20:54de ne pas oublier
20:55nos ancêtres
20:57et pourquoi ils ont combattu,
20:59pourquoi ils sont décédés aussi.
21:01Valérie Dumont,
21:02pour vous,
21:02c'est aussi le dernier
21:0311 novembre
21:04dans les Hautes-Alpes
21:04et trois ans ici.
21:06Qu'est-ce que vous retenez
21:07de votre passage ?
21:08C'est quoi votre plus grande réussite ?
21:09Alors honnêtement
21:10et pas parce que nous sommes présents
21:13ce soir chez vous
21:14mais c'est vrai
21:14cette école de jeunes porte-drapeaux
21:17était vraiment très très importante.
21:18Au-delà,
21:19je retiendrai surtout
21:20un relationnel
21:21avec le monde associatif
21:23combattant,
21:24patriotique et mémoriel
21:25vraiment excellent.
21:27Un travail conjoint
21:29et je dis très très souvent
21:30aux personnes avec lesquelles
21:32j'exerce
21:32que seuls,
21:34on va plus vite
21:34mais ensemble,
21:35on va plus loin.
21:36et ça s'est avéré
21:37totalement vrai
21:38dans les Hautes-Alpes.
21:40Vous parlez justement
21:41de cette école,
21:42on va y revenir
21:43parce que c'est le nœud central.
21:45Vous avez réussi
21:46à mettre en place
21:47une formation,
21:47ça ressemble à quoi
21:48cette formation ?
21:49Alors c'est une formation
21:50en fait en deux modules,
21:51un module théorique
21:52suivi d'un module pratique,
21:55environ 1h30 à 2h
21:57pour chacun des modules.
21:58Pour le moment,
21:58on les propose
22:00au sein de la maison du Poilu,
22:01les jeunes viennent nous rejoindre.
22:04On est, j'allais dire,
22:04en petit nombre
22:06donc soit des représentants
22:07du monde associatif
22:08soit la délégation
22:11militaire départementale
22:12en lien toujours
22:13avec l'éducation nationale
22:14et également le Souvenir français
22:15qui s'est également
22:16investi dans ce projet.
22:19On forme ces jeunes
22:20comme le disait
22:21très justement Elisa
22:22à certains,
22:25j'allais dire,
22:25certains emblèmes,
22:26certaines notions
22:27qu'ils se doivent de connaître,
22:30certaines batailles également
22:31sur lesquelles on revient
22:32et ensuite aux gestes précis
22:35qui sont demandés
22:35pour être présents
22:37sur un dispositif.
22:38Et j'allais dire aussi
22:39en fonction du dispositif
22:40parce qu'on n'a pas toujours
22:41le même dispositif
22:42en fonction des communes,
22:43en fonction de la taille
22:44de la cérémonie.
22:45Bien sûr,
22:46ces cérémonies justement,
22:47l'assistance aussi vieillie
22:48en plus des portes-drapeaux.
22:49Malgré tout,
22:50vous me disiez,
22:50il y a des jeunes
22:51qui commencent à revenir
22:52plus nombreux.
22:53Comment est-ce que vous l'analysez ?
22:54Alors, moi,
22:55je fais souvent le lien
22:56avec, je pense,
22:58une prise de conscience
22:58par rapport aux conflits
22:59qui nous entourent.
23:01Le fait qu'on parlait,
23:03je pense qu'on était,
23:04on imaginait
23:05que ça ne pourrait plus arriver.
23:07Mais la jeunesse
23:07se rend compte
23:08que malheureusement,
23:09ça peut revenir.
23:10Et j'ai vécu déjà
23:11cette expérience
23:12avec les jeunes du SNU
23:13et qui avaient également
23:15cette notion présente
23:16et qui avaient à cœur
23:17de s'engager autrement.
23:18Elisa,
23:19c'est vos camarades
23:20de promotion
23:20dans cette école
23:22de porte-drapeaux.
23:23Ils en parlent aussi
23:23autour de vous,
23:24vos amis en parlent
23:25de tout ça ?
23:26Oui, effectivement,
23:28on parle parce que
23:28c'est pas commun.
23:31Moi, je suis plus âgée,
23:32mais beaucoup,
23:33ils sont encore au collège,
23:34au lycée.
23:34Du coup,
23:34on parle aux copains,
23:35aux copines
23:36et ça peut-être donner l'idée
23:37aux autres jeunes
23:40de s'engager
23:41parce que c'est important.
23:44Il commence à plus
23:45beaucoup avoir
23:46de porte-drapeaux.
23:47Donc, voilà,
23:48il y a des associations
23:50qui ne sont plus représentées
23:51et c'est dommage
23:52donc, franchement,
23:54j'espère qu'il va y en avoir
23:55plein d'autres jeunes.
23:57Et avec les jeunes
23:57de votre âge,
23:58vous en parlez
23:58de cette importance
23:59de peut-être s'engager ?
24:00Oui, on en parle beaucoup.
24:01Il y a s'engager à l'armée,
24:03s'engager en tant
24:04que pompier volontaire
24:05mais ça,
24:06c'est pas une forme
24:07dont on parle très souvent
24:09et voilà,
24:10je pense que c'est important aussi.
24:13Très rapidement,
24:14Valérie Dumont,
24:14il ne nous reste plus
24:15beaucoup de temps.
24:15Vous avez, vous et Elisa,
24:17un bleuet accroché
24:18sur le revers de la veste.
24:21Il signifie quoi ce bleuet ?
24:22Alors, la fameuse fleur du souvenir,
24:24donc seule fleur
24:24qui est poussée
24:25sur nos champs de bataille
24:27dans les tranchées.
24:29Donc ce fameux bleuet
24:30qui était aussi
24:31le nom porté
24:32par les jeunes recrues
24:33qui rejoignaient les poilus,
24:34donc les bleuets.
24:35Donc c'est un fonds de dotation
24:36aujourd'hui
24:37qui fête ses 100 ans
24:38donc en 2025
24:39et dont toutes les collectes
24:42servent
24:43à accompagner
24:44les blessés,
24:45leurs familles,
24:46les victimes d'attentats,
24:48les veuves
24:48et les pupilles de la nation.
24:49Voilà, c'est vraiment
24:50un accompagnement important
24:51et donc chaque 11 novembre,
24:54il y a une collecte
24:55qui est faite sur voie publique
24:56et vous pouvez également
24:57donner en ligne désormais.
24:58C'est bien noté.
24:59Merci beaucoup Valérie Dumont.
25:01Merci Elisa Sauvage
25:02d'avoir été avec nous
25:03sur BFM d'ici.
25:05On va prendre la direction
25:06de Gap,
25:07vous allez le voir,
25:08pour la cérémonie
25:09du 11 novembre.
25:10C'est notre belle image
25:11du jour.
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