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  • il y a 7 semaines
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.

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00:00Bonsoir à toutes et à tous, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle soirée d'infos sur BFM d'ici.
00:20Merci beaucoup de passer cette soirée avec nous.
00:22On commence tout de suite avec les titres de l'actualité.
00:24Les ossements qui ont été retrouvés dans une coulée de boue à Val-des-Prés appartiennent bien à André Chanteloup.
00:31Le randonneur de 69 ans n'avait plus donné signe de vie depuis le 10 juillet dernier.
00:37Mobilisation partout en France de la CGT Énergie dans les Hautes-Alpes.
00:41Ils se mobilisent aujourd'hui depuis le barrage de Serpensons pour des meilleurs salaires et des prix plus justes.
00:47On y sera.
00:47Le collège de Saint-Bonnet dans le Champsor est le premier établissement à interdire totalement les téléphones portables dans la journée.
00:56Après une expérimentation l'année dernière, les élèves ont reçu une pochette chacun.
01:00On est allé voir comment ça marchait sur place.
01:02La météo avec du soleil qui sera encore au rendez-vous demain matin dans les Hautes-Alpes et dans les Alpes de Haute-Provence.
01:08Vous aurez 18 degrés à Manne et 15 degrés à Guiestre dans les Hautes-Alpes.
01:17On s'y attendait et c'est maintenant officiel.
01:20André Chanteloup est bien mort en montagne le 10 juillet dernier.
01:24Ses ossements ont été retrouvés dans une coulée de boue à Val-des-Prés.
01:28C'était au lendemain des forts orages qui ont touché le département.
01:32Bonsoir Guillaume Cangiano.
01:33On revient avec vous sur cette affaire.
01:35Qu'est-ce qui a permis d'identifier la victime ?
01:38Comme souvent l'OIC, c'est l'ADN qui a parlé.
01:40Depuis plus d'une semaine, les enquêteurs attendaient de connaître les résultats des analyses des prélèvements ADN faits sur ces ossements.
01:47Des résultats qui sont tombés en début de semaine.
01:49Mais il reste une inconnue, la cause du décès d'André Chanteloup, que les analyses ADN ne permettent pas d'expliquer pour l'instant.
01:56Pour rappel, André Chanteloup était parti en randonnée le 13 juillet dernier, sans téléphone portable, sans itinéraire précis, dans le secteur du col de Dormeuse.
02:04Il devait initialement revenir au Village Club du Soleil à Montgenèvre.
02:08Un gros dispositif de recherche avait été mis en place pour le retrouver.
02:11Un appel à témoins avait été lancé.
02:13Des gendarmes du PGHM de Briançon avaient fouillé la zone au peine fin.
02:17Et un chien Saint-Hubert spécialisé dans la recherche de cadavres avait également été déployé.
02:22A noter que d'autres résultats d'ADN sont attendus.
02:25D'autres ossements qui ont été retrouvés par la gendarmerie dans le même secteur le 26 août dernier.
02:31Reste à savoir si ces os appartiennent ou non à André Chanteloup.
02:34Merci beaucoup Guillaume Canjano.
02:37En bref, le col d'Alos est rouvert à la circulation depuis le début d'après-midi.
02:42Le système automatique de sécurité s'était déclenché hier en fin d'après-midi.
02:47Les fortes pluies dans le département ont poussé les équipes sur les routes à le laisser fermer pour la nuit.
02:5213 millions, c'est le nombre d'habitants en France qui vivent en situation de précarité énergétique.
03:01Un chiffre qui a explosé ces dernières années.
03:03Et ça ne va pas forcément s'améliorer puisque les prix du gaz et de l'électricité pourraient augmenter encore ces prochains mois.
03:11La CGT Énergie veut alerter sur ces hausses de prix avec des rassemblements partout en France.
03:16Dans les Hautes-Alpes, les représentants syndicaux d'EDF, Enedis et GRDF se sont donnés rendez-vous au barrage de Serpensons.
03:24Vous y êtes rendu Jorick Margreit.
03:26Effectivement, pour la CGT, l'électricité et le gaz sont des biens de première nécessité
03:30mais qui subissent des hausses de tarifs injustifiées pour les usagers.
03:34Avec depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence en 2007,
03:39une augmentation de 150% pour les factures d'électricité et de gaz.
03:43Aujourd'hui, notre coût de la masse aériale est maîtrisé.
03:47Si on y ajoute le coût du tarif agent, si on y ajoute le coût du comité à l'entreprise,
03:52le coût de la main d'oeuvre impacte sur les factures de nos clients environ 17%.
03:56Alors qu'un produit de consommation courant c'est 31% et une baguette de pain c'est 41%.
04:03Parmi les solutions qui ont été avancées, sortir le gaz et l'électricité du marché de la concurrence,
04:08appliquer une TVA réduite à 5,5% ou encore pérenniser la filière nucléaire.
04:15Mais la CGT prévient, si rien ne bouge, d'autres rassemblements auront lieu partout en France.
04:21Merci beaucoup Jorick Marguerite.
04:24Le sénateur Jean-Michel Arnaud sera candidat à l'élection municipale à Tallar l'année prochaine.
04:31Il l'annonce ce matin chez nos confrères d'Alpe 1.
04:34L'ancien maire veut reprendre son siège qu'il avait lâché pour son mandat de sénateur des Hautes-Alpes.
04:39Il pourrait se représenter en tant que sénateur et alors devoir à nouveau quitter son mandat de maire.
04:45De nombreux travaux ont été engagés par le département des Hautes-Alpes dans les collèges.
04:53Aujourd'hui c'est encore un jour de rentrée, notamment pour les 5e, 4e et 3e.
04:58Et un gros projet à l'école du Socle à Veynes et le collège de Laragne qui se remet au goût du jour.
05:04Un point sur ces travaux pour cette rentrée avec la vice-présidente du département.
05:07Nous commençons. Il y aura des classes mobiles qui vont être installées aux vacances de Toussaint.
05:16Les appels d'offres sont lancés, les réponses devraient être apportées d'ici quelques jours maintenant.
05:22Et là aussi c'est de gros travaux puisque c'est plus de 20 millions d'euros.
05:27Pendant les vacances, nous avons effectivement effectué 125 000 euros de travaux quasiment dans tous les établissements.
05:35Vous savez c'est la période où effectivement le coup de peinture, les problèmes sur les chaufferies, la sécurité, etc.
05:43C'est les vacances qui permettent de mettre à jour tout ça.
05:47Et dans les collèges justement, il n'y a pas eu de généralisation de l'interdiction du portable dès cette rentrée.
05:53Puisqu'il faut encore trouver les dispositifs les plus adaptés pour mettre en place une telle mesure.
05:59Mais dans les Hautes-Alpes, le collège de Saint-Bonnet dans le Champsort tentait l'expérience déjà l'année dernière.
06:05Pochette aimantée à l'entrée de l'établissement, pas de téléphone de la journée.
06:09Le reportage, Jade Buisson, Elsa Calboralo.
06:13C'est verrouillé, on peut tirer, ça ne marchera pas.
06:16Une petite pochette grisée, un aimant spécifique.
06:19Voilà comment les collégiens rangent leur téléphone.
06:22Depuis la rentrée, les établissements scolaires doivent mettre en avant les pauses numériques.
06:27Et dans ce collège de Saint-Bonnet en Champsort, l'expérimentation a commencé l'année dernière avec des avis contrastés de la part des troisièmes.
06:35Les bons côtés, c'est qu'il y avait beaucoup d'élèves qui utilisaient leur téléphone en cours, donc qui étaient plus déconcentrés au travail.
06:42Mais ça a aussi des mauvais inconvénients parce qu'il y en a beaucoup qui doivent prendre le bus et donc ils n'ont pas forcément le temps.
06:47C'est bien, je pense que beaucoup d'élèves déjà du collège n'utilisaient pas leur téléphone de base.
06:53Il y a quand même eu des gens qui n'étaient pas très contents d'avoir les pochettes.
06:56Le collège Viviane Maillard est le premier dans le département à mettre en place ce dispositif.
07:02Au total, c'est 468 élèves qui sont concernés et chaque collégien doit garder cette pochette pendant les 4 années de sa scolarité.
07:10Ça fonctionne plutôt bien.
07:12Je ne dis pas que ce soit très populaire auprès des élèves, surtout des plus grands.
07:15Les plus jeunes, ça va. On voit moins de téléphones dans les poches.
07:18Il y a moins d'utilisation en classe.
07:20Les enseignants m'ont rapporté qu'ils étaient vraiment moins dérangés et très peu côté vie scolaire.
07:26Donc ça, c'est un bon signe.
07:27Les pochettes ont été financées par le conseil départemental, mais d'autres alternatives existent.
07:33Le casier ou encore la boîte de stockage.
07:36Huit niveaux et une seule classe, c'est parfois la solution pour sauver l'école d'un village quelques années de plus.
07:44Et c'est le cas à La Faury, dans les Hautes-Alpes, où 22 élèves sont regroupés dans une classe de la maternelle au CM2.
07:51On l'a visité à l'occasion de cette rentrée scolaire.
07:54Regardez ce reportage.
07:55Jade Buisson.
07:56Nous avons les deux CP, deux CP cette année.
07:59Pour faire vivre l'école dans ce village rural, la commune de La Faury n'a pas eu le choix que d'associer tous les niveaux
08:05pour éviter que les élèves de maternelle partent dans une autre école.
08:10Au total, c'est 22 élèves qui ont fait leur entrée dans cette école plutôt particulière.
08:15J'ai déménagé.
08:16Je suis le plus grand de la classe.
08:19Je suis le seul CM2.
08:21Je trouve que c'est bien parce que du coup, je vais pouvoir apprendre aux petits comment ça se passe.
08:26Au début, ça m'a fait peur.
08:27Mais après, quand mes paroles m'ont expliqué la métrage, j'ai compris.
08:30J'ai compris, ça ne devait pas me faire peur.
08:33Ce n'était pas grave.
08:34Tout est alors une question d'organisation pour Cécile Pinet, la directrice et enseignante.
08:40Chaque recoin de la salle est pensé pour les élèves, leurs besoins et leurs compétences.
08:44Il faut comprendre qu'au jour le jour, on doit travailler comme 8 maîtresses plus que 8 niveaux,
08:508 programmations à la journée.
08:52Dans une classe, il y a beaucoup d'avantages à la classe unique.
08:55Nous avons bien entendu du tutorat, de l'entraide, les grands aident les petits.
09:01Cette année encore, l'école de la Faurie est la seule avec ce système de classe unique.
09:06Et cette particularité permet aux enfants de grandir différemment.
09:10La météo, Colabedois.
09:11Bonsoir à tous.
09:19Le temps pour la journée de mercredi sur nos deux départements des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence.
09:24Un ciel bien dégagé le matin, soleil généreux.
09:27On va en profiter l'après-midi.
09:29Quelques gouttes possibles à proximité des reliefs.
09:31Mais globalement, le soleil va continuer de dominer et c'est tant mieux.
09:35Côté température, comptez au mieux le matin, 11 du côté de Gap, 9 à Ambrun, 6 à Briançon plus au nord et puis 12 à Manosque.
09:44L'après-midi, ça va doucement grimper.
09:46Comptez 27 à Manosque, 28 à Laragne ou encore 25 à Barcelonette.
09:50Bonne soirée à tous.
09:51Vous restez avec nous sur BFM d'ici.
10:00On revient dans un instant avec l'invité de la rédaction.
10:02Comme chaque soir, on reçoit ce soir Michel Philippot, chef de file, la France insoumise dans les Hautes-Alpes.
10:08On revient avec lui sur les élections qui approchent et la journée de mobilisation du 17.
10:12On va tout de suite sur BFM d'ici.
10:13On est de retour sur BFM d'ici.
10:25Merci beaucoup d'être avec nous et bienvenue si vous nous rejoignez sur votre chaîne locale.
10:29Dans un instant, l'invité de la rédaction, mais avant cela, je vous rappelle l'essentiel de l'actualité de cette soirée.
10:35Les ossements retrouvés à Val-des-Prés le 13 août dernier appartiennent bien aux randonneurs disparus depuis le mois de juillet.
10:41L'homme de 69 ans n'avait plus donné signe de vie après être parti en randonnée dans le secteur du col de Dormiouz.
10:48Il habitait en Haute-Loire.
10:50Le col d'Alos a rouvert à la circulation en début d'après-midi dans les Alpes de Haute-Provence.
10:56Il avait fermé hier soir après les fortes pluies.
10:58C'est le système de sécurité automatique qui s'était déclenché.
11:02Et puis le sénateur Jean-Michel Arnault sera candidat pour l'élection municipale de Talard.
11:07Il l'annonce ce matin chez nos confrères d'Alpe 1.
11:10Il ne s'interdit pas de se représenter aux élections sénatoriales.
11:14C'est ce qu'il dit.
11:15Si c'est le cas, il devra quitter son siège de maire s'il est élu, en tout cas.
11:20L'invité de la rédaction, c'est donc Michel Philippot, chef de file de la France Insoumise dans le département des Hautes-Alpes.
11:25Bonsoir Michel Philippot.
11:31Bonsoir.
11:32Merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation de BFM d'ici.
11:35Deux gros sujets globalement qui vous concernent.
11:38Et le premier qui concerne beaucoup de monde, c'est cette mobilisation le 10 septembre.
11:44À quoi elle ressemblera selon vous cette mobilisation dans le département des Hautes-Alpes ?
11:48Elle ressemblera à ce que les gens ont envie d'en faire.
11:51Nous, on est en soutien et on a envie que le peuple Gapensé, le peuple des Hautes-Alpes, dise son mot.
12:00Mais nous, on est là en soutien et on soutient aussi aux organisations syndicales qui vont aussi soutenir par la grève.
12:08Et puis aussi d'abord le 10 et puis le 18.
12:11Et puis nous, on est très heureux que les gens prennent leur situation en main.
12:16Il faut savoir qu'il y a beaucoup de souffrance derrière ça en fait.
12:19Les gens ont vécu pas mal d'humiliations depuis 2005.
12:22Voilà, il y a des élections qui leur échappent.
12:24Après ça, ils votent et puis on ne les reconnaît pas.
12:28Après, il y a des mouvements qui ne sont pas écoutés comme la retraite, le mouvement climat et les Gilets jaunes.
12:33Et donc ici, c'est une histoire qui se poursuit.
12:35Justement, est-ce que vous souhaitez le retour d'un mouvement qui pourrait s'apparenter aux Gilets jaunes ?
12:39Personne ne peut savoir aujourd'hui, là tout début septembre, ce qui se passera le 10.
12:43Mais est-ce que vous, vous espérez un retour des Gilets jaunes ?
12:47Ce qui est hyper important, c'est que dans les Gilets jaunes, ce mouvement n'appartenait à personne.
12:51Et ça, je pense que c'est vraiment le plus important dans l'affaire.
12:55Que les gens blessés puissent dire un peu leurs revendications.
12:59Parce qu'énormément de gens dans les Hautes-Alpes ne vont pas bien.
13:02Nous, on a collaboré, en tout cas, et on a repris des auditions citoyennes qui ont été faites dans toutes les Hautes-Alpes.
13:09Et 40% des gens ne vont pas bien.
13:1175% trouvent que la France ne va pas bien.
13:14Et quand on leur demande l'avenir pour leurs petits-enfants, etc., c'est jusqu'à 80% sur certains sujets.
13:19Donc, il y a un gros malaise des gens qui trouvent du non-sens au travail, qui ne voient pas d'avenir,
13:24qui parfois travaillent et n'arrivent pas à vivre de leur travail, des commerces qui disparaissent.
13:28Et donc, effectivement, on est à un moment charnière.
13:31Et tout ça, c'est un nom.
13:32C'est un capitalisme qui accumule les dettes.
13:38Et les gens cherchent le bonheur.
13:40Et donc, à un moment, ils veulent une issue à tout ça.
13:42Sur la préparation de ce mouvement, plusieurs regroupements citoyens sont prévus pour préparer cette journée.
13:47Une réunion à la gare de l'Argentière.
13:49Demain, à 18h30, il y a plusieurs réunions prévues tous les soirs à Gap.
13:53Et puis à Saint-Bonnet, également demain, 18h.
13:55Vous y serez sur l'une d'entre elles.
13:57Alors moi, parfois, je participe.
13:59Mais bon, c'est important que j'y participe sans aucune étiquette, parce que c'est le plus important.
14:03Est-ce que c'est possible, sincèrement, Michel Philippot, quand on fait partie d'un mouvement politique comme la France Insoumise ?
14:08Il faut être très discret, quoi.
14:09Voilà, il faut être très discret.
14:10Et puis voilà, moi, ce qui m'intéresse, c'est de cette dynamique d'écoute et de vraiment être un adjuvant, en fait, pour cette union populaire.
14:19Moi, ce qui m'intéresse, c'est que les gens cherchent le bonheur.
14:21Et il n'y a que s'ils s'unissent qu'on va pouvoir vaincre des choses et qu'on va pouvoir changer de système.
14:28Et moi, c'est vraiment ça qui est le cœur de l'affaire.
14:30Parce que nous, on a théorisé sur les révolutions citoyennes et sur ces choses-là.
14:34Et c'est quelque chose qui, pour nous, est extrêmement important.
14:37Et effectivement, nous, on ne va pas s'y mêler aux premières lignes, etc.
14:39Mais tout ce qu'on peut aider, on l'aidera, quoi.
14:41On vous entend quand même beaucoup, les représentants de la France Insoumise.
14:44Est-ce qu'on ne peut pas dire, et ce serait peut-être naturel, que ce mouvement est politique, à quelque part ?
14:49Et que la France Insoumise s'occupe de l'organisation de ces mouvements dans les départements ?
14:54Non, non, non. Nous, on ne s'occupe pas du mouvement.
14:55Les gens sont capables de s'auto-organiser par eux-mêmes.
14:57Nous, ce qu'on souhaite d'abord depuis la nuit des temps, ce n'est pas spécialement être au pouvoir.
15:01C'est aussi l'auto-organisation du peuple.
15:03Et puis que derrière ça, il y a des mesures radicales qui se mettent en route,
15:08parce qu'on veut changer de système, quoi.
15:10On veut vraiment être sur autre chose.
15:12Et les expérimentations qu'on va essayer de mettre à gaffe, c'est la même chose, quoi.
15:15On veut proposer autre chose, parce que les gens recherchent du bonheur, ils cherchent autre chose.
15:19Et l'objectif, c'est vraiment qu'ils se réunissent entre eux et qu'ils réfléchissent à ce qui est bon pour eux, quoi.
15:25Les syndicats, qui ne sont pas directement associés à cette journée du 10 septembre, c'est une bonne chose, selon vous ?
15:31En tout cas, les syndicats, ils seront présents.
15:33Je veux dire, moi, j'ai déjà entendu que pas mal de syndicalistes seront présents,
15:36les gens dans les usines seront présents.
15:38Ils vont y aller.
15:39Parfois, ils n'auront pas d'étiquette.
15:40C'est comme nous, on n'aura pas des drapeaux, etc.
15:42Après, il y a une journée de grève qui est prévue huit jours après.
15:44Et c'est très bien, cette alliance de toutes les choses.
15:46Moi, ce qui m'intéresse, c'est que tous les mouvements appellent, que tous les groupes politiques,
15:51que tous les mouvements appellent, je vais dire, au 10 septembre pour cette union populaire.
15:55Voilà, c'est ça qui m'intéresse, c'est que tout le monde soutienne d'une manière ou d'une autre.
15:59Est-ce que ça vous motive ? Vous pensez que c'est le moment où tout peut basculer ?
16:04Moi, je pense qu'on est le peuple de la grande révolution française de 1789.
16:09Et vous savez, quand le roi a décidé, à un moment, d'écouter les gens par les doléances dans les paroisses,
16:14le peuple, à un moment, s'est emparé du pouvoir.
16:16Et il a voulu le prendre.
16:19Et je pense que, nous, d'être à l'écoute des personnes,
16:21et que chaque personne puisse, eux-mêmes, se rencontrer la fois passée,
16:25les doléances, en fait, elles ont été reprises par Macron,
16:28elles n'ont pas été réutilisées,
16:29je pense que, véritablement, il peut naître quelque chose d'étrange
16:34et de super positif qui pourrait naître de tout ça.
16:37Vous serez où, le 10 septembre ?
16:39Alors, le 10 septembre, je ne sais pas dans le détail.
16:43En tout cas, déjà, le 8, je fête le départ de Beyrou devant les pyramides d'Agapes à 18h,
16:48pour déjà, si les gens en veulent.
16:49On va en parler, justement, de l'actuelle lité nationale et du pot de départ qui est lancé un peu partout.
16:54En France, avant cela, un autre sujet très important dans le département,
16:57ce sont les municipales dans les Hautes-Alpes qui approchent.
17:00Les scrutins auront lieu les 15 et 22 mars prochains.
17:02Ça y est, on a les dates précises.
17:04Quelle est l'ambition de la France insoumise dans les Hautes-Alpes ?
17:08Est-ce que vous espérez une présence dans chaque commune ?
17:11Alors, une présence dans chaque commune, c'est sans doute un peu exagéré.
17:15Je pense que dans une cinquantaine de communes, il y aura une personne
17:18qui est plus ou moins affiliée à la France insoumise,
17:20qui sera présente, d'une manière ou d'une autre,
17:22souvent dans des listes municipales, parce qu'on est dans des petits villages.
17:26Et donc, vous savez, le boulot de maire, c'est quelque chose de formidable.
17:30Tous ces maires dans des tout petits villages qui mènent leur commune,
17:33donc l'idée, c'est de donner un coup de main, d'être là pour donner le coup de main.
17:36Il y a des étiquettes dans ces petites communes ?
17:37Oui, voilà, les gens ne sauront pas spécialement que l'étiquette derrière,
17:39c'est la France insoumise.
17:40Après, on vise quand même quelques communes.
17:43On a eu 14 parrainages, on a eu 18 parrainages,
17:47mais il y en avait quand même une bonne dizaine qui étaient...
17:49Voilà, et nous, on aimerait bien augmenter ça.
17:52Et voilà, on a envie d'être présents.
17:53Et on a envie d'être présents par la suite, au sénatorial,
17:57et dans différentes élections.
17:58On veut notre présence.
17:59Dans les communes un peu plus grosses,
18:01est-ce qu'il pourrait y avoir des alliances locales avec d'autres parties de gauche ?
18:07Ce qu'on veut vraiment, nous, c'est...
18:09Alors d'abord, quand je pense à GAP,
18:11d'abord, tout simplement, la ligne partout,
18:13ça a été de ne pas vouloir de nous.
18:15Donc, on a beau...
18:17Voilà, ou alors on nous disait,
18:18le candidat, la chef de file est déjà imposée.
18:20D'abord, je précise que moi, je ne suis pas chef de file à GAP,
18:23et je ne suis même pas chef de file de la France insoumise.
18:25Je suis... Voilà, je travaille aux relations extérieures avec d'autres personnes, quoi.
18:30Voilà. Mais donc, oui...
18:32Vous représentez quand même le mouvement de la France insoumise dans le département ?
18:36Oui, avec plusieurs personnes, oui.
18:38Voilà, oui. Je suis dans la boucle départementale, oui, tout à fait.
18:41Donc, sur ces alliances, localement, c'est possible, avec d'autres parties de gauche ?
18:45Mais souvent, ils ne veulent pas de nous, quoi.
18:47Mais pourquoi ? Est-ce que ça ne pose pas question ?
18:49Je pense aussi que nous, aujourd'hui, on a envie d'alliances claires.
18:53C'est-à-dire qu'au niveau du gouvernement, on ne sait pas trop ce qu'ils veulent.
18:56Un jour, ils vont être avec Bérou. Un jour, voilà.
18:58Mais c'est une raison locale, pour vous ?
19:00Pas spécialement, mais visiblement, pour eux, ça l'était.
19:03Et ça l'était assez clairement.
19:04Et puis, nous, on a vraiment envie de créer des lieux d'expérimentation du pouvoir avec tous les citoyens.
19:09C'est vraiment ça qui nous intéresse.
19:11Et créer des oasis de bonheur où on peut tester autre chose.
19:14On a un programme sur GAP de 610 mesures.
19:17Justement, j'aimerais qu'on parle de GAP pour terminer cette interview.
19:20C'est la plus grosse commune du département, plus de 40 000 habitants.
19:23Vous avez donc choisi deux chefs de file.
19:25Vous venez de le dire, Jacques Patron et Nina Sarrazin.
19:29Déjà, pourquoi deux personnes ?
19:30C'est toujours, nous, un binôme masculin et féminin.
19:33Il faudra quand même choisir.
19:34Ils sont pour le moment animateurs de la campagne.
19:37Et donc, nous, ce qui nous est important, c'est de faire connaître un peu
19:40toutes ces paroles de citoyens qu'on a recueillies,
19:43ces paroles de plus de 200 structures associatives.
19:45On en a fait des mesures programmatiques et on en a 610 à proposer pour GAP.
19:50Et puis, on a des...
19:51Voilà, on a, par exemple, tout ce qui est référendum d'initiative citoyenne.
19:54Vous voyez, à chaque fois que c'est les citoyens qui peuvent eux-mêmes
19:58proposer des choses pour la commune.
20:00On a une volonté de relocaliser l'économie à GAP avec des productions,
20:04je veux dire, voilà, des productions écologiques,
20:07des communes productives qui peuvent essayer de produire localement.
20:10On veut faire la cantine gratuite.
20:12Voilà, mais il y a beaucoup de choses.
20:13Alors, vous me parlez beaucoup d'alliances aussi en deux mots.
20:15Vous savez, Roger Didier, il a fait les bus gratuits.
20:18Roger Didier, il fait des concerts gratuits.
20:20Parfois, c'est important de voir par rapport à des programmes, quoi.
20:23Je veux dire, nous, par exemple, les bus gratuits,
20:25au niveau national, on a une boîte programmatique.
20:27C'est vraiment un axe sur lequel on veut aller.
20:29Il y a peu de communes en France qui ont ça.
20:30Donc, avec qui on veut faire alliance, nous, ce qui nous intéresse,
20:33c'est de parler programme, parler de ce que veulent faire les citoyens.
20:36Parce que parfois, des gens, ils se disent de gauche,
20:38on ne sait pas trop qu'est-ce qu'ils vont faire.
20:39Donc, nous, ce qui nous intéresse, c'est d'aller sur vraiment ce qu'on a envie de faire, quoi.
20:42Et retrouver cette joie de vivre et ce bonheur, quoi.
20:45Plus globalement, Michel Philippot, la situation politique de la France est complexe.
20:51On ne sait pas vraiment où on va sur les prochains mois.
20:55Deux députés de gauche dans le département,
20:58qui sont issus d'une alliance de la gauche, il y a quelques mois maintenant.
21:03Quel regard vous portez, plus d'un an après leur élection,
21:05sur leur travail, sur le début de leur mandat ?
21:08Déjà, nous, on était le premier groupe.
21:11Et moi, j'aurais aimé que nous soyons au gouvernement.
21:14Et comme le gouvernement n'a pas voulu de nous,
21:16je pense qu'il fallait voter les motions de censure très régulièrement.
21:19Il n'y a pas eu de motions de censure sur le gouvernement Rotaillot par Mme Allemand.
21:22Et donc, ça, pour moi, c'est des grosses déceptions.
21:24Et puis, surtout, là, je pense qu'il faut actuellement voter la démission de Macron.
21:28Parce que, je veux dire, Macron démission, c'est une volonté de 65% du peuple.
21:33Et ce qui est intéressant, c'est que ça passe par les actes.
21:36Le chemin parlementaire est très, très compliqué.
21:38Il est très compliqué.
21:39Mais en tout cas, le RN et le Parti Socialiste ne sont pas du tout sur cette ligne.
21:43Donc, nous, ce qu'on veut, c'est la démission Macron.
21:44Vous regrettez d'avoir laissé les circonscriptions au PS ?
21:46Ah, ben, nous, c'était le jeu.
21:47On a joué le jeu jusqu'au bout.
21:48Parce que, vraiment, moi, j'ai fait campagne pour Mme Allemand.
21:51Je veux dire, mais après, moi, je ne sais pas.
21:54Récemment, ils ont dit, le programme d'une NFP, on va en faire autre chose.
21:58On veut participer au gouvernement, etc.
22:00Moi, là-dedans, on y voit plus clair.
22:01Nous, on veut des choses claires.
22:02On veut surtout un changement de société.
22:04Et aujourd'hui, il y a 3 milliards de dettes.
22:07Cette même politique qui était déjà menée par les socialistes en 2012, on n'en veut plus.
22:11Et on veut vraiment tout changer, quoi.
22:13Un autre monde est possible.
22:14Et il va construire tous ensemble.
22:15Merci beaucoup, Michel.
22:16Merci à vous.
22:17D'avoir accepté l'invitation de BFM d'ici et d'être venu ce soir.
22:19Merci beaucoup.
22:21Vous restez avec nous.
22:25On revient dans un instant sur BFM d'ici avec un nouveau journal.
22:28Toute l'actualité des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence.
22:31On prendra la direction de l'Aphorie, où on a visité une classe unique.
22:358 niveaux de la maternelle au CN2, 22 élèves, tous dans la même classe.
22:40On verra comment ça fonctionne juste après la pub.
22:42A tout de suite.
22:42Sous-titrage Société Radio-Canada
22:43Sous-titrage Société Radio-Canada
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21:52
À suivre