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  • il y a 2 mois
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.

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00:00Bonsoir à toutes et à tous, merci de nous rejoindre sur BFM d'ici.
00:18J'espère que vous avez passé une très belle journée, une première journée de vacances pour certains.
00:22J'espère que vous avez pu prendre un petit chocolat chaud au coin du feu.
00:25C'était la météo parfaite pour ça aujourd'hui.
00:27Voici les titres de l'actualité de ce lundi 20 octobre.
00:31Vous vous souvenez peut-être de ce grave incident survenu il y a deux semaines au Cirque du Morgon.
00:36Un jeune homme de 20 ans avait été gravement mordu par des chiens de protection.
00:39Le berger et aussi propriétaire des chiens s'est exprimé dans le Dauphiné libéré.
00:43Un entretien particulièrement fort.
00:46Le budget du COJOP, le comité d'organisation des JO des Jeux Olympiques et Paralympiques 2030,
00:52doit être débattu et voté en fin de journée aujourd'hui.
00:54Un budget qui devait être revu en légère hausse.
00:58Le coût total du projet qui sera présenté devrait atteindre 2 milliards et 100 millions d'euros.
01:04La pop coréenne ou K-pop est un véritable phénomène culturel.
01:08En quelques années, elle a envahi les enceintes et casques des adolescents et jeunes adultes.
01:12Et elle se fait aussi une place dans les classes de danse.
01:14On ira se déhancher à Fort Calqué en fin de journal.
01:17Et elle est de retour.
01:20La pluie est tombée toute la journée sur notre territoire.
01:23Demain matin, place à une courte accalmie avant le retour des ondées l'après-midi.
01:27Du côté du thermomètre, attendez 3 degrés à Val-des-Prés et 8 à Corbières.
01:31Le partage de la montagne reste une question complexe entre randonneurs, chiens de protection et bergers.
01:42Il y a deux semaines, rappelez-vous, un jeune homme de 20 ans a été gravement mordu par des bergers d'Anatolie au Morgon.
01:48Dans les Hautes-Alpes, le berger est propriétaire des chiens, a témoigné de ses difficultés et inquiétudes dans les colonnes de nos confrères du Dauphiné libéré.
01:56Jeanne Buisson, bonsoir.
01:57Que faut-il retenir de cet incident ?
01:59Il n'endort plus la nuit, Hugo, et ne veut plus de chiens de protection.
02:03On sent dans cet entretien du Dauphiné libéré un véritable traumatisme chez ce berger qui a commencé à garder des troupeaux il y a 15 ans.
02:11L'incompréhension est d'autant plus grande que le berger n'avait jamais constaté de comportement dangereux de la part de ses chiens.
02:19Les trois bergers d'Anatolie qui ont mordu le randonneur sont habitués à travailler au contact du public et particulièrement avec des écoliers
02:28puisque le berger les emmène parfois en ferme pédagogique pour sensibiliser les enfants sur les comportements à adopter.
02:36Il met aussi en avant que ses chiens sont bien dressés.
02:39Il précise même, dans le milieu, les gens me disent, si ça t'arrive à toi, on est foutu.
02:44En termes de dressage et d'éducation des chiens, on ne peut pas faire plus.
02:48C'est là où c'est inquiétant.
02:50Dans cet entretien, on apprend que le berger est d'ailleurs un des rares formateurs du réseau qui installe les chiens de protection auprès des éleveurs aux Alpins.
02:58Mais alors, Jade, est-ce qu'on peut expliquer cette violente attaque survenue il y a deux semaines ?
03:03Non, Hugo, on ne sait pas encore pourquoi les chiens ont agi ainsi.
03:06La question qui se pose, c'est est-ce que la forte fréquentation du Morgon a pu jouer un rôle ?
03:13Cet été, on a compté près de 53 000 passages sur le pic du Morgon.
03:17Le berger souligne d'Alger qu'en termes d'alpage, on ne peut pas faire plus touristique que le Morgon.
03:23On surveille maintenant plus nos chiens que nos brebis.
03:26Mais il y a trop de monde et trop de comportements mauvais.
03:29En parlant donc de comportement, Thibaut Linares, membre de la Confédération Paysanne, m'a confié il y a quelques jours que certains randonneurs ramènent des bombes au poivre et s'emprènent même parfois aux chiens.
03:41Il confie que c'est un vrai problème puisqu'on met en danger le suivant.
03:45Puisqu'une fois que le chien a pris un coup de bombe au poivre, un jet de pierre ou encore des coups de bâton, à la fin de la saison, l'humain devient donc un prédateur.
03:53Pour l'enquête suisse en cours, nous attendons encore le retour des examens médicaux de la victime ainsi que son expertise psychologique.
04:01Merci Jade pour toutes ces précisions.
04:05Et c'est une intervention pas si commune hier pour les sapeurs-pompiers des Alpes de Haute-Provence sur la commune de Niozelle.
04:11Un cheval a chuté dans une fosse naturelle profonde tout de même de 4 mètres.
04:16Vous allez l'apercevoir sur ces images, les pompiers épaulés par une vétérinaire et le propriétaire de l'animal sont parvenus à extraire le cheval sain et sauf.
04:26Quel est le prix pour organiser des Jeux olympiques et paralympiques de 2030 dans les Alpes françaises ?
04:32Le conseil d'administration du comité d'organisation, le COJOP, donc se réunit en fin de journée pour voter son budget.
04:39Un budget légèrement revu à la hausse à hauteur de 2 milliards et 100 millions d'euros.
04:42Les explications de nos confrères de RMC Sport.
04:46Cette enveloppe votée par le conseil d'administration réunie à Lyon aujourd'hui fait consensus entre les différentes parties,
04:52que ce soit pour le gouvernement et les deux régions concernées.
04:552,1 milliards d'euros donc sans excédent prévu.
04:58Un budget qui s'inscrit dans l'objectif de sobriété demandé par le comité international olympique.
05:02En comparaison, le budget des Jeux d'été de Paris 2024 était plus de deux fois supérieur.
05:07Mais Edgar Gros-Piron, le président du comité d'organisation d'Alpes 2030, a encore du travail dans la quête d'entreprises partenaires.
05:13Reste aussi à choisir l'espace additionnel avant que le CIO ne valide la carte des sites début décembre.
05:18Enfin, le Parlement doit encore voter le projet de loi olympique.
05:21Et ce sont des instruments uniques, particulièrement puissants.
05:27L'orgue de la collégiale de Briançon a été rénovée récemment sous l'impulsion de la mairie avec des fonds départementaux et régionaux.
05:35L'ancien instrument du 18e siècle a été complété avec l'achat d'un orgue d'Aix-en-Provence.
05:40Plus de 2000 tubes acoustiques composent désormais l'instrument digne d'une cathédrale.
05:44Jérémy Cazot nous emmène dans les coulisses de ce chantier hors normes.
05:51Un nouveau trésor pour l'église de Briançon.
05:56Après presque un an et demi de travail, place aux finitions.
05:59On agit en repoussant le métal comme font les carrossiers d'ailleurs.
06:02Michel Formantelli travaille chacun des 2000 tubes acoustiques au millimètre.
06:07La forme de chaque cylindre doit être parfaite.
06:10Des gestes précis pour permettre le son le plus harmonieux.
06:14Un travail d'artiste et de connaisseur qui vient s'ajouter à une longue liste de quelques 300 orgues rénovés dans sa carrière.
06:23Pour ce spécialiste, celui de Briançon a bien quelque chose de spécial.
06:29C'est un instrument qui a plus que triplé par rapport à l'instrument d'origine la qualité acoustique.
06:35La beauté de la transmission des sons d'orgues dans cette collégiale est vraiment remarquable.
06:44Un travail sur mesure pour un instrument unique au monde, romantique, symphonique, avec des possibilités sonores pour aller vers le classicisme.
06:52Un panel musical large pour un maximum de liberté.
06:58Il y a des choses qui sont un petit peu neuves qu'on va découvrir ici à Briançon.
07:02A grandir l'orgue, améliorer le clavier et tendre le pédalier tout en conservant le gigantesque buffet classé du XVIIIe siècle.
07:17Une mission difficile mais réussie dont se félicite la mairie de Briançon.
07:21C'est un travail d'orfèvre qui a été fait ici.
07:24En fait, cet orgue est vraiment unique.
07:26On est vraiment très très fiers de ça.
07:28Les Briançonnés sont très attachés à la collégiale de Briançon.
07:31Donc c'est un très gros symbole aujourd'hui qu'on remet en état.
07:34Un nouvel instrument qui sera inauguré le 7 décembre et béni par l'archevêque de Gapes,
07:40avant une série de concerts, pour permettre aux curieux d'en prendre plein la vue et les oreilles.
07:45C'est un phénomène culturel global qui s'est répandu comme une traînée de poudre à la K-pop
07:57qui arrive de Corée du Sud, musique, entraînante star planétaire et chorégraphie endiablée.
08:03C'est tout cela à la fois et à Villeneuve, l'association Impulsion Danse propose des cours depuis le début d'année
08:08et le succès est ébouriffant puisqu'il a fallu rajouter des créneaux pour répondre à la demande.
08:13Le reportage de Laurie Charrier.
08:15Du rythme, un style et une musique aux paroles que peu de personnes peuvent comprendre dans cette salle.
08:23Mais cela suffit à donner de l'énergie à des dizaines de danseurs venus apprendre la K-pop.
08:30J'aime bien bouger, je danse à chaque fois, du coup j'aime bien le K-pop.
08:34J'aime bien danser sur les musiques K-pop.
08:37J'aime bien le groupe, j'aime bien le film.
08:39Si un film d'animation mettant en scène un groupe de chanteuses coréennes a certainement permis au phénomène de croître,
08:46la danse K-pop a pourtant déjà de nombreuses années d'existence.
08:49Et si ce style de danse séduit, c'est qu'il est particulièrement complet.
08:52Ça regroupe plusieurs danses, la street, le hip-hop, du jazz, ça regroupe vraiment tout.
08:58C'est très très rythmé, très rapide, très synchro, il y a beaucoup de déplacements.
09:02Il y a aussi les tenues, donc c'est beaucoup girly.
09:07Les musiques aussi sont très bien.
09:08Avec des chorégraphies adaptées pour les plus jeunes, la K-pop peut être très physique et attire aussi les adultes.
09:13J'ai testé plusieurs choses, c'est vrai que ça, ça m'a bien plu, ça bouge, c'est sympa.
09:19Dans cette association, plus d'une dizaine de danses sont proposées,
09:22et notamment les danses du monde comme la K-pop ou encore le Bollywood.
09:26Un choix qui permet entre autres d'attirer les adhérents.
09:29Ça y joue parce que du coup, nous on a quand même une proposition qui est assez large,
09:32notamment pour les adultes aussi.
09:34On prend la bienveillance, le bien-être, il n'y a pas de jugement.
09:37Pour le moment, pour la K-pop, deux créneaux sont proposés à Villeneuve, le mercredi après-midi.
09:43La météo avec Marc A.
09:54Et c'est une météo très agitée qui va concerner les Alpes au cours de ces prochains jours.
10:00Les Alpes du Sud avec un véritable défilé de perturbations attendues sur la région,
10:05sur les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
10:07D'ailleurs, de très fortes pluies ont concerné ces deux départements au cours des dernières heures.
10:11On voit d'ailleurs très bien ces pluies sur les radars de précipitation.
10:15Voici le programme pour cette journée de mardi avec une nouvelle perturbation qui est attendue,
10:20qui va apporter des pluies, sans doute un peu de neige, mais vraiment à très haute altitude.
10:24Et puis un ciel couvert, mais enfin bon, un temps plus sec pour l'extrême sud de la région.
10:29Et puis dans l'après-midi, le temps va rester très perturbé.
10:32La perturbation va concerner l'ensemble de la région cette fois-ci,
10:35avec des pluies attendues sur les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
10:38Ces températures en matinée de 3 à Barcelonette à 8 degrés à Sisteron.
10:42Dans l'après-midi, des températures fraîches de 12 à 17 degrés.
10:4617 pour Manosque et voici le programme pour les prochains jours avec les perturbations.
10:50On l'a vu, une pour demain, une pour ce mardi.
10:53Et puis surtout, un ciel encore très nuageux pour mercredi,
10:55d'autres pluies pour jeudi, d'autres pluies pour samedi.
10:57Et les températures qui devraient franchement baisser en toute fin de semaine.
11:00Restez avec nous sur BFM d'ici.
11:09L'information locale continue.
11:11On reçoit le président de la Chambre d'agriculture des Alpes de Haute-Provence, Laurent Depier.
11:16De retour sur BFM d'ici.
11:27Bonsoir d'ici continue.
11:29Avant de retrouver notre invité, voici ce qu'il faut retenir de l'actualité de ce début de semaine.
11:35Il y a deux semaines donc, ces chiens de protection agressaient un randonneur de 20 ans au Morgon.
11:39Le berger et éleveur prend la parole dans le Dauphiné libéré.
11:43Il fait part de la surpréquentation du site et envisage de renoncer aux chiens de protection.
11:49La neige est de retour en montagne.
11:52Les cols les plus élevés du Bréhanssonnet ont donc fermé dans la journée.
11:55C'est le cas du Galibier et du Granon avec une réouverture pour l'instant annoncée le 22 octobre sur le site Inforoute 05.
12:03Le conseil d'administration du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030.
12:09Le COJOP donc se réunit ce lundi en fin de journée pour voter son budget.
12:14Et celui-ci devrait être un peu plus élevé qu'annoncé, autour de 2 milliards et 100 millions d'euros.
12:20Tout de suite, c'est l'invité de la rédaction.
12:26Et cet invité, c'est Laurent Despier.
12:28Laurent, bonsoir.
12:29Vous êtes le président de la Chambre d'agriculture des Alpes de Haute-Provence.
12:33Alors, on a connu une année 2025 chaude, bien plus que la moyenne dans sa globalité,
12:37avec un seul épisode météorologique majeur.
12:40On parle de la canicule du mois de juin dans les champs.
12:43Est-ce que ça a été une bonne année pour les différentes cultures présentes dans le département ?
12:47Écoutez, ça dépend un peu des productions.
12:50C'est-à-dire que là où nous avons eu de l'eau, nous avons des productions qui ont pu tirer leur épingle du jeu.
12:54Je pense notamment aux productions de semences ou à d'autres productions qui peuvent être irriguées.
12:57Le vrai sujet, c'est que nous avons eu quand même cette canicule qui a fait beaucoup de dégâts.
13:01Je pense sur la lavande, sur l'apiculture.
13:03On a eu aussi beaucoup de problèmes de qualité sur les céréales.
13:06Et donc, avec une année qui est un peu contrastée,
13:09et un autre problème qui est lié là plus à, j'allais dire, au moyen de production,
13:13avec une arboriculture aujourd'hui,
13:15où on est à 70% quasiment des volumes de production à cause des problématiques sanitaires ou insectes,
13:21comme le puceron cendré,
13:22qui font qu'on a quand même des exploitations qui ne vont pas bien,
13:25parce qu'on se retrouve avec des coûts de production qui sont de plus en plus élevés
13:28et avec finalement des prix qui ne sont pas à la hauteur de ce qu'on attend.
13:32Et justement, ces parasites comme le puceron par exemple,
13:35est-ce que la chaleur, ça amplifie leur présence ?
13:37Je pense qu'il y a la chaleur, mais il n'y a pas que ça.
13:40C'est qu'en fait, on se retrouve de plus en plus avec des impasses techniques
13:43qui font qu'on a des ravageurs qui se développent.
13:46On a connu les noctuels, la cécidomie, on a d'autres insectes.
13:48Et c'est vrai qu'on se retrouve avec des productions de plus en plus impactées
13:52par ces insectes et ces attaques d'insectes.
13:54Alors on va y revenir un petit peu après.
13:57La dermatose nodulaire, ça fait l'actualité qui a touché des troupeaux de bovins
14:03dans trois régions françaises.
14:05On a été plutôt épargnés dans les Alpes d'Hôte-Provence ?
14:07Nous avons été épargnés, mais nous avons quand même quatre éleveurs
14:10qui étaient en Savoie, dont deux aujourd'hui qui ont leurs troupeaux de bloqués.
14:13En fait, le problème de la DNC, c'est qu'aujourd'hui,
14:17le gouvernement a pris une position avec l'impossibilité
14:21de pouvoir exporter pendant 15 jours.
14:23Donc il doit y avoir une rencontre avec le ministère de l'Agriculture
14:25pour travailler là-dessus.
14:27Ce qui nous inquiète, c'est qu'aujourd'hui, on a un marché des Broutards
14:30qui est complètement bloqué.
14:31Et c'est vrai que nous, on espère que les accords bilatéraux
14:33entre l'Espagne et l'Italie vont pouvoir se faire.
14:36Parce qu'on a quand même 15 000 bovins dans notre département.
14:38Et aujourd'hui, ce qui nous inquiète, c'est la circulation des animaux.
14:43Et surtout, ce qu'on regrette, c'est qu'on n'ait pas de protocole
14:45et de contrats de protocole de mouvement
14:47avec des quarantaines qui sont mises dans les exploitations
14:49pour protéger les troupeaux et sécuriser les agriculteurs aujourd'hui
14:53qui, pour beaucoup, ont leurs troupeaux qui sont bloqués en Savoie
14:56et qui n'ont pas de réponse.
14:57C'est ça, parce qu'on a donc cette suspension d'exportation des bovins
15:01qui est valable pour 15 jours.
15:02On a aussi le ministère qui suit une stratégie de dépeuplement,
15:05c'est-à-dire qu'on abat les troupeaux qui sont touchés.
15:08Est-ce que c'est la bonne stratégie pour vous,
15:10à la fois économiquement, mais aussi à la fois face à la maladie,
15:13face à la propagation de la maladie ?
15:14Je pense qu'à un moment donné, il n'y avait pas le choix.
15:18Il fallait trouver le moyen de pouvoir éradiquer ce virus.
15:23Nous, personnellement, les syndicats et la Chambre d'agriculture,
15:27nous, ce qu'on souhaitait, c'est travailler sur des protocoles
15:30où ceux qui étaient en cœur de foyer,
15:31on laisse les troupeaux dans le cœur de foyer,
15:33mais ceux qui pouvaient être limitrophes avec des zones,
15:36j'allais dire, plutôt blanches,
15:37qu'on puisse les rapatrier et faire des quarantaines,
15:40de désinsectisation et de pouvoir faire des mouvements
15:42qui ne se fassent pas tout et n'importe quoi.
15:43parce que le problème d'avoir abattu les troupeaux,
15:47certains ont joué, j'allais dire, la carte de la terreur et de la peur
15:51et donc ont créé un sentiment d'insécurité avec des éleveurs
15:55qui, parfois, ont bougé leurs troupeaux sans protocole
15:57et on s'est retrouvé aujourd'hui avec une propagation de cette maladie
16:00parce que quand vous avez un ESSEC qui résiste 6 heures,
16:03le fait de ne pas avoir travaillé avec la DSPP,
16:08les services vétérinaires,
16:09et d'avoir voulu à tout prix bloquer et d'abattre à tout prix,
16:12ça a généré des peurs et on a eu ces problèmes-là.
16:15D'ici la fin d'année,
16:16la Commission européenne espère faire entrer en vigueur
16:19l'accord commercial Mercosur,
16:21donc entre l'Union européenne et les pays d'Amérique du Sud.
16:24Les agriculteurs de nos départements s'étaient assez largement opposés à ce traité.
16:29Ça vous inquiète, cette mise en place ?
16:31En fait, aujourd'hui, nous avons 30 accords quasiment de libre-échange.
16:35Vous avez des accords avec le Maroc sur la tomate,
16:37vous avez des accords sur les céréales,
16:40vous avez des accords sur le maraîchage.
16:42Ce qui nous inquiète, c'est ce que je vous disais tout à l'heure,
16:45c'est qu'on a des coûts de production qui sont de plus en plus compliqués
16:47avec une normalisation de l'agriculture qui répond.
16:50On a l'agriculture la plus durable aujourd'hui en France
16:52et le problème, c'est qu'on est en compétition avec des produits européens,
16:56avec des produits extra-européens.
16:58Comme vous disiez, les accords du Mercosur,
16:59ça va nous impacter directement sur les bovins.
17:01Et en fait, on a une distorsion de concurrence sociale, environnementale
17:05et même fiscale qui fait que nos exploitations souffrent très gravement.
17:09Il n'y a pas moyen de s'en sortir en disant
17:11« Nous, on mise sur la qualité plutôt que sur la quantité ».
17:16On le fait déjà.
17:17On a un département, on a énormément de signes de qualité
17:19où on arrive à revaloriser nos produits.
17:21La problématique, c'est le consommateur.
17:24Le consommateur, c'est lui qui achète les produits.
17:26Et aujourd'hui, on voit qu'il y a quand même des sujets
17:28en termes de traçabilité, d'étiquetage,
17:30où parfois la grande distribution ne joue pas le jeu.
17:33Et le problème, c'est que malgré ces signes de qualité,
17:36malgré l'agriculture bio,
17:37parce qu'on a un département aussi qui développe son agriculture bio,
17:41on se retrouve avec des situations de marché qui sont compliquées.
17:44Et ces produits d'import, quoi que vous en disiez
17:46ou quoi qu'on en pense,
17:47le consommateur, aujourd'hui, aura son budget
17:49et achète là où c'est le moins cher.
17:50– Bien sûr.
17:52Toujours avec l'Union européenne,
17:53la politique agricole commune
17:54qui reste le premier pôle de dépense de l'Union européenne.
17:57Les négociations pour la période 2028-2034 ont donc débuté.
18:02L'objectif, c'est de réduire le soutien aux grosses exploitations
18:05pour flécher cet argent vers les agriculteurs
18:07qui en auraient le plus besoin.
18:09On en a besoin dans le 0,4.
18:10– Oui, la PAC aujourd'hui, nous, c'est quasiment plus de 70 millions d'euros.
18:15Et je crois qu'on a deux types d'agriculture.
18:17On a une agriculture, j'allais dire, Val-de-Durance avec de l'eau
18:20où on crée, on génère de l'économie directe au travers des productions.
18:23Je pense à l'arbeau, maraîchage, aux semences et toutes les productions.
18:27Mais on a aussi une agriculture qui crée énormément d'aménités autour du tourisme.
18:30Je pense au pastoralisme, je pense à la lavande
18:32et je pense à toutes ces filières au sec
18:34où on irrigue 24 000 hectares sur les 160 000.
18:38Donc ça veut dire que oui, on a besoin d'une politique agricole commune
18:40qui défende les fermes familiales,
18:42qui défende, je vais dire, les surfaces moyennes.
18:44On est aujourd'hui aux alentours de 74 hectares.
18:46Ce qu'il faut garder, c'est cet esprit familial
18:48et ces 2 400 agriculteurs sur notre territoire.
18:51– Au début de l'été, on a eu une pétition opposée à la loi Duplomb
18:54qui a réuni plus de 2 millions de signatures.
18:57Les signataires qui dénonçaient particulièrement la réintroduction de l'acétamipride.
19:02Donc c'est un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdits en France.
19:06La FNSE espère un nouveau projet de loi pour réintroduire ce pesticide contesté.
19:10Est-ce que vous, vous soutenez cette démarche ?
19:12– En fait, il faut prendre le problème à l'envers.
19:15Moi, je la soutiens parce que je pense qu'il faut qu'on se laisse un délai
19:19pour arriver au zéro pesticide.
19:20Aujourd'hui, on est tous conscients de l'environnement,
19:22on est tous conscients des enjeux d'arriver à produire
19:25avec le minimum de produits de synthèse.
19:27Le vrai sujet, c'est qu'on a une position radicale
19:29où on dit on arrête tout, on ne traite plus.
19:31Et on se retrouve avec des produits sur les étalages,
19:34avec des pommes, avec des fruits et légumes,
19:36même avec des animaux qui viennent du Brésil,
19:38où il y a des traitements qui sont faits aujourd'hui,
19:39qui sont interdits en France.
19:41C'est pour ça que moi, je pense qu'il ne faut pas le prendre en étant pour ou contre l'acétamipride.
19:44C'est quelle est la stratégie de recherche que l'on met en place
19:46pour arriver à trouver des produits de substitution
19:49et faire en sorte que pendant ce laps de temps,
19:50on n'ait pas nos producteurs qui meurent.
19:52Parce que le vrai sujet, c'est que quand vos producteurs n'ont pas de produits,
19:55ils ne sont pas compétitifs, ils ne vendent pas.
19:57Et vous vous retrouvez aujourd'hui avec des exploitations
19:59qui vont déposer le bilan parce qu'ils ne sont plus rentables.
20:03Et je crois que c'est comme ça qu'il faut le prendre.
20:04Ce n'est pas opposé pour le compte, il faut entendre la population.
20:07Moi, je suis très conscient et je pense que la population aussi
20:10a son mot à dire sur sa consommation.
20:12Mais d'un côté, elle signe la PPL du plomb,
20:13mais personne n'a bougé contre le Mercosur.
20:15Et aujourd'hui, tout le monde continue d'acheter des produits en grande distribution.
20:18Parce que si ces produits-là rentrent, c'est qu'ils sont vendus,
20:21que quelqu'un les achète.
20:22C'est pour ça qu'il faut plutôt travailler sur la recherche
20:23et essayer d'accompagner les agriculteurs à la transition agricole,
20:26mais pas en opposant qui est pour au compte,
20:28c'est qu'est-ce qu'on met en place pour y arriver tous ensemble
20:30et pour garder tous ces agriculteurs.
20:33On en parlait aussi dans le journal,
20:34il y a donc deux semaines, des chiens de protection de troupeaux
20:37ont gravement mordu un randonneur.
20:39Donc ça s'est passé dans les Hautes-Alpes, au Morgon.
20:42Comment éviter ces incidents ?
20:43Vous en avez aussi dans le 04.
20:44Le vrai sujet, c'est qu'aujourd'hui, on nous ment sur le comptage des loups.
20:49Le vrai sujet, il est là, c'est que le chiffre n'est pas bon.
20:51On nous a présenté le fait qu'aujourd'hui, on avait moins d'attaques,
20:55sauf que l'année de référence a été l'année qui a été la plus mortifère
20:59durant ces 40 dernières années.
21:01Donc on se retrouve, quand on prend les moyennes à peu près olympiques,
21:04avec une prédation qui reste équivalente.
21:06Donc il faut plus de chiens pour se protéger,
21:07puisqu'on n'a pas d'autres moyens.
21:09On a les agriculteurs et les éleveurs ont fait,
21:11et je pense, tout ce qu'ils peuvent pour gérer cette problématique des chiens.
21:15Mais le vrai sujet, c'est qu'il y a de plus en plus de fréquentations.
21:17Parfois, des gens qui n'ont pas les bons gestes par peur.
21:19Parce que les gens, ce n'est pas parce que c'est des idiots que ça se passe comme ça.
21:21C'est que parfois, quand vous avez des patous ou des chiens de protection qui arrivent,
21:23vous pouvez avoir peur.
21:24Mais le drame, c'est qu'aujourd'hui, à cause de la prédation,
21:28on se retrouve avec ce jeune de 20 ans qui s'est fait mordre
21:32de manière, je pense, très dramatique.
21:34– Ça a été extrêmement violent.
21:35– Ça a été extrêmement violent.
21:37Mais l'autre sujet, c'est qu'on a aujourd'hui des agriculteurs,
21:39des éleveurs qui sont en danger.
21:40Parce qu'à cause de la prédation, on a failli vivre deux drames
21:44auprès de deux éleveurs.
21:45C'est Éric Lens dans 05 qui s'est fait piétiner par une vache à cause de la prédation.
21:49Et on a depuis trois jours le frère du président des jeunes agriculteurs
21:53qui a failli se faire tuer par une vache aussi à cause de la prédation.
21:55C'est-à-dire que d'un côté, on a les chiens qui deviennent dangereux,
21:58et on se retrouve avec des agriculteurs qui sont en danger à cause de la prédation
22:00et leur troupeau de Beauvais.
22:03– Merci Laurent Depier d'avoir été avec nous sur BFM d'ici.
22:06– Et l'information revient dans un instant.
22:13Retenez bien cette date, vous de votre côté, le 3 novembre.
22:16BFM d'ici change de format pour vous offrir toujours plus d'informations de qualité.
22:20C'est notre cœur de métier.
22:22Nous voulons aussi nous rapprocher de vous.
22:24Alors écrivez-nous par mail à rédaction.fr
22:28ou envoyez-nous un message par WhatsApp
22:30au numéro qui s'affiche à l'écran.
22:32Vous pouvez aussi flasher le QR code que vous voyez s'afficher.
22:36Je serai aux côtés d'Alice Canivet tous les soirs, dès 18h,
22:39pour répondre à toutes vos questions.
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